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Je vous en fais profiter...pour la postérité

Lâcher de salopes

au Vatican

Par Lilian Massoulier Agoravox - Vendredi 21 décembre, 15h30

Cet article a été rédigé par un reporter d'AgoraVox,

le journal média citoyen qui vous donne la parole.

L'année 2007 conclue en fanfare par Nicolas 1er : gros raout au Vatican, avec le prêtre des « loubards » Guy Gilbert, l'historien du troisième âge Max Gallo et le très sévèrement membré comique de chez Patrick Sébastien Jean-Marie Bigard, bigot de la biroute, venu sans doute dérider le Saint Père.

Le nouveau chanoine honoraire ne s'est pas déplacé en terre vaticane en tenue d'apparat, comme Chirac l'avait fait à l'époque, et n'a peu droit à la messe, parce que divorcé, alors que Chirac, lui, avait glissé dans ses bagages une Bernadette plus enflammée et envoilée que jamais, ce qui lui avait valu les honneurs des textes sacrés.

Sarkozy, un chanoine honoraire presque au rabais, en quelque sorte, vu que Cécilia s'est enfui depuis quelques temps déjà et que Carla, trop fraîche et très peu épousée, n'avait apparemment pas daigné mener ses longues jambes jusqu'à Saint-Pierre de Rome. Qu'importe : Bigard, lui, en était, de quoi combler les objectifs des caméras, des appareils photos.

Jean-Marie Bigard, immense auteur, immense comique, à côté duquel Frank Dubosc semblerait bien être une sorte d'obscur théologiste abscons (surtout con), Jean-Marie Bigard, humoriste anal, qui a fait l'essentiel de sa carrière autour du kangourou, le slip, pas l'animal.

Bigard, jaune devant, marron derrière, génie devant l'absolu capable de « bourrer » le Stade de France avec ses histoires de bites, de salopes et de gland.

Mais derrière tout cela, nous jure-t-on, se cache un homme, le côté triste du clown, si l'on peut dire, narré récemment dans un livre déballage comme en réservent les stars graveleuses, pour rappeler aux mauvaises critiques que derrière tout ce tralala poilu se cache un homme, avec un cœur, des souffrances et des malheurs censés forcer les respect et l'admiration.

Jean-Marie Bigard est de cette espèce de comiques coluchisés à mort : ces faiseurs de vannes, raconteurs de blagues potaches qui rêvent d'un Tchao Pantin, ou d'un Resto du Cœur, pour exister auprès des méchants intellectuels de la rive gauche, ou droite, qui les détesteraient « a priori ». Saltimbanques, oui, mais aussi capables de parrainer des associations « épatantes », on connaît la chanson.

Jean-Marie Bigard serait donc beaucoup moins couillon qu'on ne le croit. En même temps, on s'en moque un peu. Jean-Marie Bigard, combien de divisions ? Pas des tonnes, mais l'homme a depuis le mois de mai dernier une qualité flagrante : il est l'ami (lui aussi) de Nicolas Sarkozy, maître du monde hexagonal.

Notons, il a pire comme ami, Nicolas, il a aussi Didier Barbelivien. Pourquoi ce Didier-là, bon cabot, n'était pas du voyage chez Benoît XVI ? Sans doute allait-il moins à la messe que Bigard.

Quoi qu'il en soit, la poignée de mains Bigard-XVI restera comme l'image symbole de la première partie frénétique de règne de notre président adoré. Parce qu'entre l'humoriste poilu et le pape germanique, Sarkozy apparaît comme un chaînon manquant évident.

Tout Sarkozy est dans cet espace-là, entre ces deux destins-là, il se situe quelque part entre un comique de corps de garde et un pape conservateur et sombre. On ne saurait trouver mieux pour résumer le sarkozysme.

Ce lâcher de salopes au Vatican aura au moins servi à cela.

Alors que l'année, la première année sarkozienne, touche à sa fin, et que tout un chacun suppute sur la forme forcément atypique que prendront les vœux du 31 décembre (Carla Bruni chantera-t-elle un texte de Max Gallo ? Ingrid Betancourt sera-t-elle invitée surprise aux bras de Bernard Kouchner ? Christian Clavier se déguisera-t-il en François Fillon ? Jean-Louis Borloo plongera-t-il sous la banquise qui fond ?), ce voyage à Rome, entre traditionalisme et show-bizisme illustre avec précision, sans trait forcé ni caricature ce qu'auront été ces six derniers mois.

Et préjuge de ce que seront les quatre années à suivre. On devrait se régaler, s'enthousiasmer ou se fâcher comme jamais, ne pas en croire ses yeux, ne pas en revenir ou rester sans voix face aux surprises à venir en Sarkoland.

Le chanoine honoraire de l'Elysée n'a dévoilé qu'une petite partie de son jeu, trop peu pour savoir s'il faut suivre, déjà assez pour comprendre que la partie sera longue, et difficile.

Qu'il sera compliqué de savoir si l'homme bluffe ou pas. Sarkozy ou l'art de brouiller les cartes et, non, cher Jean-Marie Bigard, ce n'est pas une contrepétrie.

Chez Mickey avant-hier, en papauté hier, avec une mannequin miauleuse au bras, ou un comique beauf devant l'autel, Nicolas Sarkozy poursuit son show, sans effroi, sans honte, sans retenue.

Et cette comédie-là, comme l'a si bien dit Chabrol dans Libération, fait rire dans les chaumières.

On ne se lasse pas.

C'est du Boulevard, pas du Shakespeare, et si les caisses de l'Etat sont vides, la salle, elle, est toujours pleine.

Modifié par Dom-trappeur
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Lâcher de salopes

au Vatican

Par Lilian Massoulier Agoravox - Vendredi 21 décembre, 15h30

Cet article a été rédigé par un reporter d'AgoraVox,

le journal média citoyen qui vous donne la parole.

......

Je ne sais pas où tu trouve ces articles mais les titres sont profondéments insultants... :blush: même si on est pas d'accord avec ceci ou cela, la correction (ou un minimum de retenue) n'est pas interdite.

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Je ne sais pas où tu trouve ces articles mais les titres sont profondéments insultants... :blush: même si on est pas d'accord avec ceci ou cela, la correction (ou un minimum de retenue) n'est pas interdite.

Le lâcher de salopes, c'est un sketche extrêment délicat et pas du tout insultant pour les femmes de monsieur Bigard. Voilà, l'article est une référence à la grande finesse d'esprit de cette personne.

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Je ne sais pas où tu trouve ces articles mais les titres sont profondéments insultants... okok même si on est pas d'accord avec ceci ou cela, la correction (ou un minimum de retenue) n'est pas interdite.

Tout est indiquée ssous le titre.

Agoravox : une petite recherche sur google...

C'est le titre de l'article, point barre.

Et Audrey a répondu sur l'essentiel.

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"Cadeau de Noël" :Smiley_19:

Chute de confiance générale pour le gouvernement, selon Ifop

Reuters - Samedi 29 décembre, PARIS (Reuters) -

La cote de confiance du gouvernement baisse dans tous les domaines par rapport au mois d'août, notamment sur la défense du pouvoir d'achat, devenue la principale préoccupation des Français, selon un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest France.

Seul un quart des personnes interrogées disent avoir confiance dans le gouvernement pour augmenter leur pouvoir d'achat contre 36% en août dernier.

Concernant la baisse des impôts, la chute est encore plus importante avec une cote de confiance de 27% contre 43% en août.

Interrogés sur la lutte contre la pauvreté et l'exclusion, 31% des sondés disent avoir confiance dans le gouvernement contre 45% en août.

Sur l'intégration des personnes issues de l'immigration, 40% des sondés expriment leur confiance alors qu'ils étaient 56% en août, et sur la lutte contre le chômage, 42% ont confiance contre 53% en août.

Le gouvernement ne trouve grâce aux yeux des Français que dans deux domaines où il est crédité de cotes de plus de 50% même si elles sont également en baisse: la lutte contre l'insécurité (62% contre 78% en août) et la protection de l'environnement (59% contre 63%).

"Après un semestre d'action, le gouvernement subit une baisse de confiance massive", écrit l'institut de sondage.

Cette baisse, précise l'Ifop, doit être nuancée par le haut niveau de confiance constaté au début de la législature qu'il qualifie d'"état de grâce". Enfin, la confiance accordée au gouvernement "demeure équivalente ou sensiblement supérieure à celle enregistrée par le gouvernement précédent en août 2006", ajoute l'institut.

Le sondage a été réalisé les 20 et 21 décembre auprès d'un échantillon 961 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Jean-Baptiste Vey

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La p'tite dernière

et pourtant on s'ra pas le 1er Avril...

Les travailleurs de la Saint-Sylvestre reçus mardi à l'Elysée

Reuters - PARIS (Reuters) -

Nicolas Sarkozy recevra mardi, à l'occasion de la nouvelle année, plusieurs centaines de personnes ayant travaillé pendant la nuit de la Saint-Sylvestre pour "assurer la continuité des services essentiels" aux Français.

"Le chef de l'État rendra hommage au nom de la nation à tous ceux qui sont restés mobilisés en ces derniers jours de l'année 2007 pour permettre aux Français de passer de bonnes fêtes de fin d'année et pour venir en aide à ceux qui rencontrent des difficultés", précise le porte-parole de l'Élysée, David Martinon, dans un communiqué.

Des agents de la RATP, de la SNCF, d'EDF, GDF ainsi que des pompiers, des gendarmes, des personnels soignants et des bénévoles d'associations d'entraide sont conviés au palais présidentiel mardi à 17h00.

Laure Bretton

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J'ai pas eu d'invitation controleursncf

pourtant je bosse le 31 et le 1er janvier, d'ailleurs la commande m'a téléphoné tout à l'heure pour m'avancer la prise de service du 1er janvier, au lieu de commencer à 13 h 00, je reprends à 08 h 00 ! cestachier

@+ Marc

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Bonsoir ,

Nicolas Sarkozy envisage d'imposer des "sanctions" à l'encontre des demandeurs d'emploi qui refuseraient

"deux offres acceptables " de travail .

Il y a en France selon les autorités près de 500 000 emplois non pourvus .

Il reste donc à determiner dans quelles conditions les offres sont acceptables , et seront les sanctions ,

mais ceci est une autre aventure ...

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Bonsoir ,

Nicolas Sarkozy envisage d'imposer des "sanctions" à l'encontre des demandeurs d'emploi qui refuseraient

"deux offres acceptables " de travail .

Il y a en France selon les autorités près de 500 000 emplois non pourvus .

Il reste donc à determiner dans quelles conditions les offres sont acceptables , et seront les sanctions ,

mais ceci est une autre aventure ...

Sous reserve de la nature des offres, compatible avec l'expérience du demandeur et dans sa region de résidence, je ne voie rien de choquant.

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bonsoir !

Les offres refusées pouvant porter à sanction le seront suivant deux critères :

- deux emplois consécutifs proposés dans la région administrative ET dans le domaine de qualification du demandeur d'emploi.

CONLUSION : je trouve ça très bien, et ça ma rappelle même un slogan : le donnant-gagnant de Ségo

=> "t'es dans la merde, on (la Nation et les Travailleurs) va t'aider financièrement à subsister, mais faut pas se foutre du monde, on veut un retour, fini l'assistanat à vie."

Et puis c'est pas très nouveau tout ça, quand ma mère a quitté l'usine après 17 ans passés à la chaîne, pour ne pas se faire radier elle n'avait pas le droit de refuser ce qu'on lui proposait, que ce soit dans son domaine ou non (diplôme de secrétariat à la base). Elle a donc fait des trucs franchement rabaissants avant de retrouver enfin un emploi stable.

Enfin bref, y a des mentalités que j'ai du mal à comprendre, je ne veux pas juger des situations que j'espère ne jamais connaître, mais quand on n'a plus de boulot et qu'on a une famille à nourir, j'imagine qu'on devrait normalement être heureux de pouvoir en retrouver un, quitte à devoir déménager à l'autre bout de la région ?!

Modifié par krisamv
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bonsoir !

Les offres refusées pouvant porter à sanction le seront suivant deux critères :

- deux emplois consécutifs proposés dans la région administrative ET dans le domaine de qualification du demandeur d'emploi.

CONLUSION : je trouve ça très bien, et ça ma rappelle même un slogan : le donnant-gagnant de Ségo

=> "t'es dans la merde, on (la Nation et les Travailleurs) va t'aider financièrement à subsister, mais faut pas se foutre du monde, on veut un retour, fini l'assistanat à vie."

Et puis c'est pas très nouveau tout ça, quand ma mère a quitté l'usine après 17 ans passés à la chaîne, pour ne pas se faire radier elle n'avait pas le droit de refuser ce qu'on lui proposait, que ce soit dans son domaine ou non (diplôme de secrétariat à la base). Elle a donc fait des trucs franchement rabaissants avant de retrouver enfin un emploi stable.

Enfin bref, y a des mentalités que j'ai du mal à comprendre, je ne veux pas juger des situations que j'espère ne jamais connaître, mais quand on n'a plus de boulot et qu'on a une famille à nourir, j'imagine qu'on devrait normalement être heureux de pouvoir en retrouver un, quitte à devoir déménager à l'autre bout de la région ?!

slt ma mére a etait aussi au chomage et ont lui proposée des emplois a mi- temps a 20 ou 30km de la tu crois franchement qu elle as accepter !? le problemme c est que les patrons ne veule pas offrire des salaire correctes et font le forcing pour que sarko accepte d ouvrir les vannes de l immigration pour permetre a certain secteur (batiment....) de ne pas augmenter les salaires car a l heure actuel un bon maçon impose sont salaire et quite sont patron pour 50 e de plus a coté .... :blush:

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une patronne a dit que la vie etait un risque ,l amour etait un risque et bien la vie active aussi bon bin moi perso je vais pas quitté les gens que j aimes,ma famille, ma vie ici ,vendre mon pavillons pour aller a 400 km et me retrouver dans la meme situation dans 5 ou 10 ans parceque la boite delocalise ... entre l entreprise, mon métier et la famille je choisi la famille car dans un monde ultralibéral ou tout est une prise de risque (donc la jungle economique ....) notre seul chance de survie c est notre tribus,notre clans, nos amis notre comunauté mais certainement pas l etat,le monde de l entreprise ..... :blush: bref nous effectuons un bond fantastique en arriere qui detruit l idée de la social -democratie ou l etat redistribue et regularise les richesses nous somme maintenant dans un monde sans fois ni lois sauf pour les riches donc un monde feodal ....

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Sous reserve de la nature des offres, compatible avec l'expérience du demandeur et dans sa region de résidence, je ne voie rien de choquant.

Tu mets déjà au moins trois conditions :

- nature de l'offre d'emploi

- compatibilité avec l'expérience acquise

- région de résidence

A mon avis ces trois conditions vont apparaître exhorbitantes aux yeux du medef...

et donc incompatible avec l'employabilité de la main d'oeuvre dans le cadre du marché libre et ouvert...

:blush:

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slt ma mére a etait aussi au chomage et ont lui proposée des emplois a mi- temps a 20 ou 30km de la tu crois franchement qu elle as accepter !?

il est bien là le problème, combien de gens j'ai vu dire "en calculant, je gagne autant à vivre de diverses allocs qu'à aller bosser". J'ai déjà fait le calcul, avec ce que je gagne, suffirait que je colle deux gosses à ma copine avec laquelle je n'ai aucun lien administrativement parlant pour vivre pareillement, mais ayant une certaine fierté je ne me rabaisserai pas à ce niveau.

Pour l'exemple cité de ta mère, c'est clair que proposer un boulot à mi-temps qui passera dans le gasoil c'est du foutage de gueule. Mais si le but final est de ne pas casser les gens, mais la culture de l'assistanat alors ça peut être une très bonne chose si convenablement mené.

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une patronne a dit que la vie etait un risque ,l amour etait un risque et bien la vie active aussi bon bin moi perso je vais pas quitté les gens que j aimes,ma famille, ma vie ici ,vendre mon pavillons pour aller a 400 km et me retrouver dans la meme situation dans 5 ou 10 ans parceque la boite delocalise ... entre l entreprise, mon métier et la famille je choisi la famille car dans un monde ultralibéral ou tout est une prise de risque (donc la jungle economique ....) notre seul chance de survie c est notre tribus,notre clans, nos amis notre comunauté mais certainement pas l etat,le monde de l entreprise ..... okok bref nous effectuons un bond fantastique en arriere qui detruit l idée de la social -democratie ou l etat redistribue et regularise les richesses nous somme maintenant dans un monde sans fois ni lois sauf pour les riches donc un monde feodal ....

je comprends tout à fait ce que tu veux dire, je privilégie très largement ma vie privée à ma vie professionnelle, mais quand on veut bâtir des projets, faut parfois faire des sacrifices. J'suis pas le seul sur ce forum a être parti à plusieurs centaines de bornes de ma famille dans une région où je ne connaissais personne pour pouvoir bosser, c'était soit-ça, ça attendre qu'on vienne frapper à la porte pour me proposer un boulot près de chez moi (je crois que j'attendrai encore là koiquesse )

Dans ma ville, l'entreprise de bâtiment CNC a été obligée de faire toute une campagne de pub pour recruter alors que je vis dans une région fortement touchée par le chômage, cherchez l'erreur ?! C'est clair qu'être manoeuvre dans le bâtiment c'est crevant et mal payé pour la dureté de la tâche, mais à choisir entre ça et aller faire la queue au secours populaire pour avoir des colis alimentaires, y a pas photo pour moi helpsoso

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Ton lien n'a pas beaucoup de valeur car entierement "a charge". J'aurais préfere une analyse plus neutre, ce ne doit pas etre aussi noir.

L'entreprise dans laquelle travaille mon amie, PME couverture, plomberie, chauffage de 8 personnes, ne trouve pas d'ouvriers qualifiés a recruter; Ils en cherche 2 mais pas moyen de trouver du personnel fiable et compétant alors que les salaire proposés sont pourtant au dessus de la moyenne pour ces professions. Il y a donc bien des emplois "non pourvus" maintenant combien sont-ils ? c'est autre chose

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bonsoir !

Les offres refusées pouvant porter à sanction le seront suivant deux critères :

- deux emplois consécutifs proposés dans la région administrative ET dans le domaine de qualification du demandeur d'emploi.

CONLUSION : je trouve ça très bien, et ça ma rappelle même un slogan : le donnant-gagnant de Ségo

=> "t'es dans la merde, on (la Nation et les Travailleurs) va t'aider financièrement à subsister, mais faut pas se foutre du monde, on veut un retour, fini l'assistanat à vie."

Et puis c'est pas très nouveau tout ça, quand ma mère a quitté l'usine après 17 ans passés à la chaîne, pour ne pas se faire radier elle n'avait pas le droit de refuser ce qu'on lui proposait, que ce soit dans son domaine ou non (diplôme de secrétariat à la base). Elle a donc fait des trucs franchement rabaissants avant de retrouver enfin un emploi stable.

Enfin bref, y a des mentalités que j'ai du mal à comprendre, je ne veux pas juger des situations que j'espère ne jamais connaître, mais quand on n'a plus de boulot et qu'on a une famille à nourir, j'imagine qu'on devrait normalement être heureux de pouvoir en retrouver un, quitte à devoir déménager à l'autre bout de la région ?!

Selon toi on devrait s'estimer heureux de retrouver un boulot même si le salaire est au ras des paquerettes, qu'il faille déménager, que le contrat soit un CPE, que l'on fasse 48H par semaine payé 35, corvéable à merci puisque trop peur de perdre ce nouvel emploi gracieusement offert par ce gentil patron qui fait vivre notre famille.

Bref accepter n'importe quoi pourvu qu'on fasse baisser le chiffre du chomage.

Sous pretexte de ne pas aider les profiteurs du système on continu à faire passer les revendications du MEDEF...

Sarko continu à nous diviser, les pauvres travailleurs contre les profiteurs d'un système qui a le mérite d'exister (mais pour combien de temps) et qui permet à certaines personnes de survivre koiquesse

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Selon toi on devrait s'estimer heureux de retrouver un boulot même si le salaire est au ras des paquerettes, qu'il faille déménager, que le contrat soit un CPE, que l'on fasse 48H par semaine payé 35, corvéable à merci puisque trop peur de perdre ce nouvel emploi gracieusement offert par ce gentil patron qui fait vivre notre famille.

Bref accepter n'importe quoi pourvu qu'on fasse baisser le chiffre du chomage.

Où ai-je écrit ça ? koiquesse

PS : ton pseudo me rappelle quelqu'un, n'es-tu pas agent départ à PSL?

Modifié par krisamv
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Où ai-je écrit ça ? okok

PS : ton pseudo me rappelle quelqu'un, n'es-tu pas agent départ à PSL?

tu as ecrit : j'imagine qu'on devrait normalement être heureux de pouvoir en retrouver un, quitte à devoir déménager à l'autre bout de la région ?!

et aussi : CONLUSION : je trouve ça très bien en parlant de cette nouvelle attaque contre les chomeurs, apres les cheminots il faut bien trouvé un autre bouc émissaire, tu vas voir que d'ici peu les chomeurs seront responsables de la baisse du pouvoir d'achat.

Mais certainement pas les employeurs qui font des profits à outrance.

Bien sur qu'il y a des profiteurs dans ce système, mais ce n'est pas en supprimant les droits de tous qu'il faut lutter contre cela. Avec cette loi, la radiation restera quand meme du ressort de l'employé ANPE-UNEDIC (donc subjective suivant le bureau dont dépend le chomeur)et les profiteurs trouveront certainement la facon de la détourner. Quant aux autres, en plus de leur situation déjà inconfortable ils subiront une pression supplémentaire et seront obliger d'accepter n'importe quel travail pour pouvoir espérer survivre.

PS Non je ne travaille pas a PSL

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tu as ecrit : j'imagine qu'on devrait normalement être heureux de pouvoir en retrouver un, quitte à devoir déménager à l'autre bout de la région ?!

et aussi : CONLUSION : je trouve ça très bien en parlant de cette nouvelle attaque contre les chomeurs, apres les cheminots il faut bien trouvé un autre bouc émissaire, tu vas voir que d'ici peu les chomeurs seront responsables de la baisse du pouvoir d'achat.

Mais certainement pas les employeurs qui font des profits à outrance.

Bien sur qu'il y a des profiteurs dans ce système, mais ce n'est pas en supprimant les droits de tous qu'il faut lutter contre cela. Avec cette loi, la radiation restera quand meme du ressort de l'employé ANPE-UNEDIC (donc subjective suivant le bureau dont dépend le chomeur)et les profiteurs trouveront certainement la facon de la détourner. Quant aux autres, en plus de leur situation déjà inconfortable ils subiront une pression supplémentaire et seront obliger d'accepter n'importe quel travail pour pouvoir espérer survivre.

PS Non je ne travaille pas a PSL

Ben faut lire jusqu'au bout ce que j'écris ; je disais en parlant de la mère d'un membre de ce forum que c'était clair que c'était du foutage de gueule de proposer un boulot à mi-temps à 30 bornes du domicile.

Pour expliquer clairement le fond de ma pensée, un 'tit exemple concret :

- si on propose à un mec qui a une expérience de peintre en bâtiment un CDI de peintre en bâtiment à l'autre bout de la région, s'il refuse, alors oui je suis d'accord qu'on lui coupe les ponts.

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Ben faut lire jusqu'au bout ce que j'écris ; je disais en parlant de la mère d'un membre de ce forum que c'était clair que c'était du foutage de gueule de proposer un boulot à mi-temps à 30 bornes du domicile.

Pour expliquer clairement le fond de ma pensée, un 'tit exemple concret :

- si on propose à un mec qui a une expérience de peintre en bâtiment un CDI de peintre en bâtiment à l'autre bout de la région, s'il refuse, alors oui je suis d'accord qu'on lui coupe les ponts.

Meme si sa femme bosse qu'ils ont un credit sur un appart et que l'autre bout de la region se trouve a 150 KM?

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Meme si sa femme bosse qu'ils ont un credit sur un appart et que l'autre bout de la region se trouve a 150 KM?

Sont pas crétins à ce point au gouvernement quand-même... On se focalise sur deux malheureux bouts de phrase alors que ce décret doit être aussi épais que le bottin...

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krisamv

- si on propose à un mec qui a une expérience de peintre en bâtiment un CDI de peintre en bâtiment à l'autre bout de la région, s'il refuse, alors oui je suis d'accord qu'on lui coupe les ponts.

je ne suis pas du tout d'accord avec toi, je suis d'une région, la Bretagne qui fait environ 300 kms de longueur et ou les salaires sont très souvent au niveau du smic

ce qui veut dire ou 600kms de trajets par jour ou la location d'un endroit pour se loger il devient alors impossible de payer le crédit maison meme avec 2 smics

déménager est facile lorsque l'on est jeune et sans attaches conjoint, enfants,

mais lorsque le conjoint bosse aussi pour le salaire minimum et que les enfants sont scolarisés il devient alors impossible de bouger sans mettre en péril sa vie familiale

mais de cela les politicards n'ont que faire, les seules choses qui les intéressent sont les statistiques et peu importe les dommages collatéraux.

et puis que fais tu de la solidarité, pour une fraction infinitisimale de soi disants profiteurs il faudrait punir l'énorme majorité des personnes dans la merde alors que certains se gavent à longueur d'année en se foutant ouvertement de notre gueule

à ce sujet lis l'exellent ( comme souvent ) article de Marianne de cette semaine on n'y parle d'un peintre en batiment qui lui n'a jamais trouvé de CDI.

"René peintre en batiment dans la région de Clermont-Ferrand depuis 1980, n'a jamais eu de mal a trouver un job. Mais il n'a jamais réussi a le garder.

// Les entreprises font des contrats comme elles veulent. Elles cherchent des gens en été. On travaille d'avril à aout, payés au Smic. Et en septembre on nous dit au revoir."

Durant dix-sept ans, René a passé ses hivers à chercher des petits jobs. " Je prenais ce qui arrivait pour prolonger le chomage."

Ironie de l'histoire, depuis des années les patrons d'un secteur qui doit recruter 100 000 personnes par an jusqu'en 2010 se plaignent de ne pas trouver de main d'oeuvre. Cherchez l'erreur."

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