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katamiaw

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Invité necroshine

1 an et demi qu'elle a démarrée cette affaire la :

http://www.francetv.fr/info/eric-woerth-est-mis-en-examen-pour-trafic-d-influence-passif_60055.html

Eric Woerth est mis en examen pour trafic d'influence passif

L'ancien ministre Eric Woerth a été mis en examen pour trafic d'influence passif par les juges d'instruction bordelais en charge des dossiers Bettencourt. Il a été auditionné mercredi 8 février de 9h30 à 21h50, a indiqué le parquet de Bordeaux dans un communiqué.

"M. Eric Woerth a été entendu (...) dans le cadre de l'information judiciaire suivie par M. Jean-Michel Gentil, Mme Cécile Ramonatxo et Mme Valérie Noël, des chefs de trafic d'influence actif commis par un particulier, trafic d'influence passif commis par une personne investie d'un mandat électif public, financement illicite de parti politique ou de campagne électorale", indique ce dernier.

Le délit de trafic d'influence est puni de dix ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende.

Quels soupçons pèsent sur Eric Woerth ?

Eric Woerth est suspecté d'avoir obtenu de l'héritière du groupe L'Oréal des fonds en quantité illégale, qui auraient servi à financer la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. L'ancien ministre est mis en cause par des enregistrements pirates effectués au domicile de Liliane Bettencourt par son majordome. Ces derniers, validés le 31 janvier derniers par la Cour de cassation suggérent des opérations financières destinées à échapper au fisc, des immixtions de l'Elysée dans la procédure en abus de faiblesse, ainsi que des liens troubles entre Liliane Bettencourt, l'ancien ministre du Travail Eric Woerth et son épouse Florence.

Ces dons d'argent seraient intervenus à un moment où, selon une expertise réalisée en juin dernier, la milliardaire commençait à souffrir de ce que les experts considèrent comme une "démence mixte" et d'"une maladie d'Alzheimer à un stade modérément sévère", avec "un processus dégénératif cérébral lent".

Eric Woerth est aussi soupçonné de conflit d'intérêts. Son épouse, Florence Woerth, a été salariée de Clymène, filiale de Téthys, des sociétés gérant respectivement la fortune Bettencourt et les titres du groupe L'Oréal, alors qu'Eric Woerth cumulait les fonctions de ministre du Budget et de trésorier de l'UMP, entre mai 2007 et mars 2010.

Contraint de quitter le gouvernement en novembre 2010, Eric Woerth a toujours réfuté ces accusations.

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Invité necroshine

http://www.rtl.fr/actualites/internet/article/morano-critique-fillon-dans-un-sms-et-lui-envoie-par-erreur-7743375436

Morano critique Fillon dans un SMS et lui envoie par erreur

Selon le Canard Enchaîné, Nadine Morano, ministre de l'Apprentissage, aurait envoyé par erreur un sms au Premier ministre François Fillon. Le message, destiné à Christian Estrosi, était : "Attention Christian, François te chie dans les bottes".

Le Canard Enchaîné rapporte l'envoi d'un sms par la ministre de l'Apprentissage, Nadine Morano, à Christian Estrosi mais envoyé par erreur à François Fillon et dans lequel elle écrivait : "Attention Christian, Fillon te chie dans les bottes." Dans Le Parisien mercredi, elle formulait des critiques à l'encontre du physique de la candidate écologiste, Eva Joly. Résultat, mercredi matin, Nadine Morano écrivait sur son Twitter "Maintenant ça suffit".

Le soir même, ses opposants ont lancé une opération appelant les utilisateurs du réseau social à se désabonner du compte de la ministre. L'appel n'a pour le moment pas été beaucoup suivi. Elle compte toujours 53.000 abonnés ; Un homme veut sauter depuis la stratosphère, à 36,5 kilomètres d'altitude. Il est Autrichien, âgé de 42 ans. Il s'installera dans une nacelle portée par un ballon gonflé à l'hélium. Départ prévu dans l'année ; Lady Gaga lance son propre réseau social, Little Monsters.

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Invité Gnafron 1er

http://www.rtl.fr/ac...reur-7743375436

Morano critique Fillon dans un SMS et lui envoie par erreur

Selon le Canard Enchaîné, Nadine Morano, ministre de l'Apprentissage, aurait envoyé par erreur un sms au Premier ministre François Fillon. Le message, destiné à Christian Estrosi, était : "Attention Christian, François te chie dans les bottes".

Le Canard Enchaîné rapporte l'envoi d'un sms par la ministre de l'Apprentissage, Nadine Morano, à Christian Estrosi mais envoyé par erreur à François Fillon et dans lequel elle écrivait : "Attention Christian, Fillon te chie dans les bottes." Dans Le Parisien mercredi, elle formulait des critiques à l'encontre du physique de la candidate écologiste, Eva Joly. Résultat, mercredi matin, Nadine Morano écrivait sur son Twitter "Maintenant ça suffit".

Le soir même, ses opposants ont lancé une opération appelant les utilisateurs du réseau social à se désabonner du compte de la ministre. L'appel n'a pour le moment pas été beaucoup suivi. Elle compte toujours 53.000 abonnés ; Un homme veut sauter depuis la stratosphère, à 36,5 kilomètres d'altitude. Il est Autrichien, âgé de 42 ans. Il s'installera dans une nacelle portée par un ballon gonflé à l'hélium. Départ prévu dans l'année ; Lady Gaga lance son propre réseau social, Little Monsters.

En , plus ....elle n'est pas douée ! vvohaurf !

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Invité necroshine

En , plus ....elle n'est pas douée ! vvohaurf !

On y travaille Gnafron :

https://www.facebook.com/pages/P%C3%A9tition-pour-la-greffe-dun-cerveau-%C3%A0-Nadine-Morano/162869912214

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Invité necroshine

Et de deux.... Comme on dit, jamais 2 sans 3, bientot la mise en examen pour la foret de compiegne.... Biens de l'état bradé !!!

Rappelez vous de cet homme la, quand il venait défendre sa réforme des retraites !!! Quand il jurait sur le coeur ne pas connaitre Patrick de Maitre, alors qu'il l'avait fait décorer, et que son épouse bossait pour lui....

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/02/07/01016-20120207ARTFIG00716-affaire-bettencourt-eric-woerth-convoque-chez-le-juge.php

Bettencourt : Éric Woerth à nouveau mis en examen

L'ancien trésorier de l'UMP et ex-ministre du Budget, déjà poursuivi depuis mercredi pour trafic d'influence passif, a été inculpé jeudi pour recel.

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Au terme d'une audition de neuf heures, Eric Woerth a été inculpé jeudi pour recel par les juges d'instruction en charge des dossiers Bettencourt à Bordeaux. «L'ancien ministre a été mis en examen du chef de recel à raison d'une présumée remise de numéraire qui lui aurait été faite par Patrice de Maistre», précise le parquet.

Les faits ont été dénoncés par l'ancienne comptable des Bettencourt, Claire Thibout, qui avait indiqué avoir remis, en janvier 2007, 50.000 euros en liquide à l'ancien homme de confiance de Liliane Bettencourt Patrice de Maistre, qui semblait les destiner à Éric Woerth, pour le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

L'ancien ministre était entendu pour la deuxième journée consécutive après avoir été mis en examen mercredi pour trafic d'influence passif, délit passible de dix ans d'emprisonnement et de 150.000 euros d'amende, dans le cadre de la même affaire. Cette infraction pourrait viser notamment la manière dont Eric Woerth est intervenu pour faire obtenir la Légion d'Honneur à Patrice de Maistre en 2008, alors que ce dernier avait embauché en 2007 son épouse Florence chez Clymène, la société gérant la fortune de Liliane Bettencourt et dirigée par Patrice de Maistre.

Les comptes de campagne du candidat Sarkozy

S'il a quitté le gouvernement en raison de l'onde de choc de l'affaire à laquelle il a toujours affirmé être étranger, Éric Woerth reste conseiller politique de l'UMP -parti dont il fut le trésorier- et membre de la cellule «riposte» mise en place autour de Brice Hortefeux pour valoriser le bilan de Nicolas Sarkozy et répliquer à la gauche pendant la campagne présidentielle.

Début 2011, une perquisition a eu lieu au domicile de l'ancien ministre ainsi qu'au siège de l'UMP. Le quotidien Sud-Ouest a révélé que les juges allaient se pencher sur les comptes de campagne (2007) de Nicolas Sarkozy.

Patrice de Maistre a été mis en examen en décembre, notamment pour abus de faiblesse. Le photographe François-Marie Banier, au coeur de cette affaire, est l'objet de poursuites des mêmes chefs.

Par ailleurs, Éric Woerth est soupçonné d'avoir cédé à la Société des courses de Compiègne, pour un prix nettement inférieur à celui du marché, une parcelle de 57 hectares en forêt de Compiègne.

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De quoi donner des idées à qui ...on sait.

Le Premier ministe suédois veut la retraite… à 75 ans

Par ANNE-FRANÇOISE HIVERT SCANDINAVIE, de notre correspondante

Un quart des Suédois auront plus de 65 ans en 2030. Le chef du gouvernement de centre droit, Fredrik Reinfeldt, a fait le calcul : l’équation ne tient pas. Vivre plus longtemps, sans travailler plus, n’aboutit qu’à un seul résultat : la baisse du niveau des pensions. Car, dit-il, «le système des retraites n’est pas un numéro de magie». La solution donc : travailler jusqu’à 75 ans ! La proposition provoque un tollé.

En 1994, le royaume scandinave a été un des premiers pays en Europe à réformer son système des retraites, cité depuis en exemple à l’étranger. Les Suédois qui touchent peu ou pas de revenus ont droit à une «pension garantie» à partir de 65 ans. Les autres types de retraites sont versés dès 61 ans. Mais un salarié percevant un revenu moyen peut augmenter le niveau de sa pension de 135 euros par mois en travaillant une année supplémentaire. Aujourd’hui, l’âge moyen de départ en retraite est de 65 ans. Pour le Premier ministre suédois, ce n’est pas suffisant. Conscient, dit-il, qu’«un trentenaire ne travaille pas de la même façon que quelqu’un de 70 ans», il propose un changement de carrière, autour de 50 ans, avec la possibilité de retourner à l’école, et pourquoi pas, de souscrire un prêt pour suivre des études. C’est une question d’attitude, assure-t-il, exhortant ses concitoyens à «redessiner leur carte mentale».

Anders Ferbe, patron du syndicat de la métallurgie, s’insurge : quel type d’emploi exactement «un mineur de Kiruna [grand nord, ndlr], qui vient de passer vingt-cinq ans sous terre» peut-il espérer décrocher ? Pour Tomas Eneroth du Parti social-démocrate, la proposition du Premier ministre est une «provocation pour tous ceux qui aimeraient travailler plus longtemps mais ne le peuvent pas». Sur Internet, on frôle l’insurrection. En quelques heures, le site du tabloïd Aftonbladet a recueilli 140 000 votes : 90% s’opposent à la retraite à 75 ans. Sur celui du journal Dagens Nyheter, une internaute suggère à Reinfeldt, 46 ans - qui touchera une pension de 7 700 euros par mois pendant quinze ans s’il reste en poste jusqu’à ses 50 ans -, une reconversion dans le ménage. Avec ce conseil : «Qu’il se mette dès aujourd’hui à la musculation, s’il veut que son dos tienne le coup.»

http://www.liberatio...traite-a-75-ans

Modifié par ADC01
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Invité necroshine

qui ça???? connais pas! ah si l'autre blondasse?

Elle a sa remplçante, une soeur jumelle,

Valerie Rosso Debord !!!

C'est la même !!!! Et surement la remplaçante, car l'originale fait plus de mal que de bien a son candidat....

Trop de suce, tue la suce !!!! :jesuisdehors:

A trop faire de la lèche, on perd toute crédibilité.... Cervelle d'huitre !! Je bois les paroles de mon mentor, et,

je les répète a outrance !!!!

Modifié par necroshine
  • J'adore 1
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Sarko fait son beurre sur ce qu'il casse.

Acte 1 : la casse.

Depuis quelques temps, le marché du photovoltaïque va très mal. A cela, une seule raison : la baisse des aides aux particuliers pour s'équiper et la baisse des tarif d'achat par EDF.

Alors que nombre d'artisants c'étaient lancés dans le montage, alors que des entreprises se sont crées pour produire des panneaux, innover, le gouvernement actuel les a tué sur place en revoyant drastiquement les aides au développement durable.

Du coup, les artisans vont direct au pole emploi et les entreprises ferment.

Acte 2 : le sauveur.

Une de ces entreprise est à la pointe de cette technologie mais est en faillite (cf les conditions du marché actuel)

EDF (entreprise qui creuse la tombe du photovoltaïque francais en militant pour la baisse des prix d'achat de la production), propose de racheter cette boite et de sauvegarder tous les emplois liés. Est il bon de rappeler à qui appartient EDF ?

Sarko, grand sauveur, viendra lui même annoncer cette nouvelle aux salariés mardi prochain.

Acte 3 : ...

Mardi prochain, les salariés de cette entreprise vont recevoir qui ? Celui qui leur a flingué leur boite où celui qui, en campagne, vient les sauver ?

L'acte 3 et ses suites reste à écrire. A chacun d'ouvrir les yeux sur la politique de communication, d'affichage, la politique qui ne vise qu'a manipuler les masses à coups de petites phrases. A chacun de chercher d'autres exemples que celui là (en ce moment, 1 par semaine minimum).

A chacun de faire en sorte que l'acte 3 soit non pas une suite mais un nouveau départ.

http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20120210.OBS1105/photowatt-quand-les-amis-de-sarkozy-sauvent-les-pme-en-peril.html

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Invité necroshine

Affaire Bettencourt : Eric Woerth : "Il n'y a aucune preuve contre moi"

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/02/10/eric-woerth-il-n-y-a-aucune-preuve-contre-moi_1641959_3224.html#ens_id=1565614&xtor=RSS-3208

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Invité Gnafron 1er

Le référendum sur l'indemnisation des chômeurs critiqué de toutes parts

Le Parisien

Nicolas Sarkozy propose un tour de vis dans le système d'indemnisation des chômeurs pour coller directement aux besoins des entreprises, en pointant de nouveau du doigt l'«assistanat» dans lequel le système maintient, selon lui, les chômeurs. | Philippe Huguen

A droite toute. Le quasi-candidat Sarkozy donne un coup d'accélérateur à sa campagne (il pourrait se lancer dès la semaine prochaine ou la suivante). Et, dans un entretien au «Figaro magazine» à paraître ce samedi, pose clairement ses marqueurs à droite.


Contre le mariage gay et l’euthanasie, le chef de l'Etat souhaite «donner la parole aux Français» par référendum notamment sur un durcissement de la réglementation à l'égard des chômeurs. Des propositions qui ne manquent pas de faire réagir. Jeudi, François Hollande a jugé que le prochain référendum, c'était «l'élection présidentielle». Ce vendredi, la gauche poursuit la contre-attaque.

Arthaud «trouve ça absolument insupportable»

Faut-il un référendum pour savoir s'il faut obliger les chômeurs à se former aux métiers en tension et accepter «la première offre d’emploi correspondant au métier pour lequel il aura été formé»? Nathalie Arthaud, candidate de LO à la présidentielle, «trouve ça absolument insupportable». «Nicolas Sarkozy a sorti la grosse artillerie contre les chômeurs, contre les travailleurs», lance-t-elle sur Europe 1 avant de s'offusquer : «Non seulement Nicolas Sarkozylaisse les licencieurs faire», mais il accuse, selon elle, les femmes et hommes qu'on met auchômage de ne pas vouloir travailler.

De toute façon, cette idée de référendum, Nathalie Arthaud trouve que «franchement c'est cocasse». «Ça fait cinq ans que Sarkozy dirige avec le fouet en imposant par le haut, tous ses mauvais coups», lâche celle qui ne se dit pas favorable, de manière général à ce type de consultation. Dans ce cas précis, elle ne voit en tout cas que «de la poudre aux yeux électorale».

Joly souligne «l'aspect populiste de cette question» sur les chômeurs

«Un référendum dans lequel il veut faire passer les chômeurs pour les faignants, c'est très scandaleux», fustige une autre candidate à l'élection présidentielle, Eva Joly. Si l'écologiste juge qu'«organiser un référendum, ça peut être une bonne idée», elle déplore «l'aspect populiste de cette question». «Ça, c'est scandaleux», répète-t-elle sur France Info.

Nicolas Sarkozy, c'est «celui qui oppose toujours», selon Jean-Pierre Bel

Nicolas Sarkozy, c'est «celui qui oppose toujours», estime Jean-Pierre Bel. «On oppose les Français d'origine à l'étranger, l'élu au citoyen et là on oppose le chômeur à celui qui a la chance de travailler», déplore le socialiste président du Sénat sur France Inter. Selon ce proche de François Hollande, «choisir le thème de l'assistanat, montrer en bouc-émissaire le chômeur au travers d'un référendum, (…) non, ce n'est pas digne d'une campagne présidentielle».

En matière de formation pour les chômeurs, «il faut changer les choses, bien sûr, s'empresse de reconnaître le président de la Haute Assemblée. Mais de grâce ne commençons pas par stigmatiser.» Lui, s'inscrit en faux contre ce qu'il voit comme «la pratique de la stigmatisation, de la division, du coup pour le coup de façon à faire bouger les sondages et de prendre dans le fond en otage des gens qui sont dans la difficulté».

Aubry dénonce une «campagne contre les boucs émissaires»

Dans une tribune parue dans le quotidien «Libération», Martine Aubry dénonce, elle, une «campagne contre les boucs émissaires». «Le jour même où Renault annonce une nouvelle délocalisation et alors qu'il y a mille chômeurs de plus chaque jour et un million depuis cinq ans, M. Sarkozy explique que si les chômeurs sont au chômage, c'est de leur faute», tonne la Première secrétaire du PS. Et de lancer : «Après un premier quinquennat à fabriquer de l'injustice et du chômage, il candidate à un second pour radier des chômeurs!»

Le chef de l'Etat «n'a fait aucun référendum pendant cinq ans et tout d'un coup il parle de courage», s'étonne Vincent Peillon, sur i-télé. Chargé de l'Education dans l'équipe de campagne de François Hollande, il ajoute : «Ce n'est pas la finance internationale qu'il affronte, ce n'est pas ses amis patrons, ce n'est pas Mme Bettencourt, c'est les immigrés, c'est les homosexuels, qu'il a attaqués hier d'une façon terrible, c'est les chômeurs.» Selon lui, Nicolas Sarkozy «est un président qui est incapable de relancer la croissance en France, qui a détérioré les comptes publics». «Et c'est lui qui maintenant voudrait s'attaquer aux chômeurs», le socialiste.

Un référendum utilisé «pour casser le dialogue social»

Marie-Georges Buffet aussi dénonce la stigmatisation des chômeurs «jetés en pâture à l'opinion publique». Elle, appelle à la «solidarité», car, prévient ce soutien de Jean-Luc Mélenchon, «tout le monde demain peut se retrouver face au drame du chômage». Et l'ex-candidate du PCF à la présidentielle de s'agacer : «Nous avons le droit d'être indemnisé quand nous sommes au chômage et nous avons le droit d'avoir des formations qu'on choisit et nous avons le droit de choisir parmi les offres d'emplois.»

L'ancienne ministre des Sports pointe par ailleurs un référendum utilisé «pour casser le dialogue social». «Il dit dans cette interview, on laissera un peu les négociations se faire et puis si ça bloque au niveau des négociations, on fera appel au peuple pour trancher. C'est la casse du code syndical», tempête Marie-Georges Buffet.

Bernard Thibault y voit «un gadget pré-électoral»

«Avec ce genre d'annonce, on est dans le gadget pré-électoral», a déclaré Bernard Thibault en marge d'une visite à la papeterie M-Réal d'Alizay (Eure). Le secrétaire général de la CGT se dit surpris de telles déclarations«venant de ce président qui n'a jamais organisé de consultation directe des Français, prétendant avoir toujours raison même quand une grande majorité de la population était contre ses réformes, je pense notamment à celle sur les retraites». Un président que le dirigeant syndical accuse de «diviser le pays» avec cette annonce et de «livrer en pâture les chômeurs» pour «détourner les regards sur les vraies raisons de la crise».

De son côté, la CGPME a jugé «peu réaliste» de demander à un chômeur d'accepter «la première offre d'emploi correspondant au métier pour lequel il aura été formé». Et souligne que «tout demandeur d'emploi est aujourd'hui, en théorie, tenu d'accepter une deuxième offre raisonnable d'emploi et qu'à défaut, il s'expose à être radié». Or, indique la Confédération générale des petites et moyennes entreprises dans un communiqué, «dans la réalité, cette mesure est peu appliquée en raison notamment des difficultés d'interprétation de la définition d'une offre raisonnable d'emploi au regard de critères salariaux et géographiques».

(Avec AFP)

Douste-Blazy : «C'est une ligne jaune qui a été franchie»

Au centre aussi, cette proposition de référendum ne fait pas recette. Après François Bayrou qui a jugé, jeudi, qu'il s'agissait là d'une «idée pernicieuse», Philippe Douste-Blazy a sonné la charge, ce vendredi matin sur France 2, estimant que «c'est une ligne jaune qui a été franchie». Le cofondateur de l'UMP qui soutient désormais le candidat du MoDem à la présidentielle, dénonce un «double mensonge» : «Faire croire qu'aucun chômeur ne serait formé (et)

qu'avec un coup de baguette magique on pourrait former chaque chômeur. Alors pourquoi il ne l'a pas fait avant?» Et d'ajouter : «Diviser les Français, lorsqu'on est en charge de l'unité des Français, c'est très dangereux.»

Selon Le Pen, Sarkozy n'a «aucune crédibilité» pour organiser des référendums

Marine Le Pen estime de son côté que Nicolas Sarkozy n'a «aucune crédibilité» pour organiser des référendums sur le chômage et l'immigration. «Aujourd'hui, il accuse les chômeurs qu'il a lui-même fabriqués par sa politique économique (...) d'être tous de mauvaise foi. Or, tout à fait évidemment, ce n'est pas le cas», poursuit le candidate du FN à la présidentielle sur BFM TV.

NKM : «La première sanction c'est de rester pendant des années au chômage!»

«Vous présentez ça sous l'angle des obligations», s'agace Nathalie Kosciusko-Morizet au micro de RMC/BFM TV. Or, rappelle la ministre de l'Ecologie, “le premier droit d'un chômeur, c'est de retrouver un emploi, ce n'est pas d'être là par défaut». Au passage, elle martèle que «10% de chômeurs seulement sont en formation», actuellement.

«La formation ne se choisira pas contre lui. On ne vous proposera pas une formation dans un secteur qui ne vous va pas», tente de rassurer NKM qui finit par hausser le ton : «La première sanction c'est de rester pendant des années au chômage!»

LeParisien.fr

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Invité Gnafron 1er

Borloo reconstitue son trésor de guerre avec des écolos inconnus

Sur Rue89

Privés d'argent par l'UMP, Jean-Louis Borloo et le Parti radical ont passé discrètement un accord financier et électoral avec un petit parti écologiste, Le Trèfle. Ils vont ainsi récupérer 800 000 euros, à temps pour les législatives.

L'UMP avait coupé les vivres en mai 2011, lorsque le Parti radical avait déclaré son indépendance. Jusqu'ici, elle lui reversait un million d'euros par an, selon le rapport de la CNCCFP (Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques).

Jean-Louis Borloo a dû trouver une solution en urgence. D'autant qu'après avoirrenoncé à la présidentielle, il ne désespère pas de peser lors des législatives de juin.

Objectif : obtenir des fonds publics

Les sauveurs de l'ancien ministre de l'Ecologie sont justement des écologistes : ceux du Trèfle, un petit parti basé à Marseille. Une formation quasi-inconnue mais qui, contrairement au vénérable Parti radical, a le droit de bénéficier des fonds publics.

Ce paradoxe s'explique facilement. L'aide publique aux partis politiques est versée en deux « fractions » :

  • la première, dès qu'un parti présente 50 candidats aux législatives et que chacun de ces candidats obtient 1% des voix : c'est le cas du Trèfle, qui pourra encore recevoir à ce titre 155 000 euros cette année, mais pas du Parti radical, qui avait mené campagne avec l'UMP ;
  • la seconde « fraction » dépend du nombre de parlementaires affiliés au parti : aucun pour Le Trèfle, mais aucun également pour le Parti radical, dont les élus étaient affiliés à l'UMP.

La solution était simple : les parlementaires borlooistes renonceraient à leur affiliation à l'UMP et rejoindraient Le Trèfle pour la forme. Celui-ci reverserait ensuite l'aide publique au Parti radical.

Un accord financier... et électoral

Résultat : selon le décret listant les aides publiques pour 2012, paru jeudi au Journal officiel, Le Trèfle compte désormais dix-neuf parlementaires affiliés (treize députés, six sénateurs). Et il touchera donc, à ce titre, plus de 800 000 euros cette année.

Cette somme sera intégralement reversée au Parti radical, nous assure le président du Trèfle, Albert Lapeyre. Selon lui, l'accord passé avec Jean-Louis Borloo est d'abord politique :

« Jean-Louis Borloo est le père du Grenelle de l'environnement. On soutient son action, et notre programme se rapproche du centre. »

Le Trèfle a effectivement obtenu une contrepartie politique : un accord « sur les programmes » et sur les candidatures aux législatives, nous confirme une porte-parole du Parti radical.

Le Parti radical ne présentera pas de candidats face aux écolos du Trèfle. Et après l'élection, les deux partis reprendront leur indépendance.

Ils sont quasi-assurés de décrocher chacun, pour les cinq prochaines années, la première partie de l'aide publique, celle liée aux nombres de candidats et de voix. Les élus borlooistes pourront ensuite s'affilier officiellement au Parti radical, apportant à celui-ci la seconde partie de l'aide publique.

Jean-Louis Borloo a donc sauvé financièrement son parti. Il n'est pas entièrement rentré dans ses frais. Le Trèfle lui reverse 200 000 euros de moins que l'UMP : au cours de la manœuvre, certains radicaux ont préféré rester fidèles à la maison mère, et ne pas s'affilier à un petit parti servant de guichet de banque...

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Invité Gnafron 1er

Le référendum sur l'indemnisation des chômeurs critiqué de toutes parts

Le Parisien

Nicolas Sarkozy propose un tour de vis dans le système d'indemnisation des chômeurs pour coller directement aux besoins des entreprises, en pointant de nouveau du doigt l'«assistanat» dans lequel le système maintient, selon lui, les chômeurs. | Philippe Huguen

A droite toute. Le quasi-candidat Sarkozy donne un coup d'accélérateur à sa campagne (il pourrait se lancer dès la semaine prochaine ou la suivante). Et, dans un entretien au «Figaro magazine» à paraître ce samedi, pose clairement ses marqueurs à droite.


Contre le mariage gay et l’euthanasie, le chef de l'Etat souhaite «donner la parole aux Français» par référendum notamment sur un durcissement de la réglementation à l'égard des chômeurs. Des propositions qui ne manquent pas de faire réagir. Jeudi, François Hollande a jugé que le prochain référendum, c'était «l'élection présidentielle». Ce vendredi, la gauche poursuit la contre-attaque.

Arthaud «trouve ça absolument insupportable»

Faut-il un référendum pour savoir s'il faut obliger les chômeurs à se former aux métiers en tension et accepter «la première offre d’emploi correspondant au métier pour lequel il aura été formé»? Nathalie Arthaud, candidate de LO à la présidentielle, «trouve ça absolument insupportable». «Nicolas Sarkozy a sorti la grosse artillerie contre les chômeurs, contre les travailleurs», lance-t-elle sur Europe 1 avant de s'offusquer : «Non seulement Nicolas Sarkozylaisse les licencieurs faire», mais il accuse, selon elle, les femmes et hommes qu'on met auchômage de ne pas vouloir travailler.

De toute façon, cette idée de référendum, Nathalie Arthaud trouve que «franchement c'est cocasse». «Ça fait cinq ans que Sarkozy dirige avec le fouet en imposant par le haut, tous ses mauvais coups», lâche celle qui ne se dit pas favorable, de manière général à ce type de consultation. Dans ce cas précis, elle ne voit en tout cas que «de la poudre aux yeux électorale».

Joly souligne «l'aspect populiste de cette question» sur les chômeurs

«Un référendum dans lequel il veut faire passer les chômeurs pour les faignants, c'est très scandaleux», fustige une autre candidate à l'élection présidentielle, Eva Joly. Si l'écologiste juge qu'«organiser un référendum, ça peut être une bonne idée», elle déplore «l'aspect populiste de cette question». «Ça, c'est scandaleux», répète-t-elle sur France Info.

Nicolas Sarkozy, c'est «celui qui oppose toujours», selon Jean-Pierre Bel

Nicolas Sarkozy, c'est «celui qui oppose toujours», estime Jean-Pierre Bel. «On oppose les Français d'origine à l'étranger, l'élu au citoyen et là on oppose le chômeur à celui qui a la chance de travailler», déplore le socialiste président du Sénat sur France Inter. Selon ce proche de François Hollande, «choisir le thème de l'assistanat, montrer en bouc-émissaire le chômeur au travers d'un référendum, (…) non, ce n'est pas digne d'une campagne présidentielle».

En matière de formation pour les chômeurs, «il faut changer les choses, bien sûr, s'empresse de reconnaître le président de la Haute Assemblée. Mais de grâce ne commençons pas par stigmatiser.» Lui, s'inscrit en faux contre ce qu'il voit comme «la pratique de la stigmatisation, de la division, du coup pour le coup de façon à faire bouger les sondages et de prendre dans le fond en otage des gens qui sont dans la difficulté».

Aubry dénonce une «campagne contre les boucs émissaires»

Dans une tribune parue dans le quotidien «Libération», Martine Aubry dénonce, elle, une «campagne contre les boucs émissaires». «Le jour même où Renault annonce une nouvelle délocalisation et alors qu'il y a mille chômeurs de plus chaque jour et un million depuis cinq ans, M. Sarkozy explique que si les chômeurs sont au chômage, c'est de leur faute», tonne la Première secrétaire du PS. Et de lancer : «Après un premier quinquennat à fabriquer de l'injustice et du chômage, il candidate à un second pour radier des chômeurs!»

Le chef de l'Etat «n'a fait aucun référendum pendant cinq ans et tout d'un coup il parle de courage», s'étonne Vincent Peillon, sur i-télé. Chargé de l'Education dans l'équipe de campagne de François Hollande, il ajoute : «Ce n'est pas la finance internationale qu'il affronte, ce n'est pas ses amis patrons, ce n'est pas Mme Bettencourt, c'est les immigrés, c'est les homosexuels, qu'il a attaqués hier d'une façon terrible, c'est les chômeurs.» Selon lui, Nicolas Sarkozy «est un président qui est incapable de relancer la croissance en France, qui a détérioré les comptes publics». «Et c'est lui qui maintenant voudrait s'attaquer aux chômeurs», le socialiste.

Un référendum utilisé «pour casser le dialogue social»

Marie-Georges Buffet aussi dénonce la stigmatisation des chômeurs «jetés en pâture à l'opinion publique». Elle, appelle à la «solidarité», car, prévient ce soutien de Jean-Luc Mélenchon, «tout le monde demain peut se retrouver face au drame du chômage». Et l'ex-candidate du PCF à la présidentielle de s'agacer : «Nous avons le droit d'être indemnisé quand nous sommes au chômage et nous avons le droit d'avoir des formations qu'on choisit et nous avons le droit de choisir parmi les offres d'emplois.»

L'ancienne ministre des Sports pointe par ailleurs un référendum utilisé «pour casser le dialogue social». «Il dit dans cette interview, on laissera un peu les négociations se faire et puis si ça bloque au niveau des négociations, on fera appel au peuple pour trancher. C'est la casse du code syndical», tempête Marie-Georges Buffet.

Bernard Thibault y voit «un gadget pré-électoral»

«Avec ce genre d'annonce, on est dans le gadget pré-électoral», a déclaré Bernard Thibault en marge d'une visite à la papeterie M-Réal d'Alizay (Eure). Le secrétaire général de la CGT se dit surpris de telles déclarations«venant de ce président qui n'a jamais organisé de consultation directe des Français, prétendant avoir toujours raison même quand une grande majorité de la population était contre ses réformes, je pense notamment à celle sur les retraites». Un président que le dirigeant syndical accuse de «diviser le pays» avec cette annonce et de «livrer en pâture les chômeurs» pour «détourner les regards sur les vraies raisons de la crise».

De son côté, la CGPME a jugé «peu réaliste» de demander à un chômeur d'accepter «la première offre d'emploi correspondant au métier pour lequel il aura été formé». Et souligne que «tout demandeur d'emploi est aujourd'hui, en théorie, tenu d'accepter une deuxième offre raisonnable d'emploi et qu'à défaut, il s'expose à être radié». Or, indique la Confédération générale des petites et moyennes entreprises dans un communiqué, «dans la réalité, cette mesure est peu appliquée en raison notamment des difficultés d'interprétation de la définition d'une offre raisonnable d'emploi au regard de critères salariaux et géographiques».

(Avec AFP)

Douste-Blazy : «C'est une ligne jaune qui a été franchie»

Au centre aussi, cette proposition de référendum ne fait pas recette. Après François Bayrou qui a jugé, jeudi, qu'il s'agissait là d'une «idée pernicieuse», Philippe Douste-Blazy a sonné la charge, ce vendredi matin sur France 2, estimant que «c'est une ligne jaune qui a été franchie». Le cofondateur de l'UMP qui soutient désormais le candidat du MoDem à la présidentielle, dénonce un «double mensonge» : «Faire croire qu'aucun chômeur ne serait formé (et)

qu'avec un coup de baguette magique on pourrait former chaque chômeur. Alors pourquoi il ne l'a pas fait avant?» Et d'ajouter : «Diviser les Français, lorsqu'on est en charge de l'unité des Français, c'est très dangereux.»

Selon Le Pen, Sarkozy n'a «aucune crédibilité» pour organiser des référendums

Marine Le Pen estime de son côté que Nicolas Sarkozy n'a «aucune crédibilité» pour organiser des référendums sur le chômage et l'immigration. «Aujourd'hui, il accuse les chômeurs qu'il a lui-même fabriqués par sa politique économique (...) d'être tous de mauvaise foi. Or, tout à fait évidemment, ce n'est pas le cas», poursuit le candidate du FN à la présidentielle sur BFM TV.

NKM : «La première sanction c'est de rester pendant des années au chômage!»

«Vous présentez ça sous l'angle des obligations», s'agace Nathalie Kosciusko-Morizet au micro de RMC/BFM TV. Or, rappelle la ministre de l'Ecologie, “le premier droit d'un chômeur, c'est de retrouver un emploi, ce n'est pas d'être là par défaut». Au passage, elle martèle que «10% de chômeurs seulement sont en formation», actuellement.

«La formation ne se choisira pas contre lui. On ne vous proposera pas une formation dans un secteur qui ne vous va pas», tente de rassurer NKM qui finit par hausser le ton : «La première sanction c'est de rester pendant des années au chômage!»

LeParisien.fr

Position surprenante.......

headshot.jpg Alain Madelin

Ancien ministre, président de Latour Capital

Le problème, c'est le chômage, pas les chômeurs

10/02/2012 sur le Huffington Post

En évoquant l'idée d'interroger directement les Français par référendum pour savoir si "les chômeurs avaient le droit de refuser une formation ou un emploi", le président de la République était assuré de déclencher une polémique. Assurément cette polémique était calculée et voulue par les fins stratèges populistes et droitiers de l'Elysée. Sans doute escomptent-ils aussi tendre un piège à la gauche et rabattre les électeurs du Front national. Mais la ficelle est trop grosse et le piège ne peut que se retourner contre eux.

Certes, toutes les études d'opinion montrent qu'il existe une majorité de Français pour expliquer les situations de pauvreté et d'exclusion par la "paresse" ou la "mauvaise volonté". Dénoncer "l'assistanat" peut être politiquement payant. Mais là, la manœuvre est cousue de fil brun. Faire de cette question une affaire de "valeurs", dont on promet, le cas échéant, de laisser les français juges, contre des partenaires sociaux réfractaires; traiter dans une même démarche référendaire les chômeurs comme des immigrés clandestins qu'il faudrait reconduire de force dans les frontières du travail; instrumentaliser politiquement la détresse d'une partie de nos compatriotes, tout ceci constitue une faute lourde.

Ce que l'on attend d'un candidat, ce sont ses propositions pour sortir du chômage et non celles sur la meilleure façon de policer les chômeurs. C'est qu'il sache aussi -et c'est d'autant plus fort pour un président sortant- unir les français et organiser le dialogue social.

Dire cela, ce n'est pas nier qu'il puisse y avoir toujours besoin de mieux adapter notre système d'indemnisation du chômage, de formation et de recherche d'emploi.

Sans nul doute des fraudes existent. Tout comme pour les impôts ou l'ISF. Mais c'est là une affaire de contrôles et de sanctions. Assurément, il faut aussi tout faire pour éviter que des familles entières ne s'enferment dans l'assistance et dans la dépendance. Nul doute qu'il faille encore développer la formation des chômeurs, rendre plus incitatif le passage d'une situation de dépendance à une situation de travail (c'était l'objet du RSA).

Pour tout cela, tous les instruments existent déjà. Un chômeur qui refuse deux offres "raisonnables" d'emploi peut être radié. La formation peut être incluse dans un "projet personnalisé d'accès à l'emploi", et son refus peut entraîner des suspensions d'allocations. La recherche d'emploi est contrôlée.

On peut certes vouloir encore perfectionner ces dispositifs, s'inspirer des recommandations de l'OCDE, des expériences plus ou moins réussies menées dans les autres pays. Mais ceci -il faut le rappeler- est d'abord de la responsabilité des partenaires sociaux depuis 1958. L'assurance-chômage, ce n'est pas l'assistanat. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un mécanisme ou par des cotisations assises sur les salaires, ceux qui ont un travail souscrivent une assurance pour le jour où ils pourraient être au chômage. Ils ont des droits en contrepartie de leurs cotisations.

Aujourd'hui, la sagesse commande de renforcer le domaine contractuel autonome des partenaires sociaux. Il serait exécrable de voir l'Etat dicter sa loi à l'assurance-chômage.

Il est vrai qu'au-delà de cet espace d'assurance couvert par les cotisations, il existe un espace de solidarité financé par l'impôt et qui légitime l'intervention de l'Etat et les efforts de réinsertion. Nul doute qu'il faille développer des parcours personnalisés, des formations adaptées et le cas échéant des emplois d'utilité sociale offerts par les entreprises ou les collectivités locales pour que les enfants ne parlent pas de leur père en disant qu'il est au chômage ou au RMI mais qu'il travaille à la bibliothèque de la ville ou aux espaces verts.

C'est une question de dignité et d'estime de soi. Tout ceci constitue un champ de réflexion et d'actions raisonnable. Sûrement pas un objet de référendum. Tout le monde sait bien d'ailleurs qu'il ne verra -heureusement - jamais le jour. Agiter aujourd'hui cette perspective, parler de référendum, c'est prendre le risque de stigmatiser des chômeurs qui n'en peuvent mais. C'est faire croire que l'Etat pourra rendre obligatoire des emplois qui n'existent pas. C'est méconnaître que le chômage a vite fait de briser des familles et de conduire à des situations de misère et de détresse. Et qu'au moment où il semble de bon ton de hiérarchiser les valeurs, le respect de cette détresse humaine, le devoir d'attention et de compréhension doivent l'emporter sur le désir de police.

C'est pour cela que je m'étais ému des propos maladroits et choquants de Laurent Wauquiez dénonçant "l'assistanat" comme un "cancer" de la société française et prônant l'instauration punitive d'un travail obligatoire. C'est pour cela encore que j'avais mis en garde l'UMP qui, dans son programme, reprenait cette thématique de la "lutte contre les dérives de l'assistanat" en voulant alors croire que de telles propositions ne seraient pas reprises le moment venu par le président-candidat.

Cette stigmatisation des plus faibles n'est pas acceptable. Elle heurte de trop nombreux français. Elle ne sera pas acceptée.

Modifié par Gnafron 1er
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il a (un peu) changé le monsieur. Mais pour l'avoir vu contre je ne sais plus qui à la télé, chassez le naturel , il revient au galop. Il peut effectivement, tête froide, dire des choses dont nous sommes familiers, mais les mauvais vieux réflexes et la mauvaise base de départ réapparaissent dans l'instant.

PS : avec mes potes j'ai eu affaire à lui et à ses nervis amis quand il est devenu maire de Vanves ... grâce aux voix du couvent du bas Issy ... avec quelques voix d'avance .... pas top !!!

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Les rats quittent le radeau en perdition ... :Smiley_63:

comme en Grèce avec la démission de 8 ministres du gouvernement d'austérité anti-sociale Pasok-droite et extrème-droite...

Modifié par Dom Le Trappeur
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en fait, Madelin est resté assez longtemps très discrètement à l'écart, mais je ne sais plus pourquoi. Alors que son pote Longuet, a continué la politique active, malgré (ou grâce à ?) ses casseroles

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