Invité MarcM Publication: 9 décembre 2008 Publication: 9 décembre 2008 (modifié) La cote de Sarkozy baisse, celle d'Aubry monte, selon Ipsos Dom ,Tu veux nous dire que c'est le bordel à gauche ? Ha bon , je n'avais pas remarqué ! remarque , il y a de l'espoir .Car le grand stratège F.Coppé disait au journal de Fr3 : "Chez nous , c'était pire , il y a 10 ans ". ! Modifié 9 décembre 2008 par MarcM
assouan Publication: 9 décembre 2008 Publication: 9 décembre 2008 Si les Verts commencent à arrêter leurs conneries pour s'entendre enfin alors que le Ps se spécialise dans l'inverse, vais revenir à mes premières amours !
Dom Le Trappeur Publication: 9 décembre 2008 Publication: 9 décembre 2008 La petite louche du jour ... Libération ce jour : Ségolène Royal somme Martine Aubry de «rassembler le PS» L'ex-candidate à la présidentielle juge «très dommage» que ses partisans aient été exclu de la nouvelle direction. Ségolène Royal a jugé ce mardi «très dommage» que la nouvelle première secrétaire du PS, Martine Aubry, ait «organisé une direction en excluant» tous ses partisans et elle l’a sommée de faire maintenant «le rassemblement» du PS. «Il est temps maintenant d’ouvrir une nouvelle page de notre histoire (…) aujourd’hui la réconciliation est absolument nécessaire», a déclaré Mme Royal sur RTL, en estimant qu’elle avait elle-même tenté de la faire. «J’ai fait avec Martine ce que j’aurais voulu qu’elle fasse si j’avais été dans sa situation, j’ai fait avec Martine ce que j’aurais voulu que les leaders du PS fassent lorsque j’ai été désignée candidate à l’élection présidentielle, j’ai fait avec elle ce que j’aurais voulu qu’ils fassent lorsque ma motion est arrivée en tête lors du congrès de Reims», a-t-elle affirmé. «Il n’y a pas eu de réponse positive donnée à cette proposition puisqu’elle a organisé une direction en excluant toutes celles et ceux qui se sont rassemblés autour de moi, c’est très dommage», a regretté la présidente de la région Poitou-Charentes. «Si Martine Aubry ne fait pas le rassemblement du Parti socialiste ce sont les Français qui vont l’exiger parce que les temps sont extrêmement durs» et «moi je me dis disponible», a-t-elle lancé. Elle a exprimé l’espoir qu’«en début d’année prochaine les choses se remettront en place pour que les socialistes puissent être réconciliés».
Invité MarcM Publication: 9 décembre 2008 Publication: 9 décembre 2008 Si les Verts commencent à arrêter leurs conneries pour s'entendre enfin alors que le Ps se spécialise dans l'inverse, vais revenir à mes premières amours ! La 1ére erreur est toujours la bonne........;;;;; !
TroTroRigolo Publication: 9 décembre 2008 Publication: 9 décembre 2008 La petite louche du jour ... Libération ce jour : Ségolène Royal somme Martine Aubry de «rassembler le PS» L'ex-candidate à la présidentielle juge «très dommage» que ses partisans aient été exclu de la nouvelle direction. .... Tant que S.R. sera là, il n'y a pas trop a s'inquité du retour du PS au pouvoir, pour l'instant, je dors tranquille, Elle marque plus de point contre son equipe qu'avec elle. Pour ses partisans exclus de la direction du PS j'ai cru comprendre que c'est eux qui avait refusé les poste proposé car pas suffissement interressants. Quelqu'un peut confirmer ce fait ?
assouan Publication: 9 décembre 2008 Publication: 9 décembre 2008 Tant que S.R. sera là, il n'y a pas trop a s'inquité du retour du PS au pouvoir, pour l'instant, je dors tranquille, Elle marque plus de point contre son equipe qu'avec elle. (...) En partant du principe que je ne m'intéresse pas à la politique politicienne et tout ce qui va avec, il y a quand même, et systématiquement dans le cas de Ségolène Royal, quelque chose qui me fout hors de moi quand on en parle. Cette femme (à se demander si ce n'est pas le nerf de la guerre) : - a remporté les primaires du PS pour les dernières élections présidentielles - a fait le meilleur score du PS aux élections présidentielles depuis ... Mitterrand ! - a vu sa motion remporter le plus de voix au congrès de Rouen Mais non... ce n'est ni représentatif ni suffisant. A titre personnel je ne l'apprécie pas mais je sais reconnaître ce qu'il en est !!!!
Invité MarcM Publication: 9 décembre 2008 Publication: 9 décembre 2008 En partant du principe que je ne m'intéresse pas à la politique politicienne et tout ce qui va avec, il y a quand même, et systématiquement dans le cas de Ségolène Royal, quelque chose qui me fout hors de moi quand on en parle. Cette femme (à se demander si ce n'est pas le nerf de la guerre) : - a remporté les primaires du PS pour les dernières élections présidentielles - a fait le meilleur score du PS aux élections présidentielles depuis ... Mitterrand ! - a vu sa motion remporter le plus de voix au congrès de Rouen Mais non... ce n'est ni représentatif ni suffisant. A titre personnel je ne l'apprécie pas mais je sais reconnaître ce qu'il en est !!!! Tu résume très bien mon sentiment à son égard .Il est clair que dans son cas la démocratie en prend un coup dans l'aile
Audrey Publication: 9 décembre 2008 Publication: 9 décembre 2008 Tant que S.R. sera là, il n'y a pas trop a s'inquité du retour du PS au pouvoir, pour l'instant, je dors tranquille, Elle marque plus de point contre son equipe qu'avec elle. Pour ses partisans exclus de la direction du PS j'ai cru comprendre que c'est eux qui avait refusé les poste proposé car pas suffissement interressants. Quelqu'un peut confirmer ce fait ? C'est marrant que tu voies Ségolène Royal de cet oeil, il y a quelques années, c'est un certain Nicolas Sarkozy qui bouleversait la droite et agaçait. Chirac a tenté par tous les moyens de l'affaiblir...
Dom Le Trappeur Publication: 9 décembre 2008 Publication: 9 décembre 2008 C'est marrant que tu voies Ségolène Royal de cet oeil, il y a quelques années, c'est un certain Nicolas Sarkozy qui bouleversait la droite et agaçait. Chirac a tenté par tous les moyens de l'affaiblir... Quand on voit les dégâts avec Sarko au pouvoir pas la peine de se lancer dans une aventure avec Ségo... J'ai pas la bravitude accrochée au coeur okok
Dom Le Trappeur Publication: 9 décembre 2008 Publication: 9 décembre 2008 La "gauche de la gauche" empêtrée dans les rivalités Reuters Gérard Bon A sept mois des élections européennes, la gauche française doit surmonter les déchirements du Parti socialiste et l'émiettement d'une "gauche de la gauche" qui se dispute âprement les déçus du PS et du PCF. Des militants de tous bords déplorent "une gauche mille-feuilles" incapable de s'unir face à Nicolas Sarkozy. Et des correspondants de la presse étrangère à Paris parlent volontiers de la gauche "la plus folle du monde." Le Parti communiste, qui ouvre jeudi à la Défense près de Paris son 34e congrès, refuse de se fondre dans une nouvelle force à gauche du PS et entend poursuivre son cavalier seul tout en amorçant quelques transformations. "Il y a des camarades qui pensent qu'il faut créer une autre force, mais ce n'est pas le choix majoritaire des communistes", a assuré cette semaine Marie-George Buffet. La secrétaire nationale veut rester à la tête du parti, qui fut l'un des plus puissants d'Europe avec 29% des voix en 1969, mais avec une direction collégiale, au grand dam de ses opposants, qui l'accusent de verrouiller tout débat. La ligne de la direction du PCF ne contribue pas à favoriser la création d'un nouvel ensemble à vocation majoritaire à gauche, à l'image du Die Linke (La Gauche) allemand. D'autant que deux nouveaux mouvements aux fortes ambitions font leur apparition, le "Parti de gauche" de Jean-Luc Mélenchon, qui vient de rompre avec le PS, et le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot. S'inscrivent encore dans ce paysage les formations trotskystes de Lutte Ouvrière (LO) et du Parti ouvrier indépendant (POI), ainsi que les Verts, qui ont de nouveau le vent en poupe avec les candidatures de l'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit et de l'altermondialiste José Bové aux européennes. LES VERTS DOPÉS PAR LEUR RASSEMBLEMENT Se défendant de contribuer à la balkanisation de la gauche, Jean-Luc Mélenchon affirme oeuvrer pour une clarification politique et veut constituer autour de sa nouvelle formation un front anti-traité de Lisbonne. "Je ne suis pas une marque de savonnette en concurrence avec une autre", a-t-il lancé sur France inter. Le Parti communiste, qui prône lui aussi la constitution de "fronts progressistes" sur les grands sujets, a saisi cette opportunité et fera alliance avec Jean-Luc Mélenchon pour les européennes de juin. La direction communiste s'accroche à l'idée d'une reconstitution de "l'arc" qui avait permis la victoire du "non" au référendum de 2005 sur la Constitution européenne. Mais cette stratégie désespère les anciens "réformateurs" du PCF. L'ex-secrétaire national Robert Hue a pris ses distances avec un parti qu'il juge "non-réformable", surtout depuis les 1,9% de Marie-George Buffet à la présidentielle de 2007. L'ancien ministre communiste Jean-Claude Gayssot prône pour sa part la création d'une nouvelle force de gauche, qui irait du Parti de gauche à la LCR en passant par les Verts et le PCF. "Cette nouvelle force doit être à la fois contestataire, unitaire indépendante du PS et constructive", explique-t-il. De son côté, le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire Olivier Besancenot n'a pas exclu de travailler et de "mener des campagnes" avec Jean-Luc Mélenchon. Il a cependant réfuté dans l'Express toute idée de parti commun car, explique-t-il, "Mélenchon veut faire un ancien vrai Parti socialiste." Dans ce contexte, les Verts, favorables, eux, à l'Union européenne, ont fait taire leurs querelles pour suivre l'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit dans un rassemblement de la famille écologique en vue des européennes. A en croire un récent sondage Ifop, cette démarche s'avère payante puisque leur liste est créditée de 11% des intentions de vote, bien au dessus des 7,4% de 2004. Ils distancent le NPA d'Olivier Besancenot (8%), lui-même en forte hausse, ainsi que le PCF et Lutte ouvrière (4% chacun.) Mais pour l'ex-dirigeante Dominique Voynet, l'Union des écologistes autour de Dany Le Rouge "ne doit pas être un subterfuge pour revenir à une version apolitique de l'écologie." Gérard Bon, édité par Yves Clarisse Bon Ils ont juste oublier le Parti des travailleurs et quelques groupe anarcho, ultra gauche... Au fait Arlette passe la main il parait... bigbisous
Bandaa Bono Publication: 9 décembre 2008 Publication: 9 décembre 2008 La "gauche de la gauche" empêtrée dans les rivalités .... et du Parti ouvrier indépendant (POI), Bon Ils ont juste oublier le Parti des travailleurs et quelques groupe anarcho, ultra gauche... Non Dom il n'ont oublié personne, ils parlent des parti qui se présentent aux élections pas de ceux qui n'en veulent pas, les anar ne souhaitent pas être élus dans une démocratie représentative. et ils n'ont pas oublié non plus le PT puisque celui-ci est devenu le POI depuis quelques temps déjà. Faire les mises à jour, faire les mises à jour, faire les .... lotrela
Dom Le Trappeur Publication: 10 décembre 2008 Publication: 10 décembre 2008 Non Dom il n'ont oublié personne, ils parlent des parti qui se présentent aux élections pas de ceux qui n'en veulent pas, les anar ne souhaitent pas être élus dans une démocratie représentative. et ils n'ont pas oublié non plus le PT puisque celui-ci est devenu le POI depuis quelques temps déjà. Faire les mises à jour, faire les mises à jour, faire les .... Et ouai... j'ai du mal à suivre...
DavidKorner Publication: 10 décembre 2008 Publication: 10 décembre 2008 Depuis plusieurs mois, des cheminots sur Austerlitz, essentiellement des contrôleurs et conducteurs, mais aussi quelques guichetiers, tentent de réunir le maximum de ceux qui se sont reconnus dans l'appel lancée par la LCR à construire un nouveau parti anticapitaliste. Sa volonté de se dissoudre en faveur d'un parti gardant des délimitations anticapitalistes et révolutionnaires, mais en acceptant en son sein des travailleurs qui ne se reconnaissent pas dans le trotskisme, est à mon avis, une bonne chose. Vu la remontée des luttes sociales observées depuis 1995, les succès électoraux remportés par les organisations révolutionnaires ( ex : 1995 avec 5.75 % d'Arlette Laguiller, 2002 avec 10 % pour les deux candidats révolutionnaires, le maintien et les 4.1 % d'Olivier Besancenot malgré la pression du vote utile en 2007) il y a peut-être un nombre significatif de travailleurs qui sont prêts à faire quelque chose. En tout cas, j'en fais partie et j'espère que nous serons le plus nombreux que possible à nous retrouver ensemble dans un parti plus fort, qui nous permettra de militer dans nos entreprises et syndicats pour y défendre des idées conformes à la défense des intérêts de la classe ouvrière. S'il n'y avait qu'une petite dizaine de milliers de travailleurs du rang, prêts à donner un peu de leur temps et de leurs moyens pour s'organiser, se coordonner, défendre leur politique en frappant dans le même sens, cela pourrait changer considérablement les choses. Le congrès de fondation ce ce nouveau parti se tiendra en janvier 2009 et j'attends avec impatience ce qu'il en ressortira. Je ne pense pas qu'il y ait quelque chose à attendre de la querelle à la tête du PS. La politique qu'il faudra imposer pour que la crise soit payée par ses responsables et non pas par ses victimes ne viendra d'aucune des composantes du PS. Ou de ses satellites qui envisagent comme seule politique le fait de s'allier avec le PS pour gouverner avec lui. Cela vaut donc pour le PCF, mais aussi pour le PdG de Mélenchon.
Dom Le Trappeur Publication: 11 décembre 2008 Publication: 11 décembre 2008 http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=48526 Démission du député Garrigue. L’UMP est-il voué à l’autodestruction comme le PS ? Xavier Bertrand, tout nouveau secrétaire général de l’UMP, saura sans doute savourer ce cadeau de bienvenue. En effet, il découvrira ce mercredi sur son bureau de secrétaire une lettre de démission signée du Député de la Dordogne, Daniel Garrigue. Vu de Paris, les récents événements politiques au sein de l’UMP du petit département de la Dordogne pourraient passer pour une histoire de clochemerle. Sauf qu’il y a quelque jours, Xavier Bertrand, le plus hyper actif après le Président, alors futur secrétaire général, est venu se mêler d’une réunion d’une importance déterminante et cruciale. En effet, la France, par ses temps de crise, observe avec une attention soutenue qui va emporter la présidence de l’UMP de Dordogne. Il n’est pas question d’éléphants mais d’un taureau, dixit Jérôme Peyrat, jeune prétendant à la présidence de l’UMP en Dordogne, lorsqu’il parle de son confrère et concurrent Garrigue. Qui lui rend la pareille en le traitant de belette ! Le différend entre les deux hommes a été commenté dans les médias locaux. Cette affaire n’aura pas de retentissement national. Tout ce qu’on peut affirmer, c’est que Garrigue est un vieux routard, se réclamant du gaullisme social, et vu la région, on pourrait le qualifier de gaulliste truffé, comme on parle des radicaux cassoulets pour évoquer les fils spirituels de Jaurès et Bourgeois en terres d’Albi. C’est Garrigue qui il y a peu, voulait sortir le RSA du bouclier fiscal au nom de la justice fiscale. Broutilles d’euros certes mais du symbolique c’est sûr ! Faut-il alors accorder une attention particulière à ce combat de coqs politiques mené dans la plus pure tradition de la féodalité contemporaine ? Dans sa lettre de démission, Garrigue est assez explicite, livrant un tableau plutôt édifiant de l’évolution récente de l’UMP depuis que cette formation a été prise en main par Sarkozy en 2004 pour la transformer en machine électorale servant son élection ; comme du reste le RPR fut en son temps une machine électorale ajustée et formatée pour l’élection de Jacques Chirac en 1995, un RPR transformé en UMP à l’initiative d’Alain Juppé, le premier de la classe. Ce qui est certain, c’est que ces manœuvres visent à mettre hors jeu un vieux taureau du gaullisme pour le remplacer par un jeune loup dévoué à Nicolas Sarkozy et qui du reste, figure officiellement dans le trombinoscope de l’Elysée comme l’un des conseillers politiques du Président. L’électeur français moyen se demandera pourquoi tant d’agitation pour un enjeu de si peu d’importance dans un contexte de crise économique, doublé d’une configuration politique favorable à la majorité puisque le PS a perdu la confiance des Français. Mais ne sait-on jamais, mieux vaut anticiper pensent les gens de l’UMP, et pour satisfaire ce dessein, autant contrôler les choses sur le territoire et notamment la Dordogne, département qui avec le grand Sud Ouest, se plaît à bouder les sirènes de l’UMP. D’après Garrigue, c’est à cause de la politique antisociale de Sarkozy peu appréciée en ces terres de radicalisme et rigueur politique. Si tel est le cas, faire diriger l’UMP de Dordogne par un sarkozyste relève du non sens. Mais dans ce microcosme politicien, le non sens et les valeurs ont-elle la minorité lorsqu’il est question de pouvoir et de combats entre factions. Ce terme étant employé à dessein car il paraît évident que l’UMP tend à épouser la forme d’une faction, comme du reste aurait pu le faire le PS avec la faction Royal. Heureusement pour le PS, c’est encore un parti, enfin, il faut le dire vite. Deux factions se sont combattues il y a peu. Faut-il prendre au sérieux les propos consignés dans la lettre de démission de Garrigue ? Une chose est certaine, cette lettre est argumentée et précise, livrant le sentiment de lassitude, pour ne pas dire de dégoût, exprimée par un député de l’UMP. On pourra toujours penser qu’il s’agit là d’un règlement de compte et que la barque est chargée. Quand on veut noyer son chien on l’accuse de la rage. Pourtant, ces propos sur la mainmise de l’UMP par les partisans de Sarkozy semblent confirmer ce que toute la presse branchée connaît des manœuvres présidentielles. L’arrivée à la direction de l’UMP de Xavier Bertrand n’étant guère surprenante. Comme si Bertrand était à Sarkozy ce que Medvedev est à Poutine. Un Bertrand déjà pressenti pour les élections de 2017. Incroyable, ce sens de la prospective chez les gens de l’UMP. Toujours est-il que la volonté de tout régenter se confirme et le récent pataquès avec Rama Yade n’infirme pas cette vision de la régence élyséenne. Cette effrontée n’a pas voulu conduire la liste UMP aux européenne, qu’elle soit châtiée, elle n’aura pas le maroquin de JP Jouyet. En avait-elle les compétences ? Mais pour Sarkozy, peut importe les compétences, seule compte la régence. Qui s’abat sur les frondes des députés. Y compris ceux qui s’affrontent au projet de travailler le dimanche. La méthode de Sarkozy et ses factieux, c’est le coup d’éclat, le coup de force, comme celui de Peyrat et Bertrand qui au sein de l’appareil local de l’UMP de Dordogne, ont usé de méthodes dignes d’anciens systèmes qu’on ne voudrait plus revoir. Des méthodes visant à isoler un membre et faire comme s’il n’existait pas. Des méthodes que l’on connaît dans les milieux professionnels comme relevant du harcèlement moral ! Voilà ce qu’est l’UMP sous la régence de Sarkozy. Que nous raconte Garrigue au juste ? Des détails essentiels sur le fond. Les débats politiques, les joutes d’idées, auraient subitement disparu des arcanes de l’UMP après l’arrivée de Sarkozy aux commandes. Même le très intellectuellement surdoué et regretté Juppé n’y pouvait rien contre ce délitement de l’agora politicienne des sections, au profit d’une prise de contrôle par une faction comprenant entre autres Guaino, Guéant, et une palanquée de dévoués technocrates verrouillant les pouvoirs autour du Président. Et l’UMP ne serait plus qu’un ectoplasme où tout débat d’idée a été évacué et où les conseils nationaux ne sont plus que prétexte à joutes oratoires sans grandeur entre le secrétaire général et les vassaux adjoints et néanmoins rivaux, dixit Garrigue. Dont je tiens la lettre de démission comme un document historique d’importance qui sera utilisé encore dans 50 ans par les historiens. Si Reims symbolise la déliquescence du PS, Périgueux et Bergerac sont deux villes emblèmes de la lente décomposition de l’UMP, avec ses figures conquérantes, les ralliés à la faction Sarkozienne, Darcos et Peyrat, et puis Bertrand en émissaire très spécial de la régence venue asseoir son pouvoir contre la fronde du Périgord noir menée par le démissionnaire Darrigue qui abdiqua sans avoir eu le loisir de devenir un petit prince de Condé face au Président qui d’ailleurs a désigné Bertrand comme son prince héritier. Les factions gouvernent ? Au PS, à l’UMP, et même la faction verte menée par Cohn-Bendit. Et le peuple, qu’en pense-t-il ? Il a sans doute oublié l’histoire et un certain Saint Just qui porta le combat en son nom avec comme étendard cette fameuse maxime, je ne suis d’aucune faction, je les combattrai toutes ! Pour le reste, les historiens se souviendront de cette époque comme celle des combats d’élites en tous genres et styles, des prises de pouvoir, des jeux de réseaux, des alliances entre factions. Quel aveuglement amène les sociétés au bord de l’abîme. Quelle folie amène les hommes à mettre en avant leur carrière et leur pouvoir, quitte à balancer les idées et les débats ? Ce constat est valable dans les milieux politiques mais aussi à l’Université où les présidents ont délaissé l’éthique des savoirs pour sacrifier à la logique des pouvoirs. Le monde va détruire la civilisation par un excès de pouvoir. Mais nous sommes avertis. Cela s’est déjà produit en 1940.
Dom Le Trappeur Publication: 12 décembre 2008 Publication: 12 décembre 2008 «Un arc plus large pour réenchanter la gauche» Interview Clémentine Autain rallie un nouveau mouvement antilibéral : Recueilli par MATTHIEU ÉCOIFFIER Annoncée au Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), après avoir quitté l’exécutif parisien et manqué son atterrissage aux municipales à Montreuil (Seine-Saint-Denis), Clémentine Autain, figure de la gauche antilibérale, révèle dans Libération les contours de la Fédération pour une alternative sociale et écologique, qui sera présentée le 17 décembre. Pourquoi, finalement, ne rejoignez-vous pas Olivier Besancenot ? J’ai participé à quelques réunions du comité NPA de Montreuil et à leur université d’été. Ils étaient alors les seuls à faire une proposition dynamique. Olivier Besancenot tient un discours clairement de gauche, sans tortiller, et draine une nouvelle génération militante. Mais j’attends davantage d’un parti : qu’il cherche à construire des majorités politiques et donc à travailler et s’allier avec d’autres. Enfin, le départ du PS de Jean-Luc Mélenchon pour fonder le Parti de gauche a relancé l’espoir d’un rassemblement plus large. Justement pourquoi ne pas rallier le Parti de gauche(PG) ? Jean-Luc Mélenchon est pour une révolution par les urnes. Le NPA met l’accent sur les luttes sociales. Il faut raccorder les deux. Chacun fait de vibrants appels à toutes les sensibilités - écolos, féministes, altermondialistes… -, mais veut rassembler autour de lui. Il faut réunir un arc plus large pour pouvoir, un jour, boxer à gauche dans la même catégorie que le PS. La crise financière nous impose de construire une alternative à une droite ultralibérale et autoritaire. Et de réenchanter la gauche. Avec qui construire ce rassemblement ? Les Alternatifs rouge et vert, les «communistes unitaires» et les collectifs [ex-antilibéraux et ex-bovétistes, ndlr], et les écolos radicaux ont décidé de mettre leurs forces en commun avec des personnalités et des citoyens qui ne se retrouvent nulle part. C’est un cadre souple qui accepte la double appartenance : on peut être au PCF, au NPA, au Parti de gauche, chez les Verts et en même temps membre de la Fédération pour une alternative sociale et écologique. La structure se veut éphémère car elle souhaite son dépassement vers une force plus large et unitaire. Voilà pourquoi j’ai décidé d’y adhérer. Je ne suis pas de la gauche radicale bisounours qui pense qu’il suffirait de se donner la main, mais je crois l’éparpillement mortifère. N’allez-vous pas rajouter à l’éparpillement, notamment en vue des élections européennes ? On veut travailler jusqu’au bout pour qu’il y ait des listes regroupant toute l’autre gauche, du NPA au PG en passant par le PCF. Ces «groupuscules», l’air de rien, représentent du monde. Il faut sortir des logiques boutiquières. Votre parcours semble tortueux. Est-ce par opportunisme ? Je reconnais que je cherche, sans sectarisme. Mon chemin peut paraître tortueux mais mon cap reste le même depuis dix ans. On m’a annoncée au PS avec Benoît Hamon, ce qui aurait été beaucoup plus porteur pour des ambitions personnelles. Rester tournée vers une gauche de gauche en pleine recomposition, n’est pas le signe d’un opportunisme crasse !
Dom Le Trappeur Publication: 12 décembre 2008 Publication: 12 décembre 2008 L’éclat de la gauche radicale PCF, NPA, NEP, PG… il est devenu difficile de s’y retrouver dans le camp antilibéral. MATTHIEU ÉCOIFFIER et LAURE ÉQUY «Tout n’est pas foutu à gauche», lançait il y a un mois la numéro 1 communiste, Marie-George Buffet. Un optimisme frisant la méthode Coué. Alors que le PCF ouvre aujourd’hui à La Défense (Hauts-de-Seine) son 34e congrès, en plein marasme (1,93 % à la dernière présidentielle), la gauche du PS, saturée d’initiatives en tout genre, n’en finit pas de s’éparpiller… Tout en caressant le rêve de retrouver la souriante photo de famille de l’arc du non de gauche, au soir de leur victoire au référendum sur le traité européen, le 29 mai 2005. «C’est sacrément le bordel, et on n’a pas la clé, relève Clémentine Autain, figure de l’autre gauche. Le citoyen qui regarde notre spectacle doit se dire qu’on est complètement tapés !» En un mois, le puzzle s’est encore un peu plus fractionné. Début novembre, Jean-Luc Mélenchon a claqué la porte du PS, et mis sur les rails son Parti de gauche (PG). L’ancien patron du PCF, Robert Hue a, quant à lui, quitté le conseil national (parlement) du parti, pour lancer cette semaine son «association politique», baptisée Nouvel Espace progressiste (NEP). Enfin, une nouvelle structure «unitaire», la Fédération pour une alternative sociale et écologique doit voir le jour la semaine prochaine (lire page suivante). De quoi faire vaciller les deux piliers de la maison antilibérale : le NPA d’Olivier Besancenot et le PCF. «La gauche est en train de se décomposer pour se recomposer. Le Parti communiste ne peut pas être le seul élément immobile au sein de ce mouvement», s’inquiète Marie-Pierre Vieu, membre de la direction du PCF. «Alibi». Pour s’en sortir, Marie-George Buffet pratique le pas de deux. D’un côté, elle s’apprête à bétonner une nouvelle équipe, largement acquise au maintien du label PCF. Quitte à verrouiller les instances. La semaine dernière, les communistes unitaires (dont Roger Martelli et Pierre Zarka), ainsi que des proches de l’ex-ministre Jean-Claude Gayssot ont été écartés de la liste du futur conseil national. Les «virés» ont aussitôt crié à la «purge» et dénoncé une bonne manière de Marie-George Buffet faite aux orthodoxes du parti. Les unitaires avaient eu le toupet de prévoir, samedi soir, une fête sous l’étendard «qui se ressemble se rassemble», en préambule au lancement de la Fédération… «Les camarades auraient intérêt à mener le débat dans le congrès et pas à l’extérieur», a contre-attaqué Marie-George Buffet, rappelant que les militants se sont majoritairement prononcés pour «la poursuite du PCF tout en le transformant». «Elle en fait la cause de notre éviction. C’est un alibi de mauvais aloi», rétorque le refondateur Pierre Zarka. De l’autre main, la secrétaire nationale du PCF annonce un «front commun» avec le Parti de gauche, en vue des européennes de 2009. Ouverture aux élections et repli en interne ? «Des camarades ont parlé de schizo-stratégie, ils n’ont pas tort», poursuit Pierre Zarka, qui tout en se réjouissant de cette initiative, appelle à la pousser plus loin. Une stratégie en zigzag dictée par des considérations, selon lui, «très pragmatiques» : le sauvetage des trois eurodéputés PCF sortants. Le trotskiste Alain Krivine, invité à La Défense, n’y voit lui aussi que manœuvre tactique : «L’alliance avec Jean-Luc Mélenchon sert d’alibi unitaire, et permet au PCF de taper sur les socialistes à propos de l’Europe. Avant de retourner après les élections, dans le giron de Martine Aubry.» Jean-Luc Mélenchon ne se voit évidemment pas en «dindon de la farce» comme le prédit Alain Krivine. «Beaucoup de choses sont indéchiffrables, attendons que tout cela se décante», plaide le sénateur de l’Essonne qui prêche pour sa paroisse : «Face au danger de vulcanisation de l’autre gauche, le front peut être un élément de stabilité.» Troupes. Sauf que «tout le monde se prend pour l’homme providentiel», tacle un promoteur de la Fédération. Au NPA, où l’on mise justement sur la popularité d’Olivier Besancenot, la dynamique d’adhésion semble marquer le pas. Sur les 12 000 cartes de pré-adhésion envoyées dans les comités locaux, seules 4 500 ont été retournées au siège de la LCR. Pour remplir les rangs, avant le congrès de fondation fin janvier, Olivier Besancenot et Alain Krivine se sont fendus d’une lettre pour inciter les anciens de la Ligue à adhérer fissa. Histoire de ne pas décourager leurs propres troupes unitaires, la direction provisoire du NPA entretient le flou sur les européennes : «On discute avec tous, mais on y croit pas trop.»
Dom Le Trappeur Publication: 12 décembre 2008 Publication: 12 décembre 2008 En France, sous Sarkozy... La tension monte dans les lycées 12 Décembre 2008 Rassemblements marginaux mais violents, lycées occupés, proviseure agressée: le mouvement se radicalise. Les syndicats appellent à une journée d'action le jeudi 18 décembre contre les réformes Darcos. Liberation.fr avec source AFP A Brest, le 10 décembre. S'il reste encore marginal et confus, le mouvement lycéen commence à faire tache d'huile. Plusieurs rassemblements spontanés et violents ont eu lieu localement ces derniers jours et les syndicats, mobilisés contre les suppressions de postes et la réforme du lycée, se préparent à plusieurs journées nationales d'action avant les vacances de Noël. L’Union nationale lycéenne (UNL, première organisation) appelle à une journée nationale de manifestations le jeudi 18 décembre. Elle demande aussi aux lycéens de se mobiliser en occupant les lycées avec les professeurs dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 décembre. De son côté, la Fidl, autre organisation lycéenne, annonce que mardi et jeudi prochains seraient deux journées de «mobilisations importantes». Incidents violents L’UNL souligne qu'elle ne cautionne pas les «actes violents, même s’ils restent très marginaux», de ces trois derniers jours, et avertit: «Au vu du climat général qui s’est installé, nous demandons une nouvelle fois au gouvernement de revenir sur sa réforme du lycée et sur les suppressions de postes dans l’éducation, au risque de voir apparaître un véritable rapport de force.» Dans plusieurs villes et notamment en Bretagne des incidents violents ont en effet éclaté lors de regroupements de lycéens, en petit nombre et sans revendications claires. Ce matin, pour la quatrième journée consécutive, des incidents se sont produits à Brest. Les gendarmes mobiles ont tiré quelques grenades lacrymogènes contre un petit groupe de 150 à 200 jeunes, pour la plupart lycéens, qui tentaient de bloquer l’accès à un pont. Les manifestants, sans banderoles ni slogans, leur ont répondu par des jets de pierres. Le même scénario s’est déroulé les jours précédents dans le centre de Brest, avec un petit groupe de jeunes affrontant les forces de l’ordre et s'en prenant pour certains à des voitures, abribus et vitrines. Noyau dur Les proviseurs s'accordent à distinguer parmi ces jeunes un noyau dur «complètement inorganisé» et «très déterminé» qui «casse, sans aucun slogan», et un groupe plus «structuré» de «lycéens qui réfléchissent et cherchent à manifester pacifiquement». A Rennes, où plusieurs établissemets sont bloqués, 3500 lycéens, selon la police, se sont rassemblés sans incidents. A Quimper, ils étaient 1400 selon les gendarmes, tandis qu’à Nantes, où une quinzaine de lycées étaient bloqués, 600 lycéens manifestaient en ordre dispersé sans incident. 37 lycées sur 70 sont perturbés en Basse-Normandie, selon le rectorat, les deux-tiers selon l'UNL. En Vendée, 600 à 800 lycéens ont manifesté avant de tenter, en vain, de rencontrer le ministre des Transports Dominique Bussereau, venu inaugurer la ligne TGV Paris/La Roche-sur-Yon/Les Sables d’Olonne. A Aix-en-Provence, 200 élèves du lycée Vauvenargues ont bloqué pendant une heure le boulevard périphérique, avant d'être délogés par les CRS. Selon le rectorat de l’académie d’Aix-Marseille, «cela bouge un peu partout». «A 11h30, 24 lycées étaient perturbés et six bloqués sur 105 lycées dans l’académie.» A Marseille, l’accès du lycée Victor Hugo a été bloqué par les élèves, pour le sixième jour consécutif. A Nîmes enfin, la proviseure du lycée Darboux a été agressée ce matin par des jeunes, lycéens ou non lycéens, qui voulaient bloquer l’entrée de l’établissement. «Plusieurs jeunes qui voulaient bloquer l’entrée du lycée ont bousculé violemment et projeté» la proviseure de l’établissement «contre la grille du portail», selon le rectorat, qui précise qu'elle «souffre de contusions diverses».
Dom Le Trappeur Publication: 12 décembre 2008 Publication: 12 décembre 2008 A l’Elysée, la peur du dérapage L’entourage du Président surveille de près les conflits, surtout chez les lycéens. ANTOINE GUIRAL Libération La crise n’en est qu’à ses prémices. Nicolas Sarkozy ne cesse de le répéter à tous ses interlocuteurs, expliquant que le pic en matière de dégâts sociaux (chômage de masse, plans sociaux) est pour 2009. S’attend-il pour autant à des lendemains violents ? A l’affût. Il y a trois semaines, il a pris connaissance d’une note évoquant ce sujet. Ce que son conseiller pour la communication, Franck Louvrier dément, mais que confirme l’auteur du texte. Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, qui a fait toute sa carrière dans la police, est à l’affût de tout ce qui peut remonter chaque jour des services de renseignement sur le durcissement des conflits. Mais aujourd’hui, c’est davantage du côté des défilés des lycéens ponctués d’incidents violents que l’Elysée regarde. Mal encadrées, suspectées par le pouvoir d’être instrumentalisées par des «éléments ou des organisations gauchistes», comme l’expliquait hier à Libération Raymond Soubie, conseiller social de Nicolas Sarkozy, ces manifestations peuvent à tout moment déraper. En France, comme ce fut le cas en Grèce, la moindre victime pourrait mettre le feu aux poudres. «On a connu en France ce qui se passe en Grèce avec les émeutes en banlieue de l’hiver 2005. Aujourd’hui nous ne sommes pas du tout dans cette situation», note un autre conseiller du chef de l’Etat qui était au ministère de l’Intérieur avec Nicolas Sarkozy. Le même ne croit pas non plus que des mouvements sociaux liés à la crise puissent «s’agréger avec les revendications lycéennes». Cyclone. A l’Elysée, la théorie en cours veut que c’est à l’issue de la période de crise que la situation sociale risque de se tendre. «Lorsque l’on est dans l’œil du cyclone de la crise et qu’il n’y a rien à distribuer, les tensions ne s’expriment pas de manière brutale», veut croire un conseiller. Une théorie qui a d’abord le mérite d’être rassurante. Mais Raymond Soubie précise que «la météorologie sociale est une science très imprécise. Tous les conflits et les troubles les plus forts que nous ayons connus ces dix dernières années étaient imprévus». C’est bien ce qui ennuie Sarkozy. Dans son plan de relance annoncé la semaine dernière, il a pris soin de «lâcher» une prime de 200 euros aux 3,8 millions de travailleurs pauvres et allocataires du RMI. On est jamais trop prudent.
Invité MarcM Publication: 12 décembre 2008 Publication: 12 décembre 2008 L’éclat de la gauche radicale PCF, NPA, NEP, PG… il est devenu difficile de s’y retrouver dans le camp antilibéral. C'était déjà pas mal le bordel , alors avec le gros nain de jardin qui vient de créer sa tendance, ça devient inbuvable ! Le NPA qui ne regroupera pas la LCR et LO , le PS qui guerroit sur des terres fatiguées , le PC qui arrive à se réunir dans une cabine téléphonique, Mélenchon qui joue seul sa partition , certains caviardisés socialistes qui fricottent avec NS etc.....Des syndicats peu enclin à mobiliser à cause de leurs divisions................Tout cela laisse les salariés sur la touche et bien seuls ! Si ça part en vrille (grèves , manifs etc...) , ce sera une partie perdue compte tenu de ces divisions !
Dom Le Trappeur Publication: 12 décembre 2008 Publication: 12 décembre 2008 Stéphane Gatignon (Maire PCF de Sevran -tendance Communistes Unitaires): "Le mythique Parti communiste est mort" LeMonde.fr Lors d'un chat sur Le Monde.fr, le maire (PCF) de Sevran, auteur de A ceux que la gauche désespère,(Cherche-Midi), revient sur les enjeux du congrès du Parti communiste,qui s'ouvre jeudi 11 décembre, dans un climat de division. Michel : Quand un parti ne représente plus que 2 % du corps électoral ne peut-on envisager qu'il cherche à se regrouper avec d'autres partis de gauche ? Stéphane Gatignon : Quel est le problème ? Un parti qui a 2 % a-t-il une raison d'être ? Ou n'a-t-il pas le droit de se regrouper en coalition ? Si c'est se regrouper avec d'autres, même un parti à 2 % peut le faire. La question est de savoir pourquoi on se regrouperait avec d'autres. Karim : Pourquoi le Parti communiste ne réussit pas à s'allier avec l'extrême gauche ? Stéphane Gatignon : Qu'est-ce qu'on entend par extrême gauche ? Le rôle et l'histoire du Parti communiste et des communistes est de transformer la société. S'allier à l'extrême gauche uniquement dans un vision de contestation ne règle nullement cette question. Une vision uniquement de "pureté révolutionnaire" nous conduirait tout droit à ce que Lénine définissait dans son ouvrage La maladie infantile du communisme : le gauchisme. Je vous conseille de le relire. Hibou garni : Le PCF n'est-il pas complètement sous perfusion du Parti socialiste ? A-t-il un avenir tout seul ? Stéphane Gatignon : Oui, dans son alliance de type union de la gauche, le Parti communiste est sous perfusion du Parti socialiste. Le nombre d'élus communistes élus grâce au PS est là pour en attester. La question aujourd'hui n'est pas de savoir si c'est une alliance avec le Parti socialiste qu'il faut, mais de savoir à quoi peut servir le Parti communiste, donc de quel projet de société il est porteur. Steven_Latch_1 : Que peut-on attendre concrètement de ce congrès ? Marie-Georges Buffet parlait ce matin de "solutions du XXIe siècle". Or le discours du PCF, les solutions qu'il propose, sont les mêmes depuis des décennies. Qu'en pensez-vous ? Stéphane Gatignon : Toute la discussion du congrès a montré que le parti vivait hors la société. Son texte de résolutions ne part pas des problèmes que nous vivons aujourd'hui : la crise du système libéral, et des problèmes de société qu'elle génère. Concrètement, je n'attends pas grand-chose du congrès, d'autant plus que la direction a décidé d'écarter ceux qui n'étaient pas d'accord avec elle et de passer un accord avec les plus orthodoxes des communistes en France. Si la solution du XXIe siècle est dans une vision passéiste des choses, ce congrès est mal parti. Rosa_Luxemburg : Camarade, tes positions - le parti est foutu - sont connues à l'intérieur du parti, donc es-tu le mieux placé pour répondre à la question "Le PCF a-t-il un avenir ? " Stéphane Gatignon : La crise actuelle nous fait passer, violemment, du XXe siècle au XXIe siècle. Les communistes doivent être acteurs de ce XXIe siècle. Pour cela, ils doivent travailler un nouveau projet qui propose une nouvelle société. Le parti en tant qu'outil n'est pas une fin en soi pour répondre à la question : "socialisme ou barbarie ?" Erka : Etes-vous d'accord avec l'option unitaire des "communistes unitaires", à savoir le rassemblement de la gauche antilibérale ? Que proposez-vous ? Stéphane Gatignon : La question qui nous est posée aujourd'hui est bien plus importante qu'un simple rassemblement de courants ou de partis. La question qui nous est posée aujourd'hui est celle de la société que l'on construit demain. La droite et le Medef ont une vision de société pour l'avenir, la gauche dans sa globalité n'en a pas. Le rôle des communistes est donc de travailler à l'émergence de cette nouvelle société. En résumé, ce qui est plus important aujourd'hui, c'est le projet et non la structure. Biloute2 : Marie-Georges Buffet dit que les opposants internes feraient mieux de lutter à l'intérieur du parti... vous en pensez quoi ? Stéphane Gatignon : Depuis 1920, et même du temps de Hue, ceux qui n'étaient pas d'accord n'avaient pas voix en interne. Aujourd'hui même, l'épuration idéologique menée par la direction montre que le parti est incapable de gérer une démocratie interne. J'entends par "épuration idéologique" le fait que lors des conférences fédérales, ceux qui n'étaient pas d'accord, notamment les communistes unitaires, ont été écartés des instances dans les départements et au niveau national. Plok : Pensez-vous que le PCF devrait renouer avec les principes marxistes ou bien les abandonner définitivement ? Stéphane Gatignon : Pour moi, ce n'est pas une question de renouer ou d'abandonner, mais de penser autrement que de façon dogmatique. J'entends par là l'utilisation du marxisme-léninisme comme catéchisme. C'est la vision stalinienne qui a fait que le marxisme est devenu un dogme. Jackdo : Franchement, n'est pas temps pour le parti communiste de changer de nom ? Stéphane Gatignon : Il ne suffit pas de changer de nom, il faut changer la structure, le mode de fonctionnement, et se mettre à travailler sur le fond. Il est absolument nécessaire aujourd'hui de travailler sur le fond avant de créer la structure. Jindo : Que pensez-vous du parti de Mélenchon ? Stéphane Gatignon : C'est une réponse de la gauche de gouvernement à la question Besancenot. L'alliance PC-PG est là pour prendre des voix au NPA, c'est son utilité pour le Parti socialiste. Pinardier : Le libéralisme social prôné par les jeunes du PCF (adoption par les couples gay, réforme de la législation des drogues, régularisation des clandestins...) n'est-il pas en contradiction avec l'opinion des militants plus âgés et la base ouvrière ? Stéphane Gatignon : Il y a un problème de générations, comme dans toute la société. Les nouvelles questions sociétales peuvent heurter les plus anciens. Il faut débattre de tout ça pour faire avancer l'ensemble des communistes. On en revient là à la question du projet. Yoyo : On a l'impression que le PCF ne se bat plus pour le communisme mais contre le système libéral. A quand le retour aux sources ? Stéphane Gatignon : "Le communisme, qui boira le lait de sa rivière ?" (Maïakovski) Les communistes, avec d'autres, doivent participer à l'émergence d'un nouveau projet de société, doivent donc travailler dans un premier temps à l'analyse de la société dans laquelle nous vivons pour proposer ce projet. Il n'y a qu'ainsi que nous pourrons être "pour" autre chose. La direction du PC nous conduit à l'impasse d'être contre tout. Maigre : En quoi consiste, pour le parti, le travail de fond que vous évoquez ? Stéphane Gatignon : 1) Analyser la société dans laquelle nous vivons. 2) Dans cette analyse, ne pas oublier les affres du socialisme réel. 3) Construire un nouveau projet en ayant un autre rapport au mouvement social que la simple vision de courroie de transmission. Ainsi, politiques, syndicalistes, élus, associatifs, universitaires pourront travailler ensemble à la constitution de ce projet. 4) Cela doit permettre de créer un mouvement en rassemblant autour du projet. Ainsi, nous romprons avec l'immobilisme et pourrons partir à la conquête du pouvoir. Clement_1 : Y a-t-il un parallèle à faire entre le congrès de Reims du PS et la situation du PC ? Qu'arrive-t-il à la gauche ? Stéphane Gatignon : Oui, parce que la gauche est globalement en crise. Là encore, c'est le XXe siècle qui tourne sa page. La social-démocratie est en crise parce qu'elle n'offre plus de perspectives à la société. Le Parti communiste est en crise parce que dans la même situation, avec de surcroît la fin du socialisme réel. Le trotskisme est en crise parce que le stalinisme est mort et que cette mort n'a pas conduit à des nouvelles sociétés "d'un communisme idéal". Toute l'analyse théorique et politique de ces formations est donc en échec. Kalamar31 : Ne devons-nous pas profiter de cet espace politique laissé par le PS sur sa gauche ? Stéphane Gatignon : Oui, mais là encore, l'enjeu est de travailler à l'émergence d'un projet de société. Parce que la place laissée par le PS ne peut être simplement comblée structurellement, elle doit l'être politiquement. BOBODGOCHE : Après les échecs des sociétés communistes (URSS, Chine, Cuba, etc.) pourquoi continuer à vouloir garder le nom "communiste". L'idéal que ce nom représentait à l'origine a été bafoué par tous les crimes d'Etat des pays qui s'en réclamaient. Alors pourquoi conserver ce terme ? Stéphane Gatignon : Ce terme ne recouvre pas que les millions de morts de "Staline" ou de Mao. C'est également une vision de la société, de la mise en commun des choses qui est essentielle pour l'avenir de l'humanité. Europe_Inside : Que pensez-vous de l'incapacité du Parti communiste à atteindre à nouveau le chiffre fatidique des 5 % de l'électorat français ? Stéphane Gatignon : Le mythique Parti communiste est mort. Pour le Parti communiste, être un groupuscule n'est pas dans ses gènes. Le Parti communiste en France, son histoire, sa culture, en font un parti de participation à la gestion, qu'elle soit locale ou nationale. En France, le Parti communiste a toujours géré sa fonction tribunicienne avec sa fonction de gestionnaire. Christophe_1 : Peut-on dire, à suivre les derniers mouvements internes que la tradition stalinienne du centralisme démocratique puisse encore avoir de la crédibilité ? Stéphane Gatignon : Cette tradition est une culture, chez nous. L'enjeu aujourd'hui est de savoir si le parti est capable d'évoluer, de se transformer, bref, de se dépasser. C'est un enjeu central pour la gauche en France, parce que les communistes ont encore un rôle à jouer. Ainsi, je parlais tout à l'heure de projet et de dynamique sociale et collective à créer autour de ce projet. On peut garder l'espoir en voyant ce qui s'est passé en Amérique latine, avec des regroupements politiques autour de projets de société qui ont permis la création de dynamique sociale et collective regroupant des militants politiques (communistes, sociaux-démocrates, trotskistes...), syndicalistes, et surtout des minorités-majorités ethniques (les Indiens) tenues jusqu'alors à l'écart de la société et qui se sont engagées et ont permis les victoires électorales en Bolivie, en Equateur ou au Brésil. C'est pour ça que je garde espoir ! Bernelle_Portard : Ne pensez-vous pas que le parti ait vocation à ne plus vivre que localement et puisse à terme devenir une composante du PS ? Stéphane Gatignon : Aujourd'hui, le Parti communiste joue ce rôle-là. Notre souci, localement, c'est que nous n'avons pas de réponse aux problèmes auxquels tant les élus que les citoyens sont confrontés. Les inégalités de territoire n'ont jamais été aussi importantes ; les problèmes économiques et sociaux de même ; et aucune impulsion n'est donnée au travail sur une question centrale pour l'avenir : la culture commune. Il nous faut donc travailler un projet, organiser la bataille des idées à gauche pour qu'une gauche de transformation sociale émerge et gagne cette bataille des idées. C'est la seule issue aujourd'hui pour battre Sarkozy. Nous ne battrons pas Sarkozy par un simple vote contre ce personnage. Nous battrons Sarkozy par un projet et l'émergence d'une dynamique collective autour de ce projet. C'est pourquoi j'ai proposé que la gauche organise des primaires. Dans ces primaires, toutes les sensibilités et les cultures de gauche pourront s'affronter. Il n'y a que comme ça qu'une gauche de transformation sociale peut battre une vision plus sociale-libérale. Il n'y a que comme ça que nous battrons Sarkozy. Nous devons tout faire pour que cette gauche de transformation sociale devienne hégémonique culturellement et victorieuse politiquement !
Invité Fabr Publication: 12 décembre 2008 Publication: 12 décembre 2008 (modifié) C'était déjà pas mal le bordel , alors avec le gros nain de jardin qui vient de créer sa tendance, ça devient inbuvable ! Le NPA qui ne regroupera pas la LCR et LO , le PS qui guerroit sur des terres fatiguées , le PC qui arrive à se réunir dans une cabine téléphonique, Mélenchon qui joue seul sa partition , certains caviardisés socialistes qui fricottent avec NS etc.....Des syndicats peu enclin à mobiliser à cause de leurs divisions................Tout cela laisse les salariés sur la touche et bien seuls ! Si ça part en vrille (grèves , manifs etc...) , ce sera une partie perdue compte tenu de ces divisions ! Pourquoi associes tu grêves et manifs?, il y a une serieuse gradation entre ces deux manières d'exprimer collectivement et publiquement des idées divergentes de celles du pouvoir. Fabrice Modifié 12 décembre 2008 par Fabr
Invité MarcM Publication: 12 décembre 2008 Publication: 12 décembre 2008 Pourquoi associes tu grêves et manifs?, il y a une serieuse gradation entre ces deux manières d'exprimer collectivement et publiquement des idées divergentes de celles du pouvoir. Fabrice J'aurais dû écrire , "si il y a une constestation d'ampleur "
zoreglube Publication: 13 décembre 2008 Publication: 13 décembre 2008 (modifié) Bonsoir , Soigne ta gauche , ou elle va se prendre une extrême droite : Avec le PS qui s'éclate au sens propre comme au sens figuré , avec la venue d'un énième parti sur les rangs de la gauche, avec le PCF qui se trouve totalement marginalisé par les bons offices des médias de tout poil , avec les verts qui se demandent comment l'écologie est soluble dans la politique et à quelle dose de gauche ou de droite , avec un nouveau parti anti-capitalisme qui cherche à ratisser large en surfant sur la crise qui se produit actuellement , avec le centre qui a porté un certain coup de barre à gauche compte tenu des événements , cela fait beaucoup trop de monde sur le créneau de la tranche de gauche , et sans compter toutes les querelles de clocher qui vont avec , et les divers courants d'opinion . Car attention à droite ou à l'extrême droite on ne trouve pas autant de "chapelles" en concurrence , et les gens dégoutés par la conjoncture actuelle pourraient bien (hélas) s'orienter vers ce courant politique, au risque que ce soit bien sûr contre leurs propres intérêts . Après tout pourquoi ne pas essayer cette voie , mais on a bien vu ce que cela a produit il y a bien longtemps ... Modifié 13 décembre 2008 par zoreglube
Dom Le Trappeur Publication: 14 décembre 2008 Publication: 14 décembre 2008 (modifié) L'éclatement d'un groupuscule ? Congrès du PCF: trois listes "alternatives" face à celle défendue par Buffet AFP Trois listes "alternatives" pour la direction du PCF se présentent face à celle défendue par la secrétaire nationale sortante Marie-George Buffet, les délégués devant trancher dimanche lors du 34e Congrès du Parti communiste français. Mme Buffet, 59 ans, première signataire d'une liste de 178 membres pour intégrer le nouveau Conseil national (parlement) du parti, devrait être reconduite par le vote des quelque 800 délégués réunis à La Défense. Son texte d'orientation avait obtenu samedi 68,7% des votes des délégués. Des ex-partisans de l'ancien leader communiste Robert Hue, comme Daniel Cirera, figurent sur la liste de la secrétaire nationale sortante. Marie-Pierre Vieu, 40 ans, élue des Hautes-Pyrénées, conduit une liste "alternative" qui rassemble, outre ses partisans, les "communistes unitaires", proches des antilibéraux. Le député-maire de Vénissieux (Rhône), partisan de l'identité communiste, André Gerin, 62 ans, mène une autre liste, sa proposition d'entrer dans la liste de Mme Buffet ayant été refusée. Nicolas Marchand, 59 ans, un "identitaire" a également décidé de maintenir sa liste "alternative", ayant été éconduit par Mme Buffet. Modifié 14 décembre 2008 par Dom-trappeur
Dom Le Trappeur Publication: 14 décembre 2008 Publication: 14 décembre 2008 PCF : courants électriques... Marie-George Buffet réélue pour un quatrième mandat à la tête du PCF AFP Marie-George Buffet, 59 ans, a été réélue dimanche à 67,72% pour un quatrième mandat à la tête du Parti communiste français, après le vote des quelque 800 délégués réunis lors du 34e Congrès du PCF à La Défense. Mme Buffet avait obtenu 91 % des voix en 2006. Trois listes "alternatives" étaient soumises au vote. Marie-Pierre Vieu, élue des Hautes-Pyrénées, soutenue par les "communistes unitaires" a obtenu 16,38% des voix. Le député-maire "orthodoxe" de Vénissieux (Rhône) André Gerin et Nicolas Marchand, un "identitaire", ont respectivement obtenu 10,26% et 5,62%. Ces listes seront représentées proportionnellement au sein du Conseil national (parlement) du PCF, aux côtés des 178 membres de la liste Buffet. Mme Buffet, élue secrétaire nationale en 2001 dans le cadre d'une direction bicéphale avec Robert Hue, avait pris la tête du parti seule en 2002. Elle a été réélue en 2003, puis 2006, où elle avait obtenu 91% des voix. Elle a déjà annoncé que le parti serait géré par une direction collégiale de six à dix membres, qui doit être désignée mercredi lors de la première réunion du nouveau Conseil national (parlement) du PCF. La numéro un communiste a plusieurs fois répété qu'elle n'irait pas jusqu'au bout de son mandat de trois ans, et pourrait céder sa place d'ici un an ou deux. "Il n'y pas dans cette salle des hommes et des femmes qui seraient du côté de la diversité en présentant des listes alternatives, et des hommes et des femmes qui seraient représentants de la fermeture et l'immobilisme en étant sur la liste présentée par le Conseil national", a déclaré Mme Buffet dans la matinée, sous les applaudissements. "Nous devons travailler ensemble", a-t-elle lancé. Elle a également assuré qu'elle mettrait "toutes (s)es forces dans les mois qui viennent pour faire en sorte que ce Conseil national soit une équipe au service des communistes et du combat communiste". Pour Pierre Laurent, qui devrait co-animer la direction collégiale du parti, il s'agit d'"ouvrir grandes les portes du PCF, rajeunir le PCF à tous les niveaux". "La priorité est d'ouvrir le PCF à tous ceux qui veulent un parti combattif contre Sarkozy et un parti rassembleur à gauche pour créer une majorité", a-t-il déclaré. Des ex-partisans de l'ancien leader communiste Robert Hue, comme Daniel Cirera, figurent sur la liste de la secrétaire nationale. Ils n'ont pas suivi l'initiative du sénateur du Val d'Oise de lancer un "nouvel espace progressiste". Estimant que sa liste "alternative" était un "signe d'espoir, de crédibilité pour l'extérieur", Mme Vieu a assuré que ses partisans étaient "élus dans la direction, pas contre la direction". M. Gerin, dont l'offre de figurer sur la liste de Mme Buffet a été rejetée par la secrétaire nationale, a dénoncé "un coup de Jarnac" mais, a-t-il dit, "on va s'en remettre, on va s'occuper de la reconquête du PCF dans les trois années qui viennent". Lors du vote des motions par les militants dans le cadre de la préparation du Congrès fin octobre, il avait obtenu 24% des voix. M. Marchand avait également présenté une liste alternative, ayant été écarté de la liste de Mme Buffet.
Messages recommandés