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Piégé par téléphone, Dupont-Aignan balance sur Sarkozy

"Sarkozy est une catastrophe ambulante (...) François Hollande est un mec bien au fond». Une confidence signée... Nicolas Dupont-Aignan, candidat..."

Le souverainiste, ex UMP, se lâche littéralement sur le président sortant. «Je n'ai absolument pas confiance en Sarkozy qui est une catastrophe ambulante. C'est dramatique, dramatique, dramatique.

.. Je ne serai jamais un rabatteur de Sarkozy. Je préfère mourir que ça», avoue le député, au cours d'une conversation téléphonique avec celui qu'il croit être Eric Cantona. Sauf qu'à l'autre bout du fil, pas de Cantona. Mais un imitateur, poil à gratter, qui n'en est pas à son premier coup d'essai : il s'agit de Gérald Dahan, connu pour ses canulars politiques sur Rire et Chansons.

Cette pépite téléphonique n'a pourtant jamais été diffusée sur les ondes. Le canular a tellement bien pris que Dupont-Aignan a balancé. Trop peut-être, pour la direction de la station. «On m'a dit que j'avais carte blanche et je me rends compte que ce n'est pas le cas. On m'a censuré ce canular et le directeur des programmes m'a annoncé qu'il ne serait pas diffusé sous prétexte que je mettais en péril la République», explique Gérald Dahan.

Du coup, l'imitateur, que rien n'arrête, décide de diffuser l'enregistrement, de son propre chef : http://www.youtube.com/watch?v=rroEa99cwTE

On découvre ainsi un Dupont-Aignan extrêmement féroce à l'égard du président-candidat.

«Si Sarkozy est réélu, ça finira dans le sang. Après, ça finira dans la rue. Tu vois le pays supporter encore Sarkozy cinq ans ? , demande-t-il au faux Eric Cantona (...) François Hollande, c'est un mec bien au fond. Le pansement Hollande est bien mieux que le pansement Sarkozy».

«Ce monde est pourri jusqu'à la moelle»

Le président de Debout la République passe ensuite en revue tous ses adversaires politiques. «Je pense qu'on est à la veille d'une immense révolution. Ce monde est pourri jusqu'à la moelle. Bayrou, c'est mieux que Sarkozy. Il n'y a pas photo (...) Bayrou n'est pas lié au fric. C'est un paysan au sens noble (...) Bayrou connaît mieux la France qu'Hollande. Bayrou a un côté Mitterrand. Hollande est plus un politicien (...). Je n'aime pas le Front National. Marine est mieux que la presse ne le dit mais elle est prisonnière du Front National».

La station radio (Groupe NRJ) a justifié sa décision de ne pas diffuser le programme car «le contenu n'est pas conforme aux attentes de la station (...) et que le canular, qui n'est pas drôle, ne respecte pas la ligne éditoriale de la station », indique-t-elle via un communiqué.<br />

Mardi soir, sur Europe 1, le candidat piégé a déclaré qu'il ne regrettait pas ses propos. «L'humour est toujours amusant. Ce que j'ai dit, pour être clair, je ne le regrette pas puisque même si j'ai été piégé, ça permettait de dire que si je suis candidat, c'est parce que je ne peux pas accepter ce que font les trois candidats du système», s'est défendu Nicolas Dupont-Aignan.

Mouai mais peut être que aç aurait interessé une partie de son auditoire....

Au moins ce quie st clair c 'est qu'NRJ sa ligne éditoriale c'est tout le monde il est beau tout le monde il est gnetil pas de vague et surtout de la soupe à longueur de journée.....ou comment vous serir à toutes les ausces le top 50 du hit parade !

la station idéal des commerces branchouille ou de fringues fréquentés par les moins de 30 ans....et que l'on doit subir même sur les pas de portes en passant sur la voie publique...devant ces boutiques !!!

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Conséquence : Dahan viré !

Sous l'aire Sarkozienne , la liberté a régresser .

On remarquera le commentaire sybilin de la direction de Rires Chansons....:

"Ce contenu n'était pas conforme aux attentes de la station. Après écoute, il nous est apparu que ce canular, outre qu'il n'était pas drôle, ne respectait pas la ligne éditoriale de la station, et ce quels que soient les personnages politiques visés", avait indique mardi la direction de la radio dans un communiqué.

La ligne éditoriale une fois encore a bon dos....

ça me rapelle NRJ dans un autre fait de genre....

Les journalistes et animateurs signent ils un contrat conteant ce genre de clause ?

Sinon ça promet un retentissant prud'homme...ou une transaction dans les coulisses...!

En attendant en voulant faire rire, mais quelques parts en diffusant publiquement ce que les "biens pensants" pensent réellement...l'animatuer a perdu son job... :sad:

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Invité Gnafron 1er

Désolé, je n'avais pas vu que c'était déjà posté.

Cette info va des les 2 sujets .....car il y a le côté "censure " et la position politique de Dupont - Aignan (d'ailleurs qui n'en veut pas à Dahan )

Autre chose :Papy se réveille ...........

http://youtu.be/sAJJ5V7Xq8M

Modifié par Gnafron 1er
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Quand un pays se sort de la crise ne ne faisant pas comme les autres :tongue: ...

http://www.lepoint.fr/debats/l-islande-une-nouvelle-utopia-26-02-2012-1435208_34.php

Comment l'Islande est sortie de l'enfer

Le Point.fr - Publié le 26/02/2012 à 08:57 - Modifié le 26/02/2012 à 11:06

L'Islande, qui a connu l'effondrement de son système bancaire, s'est relevée en moins de cinq ans. Un modèle pour la Grèce ?

Propos recueillis par Antoine Grenapin

À la mi-février, l'agence de notation Fitch a relevé d'un cran la note de l'Islande. À l'heure où un second plan d'aide à la Grèce a été adopté par les ministres de l'Union européenne, l'Islande, premier pays frappé par la crise financière, se relève. Sa croissance devrait afficher cette année plus de 3 %, le taux de chômage est retombé à 7 %, l'endettement des ménages s'est contracté et la balance commerciale est positive.

Michel Sallé, titulaire d'un doctorat en sciences politiques et spécialiste de l'Islande, revient pour Le Point.fr sur ces cinq années de gestion de crise par ce petit État insulaire.

En octobre 2008, moins d'un mois après la faillite de Lehmans Brothers, la crise financière frappe de plein fouet l'Islande. Quelle a été alors la réaction dominante des habitants ?

Ça a été un grand coup de massue pour l'ensemble des Islandais. Pourtant, ce n'est que la conséquence d'une situation alors connue : les trois principales banques, qui gèrent essentiellement des actifs en Europe, représentaient plus de dix fois le PIB du pays. On savait qu'elles avaient des problèmes de financement après la crise des subprimes. Avant la faillite, c'était la martingale avec les produits financiers : le rêve que l'Islande puisse devenir à terme un nouveau Luxembourg. Et les Islandais étaient d'ailleurs très fiers d'être perçus comme performants dans ce domaine.

Pourtant, en l'espace d'une semaine, la situation s'est dégradée violemment...

Un vrai choc : tous les jours, des catastrophes étaient annoncées. L'économie entière s'est arrêtée, il n'y avait plus d'argent ! La société, en Islande, fonctionne beaucoup à crédit, ce qui est encouragé par le caractère très entreprenant, très aventureux des Islandais. Ils aiment prendre des risques pour leur bien-être ou leurs projets. Pendant longtemps, l'appétit de consommation à crédit a été facilité par une inflation à deux chiffres, et l'habitude est restée. Ainsi, une grande partie des ménages avait contracté des emprunts en devises étrangères pour financer maison, agrandissement ou encore voiture. Avec la crise, la devise du pays, la couronne islandaise, s'est effondrée, passant de 120 couronnes pour 1 euro à près de 200.

L'immigration a également été touchée par la crise. Comment s'est-elle adaptée ?

Avant la crise, l'immigration avait atteint 10 % de la population avec une grande majorité de Polonais. Membres de l'Union européenne, travailleurs motivés, ils se sont installés, attirés par des salaires élevés, à un moment où la couronne islandaise était dévaluée. Nombre d'entre eux travaillaient dans les ports de pêche et sur les chantiers de construction. Ces derniers ont été arrêtés net lors de la crise. Beaucoup de Polonais sont alors rentrés chez eux. Mais il est apparu rapidement que la condition de chômeur en Islande est plus avantageuse qu'en Pologne. Alors, la majorité de ceux qui sont partis sont revenus dans l'État insulaire.

Au début de la crise, le gouvernement du moment, de droite libérale, ne tarde pas à réagir...

Dans un premier temps, une loi est promulguée, notamment pour autoriser la nationalisation des banques. Les trois banques du pays, Glitnir, Landsbanki et Kaupthing, étaient gérées comme des pompes à fric par leurs dirigeants qui multipliaient les investissements parfois hasardeux. Techniquement, le gouvernement a créé des banques de dépôt, pour les substituer aux banques existantes en faillite, puis les ont recapitalisées avant de vendre deux d'entre elles à des institutions financières européennes.

C'est également à ce moment que l'Islande prend les premiers contacts avec d'autres pays, et le FMI, pour être soutenue financièrement...

Dans un premier temps, les pays nordiques sont sollicités, mais ceux-ci renvoient les Islandais au FMI. Le FMI avait envoyé une mission dès l'été qui a précédé la crise. Très vite, à la fin du mois d'octobre 2008, le projet d'une aide de 5 milliards d'euros est bouclé. Il inclut une aide directe du FMI et une autre des pays scandinaves et de la Pologne. Pour l'anecdote, les îles Féroé sont le seul pays à n'avoir exigé aucune condition : le Parlement s'est mis d'accord, à l'unanimité et sans débat, pour une aide de 40 millions d'euros. Un appui conséquent pour un pays qui compte 48 000 habitants.

Que stipulait le plan du FMI ? N'était-il pas trop exigeant envers la population ?

Outre l'aide financière, l'institution internationale a apporté la compétence de ses fonctionnaires pour mettre en place le redressement économique et rendre crédibles les décisions islandaises. De plus, vraisemblablement sous l'influence de Dominique Strauss-Kahn, le FMI n'a pas exigé de coupes budgétaires drastiques dès la première année. Les Islandais avaient suffisamment de problèmes comme ça...

La population, elle, continue de manifester...

Depuis le début de la crise, tous les samedis, les manifestants ont été de plus en plus nombreux à Reykjavik. On a compté jusqu'à 6 000 manifestants. C'est impressionnant dans un pays qui compte 300 000 habitants. D'abord, ils ont réclamé le départ de David Oddsson, alors président de la Banque centrale islandaise. Premier ministre de 1991 à 2004, c'est lui qui a organisé la libéralisation à tout-va. Si Oddsson est remplacé en février 2009, les revendications des manifestants s'étendent progressivement à l'ensemble du gouvernement. Et puis le rêve du "grand soir" anime les manifestants - et enthousiasme des politiques français à l'époque. Il y a toujours eu un fond d'antiparlementarisme fort en Islande. Les manifestants, eux, souhaitaient en finir avec des responsables politiques qui se partagent le pouvoir de père en fils et qui sont considérés comme une clique, une mafia...

La crise a-t-elle été une occasion de mettre en cause le système politique ?

La crise a bouleversé le paysage politique national : la gauche est devenue majoritaire à l'Assemblée et de multiples partis ont émergé. D'ailleurs, un humoriste a fondé fin 2009 le "Meilleur parti" et... a été élu maire de Reykjavik ! Récemment, trois nouveaux partis ont été créés, ce qui montre combien la population est désorientée, combien elle est déçue par la majorité en place, alors que celle-ci est en passe de sortir le pays de la crise dans de bien meilleures conditions que prévu... Simultanément, le Parti de l'indépendance, au pouvoir lors de la crise, a regagné ses positions. Comprenne qui pourra !

Les tensions politiques sont aussi liées au cas Icesave. Parmi les 340 000 épargnants de cette banque en ligne, agence de la banque islandaise Landsbanki, nombre d'entre eux sont britanniques ou hollandais. Et les gouvernements de ces deux pays demandent des comptes...

Créée en 2006, cette banque proposait à ses clients d'ouvrir des comptes en bénéficiant de taux bien plus élevés que ses concurrentes. Après la faillite de la banque en 2008, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas indemnisent leurs ressortissants discrètement, sans prévenir l'Islande, puis lui envoient la facture. Sous une forte pression, le gouvernement islandais accepte, en novembre 2008, le remboursement. Cet accord (juin 2009) est modifié par le Parlement, et la nouvelle loi est ratifiée sans difficulté. Mais les modifications sont refusées par les Britanniques et les Hollandais, une nouvelle négociation a lieu, et une nouvelle loi est votée fin 2009. Simultanément, une pétition recueille plus de 50 000 signatures et pousse le président islandais à ne pas ratifier cette loi, ce qui provoque un référendum. En mars 2010, l'accord sera rejeté par les Islandais par 93 % des suffrages.

Le scénario va se réécrire : en mai 2011, la population va rejeter un nouvel accord...

La Grande-Bretagne et les Pays-Bas acceptent de reprendre les négociations. Une nouvelle fois, le président ne ratifie pas la loi issue de cet accord, pourtant plus avantageux que le premier. Le référendum qui en découle voit le non s'imposer à 60 %. Les électeurs refusent de payer pour les gaffes commises par les banquiers de l'époque, alors même que la vente des actifs de Landsbanki couvrira la dette et que le contribuable n'aura rien à débourser. Aujourd'hui, l'Islande est dans l'attente du jugement de la Cour de justice de l'AELE (l'Association européenne de libre-échange a ensuite engagé une action contre l'Islande).

La sortie de crise a semblé laborieuse, avec un changement de majorité, avec ces deux refus populaires. Pourtant, aujourd'hui, l'économie s'est bel et bien relancée. Qu'est-ce qui explique cet état de fait ?

On ne peut pas dire que ce soit grâce aux référendums, d'autant que la gestion d'Icesave aurait coûté bien moins cher si le premier accord avait abouti. Parmi les raisons du redressement, l'aide du FMI a été primordiale, tout comme la recapitalisation des banques ou encore la dévaluation de la couronne, qui a permis à l'Islande d'avoir une balance commerciale positive dès la fin de 2008. Mais un des facteurs les plus importants, souvent oublié, est la signature fin juin 2009 du Pacte de stabilité. De longues discussions entre le patronat et les syndicats, publics et privés, ont alors abouti à cet accord, véritable feuille de route destinée au gouvernement. Ce pacte porte non seulement sur le gel des salaires, mais aussi sur le budget, la résorption partielle de l'endettement des ménages ou encore le démantèlement progressif du contrôle des changes. De plus, la faiblesse de la couronne a entraîné un véritable boom dans le secteur touristique.

La Grèce pourrait-elle s'inspirer de la façon dont l'Islande a géré la crise ?

Il serait très réducteur de comparer les deux situations. L'Islande a connu une véritable crise financière, qui a eu pour conséquence une crise des liquidités, un peu semblable à ce qui s'est passé en Irlande. En somme, on ne peut à proprement parler de crise économique pour l'Islande qui, à la différence de la Grèce, avait une bien meilleure capacité à faire face à la situation. En Grèce, les failles du système économique sont beaucoup plus importantes.

L'adhésion à l'Union européenne est un enjeu politique majeur en Islande qui fait déjà partie de l'Espace économique européen (EEE) et de l'espace Schengen. La résolution de la crise aurait-elle été différente si l'Islande avait été un pays membre de l'Union européenne ?

Il y a beaucoup de débats à ce propos, dans lesquels on peut démontrer ce qu'on veut ! Un fait indéniable, en revanche : si elle avait été membre de la zone euro, l'Islande n'aurait pas pu dévaluer sa monnaie comme elle l'a fait. Pourtant, il est difficile d'être catégorique. En effet, on constate actuellement que l'État insulaire a toujours de réelles difficultés à financer les investissements nécessaires à la relance, là où l'Union européenne aurait pu soutenir cet effort. C'est pourtant un élément essentiel pour s'extraire durablement de la situation de crise qu'a connue l'Islande, et c'est d'ailleurs l'un des enjeux de la négociation en cours.

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Quand un pays se sort de la crise ne ne faisant pas comme les autres :tongue: ...

http://www.lepoint.fr/debats/l-islande-une-nouvelle-utopia-26-02-2012-1435208_34.php

Triste de constater que seulement 2 candidats proposent une sortie de crisevhors plan fmi et europeen.

Un des 2 candidats s'aligne au 2 e tour si Hollande arrive en tête.

Tiste

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Un des 2 candidats s'aligne au 2 e tour si Hollande arrive en tête.

Triste

que faire ? laisser l'adversaire ultime triompher en finale ? c'est tout cet édifice antidémocratique sous des apparences contraires qu'il faudrait changer. Et là, il n'y en a plus qu'un des deux ....

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Invité Gnafron 1er

que faire ? laisser l'adversaire ultime triompher en finale ? c'est tout cet édifice antidémocratique sous des apparences contraires qu'il faudrait changer. Et là, il n'y en a plus qu'un des deux ....

que faire ? laisser l'adversaire ultime triompher en finale ? c'est tout cet édifice antidémocratique sous des apparences contraires qu'il faudrait changer. Et là, il n'y en a plus qu'un des deux ....

De toute manière , il faut bien composer avec l'électorat ! C'est ainsi .

Maintenant , il faut faire en sorte que la louchée de "c.ns " qui sera dans l'éventuel GVT soit la plus petite possible ..w o a u r f !

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J'ai regardé l'émission....effectivement le candidat heurte les codes et semble vraiment atypique...

Par contre il est sympathique...

Espérons qu'il trouvera ses 500 signatures....au nom de la démocratie et de la représentativité des opinions de chacun.

Vu hier soir dans la même émission (on n'est pas couché) . Il a changé , plus à l'aise , il envoie du lourd !

Par contre , toujours pas les 500 signatures .

EDIT : et dans cette émission http://www.lcp.fr/emissions/objectif-elysee/vod/79748-2012-la-cadence-infernale , il refuse de serrer la main à Christian Jacob (14e min)

Modifié par dav1077
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Invité Gnafron 1er

Vu hier soir dans la même émission (on n'est pas couché) . Il a changé , plus à l'aise , il envoie du lourd !

Par contre , toujours pas les 500 signatures .

J'ai piqué du nez avant .

A force de refuser de siéger dans des mairies "bien à gauche " ...à un moment , il ne faut pas s'étonner !

Ce serait déjà des signatures acquises .

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Invité Gnafron 1er

Le RSA n'oppose pas l'activité à la solidarité

De Martin Hirsch sur le Huffintonpost

Quand on pose à l'opinion publique par sondage la question suivante: "Faut-il obliger les allocataires du RSA à travailler 7 heures par semaine?", la réponse est certainement majoritairement oui. Un oui qui peut reposer sur deux fondements principaux: considérer que l'oisiveté, l'absence de tout rattachement au travail est la pire des exclusions; considérer que les allocations quelles qu'elles soient sont la contrepartie d'un contrat implicite entre ceux qui les perçoivent et ceux qui les financent.

Je suis d'accord avec ces deux fondements et pourtant en désaccord avec la réponse. La valeur travail est pour moi une valeur essentielle. J'ai occupé quinze ans des responsabilités dans le mouvement Emmaüs, dont le principe fondateur était d'accueillir sans autre condition qu'une participation au travail commun du groupe.

Je pense que la quête de la dignité est première et que la dignité passe par le fait de permettre à chacun de jouer un rôle utile dans la société procurant des moyens décents d'existence. Le contrat social entre les acteurs de la solidarité revêt, à mes yeux, une force immense, qui puise ses racines dans ce qu'a bâti le conseil de la résistance.

Je me suis battu, contre vents et marées, pour que cesse un système dans lequel le fait de reprendre du travail, avoir été au RMI, faisait perdre de l'argent ou n'en gagner que très marginalement. Je me suis élevé contre les systèmes tarifaires de transport public qui faisaient perdre la gratuité à ceux qui reprenaient un travail.

Au sein d'un gouvernement de droite, je me suis même trouvé à front renversé quand je défendais l'obligation des allocataires du RSA d'être inscrit à Pôle emploi et d'être soumis aux mêmes obligations que les autres demandeurs d'emploi, y compris l'obligation d'accepter deux offres valables d'emploi contre les ministres de Bercy, des finances et de l'emploi, qui ne voulaient pas comptabiliser les allocataires du RSA dans les statistiques du chômage.

Et pourtant je demeure hostile à l'idée de rendre obligatoires 7 heures de travail hebdomadaire aux allocataires du RSA. Ni l'idée, ni mon hostilité ne datent d'hier. Cette discussion, je l'ai eue avec le président de la République juste élu, en mai 2007, quand il m'a sollicité pour entrer dans son gouvernement pour mettre en œuvre le RSA. C'était, à l'époque, inscrit dans son programme: une contrepartie d'intérêt général pour tout allocataire de minimum social.

Je lui ai fait valoir deux arguments: le premier était que parmi les allocataires de minimum social, il y avait les handicapés ou les titulaires du minimum vieillesse, auxquels on voyait mal appliquer une telle obligation. Mais c'est surtout l'argument suivant qui l'a, à l'époque convaincu: si un million d'allocataires de minima sociaux devaient fournir des heures d'intérêt général, il me semblait évident, en période de chômage, que ces heures précipiteraient dans l'inactivité ceux qui sont employés, avec un petit salaire, dans les collectivités locales ou les associations. Des heures d'intérêt général se substitueraient à des petits contrats dans les cantines scolaires, l'entretien des parcs et jardins, sans résoudre le problème visé. J'ai été alors entendu et l'engagement a été pris de faire le choix du rsa et de remiser cette proposition.

Pourquoi mon opposition demeure-t-elle aujourd'hui quand on propose d'imposer 7 heures au SMIC les allocataires? La première raison relève d'une différence de diagnostic. Parmi les personnes qui tirent tous leurs revenus du RSA, il y en a bien plus qui cherchent en vain à travailler que de personnes qui refuseraient de le faire. Je vois régulièrement la détresse de celles et ceux qui ont "bénéficié" d'un contrat d'insertion limité à deux ans et qui sont, contre leur gré, voués à regagner les rangs des chômeurs parce que d'autres attendent de pouvoir bénéficier de ces contrats.

La stagnation du nombre d'allocataires du RSA sans activité (parce qu'il n'a quasiment pas augmenté, malgré la flambée du chômage), n'est pas lié à une préférence pour l'allocation, que je considère comme un phénomène réel, mais marginal. Dans l'équilibre des droits et devoirs, je pense que nous, pouvoirs publics, n'avons pas satisfait tous nos devoirs. Pôle emploi débordé et peu incité à s'occuper des allocataires du RSA après avoir peu traité les allocataires du RMI n'a pas pu fournir l'accompagnement qu'il aurait dû développer.

Les départements, face à l'augmentation d'autres dépenses, ont réduit les dépenses d'insertion depuis l'entrée en vigueur du RSA, comptant sur le fait que Pôle emploi prendrait le relais. Les destructions d'emploi, liés à la crise, ont d'abord impacté les moins qualifiés, largement représentés parmi les allocataires du RSA. Avant d'obliger les allocataires, il serait bon d'obliger qu'une proposition soit effectivement faite à tout bénéficiaire, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui.

Rendre obligatoire le travail, c'est comme quand on prétend rendre obligatoire le service civique, alors même que le nombre de jeunes candidats à faire un service civique et de loin supérieur aux missions que l'on peut financer pour ceux qui se portent candidats.

Le RSA n'oppose pas l'activité à la solidarité, mais repose sur un équilibre. Cet équilibre, il s'explique par les conditions d'élaboration du RSA. Celui-ci a été conçu dans une commission qui réunissait organisations syndicales, organisations patronales, associations, collectivités territoriales, majorité et opposition en 2005.

Chacun partait, face à la pauvreté, avec des idées incompatibles les unes avec les autres. Du côté du patronat, on me demandait de remettre en cause le SMIC, pour réduire le coût du travail. Côté syndicats, on me réclamait son augmentation conséquente, pour lutter contre la pauvreté au travail, au risque d'augmenter le chômage. Nous avons construit un consensus, car pour réussir nous avions besoin de l'implication de l'ensemble de ces acteurs. C'est cette convergence qui fait la force du RSA.

Car les corps intermédiaires ont leur utilité quand il s'agit de faire des politiques sociales. S'il faut faire évoluer le RSA, remettons autour de la table l'ensemble de ces acteurs et voyons si l'équilibre c'est déplacé. Je suis persuadé qu'ils reviendraient aux sources et demanderaient que le RSA soit complété pour être réalisé conformément à ce que nous avions proposé à l'époque et que nous n'avons pu qu'accomplir à moitié. Pour ma part, je n'ai pas changé de convictions et j'espère toujours les faire partager.

  • J'adore 1
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Vu hier soir dans la même émission (on n'est pas couché) . Il a changé , plus à l'aise , il envoie du lourd !

Par contre , toujours pas les 500 signatures .

EDIT : et dans cette émission http://www.lcp.fr/em...dence-infernale , il refuse de serrer la main à Christian Jacob (14e min)

Vu également.....

difficulté à répondre clairement aux questions posées tout de même.....

plus apte à réciter un discours destinnée à faire passer les idées de sa mouvence....

Bon de toute façons il est hors jeu....et impolitiqement correct. lol

Envoyer du lourd je ne crois pas ce qu'il a dit tout le monde le sait voir le pense....mais bon encore faut il apporter des réponse claires et précises ...hélas l'homme n'était pas là pour ça...

C 'est sur qu'en passant aprés Devillepin la tâche était rude....

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scandale de la viande Halal: grosse manipulation?

Marine Le Pen peu s'égosiller, les franciliens dégoutés d'être tromper sur la marchandise, les milieux professionnels le savaient bien et l'orage menaçait puisqu'un décret est déjà signé depuis le 28 décembre 2011 (+2 mois) !

Des marionnettes manipulées, voila ce que nous somme devenus !

Nos médias ont bien-sûr bien faits leur boulot et remercions .........les médias cathos qui dévoilent la manipulation:

Le 1er juillet 2012 doit entrer en vigueur en vigueur un décret du ministre de l'agriculture durcissant les règles d'abattage rituel. Ce décret est paru au Journal Officiel le 29 décembre dernier après six mois de consultations avec les instances religieuses juives et musulmanes.

http://www.la-croix.com/content/download/802894/24653320/version/1/file/joe_20111229_0301_00664754580313855031090.pdf

Honte à ce gouvernement pourri qui était au courant de la situation depuis plusieurs mois sans agir contre les pratiques cupides des propriétaires des abattoirs.

Suite de la manipulation: le candidat NS1er va annoncé cette semaine qu'au 1er Juillet les animaux seront étourdis avant de mourir.

Des pourris, sous un prétexte fallacieux de faire plus de fric, pour le Dieu du veau d'Or.

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Dès que le maquillage a disparu, le naturel revient au galop...

Jean-Marie Le Pen traite Mélenchon de "voyou", lui propose un débat

http://fr.news.yahoo.com/jean-marie-pen-traite-mélenchon-voyou-propose-débat-174057270.html

Le président d'honneur du Front national Jean-Marie Le Pen a traité dimanche Jean-Luc Mélenchon de "voyou" pour avoir pris "à partie une femme", Marine Le Pen jeudi sur France 2, et proposé un débat au candidat du Front de gauche à la présidentielle.

"Je trouve scandaleux qu'un voyou comme M. Mélenchon se croit autorisé à prendre à partie une femme", a déclaré M. Le Pen, commentant à l'émission Radio France Politique le face-à-face télévisé entre sa fille et le dirigeant du FG jeudi dernier. "Parce que ce sont des méthodes de voyou", a-t-il insisté.

Le dirigeant du FN a dit, semblant le regretter, que Mme Le Pen "n'a pas voulu, pour des raisons que je respecte, discuter avec Mélenchon". "Moi, j'offre un débat à M. Mélenchon et je vais lui retirer son caleçon, et je vais montrer ce qu'il est: le candidat des communistes, qui ont du sang sur les mains jusqu'aux coudes".

"J'attends M. Mélenchon dans un débat quand il veut, où il veut", a-t-il repris.

D'autre part, M. Le Pen a justifié la lecture qu'il avait faite, le week-end dernier à Lille, d'un poème de Robert Brasillach, fusillé à la Libération pour collaboration avec l'occupant nazi, récitant à nouveau ce poème à la radio.

Robert Brasillach, "c'était un journaliste, comme vous", a-t-il dit, tout en déclarant qu'il ne se croyait "pas obligé d'avoir les mêmes opinions" que "Je suis partout", un organe de presse antisémite où écrivait Robert Brasillach.

Au passage, le fondateur du FN s'en est pris à "la dictature de la pensée unique résistancialiste" et à "la mémoire obligatoire (qui) nous rappelle tous les deux jours la Shoah" entre autres événements.

Interrogé sur ce que pourrait être au premier tour de la présidentielle le résultat de Marine Le Pen, créditée de 15 à 17% des intentions de vote le plus souvent, Jean-Marie Le Pen a dit ne se faire "pas beaucoup de souci, d'autant qu'on sait que le score du Front national est toujours minoré (dans les sondages, ndlr)". "C'est même la surprise du chef", a-t-il raillé.

Selon lui, contrairement à d'autres candidats, Mme Le Pen "a des boosters, des éléments qu'on allume pour l'accélération finale".

A cet égard, a-t-il précisé, il y a "deux sujets sur lesquels le Front national est imbattable : l'immigration et l'insécurité". Selon lui, "quand on va comparer (les propositions de Mme Le Pen sur ces points) avec le bilan (...) du président sortant, ça va faire des dégâts collatéraux".

A propos des parrainages, le dirigeant du FN a affirmé que si sa fille ne les avait pas en nombre suffisant pour se présenter, "ce serait terrible pour tout le monde, y compris pour l'image de la France dans le monde, la stabilité de la République, la crédibilité de la République".

Enfin, M. Le Pen s'est refusé à condamner la répression opérée en Syrie par le régime du président Al-Assad qui, a-t-il dit, "est aux prises avec une guerre civile". Et en Libye, "je regrette la paix qui régnait" avant la chute du colonel Kadhafi, a-t-il aussi déclaré.

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La machine législative tourne à toue vapeur....

France

Parlement. Des lois votées à tour de bras

27 février 2012 -

De la TVA sociale au logement en passant par la réglementation des grèves dans le transport aérien, députés et sénateurs vont voter des lois à tour de bras avant de se séparer... pour cause d'élections.

C'est vers le 6 ou 7mars que députés et sénateurs se sépareront, plus tard que prévu en raison des réformes annoncées en janvier par Nicolas Sarkozy. Voici un rappel des textes que les deux chambres du Parlement, aux majorités opposées (l'Assemblée, à droite, le Sénat, à gauche), doivent finir d'examiner.

TVA sociale.

Hausse de la TVA et baisse des cotisations sociales patronales sont les mesures-phares du budget rectificatif 2012. Autres mesures du texte: une taxe sur les transactions financières, des mesures d'économies et de lutte contre la fraude fiscale, un encouragement à l'apprentissage et la création d'une Banque de l'industrie. Rejeté par le Sénat, le texte repasse demain devant les députés.

Exécution des peines.

La discussion du projet de loi, avec la création de 24.000 places de prison d'ici à 2017, a vu gauche et droite s'affronter sur la sécurité et la justice. Le Sénat, qui avait vidé le texte de son contenu, le voit revenir aujourd'hui dans sa version initiale rétablie par les députés.

Protection de l'identité.

Le Sénat, toutes tendances confondues, et la majorité de droite de l'Assemblée se sont livrés à un bras de fer sur le lien entre un fichier de tous les Français et la future carte d'identité biométrique, pour prévenir les usurpations d'identité. Les députés trancheront mercredi.

Encadrement des grèves dans l'aviation.

Cette proposition de loi transpose dans le transport aérien, en les durcissant, les obligations en vigueur dans le ferroviaire: déclaration des grévistes 48heures à l'avance et information des passagers. L'hostilité de la gauche s'exprimera une dernière fois au Sénat, mercredi. Ultime vote à l'Assemblée vraisemblablement jeudi.

Logement.

L'augmentation de 30% des droits à construire, votée la semaine dernière par l'Assemblée nationale, va subir, à partir de mercredi soir au Sénat, les critiques de la gauche.

Petroplus.

Ajoutée in extremis à l'ordre du jour, cette proposition de loi, a priori consensuelle, qui vise le pétrolier Petroplus, en faillite, a pour objet d'empêcher le détournement d'actifs d'une entreprise défaillante. À l'Assemblée demain et au Sénat jeudi.

Mécanisme européen de stabilité.

Ce mécanisme, censé devenir le pare-feu permanent de la zone euro contre les crises de la dette, a été soutenu par l'UMP et le Nouveau Centre, et combattu par le Front de gauche, lors de sa ratification par l'Assemblée. L'abstention du PS devrait permettre au traité d'être approuvé par le Sénat demain.

Simplification du droit.

Cette proposition de loi, un ensemble de mesures destinées à simplifier la vie des entreprises, est qualifiée de «fourre-tout» par la gauche. Approbation définitive par l'Assemblée mercredi. www.parlement.fr/

Bon admettons que les lois passent...il faudra que les décrets d'application soient également rédigés dans la foulée ce qui est loin d'être gagné....par contre si la droite repasse ils auront une longueur d'avance.....

Reste à croiser les doigts et à ne pas se tromper de bulletin de vote....le moment venu !

Sinon voila ce qui nous attentf au plus tard à la rentrée prochaine...... :Smiley_55:

Source

Modifié par capelanbrest
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Invité Gnafron 1er

Dès que le maquillage a disparu, le naturel revient au galop...

Jean-Marie Le Pen traite Mélenchon de "voyou", lui propose un débat

http://fr.news.yahoo...-174057270.html

Le président d'honneur du Front national Jean-Marie Le Pen a traité dimanche Jean-Luc Mélenchon de "voyou" pour avoir pris "à partie une femme", Marine Le Pen jeudi sur France 2, et proposé un débat au candidat du Front de gauche à la présidentielle.

"Je trouve scandaleux qu'un voyou comme M. Mélenchon se croit autorisé à prendre à partie une femme", a déclaré M. Le Pen, commentant à l'émission Radio France Politique le face-à-face télévisé entre sa fille et le dirigeant du FG jeudi dernier. "Parce que ce sont des méthodes de voyou", a-t-il insisté.

Le dirigeant du FN a dit, semblant le regretter, que Mme Le Pen "n'a pas voulu, pour des raisons que je respecte, discuter avec Mélenchon". "Moi, j'offre un débat à M. Mélenchon et je vais lui retirer son caleçon, et je vais montrer ce qu'il est: le candidat des communistes, qui ont du sang sur les mains jusqu'aux coudes".

"J'attends M. Mélenchon dans un débat quand il veut, où il veut", a-t-il repris.

D'autre part, M. Le Pen a justifié la lecture qu'il avait faite, le week-end dernier à Lille, d'un poème de Robert Brasillach, fusillé à la Libération pour collaboration avec l'occupant nazi, récitant à nouveau ce poème à la radio.

Robert Brasillach, "c'était un journaliste, comme vous", a-t-il dit, tout en déclarant qu'il ne se croyait "pas obligé d'avoir les mêmes opinions" que "Je suis partout", un organe de presse antisémite où écrivait Robert Brasillach.

Au passage, le fondateur du FN s'en est pris à "la dictature de la pensée unique résistancialiste" et à "la mémoire obligatoire (qui) nous rappelle tous les deux jours la Shoah" entre autres événements.

Interrogé sur ce que pourrait être au premier tour de la présidentielle le résultat de Marine Le Pen, créditée de 15 à 17% des intentions de vote le plus souvent, Jean-Marie Le Pen a dit ne se faire "pas beaucoup de souci, d'autant qu'on sait que le score du Front national est toujours minoré (dans les sondages, ndlr)". "C'est même la surprise du chef", a-t-il raillé.

Selon lui, contrairement à d'autres candidats, Mme Le Pen "a des boosters, des éléments qu'on allume pour l'accélération finale".

A cet égard, a-t-il précisé, il y a "deux sujets sur lesquels le Front national est imbattable : l'immigration et l'insécurité". Selon lui, "quand on va comparer (les propositions de Mme Le Pen sur ces points) avec le bilan (...) du président sortant, ça va faire des dégâts collatéraux".

A propos des parrainages, le dirigeant du FN a affirmé que si sa fille ne les avait pas en nombre suffisant pour se présenter, "ce serait terrible pour tout le monde, y compris pour l'image de la France dans le monde, la stabilité de la République, la crédibilité de la République".

Enfin, M. Le Pen s'est refusé à condamner la répression opérée en Syrie par le régime du président Al-Assad qui, a-t-il dit, "est aux prises avec une guerre civile". Et en Libye, "je regrette la paix qui régnait" avant la chute du colonel Kadhafi, a-t-il aussi déclaré.

Ils sont à GERBER.......;;beurk

Qui est Robert Brasillach ?

http://fr.wikipedia....bert_Brasillach

Après Brasillach, Le Pen cite Mussolini

SLors de la dernière convention du Front national samedi 18 février à Lille, Jean-Marie Le Pen avait soulevé une polémique en citant le poète collaborationniste Robert Brasillach dans son discours. Dans son dernier journal de bord vidéo, le président d’honneur s’est défendu de ses attaques en employant un slogan fasciste

Vendredi lors de son traditionnel blog vidéo hebdomadaire, Jean-Marie Le Pen s’est montré plutôt remonté suite à la polémique engendrée par son dernier discours. Aux cotés de Marie d’Herbais, présentatrice attitrée, le président d’honneur du FN est revenu sur les reproches adressés à sa fille par Jean-Luc Mélenchon et la presse suite à l’extrait d’un poème de Robert Brasillach qu’il avait lu lors de son dernier discours, le samedi 18 février à Lille.

Fusillé à la libération, le poète Robert Brasillach fut également le rédacteur en chef de l'hebdomadaire Je suis partout, dans lequel il laissait libre cours à son antisémitisme. "Que l’on m’attaque moi, ça n’a aucune importance, c'est ignoble que l’on reproche à Marine que son père cite Robert Brasillach", s'est emporté Jean-Marie Le Pen.

Citant intégralement le poème (à partir de 8min30), l’Enfant honneur, en soignant ses intonations de voix, Jean-Marie Le Pen a cherché à montrer qu’il n’y avait rien de répréhensible dans l’extrait qu’il avait choisi pour défendre l’idée de l’honneur en politique.

Mais à la fin de sa lecture et en guise d’ultime pied de nez, Jean-Marie Le Pen déclare : "J’ajoute quant à moi une phrase: 'Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur'".

Plus connue en italien (Molti nemici, molto onore), cette expression n’est pas anodine puisqu’il s’agit d’un slogan qui fut utilisé par Benito Mussolini et qui est encore employé aujourd’hui par de nombreux nostalgiques du Duce.

David Doucet

sur "Les Inrocks.com

La vidéo :

Modifié par Gnafron 1er
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depuis son jeu de mots Durafour ... (vous connaissez la suite), on sait quel genre de m.... il a dans la tête ! .. alors la fille qui a biberonné ça pendant des décennies ne peut pas en être sortie indemne .... beurk

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Invité Gnafron 1er

L'exil des Français handicapés en Belgique

Sur Médiapart

L’exil des Français vers la Belgique

Dernier recensement officiel par la France (Rapport Gallez, 2008) :

Cette liste n’est pas exhaustive : en raison de la multiplicité des acteurs, aucun recensement centralisé n’a pu être établi.

· 1600 personnes âgées

· 1800 adultes handicapés

· 1900 enfants handicapés accueillis en établissements spécialisés

· 2920 jeunes enfants accueillis dans l’enseignement spécialisé belge

· 59 % originaires du Nord de la France

· 13 % du Pas-de-Calais

· 14 % d’IDF

· 9 % de Lorraine

Il est à noter que si la France paie pour l’hébergement de ses ressortissants, par ses Caisses d’Assurance Maladie ou ses Conseils Généraux, elle ne verse pas un euro pour la scolarité des enfants français qui fréquentent l’enseignement spécialisé en Belgique francophone, qu’ils soient hébergés ou transfrontaliers, les enfants résidant sur le territoire bénéficiant en plus du transport scolaire gratuit.

Depuis la dernière rentrée scolaire, les associations belges et françaises ont pu constater un accroissement de la demande des parents français en ce qui concerne les modalités d’inscription en Belgique.

Les raisons évoquées étaient un décalage entre les annonces gouvernementales et la réalité du terrain, notamment en ce qui concerne le recrutement d’AVS, souvent nécessaires à la scolarisation de l’enfant et aussi la différence de méthode de prise en charge de l’autisme entre les deux pays, la psychanalyse étant rejetée par de nombreux parents désireux de voir les méthodes comportementales développées en France.

De plus, l’étude en cours sur le packing dans le cadre du plan autisme a réellement eu un « effet épouvantail ».

Pourquoi les écoles belges attirent les parents d’enfants autistes ?

En Belgique francophone, l’équipe du Pr Ghislain Magerotte a « importé » des États-Unis la méthode TEACCH (Treatment and Education of Autistic and related Communication handicapped Children) dans l’enseignement. Nombre d’écoles spécialisées ont leur(s) classe(s) TEACCH.

Des enfants progressant grâce aux méthodes éducatives, parfois spectaculairement, peuvent ainsi ensuite rejoindre l’enseignement ordinaire.

C’était trop beau

Coup de tonnerre dans le ciel belge : le 21 décembre, en catimini, un accord-cadre franco-wallon, entérinant de ce fait l’exil français en Belgique, et donc le désengagement de la France, a été signé par la Secrétaire d’État Marie-Anne Montchamp et les ministres wallons, le Ministre-Président Rudy Demotte, et la Ministre de la Santé, Eliane Tillieux.

Si l’on peut se féliciter des décisions de renforcer les contrôles et de centraliser le recensement des personnes par l’Agence Régionale de Santé du Nord-Pas-de-Calais, outre le fait que l’accord-cadre passe sous silence les dysfonctionnements constatés sur le terrain (retard ou défaut partiel de paiement de la part des autorités françaises, entraînant parfois des expulsions de ressortissants français vers des hôpitaux psychiatriques de leur pays), certaines dispositions peuvent faire bondir :

Cet accord-cadre, réalisé sans consultation des associations belges ou françaises, ni des experts scientifiques ou juridiques, ni même du ministère de l’Enseignement de la fédération Wallonie-Bruxelles, qui scolarise tout de même les enfants hébergés, permet la libre circulation transfrontalière des équipes soignantes et leurs méthodes. Autrement dit, les Français pourront venir psychanalyser et packer à tout-va les petits réfugiés qui leur avaient échappé…

(Article 1)

· « D’optimiser les réponses aux besoins médico-sociaux en facilitant l’utilisation ou le partage des moyens humains et matériels

· De favoriser l’échange et le transfert de connaissances et de bonnes pratiques »

Quelle aubaine pour l’équipe du Pr Delion, du tout proche CHU de Lille ! Il faut espérer que ces grands pontes renverront l’ascenseur à Mme Montchamp si celle-ci venait à perdre les élections législatives prochaines où elle présente sa candidature… dans la circonscription du Benelux… Mme Montchamp, soucieuse d’éviter le conflit d’intérêt, avait justement démissionné de sa présidence de la fondation Fonda’mental pour rentrer au gouvernement…

Seules les parties signataires de l’accord pourront contrôler son application, et demander ses modifications, dans des clauses de l’accord du plus pur style nord-coréen :

(Article 9,&sect;1)

1. « Une commission mixte composée des représentants des autorités compétentes signataires du présent accord-cadre est chargée de suivre l’application du présent accord et d’en proposer les éventuelles modifications. Elle se réunit en tant que de besoin à la demande de l’une ou l’autre Partie.

2. Les difficultés relatives à l’application ou à l’interprétation du présent accord sont réglées par ladite commission mixte, et à défaut, par la voie diplomatique. »

(Article 11)

1. « Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée. Il peut être modifié à tout moment, par accord mutuel entre les Parties.

2. Chaque Partie au présent accord peut le dénoncer à tout moment par notification écrite adressée à l’autre Partie par voie diplomatique. Cette dénonciation prend effet six mois après ladite notification.

3. La dénonciation du présent accord ne préjuge pas du maintien en vigueur des conventions de coopération conclues sur la base du présent accord. »

Les associations françaises et belges ne peuvent accepter cela. Elles n’en resteront pas là et saisiront les instances compétentes. Cet accord-cadre enfreint les conventions internationales des droits des personnes handicapées et des droits de l’enfant.

« Ce que tu fais pour moi, si tu le fais sans moi, tu le fais contre moi » (Ghandi)

Nous y sommes.

Modifié par Gnafron 1er
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:Smiley_63:

Etude. :ph34r: Le riche est porté sur la triche... selon des chercheurs

http://www.letelegra...012-1614955.php

Les uns y verront une caricature, les autres diront que leur opinion s'en trouve confortée : voilà en tout cas qui ne devrait pas laisser indifférent. Selon une étude réalisée aux Etats-Unis et au Canada, les personnes issues des classes supérieures ont davantage tendance à enfreindre le code de la route, à chaparder des bonbons ou à mentir dans le but de s'enrichir encore davantage !

L'étude est publiée ce lundi dans la Revue de l'Académie nationale des Sciences (PNAS). Elle a été réalisée par des chercheurs de l'Université de Californie à Berkeley et de l'Université de Toronto : ils ont réalisé sept expériences différentes auprès d'une centaine de personnes pour chaque test.

Résultats ? L'une de ces expériences a montré que les propriétaires de grosses cylindrées avaient plus tendance que les autres à commettre une infraction à un carrefour et laissaient moins traverser les piétons. Un autre test réalisé avec un jeu de dés et une récompense à la clé a montré que les personnes se disant d'un statut social supérieur avaient davantage tendance à mentir sur leur score. Lors d'un entretien d'embauche simulé, ces dernières hésitaient moins à mentir à la personne qu'elles étaient censées recruter en omettant de lui dire que le poste proposé devait rapidement être supprimé. Et lorsqu'on leur a donné un paquet de bonbons en leur disant qu'il était destiné à des enfants présents dans une pièce voisine mais qu'elles pouvaient se servir, les personnes de milieux favorisés piochaient davantage que les autres.

"La recherche de l'intérêt personnel est une motivation plus importante pour l'élite, et la cupidité qui s'accroît avec la fortune et le rang social peut amener certains à mal se conduire", expliquent les auteurs de l'étude. Ces derniers relèvent que les classes supérieures sont plus indépendantes et par conséquent moins inquiètes du qu'en dira-t-on. Les plus riches sont plus portés sur la culture du résultat et ont une vision plus positive de la cupidité, ce qui peut les rendre "moins attentifs aux conséquences de leurs actes pour les autres", ont observé les chercheurs.

Modifié par Dom Le Trappeur
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Un salarié français coûte en moyenne 50 850 euros par an à son employeur

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/02/22/un-salarie-francais-coute-en-moyenne-50-850-euros-par-an-a-son-employeur_1646586_3224.html#ens_id=1115932

Un salarié français coûte en moyenne 50 850 euros par an à son employeur, pour un coût horaire du travail proche de 32 euros dans les entreprises de dix salariés ou plus du secteur marchand, selon des chiffres de 2008 publiés mercredi 23 février par l'Insee.

Ce coût horaire moyen (31,82 euros) en 2008 masque de fortes disparités, puisqu'il varie de 21 à 49 euros selon le secteur d'activité. Il est le plus élevé dans le secteur des banques et des assurances (49,01 euros) et la production et distribution d'électricité et de gaz (46,09). A l'autre bout de l'échelle, le coût est deux fois moindre dans l'hébergement-restauration (21,11 euros) et il reste inférieur à 30 euros dans le commerce et la construction.

Le coût horaire croît avec la taille de l'entreprise. Ainsi, dans les entreprises manufacturières de plus de 1 000 salariés, il est supérieur de 50 % à celui des entreprises de 10 à 49 salariés. Les grandes entreprises ont en effet plus d'obligations légales (participation aux résultats) et proposent en général des compléments de rémunération (intéressement, plan d'épargne).

43 % PLUS CHER EN ILE-DE-FRANCE

Les différences de coût horaire moyen entre entreprises s'expliquent aussi par leur localisation géographique. Le coût horaire est plus élevé de 43 % quand elles sont implantées en Ile-de-France et de 24,7 % dans le Bassin parisien. Il n'y a pas de différence entre les autres régions.

En moyenne, la rémunération des salariés représentait 67,3 % du coût horaire en 2008 dans l'industrie et les services, l'épargne salariale 2,84 %. Les cotisations sociales patronales s'élevaient elles à 28,3 % du coût en moyenne, les frais de formation professionnelle à 2,14 %.

Le coût horaire comprend les rémunérations perçues par le salarié (salaires et traitements bruts, primes, avantages en nature, épargne salariale), les cotisations sociales patronales, les frais de formation professionnelle, les taxes sur les salaires, déduction faite des éventuelles subventions ou allègements perçus.

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Invité Gnafron 1er

Qui est concerné par les 75% d'Hollande?

Taux d'imposition de 75% : la proposition Hollande fait des vagues © REUTERS

- Hollande propose de créer un taux d'imposition à 75% pour les très hauts revenus.

En proposant de créer un taux d'imposition à 75% pour les très hauts revenus - "au-dessus d'un million d'euros par an" - François Hollande a créé la surprise et suscité un vif débat. La gauche défendant une mesure de "justice", la droite moquant une "course à l'échalote", François Bayrou parlant de "déconomètre". Mais, concrètement, en quoi consiste cette mesure ? Qui impacte-t-elle et pour quel bénéfice ? Décodage de la mesure-surprise de Hollande.l’économiste Bruno Jérôme, maître de conférences à Paris II et expert du Lab d’Europe 1, avant d’expliquer : "Dans ce cas, c'est uniquement la partie du revenu fiscal supérieur à 1 million d’euros serait taxée à hauteur de 75 %". Exemple : un Français dont le revenu fiscal atteindrait 1.3 million serait taxé à hauteur de 75 % "uniquement" sur 300.000 euros.

Quel gain pour l’Etat ?

"Cette mesure proposée par Hollande permettrait de dégager entre 200 et 300 millions d’euros. Ce qui est très peu au niveau du budget l’Etat", analyse l’économiste de Paris II. "L’utilité de cette réforme serait donc plus politique qu’économique. Elle est conçue pour envoyer le message suivant : l’Etat fait de la redistribution via l’impôt", ajoute Bruno Jérôme qui estime toutefois : "Elle comporte aussi un risque, celui de faire fuir les plus mobiles de ces riches Français".

Un tel niveau a-t-il déjà été atteint ?

En France, le taux marginal d’imposition s’est déjà élevé à 60% de 1945 à 1981 et de 65% de 1982 à 1986, pour s’abaisser ensuite. Le député PS du Rhône Jean-Marc Ayrault et l’économiste Pierre-Alain Muet ont par ailleurs rappelé, mardi, qu’après la crise de 1929, Franklin D. Roosevelt avait "augmenté très fortement l'imposition sur les très, très hauts revenus, la faisant passer à 60%, puis 80%".

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Vu également.....

difficulté à répondre clairement aux questions posées tout de même.....

plus apte à réciter un discours destinnée à faire passer les idées de sa mouvence....

Bon de toute façons il est hors jeu....et impolitiqement correct. lol

Envoyer du lourd je ne crois pas ce qu'il a dit tout le monde le sait voir le pense....mais bon encore faut il apporter des réponse claires et précises ...hélas l'homme n'était pas là pour ça...

J'ai revu une intervention de Phillippe Poutou sur france 2 ce lundi soir en débat .

Je suis assez d'accord avec toi . Mais , je peux te dire , parler comme il le fait , sur un plateau télé , face à des gens dont c'est leur boulot de tchacher , il leur en met plein la tête , et qu'il ne se laisse pas couper la parole comme certains politiques se laissent faire parfois .

Et d'autre part , certes , il dit des choses que nous savons , mais ça me laisse une impression :

celle que cela peut faire réveiller des consciences , entre ce qu'il dit , et la façon dont il le dit face à ces gens !

Je vous conseille de revoir cette émission (celle animée par Yves Calvi)

Tu te vois dire face à NKM : nous , ce qu'on veut , c'est virer Sarkosy et toute sa clic guéant , guaino etc...

parce qu'on en peut plus , on a envi de respirer

Modifié par dav1077
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Invité Gnafron 1er

Qui est concerné par les 75% d'Hollande?

Taux d'imposition de 75% : la proposition Hollande fait des vagues © REUTERS

- Hollande propose de créer un taux d'imposition à 75% pour les très hauts revenus.

En proposant de créer un taux d'imposition à 75% pour les très hauts revenus - "au-dessus d'un million d'euros par an" - François Hollande a créé la surprise et suscité un vif débat. La gauche défendant une mesure de "justice", la droite moquant une "course à l'échalote", François Bayrou parlant de "déconomètre". Mais, concrètement, en quoi consiste cette mesure ? Qui impacte-t-elle et pour quel bénéfice ? Décodage de la mesure-surprise de Hollande.l’économiste Bruno Jérôme, maître de conférences à Paris II et expert du Lab d’Europe 1, avant d’expliquer : "Dans ce cas, c'est uniquement la partie du revenu fiscal supérieur à 1 million d’euros serait taxée à hauteur de 75 %". Exemple : un Français dont le revenu fiscal atteindrait 1.3 million serait taxé à hauteur de 75 % "uniquement" sur 300.000 euros.

Quel gain pour l’Etat ?

"Cette mesure proposée par Hollande permettrait de dégager entre 200 et 300 millions d’euros. Ce qui est très peu au niveau du budget l’Etat", analyse l’économiste de Paris II. "L’utilité de cette réforme serait donc plus politique qu’économique. Elle est conçue pour envoyer le message suivant : l’Etat fait de la redistribution via l’impôt", ajoute Bruno Jérôme qui estime toutefois : "Elle comporte aussi un risque, celui de faire fuir les plus mobiles de ces riches Français".

Un tel niveau a-t-il déjà été atteint ?

En France, le taux marginal d’imposition s’est déjà élevé à 60% de 1945 à 1981 et de 65% de 1982 à 1986, pour s’abaisser ensuite. Le député PS du Rhône Jean-Marc Ayrault et l’économiste Pierre-Alain Muet ont par ailleurs rappelé, mardi, qu’après la crise de 1929, Franklin D. Roosevelt avait "augmenté très fortement l'imposition sur les très, très hauts revenus, la faisant passer à 60%, puis 80%".

AFP

Marine Le Pen qualifie d'"absurde et idéologique" la tranche d'imposition à 75%

La candidate du Front national à la présidentielle, Marine Le Pen, a jugé mardi "complètement absurde et idéologique" la proposition de François Hollande (PS) de créer une tranche d'imposition de 75% pour les revenus supérieurs à un million d'euros par an.

"Ce n'est pas de la politique ça, c'est un coup médiatique en réalité", a réagi la patronne du FN, invitée des "4 vérités" (France 2).

La mesure "me paraît complètement absurde et idéologique. Le but n'est pas de régler les problèmes économiques, dans l'esprit de M. Hollande, mais de lancer un signal à la gauche de la gauche, en recréant cette lutte des classes à laquelle ils tiennent tant", a-t-elle estimé.

"Et pourquoi pas 100% ?", a-t-elle aussi demandé. "On cherche à faire croire aux Français qu'on va régler les immenses problèmes économiques de la France avec quelques mesurettes" mais "on ne remet pas en cause l'économie générale du modèle qui nous a été imposé depuis 30 ans et qui est un modèle qui est en train de ruiner la France".

La présidente du parti d'extrême droite a aussi ironisé sur les "quelques journalistes et quelques artistes amis de M. Hollande qui ne vont pas être très contents de cette mesure"

Pour elle, "ce qu'il faut en revanche c'est ne pas permettre aux entreprises qui versent des salaires aussi importants de les déduire de leur résultat, c'est-à-dire qu'il faut que les entreprises paient des impôts sur ces rémunérations".

Elle a rappelé son projet fiscal, qui comporte notamment une hausse de la dernière tranche de l'impôt sur le revenu (plus de 70.000 euros par an et par foyer) de 41 à 46%, une intégration de la taxe d'habitation à ce même impôt sur le revenu et une fusion de l'ISF et de la taxe foncière. "Aujourd'hui, l'impôt pèse sur les classes moyennes et notamment les classes moyennes basses alors même que les hauts revenus ont vu progressivement leur fiscalité s'alléger", a-t-elle ajouté.

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Invité Gnafron 1er

LE PEN contre la tranche d'impôts à 75 %

Marine Le Pen qualifie d'"absurde et idéologique" la tranche d'imposition à 75%

AFP

La candidate du Front national à la présidentielle, Marine Le Pen, a jugé mardi "complètement absurde et idéologique" la proposition de François Hollande (PS) de créer une tranche d'imposition de 75% pour les revenus supérieurs à un million d'euros par an.

"Ce n'est pas de la politique ça, c'est un coup médiatique en réalité", a réagi la patronne du FN, invitée des "4 vérités" (France 2).

La mesure "me paraît complètement absurde et idéologique. Le but n'est pas de régler les problèmes économiques, dans l'esprit de M. Hollande, mais de lancer un signal à la gauche de la gauche, en recréant cette lutte des classes à laquelle ils tiennent tant", a-t-elle estimé.

"Et pourquoi pas 100% ?", a-t-elle aussi demandé. "On cherche à faire croire aux Français qu'on va régler les immenses problèmes économiques de la France avec quelques mesurettes" mais "on ne remet pas en cause l'économie générale du modèle qui nous a été imposé depuis 30 ans et qui est un modèle qui est en train de ruiner la France".

La présidente du parti d'extrême droite a aussi ironisé sur les "quelques journalistes et quelques artistes amis de M. Hollande qui ne vont pas être très contents de cette mesure"

Pour elle, "ce qu'il faut en revanche c'est ne pas permettre aux entreprises qui versent des salaires aussi importants de les déduire de leur résultat, c'est-à-dire qu'il faut que les entreprises paient des impôts sur ces rémunérations".

Elle a rappelé son projet fiscal, qui comporte notamment une hausse de la dernière tranche de l'impôt sur le revenu (plus de 70.000 euros par an et par foyer) de 41 à 46%, une intégration de la taxe d'habitation à ce même impôt sur le revenu et une fusion de l'ISF et de la taxe foncière. "Aujourd'hui, l'impôt pèse sur les classes moyennes et notamment les classes moyennes basses alors même que les hauts revenus ont vu progressivement leur fiscalité s'alléger", a-t-elle ajouté.

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