windson Publication: 20 juillet 2008 Publication: 20 juillet 2008 reçu ça ce soir. Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française par Thierry Meyssan * Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas daprès sa personnalité. Mais lorsque son action surprend jusquà ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de sinterroger sur les alliances qui lont conduit au pouvoir. Thierry Meyssan a décidé décrire la vérité sur les origines du président de la République française. Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à lexception de deux imputations, signalées par lauteur qui en assume seul la responsabilité. 19 juillet 2008 Depuis Alma Ata (Kazakhstan) A vérifier et à faire suivre. [] Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays. Ils espéraient une rupture avec des années dimmobilisme et des idéologies surannées. Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française. Ils ont été stupéfaits par cet « hyper-président », se saisissant chaque jour dun nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusquà créer une complète confusion. Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre lampleur des dégâts et leur naïveté. Ils refusent dautant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, quils auraient dû sen rendre compte depuis longtemps. Cest que lhomme est habile. Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusquà leur faire oublier son parcours politique. Que lon comprenne bien le sens de cet article : il ne sagit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher davoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre. Pour comprendre comment un homme en qui tous saccordent aujourdhui à voir lagent des États-Unis et dIsraël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière. Très en arrière. Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourdhui leur revanche. Secrets de famille À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les services secrets états-uniens sappuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile. Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain » est libéré et sexile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri. En 1958, les États-Unis, inquiets dune possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait lAfrique du Nord à linfluence soviétique, décident de susciter un coup dÉtat militaire en France. Lopération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr. et par lOTAN. Mais Wisner a déjà sombré dans la démence de sorte que cest son successeur, Allan Dulles, qui supervise le coup. Depuis Alger, des généraux français créent un Comité de salut public qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter les pleins pouvoirs au général De Gaulle sans avoir besoin de recourir la force [1]. Or, Charles De Gaulle nest pas le pion que les Anglo-Saxons croient pouvoir manipuler. Dans un premier temps, il tente de sortir de la contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux territoires doutre-mer au sein dune Union française. Mais il est déjà trop tard pour sauver lEmpire français car les peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et exigent leur indépendance. Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de répression contre les indépendantistes, De Gaulle se rend à lévidence. Faisant preuve dune rare sagesse politique, il décide daccorder à chaque colonie son indépendance. Cette volte-face est vécue comme une trahison par la plupart de ceux qui lont porté au pouvoir. La CIA et lOTAN soutiennent alors toutes sortes de complots pour léliminer, dont un putsch manqué et une quarantaine de tentatives dassassinat [2]. Toutefois, certains de ses partisans approuvent son évolution politique. Autour de Charles Pasqua, ils créent le SAC, une milice pour le protéger. [] Pasqua est à la fois un truand corse et un ancien résistant. Il a épousé la fille dun bootlegger canadien qui fit fortune durant la prohibition. Il dirige la société Ricard qui, après avoir commercialisé de labsinthe, un alcool prohibé, se respectabilise en vendant de lanisette. Cependant, la société continue à servir de couverture pour toutes sortes de trafics en relation avec la famille italo-new-yorkaise des Genovese, celle de Lucky Luciano. Il nest donc pas étonnant que Pasqua fasse appel à Étienne Léandri (« lambassadeur » de Luciano) pour recruter des gros bras et constituer la milice gaulliste [3]. Un troisième homme joue un grand rôle dans la formation du SAC, lancien garde du corps de De Gaulle, Achille Peretti un Corse lui aussi. Ainsi défendu, De Gaulle dessine avec panache une politique dindépendance nationale. Tout en affirmant son appartenance au camp atlantique, il remet en cause le leadership anglo-saxon. Il soppose à lentrée du Royaume-Uni dans le Marché commun européen (1961 et 1967) ; Il refuse le déploiement des casques de lONU au Congo (1961) ; il encourage les États latino-américains à saffranchir de limpérialisme US (discours de Mexico, 1964) ; Il expulse lOTAN de France et se retire du Commandement intégré de lAlliance atlantique (1966) ; Il dénonce la Guerre du Viêt-nam (discours de Phnon Penh, 1966) ; Il condamne lexpansionnisme israélien lors de la Guerre des Six jours (1967) ; Il soutient lindépendance du Québec (discours de Montréal 1967) ; etc. Simultanément, De Gaulle consolide la puissance de la France en la dotant dun complexe militaro-industriel incluant la force de dissuasion nucléaire, et en garantissant son approvisionnement énergétique. Il éloigne utilement les encombrants Corses de son entourage en leur confiant des missions à étranger. Ainsi Étienne Léandri devient-il le trader du groupe Elf (aujourdhui Total) [4], tandis que Charles Pasqua devient lhomme de confiance des chefs dÉtats dAfrique francophone. Conscient quil ne peut défier les Anglo-Saxons sur tous les terrains à la fois, De Gaulle sallie à la famille Rothschild. Il choisit comme Premier ministre le fondé de pouvoir de la Banque, Georges Pompidou. Les deux hommes forment un tandem efficace. Laudace politique du premier ne perd jamais de vue le réalisme économique du second. Lorsque De Gaulle démissionne, en 1969, Georges Pompidou lui succède brièvement à la présidence avant dêtre emporté par un cancer. Les gaullistes historiques nadmettent pas son leadership et sinquiètent de son tropisme anglophile. Ils hurlent à la trahison lorsque Pompidou, secondé par le secrétaire général de lÉlysée Edouard Balladur, fait entrer « la perfide Albion » dans le Marché commun européen. La fabrication de Nicolas Sarkozy Ce décor étant planté, revenons-en à notre personnage principal, Nicolas Sarkozy. Né en 1955, il est le fils dun noble catholique hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit lArmée rouge, et dAndrée Mallah, une roturière juive originaire de Thessalonique. Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce. Pal Sarkosy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée. Sa mère est devenue la secrétaire dAchille Peretti. Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de lAssemblée nationale. Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. Aux États-Unis, le magazine Time révèle lexistence dune organisation criminelle secrète « lUnion corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre lEurope et lAmérique, la fameuse « French connexion » quHollywwod devait porter à lécran. Sappuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Time cite le nom dun chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui nest autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société dalcool Ricard. On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « lUnion corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de lAssemblée nationale et échappe même à un « suicide ». En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de ladministration centrale du département dÉtat des États-Unis. Elle lépouse et sinstalle avec lui en Amérique. Le monde étant petit, cest bien connu, son mari nest autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent. Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il clair quil y joue un rôle important. Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département dÉtat. À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste. Il y fréquente dautant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci nest pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts-de-Seine. En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et sétant inscrit au barreau, épouse la nièce dAchille Peretti. Son témoin de mariage est Charles Pasqua. En tant quavocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors. Il acquiert une propriété sur lîle de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi. Lannée suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque. Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, lépouse du plus célèbre animateur de télévision français de lépoque, Jacques Martin, dont il a fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly. Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer. Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro. Il ne peut sempêcher de séduire Claude et de mener une brève relation avec elle, tandis quil vit officiellement avec Cécilia. Le mari trompé se suicide en absorbant des drogues. La rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy. En 1993, la gauche perd les élections législatives. Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la présidence et pense alors former avec Edouard Balladur un tandem comparable à celui de De Gaulle et Pompidou, refuse dêtre à nouveau Premier ministre et laisse la place à son « ami de trente ans », Edouard Balladur. Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de lIntérieur. Sil conserve la haute main sur la marijuana marocaine, il profite de sa situation pour légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone. Il tisse aussi des liens en Arabie saoudite et en Israël et devient officier dhonneur du Mossad. Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement. À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense. Personne ne remarque les liens qui lunissent au porte-parole du gouvernement français. Cest alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que lon avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite financière, incarnée par Balladur. La nouveauté, cest que Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. Tout dérape. Le conflit atteindra son apogée en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac à lélection présidentielle, et sera battu. Surtout, suivant les instructions de Londres et de Washington, le gouvernement Balladur ouvre les négociations dadhésion à lUnion européenne et à lOTAN des États dEurope centrale et orientale, affranchis de la tutelle soviétique. Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis dhier sont près de sentre-tuer. Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf. À peine le vieux Étienne Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot. La traversée du désert Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à distance. Lhomme se fait discret durant cette longue traversée du désert. Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles financiers. En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de divorce qui nen finissait pas se marie avec Cécilia. Ils ont pour témoins les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (lhomme le plus riche du pays). Dernier acte Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. Ils agissent en trois temps : dabord lélimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis lélimination du principal rival de droite et linvestiture du parti gaulliste à lélection présidentielle, enfin lélimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain demporter lélection présidentielle. Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations posthumes dun promoteur immobilier. Avant de décéder dune grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en vidéo. Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue dans les mains dun hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui la fait parvenir indirectement à la presse. Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore. La principale victime des affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé. Pour protéger Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales. La mise à lécart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste. Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque. Il sera en définitive, ministre de lIntérieur. Erreur ! À ce poste, il contrôle les préfets et de le renseignement intérieur quil utilise pour noyauter les grandes administrations. Il soccupe aussi des affaires corses. Le préfet Claude Érignac a été assassiné. Bien quil nait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République. Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils dun député socialiste. Faisant fi de la présomption dinnocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect dêtre lassassin. Cest que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de lIntérieur organise en Corse pour modifier le statut de lîle. Quoi quil en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux. Bien quYvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle na été trouvée contre lui. Étrangement, lhomme sest muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce quil sait. Nous révélons ici que le préfet Érignac na pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, Igor Pecatte, immédiatement exfiltré vers lAngola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf. Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures dÉrignac, responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération. Quand à Yvan Colonna, cest un ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis des décennies et leurs enfants se sont fréquentés. Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au Luxembourg, chez Clearstream. Parmi les personnalités diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à lélection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette machination. Il ne cache pas son intention de le faire jeter en prison. En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine [5], dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, cest que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur. Villepin se défend de ce dont on laccuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique. La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy. Reste à neutraliser les candidatures dopposition. Les cotisations dadhésion au parti socialistes sont réduites à un niveau symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes prennent leur carte. Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur Pierre Lambert). Cette petite formation dextrême gauche sest historiquement mise au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est léquivalent du SD/USA de Max Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA [6]). Ce nest pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste. Ils y ont notamment placé deux célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn [7]. Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner son candidat à lélection présidentielle. Deux personnalités sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal. Seul le premier représente un danger pour Sarkozy. Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour mission déliminer Fabius au dernier moment. Ce quil sera en mesure de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal. Lopération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. Les Français ignorent quil donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévot de luniversité, Condoleezza Rice [8]. Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international. Premiers jours à lÉlysée Le soir du second tour de lélection présidentielle, lorsque les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un bref discours à la nation depuis son QG de campagne. Puis, contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti, mais il se rend au Fouquets. La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui était jadis le rendez-vous de « lUnion corse » est aujourdhui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. Il a été mis à disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs de sa campagne. Une centaine dinvités sy bousculent, les hommes les plus riches de France y côtoient les patrons de casinos. Puis le président élu soffre quelques jours de repos bien mérités. Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il sy repose sur le Paloma, le yacht de 65 mètres de son ami Vincent Bolloré, un milliardaire formé à la Banque Rothschild. Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. Le premier décret quil signe nest pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier les machines à sous. Il forme son équipe de travail et son gouvernement. Sans surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de lami Desseigne (qui devient porte-parole du parti « gaulliste »). Nicolas Sarkozy sappuie avant tout sur quatre hommes : - Claude Guéant, secrétaire général du palais de lÉlysée. Cest lancien bras droit de Charles Pasqua. - François Pérol, secrétaire général adjoint de lÉlysée. Cest un associé-gérant de la Banque Rothschild. - Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique. Fils de lancien directeur de lAgence juive. Ambassadeur de France à lONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush. - Alain Bauer, lhomme de lombre. Son nom napparaît pas dans les annuaires. Il est chargé des services de renseignement. Ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe [9]. Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour lindépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : lindépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France. Kouchner a débuté sa carrière en participant à la création dune ONG humanitaire. Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés dOussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. On le retrouve dans les années 90 auprès dAlija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de lONU au Kosovo. Sous le contrôle du frère cadet du président Hamid Karzaï, lAfghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par lUS Air Force à Camp Bondsteed (Kosovo). Là, la drogue est prise en charge par les hommes dHaçim Thaçi qui lécoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis [10]. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA. Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés. Pour complèter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de lÉconomie et des Finances. Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker & McKenzie. Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne. Elle a organisé un intense lobbying pour le compte de Lockheed Martin contre les lavionneur français Dassault [11]. Nouvelle escapade durant lété. Nicolas, Cécilia, leur maîtresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. La facture, cette fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier daffaires italo-new-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui sexprime dans Commentary, la revue de lAmerican Jewish Committee. La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « dOliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) [12] directeur dun nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden) [13]. Sans qualité personnelle particulière, il est devenu le 5e noueur de deals dans le monde et gère les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour. La côte de popularité du président est en chute libre dans les sondages. Lun de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de détourner lattention du public avec de nouvelles « people stories ». Lannonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami Edouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour de grève générale. Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre avec lartiste et ex-mannequin, Carla Bruni. Quelques jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et le battage médiatique couvre à nouveau les critiques politiques. Quelques semaines encore et cest le troisième mariage de Nicolas. Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde Agostinelli (lépouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet dEdouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild. Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont à faire ? Thierry Meyssan Analyste politique, fondateur du Réseau Voltaire. Dernier ouvrage paru : LEffroyable imposture 2 (le remodelage du Proche-Orient et la guerre israélienne contre le Liban). Les articles de cet auteur Envoyer un message
eugene Publication: 20 juillet 2008 Publication: 20 juillet 2008 (modifié) oui enfin messian c'est tout much quand même par contre sarko n'en est pas moins à la botte du medef et des forces les plus réactionnaires de la droite qui veulent sur tous les acquis depuis 1936 et c'est déja bien assez je trouve. Modifié 20 juillet 2008 par eugene
Gom Publication: 20 juillet 2008 Publication: 20 juillet 2008 wouhou... Ca balance sévèrement là. J'espère que l'auteur a des preuves solides, parce qu'on franchit le cap de la diffamation sur de nombreux points... Bon courage à lui ! gom
Invité necroshine Publication: 21 juillet 2008 Publication: 21 juillet 2008 Article tres interessant, mais qui merite d'etre etudié en profondeur..... lotrela
TroTroRigolo Publication: 21 juillet 2008 Publication: 21 juillet 2008 wouhou... Ca balance sévèrement là. J'espère que l'auteur a des preuves solides, parce qu'on franchit le cap de la diffamation sur de nombreux points... Bon courage à lui ! gom Article tres interessant, mais qui merite d'etre etudié en profondeur..... D'accors avec vous deux, l'auteur a interet a avoir des "biscuits"sur ce coup là.....
windson Publication: 21 juillet 2008 Publication: 21 juillet 2008 Thierry Meyssan http://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Meyssan
eugene Publication: 21 juillet 2008 Publication: 21 juillet 2008 euh c'est messian quand même pas le gars le plus crédible du monde je dirais
Dom Le Trappeur Publication: 23 juillet 2008 Publication: 23 juillet 2008 "La laïcité expliquée à M. Sarkozy... et à ceux qui écrivent ses discours" Jean Bauberot S'il y a un intellectuel français non suspect de rage laïcarde, qui peut juger en toute lucidité les déclarations de Nicolas Sarkozy sur la laïcité, c'est bien Jean Bauberot, devenu au fil du temps le grand spécialiste de la question. Il s'est en effet toujours distingué par son approche non dogmatique: au-delà des principes républicains et de l'exception française, il est partisan d'une application souple et pragmatique, qui pourrait s'inspirer ici et là de pratiques ayant fait leurs preuves à l'étranger, par exemple au Québec, qu'il a beaucoup étudié, et qui se trouve à la jonction entre les visions française et anglo-saxonne de la laïcité. Or, cet observateur impartial, prié par "Les Inrockuptibles" de noter les discours litigieux de Nicolas Sarkozy, celui du Latran et celui de Riyad, leur a donné respectivement 3/20 et 5/20. Et, sur son blog très visité, il a analysé en quoi ces prises de position représentent une rupture gravissime avec une tradition d'équilibre qui, bon an mal an, faisait fonctionner la République, et induisent toute une vision tronquée de la laïcité. Il y a danger, dit-il sans ambages, et même sur un ton persifleur qu'il semble assumer avec humour. Jean Bauberot, né en 1941, haute figure du protestantisme français, historien et sociologue des religions, est titulaire de la chaire d'histoire et sociologie de la laïcité depuis 1991 à l'Ecole pratique des hautes études (EPHE), dont il est président d'honneur. On lui doit une vingtaine d'ouvrages, dont une "Histoire de la laïcité en France" (Que sais-je? PUF). Il convient d'ajouter et ceci explique-t-il peut-être cela- qu'il a été aussi conseiller de Ségolène Royal (1997-1998) et membre de la Commission Stasi sur la laïcité dans la République (2003), dont il fut le seul membre à s'abstenir sur le rapport final.. Ed. Albin Michel (262 pages; 16 euros) http://jeanbauberotlaicite.blogspirit.com/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Baub%C3%A9rot
floflo Publication: 23 juillet 2008 Publication: 23 juillet 2008 wouhou... Ca balance sévèrement là. J'espère que l'auteur a des preuves solides, parce qu'on franchit le cap de la diffamation sur de nombreux points... Bon courage à lui ! gom D 'accord avec toi,c'est une "longue" lecture qui fait froid dans le dos.........
Dom Le Trappeur Publication: 23 juillet 2008 Publication: 23 juillet 2008 Moins de 24h après le vote... Après avoir brasser du vent, on commence à s'occuper du contenu du texte et là il y a comme qui dirait du ...vent... Institutions: avantage à la majorité UMP, sous contrôle de l'exécutif Par Béatrix BACONNIER et Frédéric DUMOULIN AFP - La réforme des institutions visant à rééquilibrer les pouvoirs devrait surtout profiter aux groupes majoritaires des deux chambres, actuellement l'UMP, mais n'empêchera en rien l'exécutif de garder la haute main sur le Parlement. Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, ne s'en cache pas: lui qui revendique depuis des mois la "coproduction législative" estime être le grand gagnant de la réforme. "On a toutes les cartes en main pour faire un travail fantastique", jubilait-il, après l'adoption ric-rac de la révision constitutionnelle, dont les principales mesures entreront en vigueur en mars 2009. Et de citer trois modifications "majeures": ordre du jour partagé, examen en séance publique des textes de loi amendés par les commissions et contrôle de l'action du gouvernement. "Pour l'exécutif, il va falloir plus argumenter et convaincre que faire acte d'autorité" sur la majorité, estime le constitutionnaliste Didier Maus. Mais pour son collègue Dominique Rousseau, la réforme renforce le "pouvoir présidentiel" et constitue non pas "un pouvoir gagné par le Parlement, mais un pouvoir supplémentaire" pour les députés UMP. Certains, d'ailleurs, à l'UMP, grincent des dents: "le pouvoir va passer au groupe", redoute un responsable du parti. Sous-entendu: M. Copé aura plus d'influence que Patrick Devedjian. "D'où l'intérêt porté par Nicolas Sarkozy aux députés UMP", déclarait récemment M. Rousseau à Libération. Pour Nicole Borvo (PCF) il n'y a que "propagande" sur l'ordre du jour car "c'est un partage qui n'est pas à 50-50 entre majorité et opposition". Qui plus est, certains verrous sont maintenus qui permettent à l'exécutif de reprendre la main. Il a en effet toujours les moyens de bouleverser l'ordre du jour à son profit. Cela n'a pas échappé aux sénateurs: Jean-Jacques Hyest (UMP) a évoqué "des garanties très insuffisantes" et "de nombreuses possibilités d'empiètement" pour l'exécutif. Par ailleurs, le travail en commission se fait aujourd'hui sans les ministres. Cela offre une certaine liberté aux parlementaires, à l'origine d'"amendements d'appel", qui font, certes, souvent long feu. Or, avec la nouvelle donne, "on ne peut pas imaginer qu'un texte arrive en séance sans que les ministres aient dit ce qu'ils en pensaient" en commission, prévient Roger Karoutchi (Parlement). Pour l'initiative des lois, "la pratique ne devrait pas changer, 98% des textes resteront d'initiative gouvernementale", prédit un expert à l'Assemblée. Calculette en main, Jean-Claude Sandrier (PCF) affirme que l'opposition et le Nouveau Centre (NC) vont passer "de 3% à 7,5%" de temps de débat incluant les propositions, les résolutions et le contrôle. De toute façon, l'UMP "refuse toujours" de discuter les textes de la gauche, note-t-on au PS. Autre hic, les textes d'initiative parlementaires, même votés par une chambre, ne seront pas automatiquement inscrits, contrairement au souhait du Sénat, à l'ordre du jour de l'autre, condition sine qua non pour une adoption définitive. Quant au contrôle, reste à savoir si la majorité s'en saisira pleinement alors qu'elle ne le fait pas aujourd'hui, tout en en ayant déjà les moyens.
Rail cassé Publication: 23 juillet 2008 Publication: 23 juillet 2008 D'accors avec vous deux, l'auteur a interet a avoir des "biscuits"sur ce coup là..... Ou des bons gardes du corp Bon c'est un joli roman, comme l'histoire de tout pays, mais on en fait quoi de ça, un film à la 007. ils Peuvent bien être tous issus de la même partie fine, j'men branle, c'est pas leurs mélanges des genres qui me donnera plus à becter. Je pose clairement la question, on continu à jouer les naifs, ou bien? on continu à s'entre déchirer entre gens du bas peuple, ou on rétabli la réelle démocratie? ( qui vu ce texte n'aurait sen doute jamais exister dans notre pays depuis des lustres ) Allé, je donne la réponse, continuont à jouer les naives pucelles, ça arrange beaucoup de monde. cartonrouge
Dom Le Trappeur Publication: 27 juillet 2008 Publication: 27 juillet 2008 Images volées du dîner secret entre journalistes/politiques Par Jean-Marc Morandini jeanmarcmorandini.com - Dimanche 27 juillet, 12h18 Chaque dernier mercredi du mois, se réunissent politiques, chefs d'entreprises et journalistes influents pour parler ensemble de "l'avenir du monde"" mais aussi régler leurs affaires plus terre à terre. La règle est claire, aucune photo, image, film ou son ne doit sortir de cette réunion, appellée "Le dîner du siècle". Mais voilà qu'un homme a décidé de lever le voile sur ce dîner, c'est le sénateur UMP Alain Lambert qui a tourné une vidéo lors du dernier dîner et l'a mise en ligne sur son blog ! Lever de bouclier immédiate de tous les membres de ce dîner et selon les constatations faîtes par l'équipe de jeanmarcmorandini.com , cette vidéo qui était en ligne il y a 48 heures, ne l'est plus aujourd'hui dimanche 27 juillet. Les pressions se sont multipliées depuis cette date pour que le sénateur retire ces images ! Mais qui peut bien participer à ce dîner où se règlent de nombreuses affaires ? Le site internet de LCI donne des noms: Serge July, François Fillon, Nicole Notat, Marc Tessier, DSK, Thierry Breton, Emmanuel Chain ou encore Laurent Fabius... la liste est longue ! Ils seraient près de 600 à faire partie de ce "dîner du siècle" et la liste d'attente encore plus impressionnante !
Invité devil Publication: 28 juillet 2008 Publication: 28 juillet 2008 Ca fait tout de même 50% qui ne sont pas imposable......je serait favorable a ce que tout le monde payent des impots même si ce n'est que 30 ou 50 € par ans +1 Quand on voit certains foyers, qui en cumulant toutes sortes d'allocations vivent mieux que certains je pense qu'ils doivent mettre la main au portefeuille. De toute façon je suis pour la suppression des alloc et toute formes d'aides (tarif social du gaz tarifs de ci, de là etc etc) et revoir le système afin que des salaires décents pallient à tout ça afin de sortir de cet assistanat ou même la droite s'y engouffre. Accompagner la misère, c'est pas ainsi qu'on va lutter contre elle...
Audrey Publication: 28 juillet 2008 Publication: 28 juillet 2008 +1 Quand on voit certains foyers, qui en cumulant toutes sortes d'allocations vivent mieux que certains je pense qu'ils doivent mettre la main au portefeuille. De toute façon je suis pour la suppression des alloc et toute formes d'aides (tarif social du gaz tarifs de ci, de là etc etc) et revoir le système afin que des salaires décents pallient à tout ça afin de sortir de cet assistanat ou même la droite s'y engouffre. Accompagner la misère, c'est pas ainsi qu'on va lutter contre elle... Et bien je te souhaite de n'avoir jamais besoin d'aide. J'avoue que les allocations familiales, c'est pas du luxe, malgré mon salaire. Faudrait arrêter de croire les ragots sur les allocataires qui gagnent des centaines de milliers d'€ sur notre dos! C'est du même acabit que la prime de charbon des conducteurs et de la prime d'absence de primes...
Rail cassé Publication: 28 juillet 2008 Publication: 28 juillet 2008 (modifié) +1 Quand on voit certains foyers, qui en cumulant toutes sortes d'allocations vivent mieux que certains je pense qu'ils doivent mettre la main au portefeuille. De toute façon je suis pour la suppression des alloc et toute formes d'aides (tarif social du gaz tarifs de ci, de là etc etc) et revoir le système afin que des salaires décents pallient à tout ça afin de sortir de cet assistanat ou même la droite s'y engouffre. Accompagner la misère, c'est pas ainsi qu'on va lutter contre elle... salut, dans ton argumentaire, tu a oublié de demander une grosse augmentation à nos patrons. hé oui, avec 3 enfants, je veux bien ne plus toucher les allocs et payer des impots ( pleins même ) mais alors faudra qu'ils compensent ( fini les cotisations, fini la spéculation sur le travail et puis 172% d'augmentation du salaire ). Certains rèvent de ce jour, bien, très bien, mais quand tu sera dans la merde, tu aura beau te boucher le nez, et bien tu baignera dans ton jus et puis c'est tout. T'inquiète, ta réaction est normale ( non tu n'est pas malade ) par ces temps qui courent, mais nos grands décideurs n'abolirons pas ce système, il en ont trop besoin, faut bien que le peuple soit la variable d'ajustement de leurs idées politiques, et ce système ils s'enservent comme un argument parmis tant d'autres. Pense un peu au gens qui en ont besoin des allocs et de leurs 30 ou 50 euros, d'autant qu'ils cotisent. Si tu veux tester tes bonnes idées, demande ta mutation dans un de ces fameux pays atlantistes. Bonne soirée quand même. pascontent Modifié 28 juillet 2008 par Rail cassé
Dom Le Trappeur Publication: 28 juillet 2008 Publication: 28 juillet 2008 Tiens on pourrait aussi supprimer les cotisations sociales et les mutuelles... Juste à titre d'exemple, mon épouse à fait trois courts séjours à l'hôpital depuis le début de l'année, (elle a une maladie d'origine génétique ...) avec les visites chez les médecins et les médicaments la note (uniquement soins médicaux) se monte pour le premier semestre à environ 10.000 euros... dont 9600 pour la sécu, 300 pour la mutuelle et 100 pour notre pomme - 1 euros par visite chez le médecin et 0,50 par boîte de médicament même si elle est couverte à 100% par la sécu...) Alors imaginons pour un cas d'accident de la vie grave avec intervention samu, pompiers, urgences, soins intensifs, interventions chirurgicales lourdes, remboursements salaires (et oui c'est la sécu ou la CP qui payent...), convalescences, kiné, infirmières etc... là tu comptes 1500 à 3000 euros la journée en moyenne... Je cite de mémoire : 5% de la population utilise 90% des ressources de la sécurité sociale (maternité, enfance et les anciens, accidents graves ...) c'est ça la solidarité nationale...(Liberté, Egalité, Fraternité...) et heureusement que ça existe... On peut faire le même constat pour l'éducation, la formation, l'aménagement du territoire (tiens les zones rurales ou montagneuses, les petites lignes ferroviaires ou mêmes celles des grands centres urbains, les routes départementales...) vous continuerez la liste... les pompiers, la sécurité civile, la police, l'armée, la culture, ...
Invité devil Publication: 28 juillet 2008 Publication: 28 juillet 2008 Dom trapeur je te suis... mais quand tu vois que des gens vont chez le médecin pour se faire marquer un tube d'aspirine (par ex) il y a bien une catégorie de personne qui usent le système de tout côté d'ailleurs et celles là si on peut aussi les mettre à contribution en payant des impôts pourquoi pas... Je paye des impôts et j'en suis heureux et mes cotisations aussi... Je dis que l'assistanat sert juste à te sortir la tête de l'eau pour éviter la noyade mais dès que t'as pris une bouffée d'oxygène tu replonges... Valorisons le travail...
Rail cassé Publication: 28 juillet 2008 Publication: 28 juillet 2008 Dom trapeur je te suis... mais quand tu vois que des gens vont chez le médecin pour se faire marquer un tube d'aspirine (par ex) il y a bien une catégorie de personne qui usent le système de tout côté d'ailleurs et celles là si on peut aussi les mettre à contribution en payant des impôts pourquoi pas... Je paye des impôts et j'en suis heureux et mes cotisations aussi... Je dis que l'assistanat sert juste à te sortir la tête de l'eau pour éviter la noyade mais dès que t'as pris une bouffée d'oxygène tu replonges... Valorisons le travail... Des gens qui abusent, trichent sur la sécu ( ou dans tout les domaines où interviennent les finances publics ) doivent être recherchés, si besoin est c'est à la justice de faire son job. on parle de gens qui abusent ou trichent, mais quand est t'il des abus ou triches des grandes firmes " du médicament " ou autres proches du médicinal qui vivent justement de l'argent public dédier à la sécu. Notre système de solidarité ( qui remonte au sortir de la guère ) est à conforter et encore à développer pour une meilleur prise en charge des cas nécessitant la plus grande solidarité et non pas à servir les adeptes de la spéculation boursière. La semaine dernière ma fille ( 6 ans ) à fait une très mauvaise chute en montagne, le secour en montagne est gratuit ( 1 hélico, 1 pilote, 1 mécanicien de bord, un gendarme secouriste et un médecin spécialisé urgence et 30 à 45 mn d'intervention + la durée de vol de la machine ). Je ne vous parle pas du cout de son hospitalisation, de l'opération de son bras et tout le reste. Rien à payer pour le moment, même si je suis très bien assuré. Mais je ne m'imagine pas payer la facture sans me retrouver à la rue. je dis " chapeau "à notre système basé sur la solidarité. le peu que cela va me couté ( et c'est de bon coeur ), c'est la boite de choc qui sera offerte à l'équipage qui à secouru ma fille et p'têtre bien l'apéro que je leur aporterai. Il le mérite , trop souvent les gens les oublient après avoir été secourus, un merci ne coûte rien.
Invité necroshine Publication: 28 juillet 2008 Publication: 28 juillet 2008 Dom trapeur je te suis... mais quand tu vois que des gens vont chez le médecin pour se faire marquer un tube d'aspirine (par ex) il y a bien une catégorie de personne qui usent le système de tout côté d'ailleurs et celles là si on peut aussi les mettre à contribution en payant des impôts pourquoi pas... Je paye des impôts et j'en suis heureux et mes cotisations aussi... Je dis que l'assistanat sert juste à te sortir la tête de l'eau pour éviter la noyade mais dès que t'as pris une bouffée d'oxygène tu replonges... Valorisons le travail... Je pense que tu veux dire par la, ceux qui abusent du systeme ?
zoreglube Publication: 28 juillet 2008 Publication: 28 juillet 2008 (modifié) Bonne nuit , Page de pub : http://les.joyeux.raleurs.over-blog.com/ar...e-21571029.html Modifié 28 juillet 2008 par zoreglube
fby Publication: 28 juillet 2008 Publication: 28 juillet 2008 Bonne nuit , Page de pub : http://les.joyeux.raleurs.over-blog.com/ar...e-21571029.html ça devient vraiment du grand n'importe quoi :)
Noisette Publication: 29 juillet 2008 Publication: 29 juillet 2008 Bonne nuit , Page de pub : http://les.joyeux.raleurs.over-blog.com/ar...e-21571029.html Pauvre France !!!!
Rail cassé Publication: 29 juillet 2008 Publication: 29 juillet 2008 Pauvre France !!!! Ouai, pauvre france.
BB4100 Publication: 29 juillet 2008 Publication: 29 juillet 2008 Heureusement que la première dame de France n'est pas sculptrice, j'imagine mal les ministres sortir avec leur bloc de pierre dans les bras A quand l'inscription des chansons de Carla Bruni au patrimoine mondial de l'Unesco? Même les sourds peuvent écouter, ils n'entendront pas moins que les autres mdrmdr
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