Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Actualités Politiques


katamiaw

Messages recommandés

1147 voitures brûlées: nouveau record pour la Saint-Sylvestre

Le Post

Un bilan mitigé mais un constat d'échec

Un bilan en trompe l'oeil.

L'impression "calme" (aucun incident majeur à signaler) est contrebalancée par le bilan, décevant.

1147 voitures brûlées, c'est 30% de plus que l'an dernier, alors que le dispositif policier était considérable (35.000 gardiens de la paix déployés)

Et pour les dégâts?

Outre les véhicules incendiés, le bilan est léger.

"Seuls quatre fonctionnaires de police ont été légèrement blessés", relève le ministère de l'Intérieur dans son communiqué de ce matin,

ajoutant n'avoir recensé "aucun dégât aux biens immobiliers publics ou privés".

Un effet pervers d'une loi sur l'indemnisation?

Sur Europe 1, le porte-parole du ministère de l'Intérieur préfère voir le verre à moitié plein: le nombre de voitures brûlées sur l'année est meilleur en 2008 qu'en 2007. Gérard Gachet souligne aussi que "dans plusieurs départements où il ne se passait rien, comme le Calvados, quelques voitures ont brûlé. Pourquoi? On peut se demander si les nouvelles conditions d'indemnisation pour les victimes de ces incendies de véhicule (la loi Warsmann, qui vient d'entrer en vigueur ndlr) ont eu un effet pervers!"

Nicolas Sarkozy n'a pas tardé à réagir

Il vient de proposer que les incendiaires de véhicules soient empêchés de passer leur permis tant que leurs victimes n'aient pas été indemnisés.

Je fais quoi si ma voiture a brûlé?

Sur LCI.fr, Jean-baptiste Iosca, avocat spécialisé dans la défense des automobilistes explique: "il faut faire une déclaration de sinistre à son assurance. Si cette dernière émet des doutes sur l'origine de cet incendie, elle fera faire une expertise, mais la plupart du temps, pour la soirée du 31 décembre, elle rembourse automatiquement au prix de l'argus, c'est-à-dire en fonction de la cotation du véhicule."

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Point de vue de Rue 89 sur le discours d'hier soir de Sarkozy :

Les promesses sans contenu de Sarkozy pour une année de crise

Par Pierre Haski | Rue89 | 31/12/2008 | 20H53

"Vous pouvez compter sur moi"... Ces mots de Nicolas Sarkozy dans ses voeux télévisés suffiront-ils à rassurer les Français à l'aube d'une année qui s'annonce socialement et politiquement "rude", pour reprendre la description par le Président de l'année qui s'achève? Poser la question, c'est déjà y répondre... par la négative.

Nicolas Sarkozy, nous avait-on prévenu, allait se montrer "concret", pour répondre aux angoisses des Français, ces 64000 chômeurs de plus de novembre, aux centaines de milliers d'autres qui vont suivre dans les prochains mois, aux millions d'autres qui subissent directement ou indirectement l'impact de la crise. "On" nous assurait qu'il allait trouver les mots justes pour montrer qu'il y a bien un pilote dans l'avion.

Les exploits internationaux du Président

Hélas, il n'a été "concret" que lorsqu'il s'est agi de vanter les mérites de son action internationale, liée à la crise ou pas, comme cette tournée au Proche-Orient où il se rend lundi prochain en sauveur improbable.

Abusant comme à son habitude de la première personne, on sait donc qu'il a sauvé le système financier mondial, nos économies dans les banques, la paix en Géorgie, l'avenir du climat et celui de la Méditerranée (hmmm, enfin presque si l'on en juge par la situation à Gaza...).

Mais sur le plan national, il n'y avait pas grand chose à mettre sur la table, sinon des voeux pieux, une ambition réformatrice qui patine ("le temps de la concertation" a été invoqué pour la réforme Darcos dans les lycées...), et des mots-clé à répétition lâchés comme des incantations : "justice", "solidarité", "travail", "mérite", "pragmatisme", "réactivité". Pas de quoi désamorcer les craintes, mais aussi les colères sociales, alors que le mois de janvier s'annonce déjà "chaud".

La seule mesure concrète dont il a pu se revendiquer, c'est ce RSA porté par Martin Hirsch et qui fut si douloureux à financer quand les milliards volent depuis septembre. Un système de solidarité bienvenu au moment où la précarité et la pauvreté vont hélas refaire de nouveaux pas en avant. Indispensable, mais insuffisant.

Le chômage plus haut qu'à l'arrivée de Sarkozy

Nicolas Sarkozy n'a assurément pas de chance. Il avait promis le plein emploi pendant son quinquennat, porté par l'évolution démographique et une croissance certes molle mais suffisante. Voilà désormais le taux de chômage repassé au-dessus du niveau auquel il l'avait trouvé à son arrivée au pouvoir en mai 2007.

Certes, la crise est mondiale, et la quasi totalité des pays du monde voient remonter leur taux de chômage. Mais on ne peut pas ne pas regretter le temps perdu par la France, les cadeaux fiscaux faits aux plus aisés qui n'ont servi à rien, et un Président aux abonnés absents pendant si longtemps, obsédé par sa réforme de l'audiovisuel ou ses quotas d'expulsion de clandestins tandis que le feu prenait autour de lui.

A l'heure du réveil, il s'avère douloureux. Nicolas Sarkozy a pris un air martial, debout dans la bibliothèque de l'Elysée, derrière un studieux pupitre, pour adopter un air grave de circonstance.

L'année dernière, le Président avait sorti de son chapeau d'illusionniste

une "politique de civilisation" piquée à Edgar Morin. Le concept était, on s'en est vite rendu compte, vide de sens dans le verbe présidentiel. Quel dommage. On aurait aimé, ce 31 décembre, que le chef de l'Etat soit réellement porteur d'une telle philosophie, mais à condition d'y mettre un contenu concret, adapté au "nouveau monde" dont il nous annonce à juste titre l'avènement.

La France avance vers ce nouveau monde aux contours incertains, mais elle peut légitimement se demander si elle a le bon pilote en ces temps de tempête.

Rectification, le 1/1/09 à 13h00. Retiré la référence aux "parole" de Dalida mal interprétées... Désolé!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Point de vue de Rue 89 sur le discours d'hier soir de Sarkozy :

Les promesses sans contenu de Sarkozy pour une année de crise

Par Pierre Haski | Rue89 | 31/12/2008 | 20H53

"Vous pouvez compter sur moi"... Ces mots de Nicolas Sarkozy dans ses voeux télévisés suffiront-ils à rassurer les Français à l'aube d'une année qui s'annonce socialement et politiquement "rude", pour reprendre la description par le Président de l'année qui s'achève? Poser la question, c'est déjà y répondre... par la négative.

Nicolas Sarkozy, nous avait-on prévenu, allait se montrer "concret", pour répondre aux angoisses des Français, ces 64000 chômeurs de plus de novembre, aux centaines de milliers d'autres qui vont suivre dans les prochains mois, aux millions d'autres qui subissent directement ou indirectement l'impact de la crise. "On" nous assurait qu'il allait trouver les mots justes pour montrer qu'il y a bien un pilote dans l'avion.

Les exploits internationaux du Président

Hélas, il n'a été "concret" que lorsqu'il s'est agi de vanter les mérites de son action internationale, liée à la crise ou pas, comme cette tournée au Proche-Orient où il se rend lundi prochain en sauveur improbable.

Abusant comme à son habitude de la première personne, on sait donc qu'il a sauvé le système financier mondial, nos économies dans les banques, la paix en Géorgie, l'avenir du climat et celui de la Méditerranée (hmmm, enfin presque si l'on en juge par la situation à Gaza...).

Mais sur le plan national, il n'y avait pas grand chose à mettre sur la table, sinon des voeux pieux, une ambition réformatrice qui patine ("le temps de la concertation" a été invoqué pour la réforme Darcos dans les lycées...), et des mots-clé à répétition lâchés comme des incantations : "justice", "solidarité", "travail", "mérite", "pragmatisme", "réactivité". Pas de quoi désamorcer les craintes, mais aussi les colères sociales, alors que le mois de janvier s'annonce déjà "chaud".

La seule mesure concrète dont il a pu se revendiquer, c'est ce RSA porté par Martin Hirsch et qui fut si douloureux à financer quand les milliards volent depuis septembre. Un système de solidarité bienvenu au moment où la précarité et la pauvreté vont hélas refaire de nouveaux pas en avant. Indispensable, mais insuffisant.

Le chômage plus haut qu'à l'arrivée de Sarkozy

Nicolas Sarkozy n'a assurément pas de chance. Il avait promis le plein emploi pendant son quinquennat, porté par l'évolution démographique et une croissance certes molle mais suffisante. Voilà désormais le taux de chômage repassé au-dessus du niveau auquel il l'avait trouvé à son arrivée au pouvoir en mai 2007.

Certes, la crise est mondiale, et la quasi totalité des pays du monde voient remonter leur taux de chômage. Mais on ne peut pas ne pas regretter le temps perdu par la France, les cadeaux fiscaux faits aux plus aisés qui n'ont servi à rien, et un Président aux abonnés absents pendant si longtemps, obsédé par sa réforme de l'audiovisuel ou ses quotas d'expulsion de clandestins tandis que le feu prenait autour de lui.

A l'heure du réveil, il s'avère douloureux. Nicolas Sarkozy a pris un air martial, debout dans la bibliothèque de l'Elysée, derrière un studieux pupitre, pour adopter un air grave de circonstance.

L'année dernière, le Président avait sorti de son chapeau d'illusionniste

une "politique de civilisation" piquée à Edgar Morin. Le concept était, on s'en est vite rendu compte, vide de sens dans le verbe présidentiel. Quel dommage. On aurait aimé, ce 31 décembre, que le chef de l'Etat soit réellement porteur d'une telle philosophie, mais à condition d'y mettre un contenu concret, adapté au "nouveau monde" dont il nous annonce à juste titre l'avènement.

La France avance vers ce nouveau monde aux contours incertains, mais elle peut légitimement se demander si elle a le bon pilote en ces temps de tempête.

Rectification, le 1/1/09 à 13h00. Retiré la référence aux "parole" de Dalida mal interprétées... Désolé!

Rassures moi .Le budget de l'Elysée a t-il permi à NS et CB de manger de la bûche ?

Question importante :

Sur toutes les buches , il y a des nains .Donc à l'Elysée :

Qui a sucé le nain ?

Voilà des questions de fond § !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rassures moi .Le budget de l'Elysée a t-il permi à NS et CB de manger de la bûche ?

Question importante :

Sur toutes les buches , il y a des nains .Donc à l'Elysée :

Qui a sucé le nain ?

Voilà des questions de fond § !

savoir si CB a mangé de la bûches? le nain posé dessus avec? Vive le " farte ". Ca glisse Elvis au pays d'Allice.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Allez là c'est du sérieux, c'est le Monde

La "rupture" de Nicolas Sarkozy a cédé devant la réalité

LeMonde.fr

Où est passée la "rupture" ? Il a fallu reculer face aux lycéens ; les emplois aidés pour endiguer le chômage sont de retour ; une volonté d'alliance avec la Russie est mise en avant... Lors des voeux aux Français, le 31 décembre 2008, Nicolas Sarkozy a annoncé un "monde nouveau". N'est-il pas en train de retourner vers le monde ancien de son prédécesseur, Jacques Chirac ? Transformé en gestionnaire de crise permanent, le chef de l'Etat n'a-t-il pas abandonné cette rupture qu'il ne cessait d'invoquer et qui avait fortement contribué à son succès ? L'Elysée s'en défend. La rupture est là, elle s'appelle Nicolas Sarkozy. Quant aux réformes, explique-t-on, le président a annoncé leur poursuite : il demande à être jugé au terme du quinquennat. L'autonomie des universités, la réforme de la Constitution, celle de la représentativité syndicale finiront par porter leurs fruits, tandis que les réformes de l'hôpital, des collectivités locales, de la recherche, c'est promis, seront engagées. "On est dans la réforme, pas dans la révolution", assure Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.

Le concept de rupture avait été forgé après la prise de l'UMP, fin 2004. M. Sarkozy comprend alors qu'il ne peut remporter la présidentielle que s'il n'apparaît pas comme l'héritier de M. Chirac. Sa campagne contre l'immobilisme lui vaudra d'être taxé de libéralisme et d'atlantisme. Jusqu'au non français au référendum européen, bientôt suivi par la quasi-défaite d'Angela Merkel qui manque de perdre les élections en raison d'une campagne trop libérale. Nicolas Sarkozy "dope" alors sa rupture aux promesses sociales pour la France qui souffre. Il arrondit les angles en parlant de "rupture tranquille", clin d'oeil à la "force tranquille" de François Mitterrand.

Après un an et demi de présidence, le mot a disparu. "La rupture, c'est le refus de l'impuissance publique", assure un conseiller du président. "L'essentiel de la rupture réside dans le style, la pratique des institutions transformées", estime M. Copé. Le président fait tout, décide de tout. Ostensiblement. Malmenant la séparation des pouvoirs, il n'hésite pas à saisir la Cour de cassation après une décision du Conseil constitutionnel qui lui déplaît sur la rétention des criminels dangereux. Cette pratique est aux antipodes de celle prônée, en 2006, par M. Sarkozy ministre, qui plaidait "pour une présidence moins monarchique". Mais elle apporte "plus de transparence".

Après la parole présidentielle rare, inventée par Jacques Pilhan, conseiller en communication de François Mitterrand puis de Jacques Chirac, M. Sarkozy est partout en première ligne et ses conseillers, les vrais décideurs de la France, apparaissent dans les médias. Cette omniprésidence contredit l'esprit de la réforme constitutionnelle, adoptée en juillet 2008 et censée renforcer les droits du Parlement, paradoxalement défendue bec et ongles par le chef de l'Etat.

Le style Sarkozy menace la vraie rupture, celle qui devait réformer plus vite la France. A court-circuiter les corps intermédiaires, on les braque. La magistrature, malmenée par la garde des sceaux Rachida Dati, n'est pas seule concernée. Les syndicats ont été ravis d'être reçus aussi souvent, avant de déchanter quand ils ont compris que M. Sarkozy déciderait tout seul sur les 35 heures.

La petite musique élyséenne met ouvertement en cause l'inertie des corps intermédiaires. "L'impulsion politique est en totale rupture. Mais la difficulté est de faire embrayer l'administration, le Parlement, les institutions", assure Franck Louvrier, responsable de la communication du président. "C'est Sisyphe", soupire le conseiller Henri Guaino. M. Sarkozy, qui dénonçait, en 2005, les réformes "homéopathiques" dont on a "tous les inconvénients sans les avantages", aura vite réduit ses ambitions. "Dès l'été 2007, il a choisi d'avoir un tempo de réforme plus lent. Mais peut-être que sa micheline ira plus loin qu'un TGV qui serait rentré dans le mur", explique un proche.

Le doute sur la rupture est aussi né d'un non-choix en matière économique. Le quinquennat débute par une révolution idéologique : avec son ""travailler plus pour gagner plus", le nouvel élu croit avoir remporté la bataille des valeurs contre la gauche, ce qui lui permet de vider de leur substance l'impôt sur la fortune, les droits de succession, les 35 heures. La loi passe, mais il se fait, selon ses propres mots, "enfoncer" politiquement par le PS, qui dénonce un cadeau aux riches. Surtout, il n'a pas choisi entre baisse brutale des impôts, qui forcerait ensuite à réduire le poids de l'Etat, et maintien d'une certaine orthodoxie budgétaire. La crise financière met un voile sur l'échec politique du paquet fiscal, mais marque un retour à une France dépensière et étatiste. "Il va falloir surveiller la comptabilité de la relance pour gérer la crise et la réduction de la dette. C'est très explosif pour l'avenir", souligne M. Copé.

La promesse de réduire de quatre points les prélèvements obligatoires est caduque. La priorité accordée aux classes moyennes, oubliée. "Nous avions dit que nous soutiendrions notre électorat et les classes moyennes, mais on a décidé de réintroduire les emplois aidés. La prime de Noël n'a jamais été aussi élevée, le RSA n'est pas financé par une réduction de la prime pour l'emploi", note un proche du président. Les marges de manoeuvre sont limitées par la crise. Un conseiller déplore qu'il soit impossible de mener une révolution fiscale pour baisser le coût du travail, la TVA sociale ayant été torpillée, tandis que le contrat unique n'a pas vu le jour.

Sur le fond, la rupture la plus forte est intervenue en politique étrangère, domaine où le président a les mains les plus libres. "M. Sarkozy est revenu aux fondamentaux de la droite française d'avant le gaullisme, l'occidentalisme", analyse l'ancien ministre des affaires étrangères socialiste Hubert Védrine. Le président français est par conviction dans le camp des Etats-Unis et d'Israël. "Je veux rompre avec ce cancer qu'est l'anti-américanisme, qui empêche la diplomatie française de se déployer", expliquait-il en juillet 2008. M. Sarkozy a utilisé efficacement cette stratégie pour s'imposer en Europe, dont il a compris, à la différence de M. Chirac, qu'elle pouvait être un levier pour l'influence française. Ce levier est toutefois précarisé par la mésentente durable avec l'Allemagne d'Angela Merkel.

En revanche, l'engagement en faveur des droits de l'homme, proclamé le soir de son élection, a fait long feu. Le président Sarkozy est séduit par la brutalité du premier ministre russe Vladimir Poutine et veut dialoguer avec le président Dmitri Medvedev ; il a cafouillé sur la Chine et sa rencontre avec le dalaï-lama et n'a pas rompu avec la Françafrique. L'aveu du retour à la "realpolitik" a été prononcé par Bernard Kouchner lui-même, qui a regretté, en décembre 2008, la création d'un secrétariat aux droits de l'homme.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

salut

un petit texte a lire jusqu'au bout,je savais pas ou le mettre,ça me semble le meilleur

endroit;

A lire jusqu'au bout.............vous serez surpris! Vive la littérature française... !

Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.

Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être.

Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire.

Dieu sait pourtant que le Président se démène :

il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; Ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.

L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère, est un carriériste avantageux.

Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé ".

Victor HUGO, dans " Napoléon, le petit "

Réédité chez Actes Sud

Vous pensiez à qui ?...

a+

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

salut

un petit texte a lire jusqu'au bout,je savais pas ou le mettre,ça me semble le meilleur

endroit;

A lire jusqu'au bout.............vous serez surpris! Vive la littérature française... !

Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.

Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être.

Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire.

Dieu sait pourtant que le Président se démène :

il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; Ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.

L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère, est un carriériste avantageux.

Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé ".

Victor HUGO, dans " Napoléon, le petit "

Réédité chez Actes Sud

Vous pensiez à qui ?...

a+

Heu! à personne, napo lui il montait à cheval. L'autre j'sais pas, sur un ponney? controleursncf

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Heu! à personne, napo lui il montait à cheval. L'autre j'sais pas, sur un ponney? :blush:

La jument est pas mal! :blush:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Heu! à personne, napo lui il montait à cheval. L'autre j'sais pas, sur un ponney? okok

http://www.1789-1815.com/bonap_taille.htm

Dernière modification: 25/11/2002

La taille de Napoléon Bonaparte

Quelle était la taille de Napoléon ?

Son valet de chambre, Constant, écrit dans ses Mémoires : "Sa taille était de cinq pieds deux pouces trois lignes", ce qui équivaut à 1 mètre 685.

Le général Gourgaud, qui l’a mesuré à bord du Northumberland le 8 septembre 1815, rapporte dans son Journal qu’il mesurait exactement cinq pieds deux pouces et demi (1 m 692) (Journal de Saint-Hélène, t. 1, p. 56). Ce qui est une taille petite par rapport à notre moyenne, mais plus grande que la moyenne de l'époque.

On avait en effet remarqué une diminution dans la taille moyenne du Français à la fin du XVIIIe siècle.

La taille minimale exigée pour le service suivit le mouvement : en 1691, elle était de 5 pieds 3 pouces (1 m 706) ; en 1766, 5 pieds 2 pouces ; en 1776, 5 pieds 1 pouce (1 m 651) ; en 1792, 5 pieds (1 m 625), et il semble bien qu'on ne s'en soit pas tenu strictement à cette limite, puisque l'arrêté du 22 ventôse an XII prescrivait que le noyau des compagnies de voltigeurs devait être formé en prenant sur la totalité de chaque bataillon 48 hommes de ceux qui n'avaient pas 4 pieds 11 pouces (1 m 598), c'est-à-dire qui étaient bien en dessous de la taille légale.

On trouvera plus de détails sur la taille moyenne dans le commentaire de la planche W07, consacrée aux voltigeurs. En effet, les compagnies de voltigeurs devaient être recrutées au moyen d'hommes petits. Ce devait être un moyen d'émulation, mais surtout un prétexte pour élargir le champ de recrutement de la conscription.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A lire jusqu'au bout.............vous serez surpris! Vive la littérature française... !

Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.

Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être.

Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire.

Dieu sait pourtant que le Président se démène :

il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; Ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.

L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère, est un carriériste avantageux.

Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé ".

Victor HUGO, dans " Napoléon, le petit "

Il parle de Napoléon III ,qui avait été élu président de la IIème république...Premier président et dernier Empereur...

Modifié par SATANAS
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Marianne

http://www.marianne2.fr/Voyage-de-Sarkozy-...3e42c4aa103165c

Voyage de Sarkozy à Gaza : la presse étrangère entre indifférence et consternation

Alors que la presse étrangère s'interroge sur l'utilité de la visite du président français à Gaza, le chef de la diplomatie italienne tourne en ridicule la tournée éclair de Nicolas Sarkozy au proche-Orient.

Le site internet de la Repubblica, quotidien italien.

Nicolas Sarkozy a entamé lundi une tournée au Proche-Orient afin de favoriser la fin de l'offensive engagée par l'armée israélienne contre la bande de Gaza. Au nom de quoi et de qui ? C’est en substance la question que se pose la presse étrangère depuis hier. Certains journaux comme le Washington-Post n’arrivent pas à comprendre pourquoi il y a d’un côté une délégation européenne, pilotée par le chef de la diplomatie tchèque Karel Schwarzenberg, comprenant d’ailleurs Bernard Kouchner en tant que ministre français des Affaires étrangères ; et de l’autre, le président français qui fait sa petite tournée pas franchement couronnée de succès.

Sarkozy agace Frattini

Un petit méli-mélo diplomatique qui fait grincer les dents. En particulier celles du chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini, comme le relate le quotidien italien La Repubblica : « Il a annoncé qu’il se rendra à Gaza quand les conditions seront vraiment réunies. Le voyage- ajoute-t-il avec une évidente référence au voyage de Nicolas Sarkozy- on le fait quand il y a une réelle utilité. »

Bref, après avoir sauvé successivement l‘économie européenne, l’Ukraine et la Russie, le « premier de la classe » européenne commence sérieusement à agacer ses petits camarades

Mardi 06 Janvier 2009 - 16:54

Virginie Roels

Sarko bientôt le souffre douleur des autres présidents nonmais nonmais

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

salut

un petit texte a lire jusqu'au bout,je savais pas ou le mettre,ça me semble le meilleur

endroit;

A lire jusqu'au bout.............vous serez surpris! Vive la littérature française... !

Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.

Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être.

Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire.

Dieu sait pourtant que le Président se démène :

il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; Ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.

L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère, est un carriériste avantageux.

Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé ".

Victor HUGO, dans " Napoléon, le petit "

Réédité chez Actes Sud

Vous pensiez à qui ?...

a+

Au la vache , qlq'un parle de napoéon est je suis absent ....!

sans rire , es ce V.H ?

Bon ....

Mais , soit ce jour , il a avit forcé sur l'absinthe soit trop funer de ?

Il est vrai que Napoléon n'a rien fait d'ailleurs n'est ce pas lui a sauvé la république ? Non des fois ?

Qui est allé le cherché si ce ne sont pas les "révolutionnaires républicains " malmenés par les couronnes européennes qui menaçait la France .Ceux ci ayant été impréssionné par sa manière de repousser les anglais dans la rade de Toulon .

Mais , pour faire bref , il est quand même curieux , que dans notre beau pays , que Napoléon soit beaucoup moins (voir pas du tout ) commémoré qu'à l'étranger .Niotamment , en Italie , Pologne , même Autriche.............

Satanas

Il parle de Napoléon III ,qui avait été élu président de la IIème république...Premier président et dernier Empereur...

Napoléon III a été l'homme qui a été le plus hais par le milieu politique et probablement , l'un des plus apprécié .D'ailleurs pour le faire taire ,ils ne se sont pas géné pour l'envoyé assez longtemps en taule .Car "les bonapartes " leur faisaient de l'ombre et ils étaient craint car très populaire chez le peuple .

Il a été elu avec 74 % des voix.................

Cet homme méconnu parlait couramment 4 ou 5 langues couramment et discutait (et écrivait ) avec les chefs d'état européens dans leurs langues maternelles et sans interprète .Combien depuis en sont (ou été) capable ? Aucun !

En effet , il parlait français ,italien , anglais , allemand et l'allémanique très couramment .

Dans ces visions de l'Europe et du monde , il préconisait la création d'un tribunal international pour régler les conflits frontaliers (ça ne vous dit rien , l'onu avant l'heure ) , il préconisait aussi une instance européenne où les pays se réuniraient (rien , non plus ?).

Comme la monarchie l'avait exilé , il avait pu s'imprégner du début de l'indistrialisation et ses dég^ts

chez le peuple ?Donc , il avait préconisé que les usines disposent de "prud'hommes " élus par les ouvriers et chargés de régler les conflits entre les ouvriers et les patrons et entre les ouvriers eux même (1 prud'homme pour 10 ouvrier , toujours rien , ça vous dit ?)

.ET P

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Conne de golf, chez les autres, il gèle à l'extérieur de la voiture, moi il gèle à l'intérieur, j'ai l'air d'un con quand je gratte mdrmdr

mdrmdrmdrmdrmdrmdrmdrmdrmdrmdrmdrmdr Tu sais pourquoi les belges ils mettent les essuis glaces à l'intérieure ?

salut Kris

Et nonmais à nos amis belges.

euh! Marc, ! nonmais continu ton récit sur " napo léon ", c'est très instructif. C'est pas lui qui a créer la CGT quand même. lotrelalotrelalotrela lotrela

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

mdrmdrmdrmdrmdrmdrmdrmdrmdrmdrmdrmdr Tu sais pourquoi les belges ils mettent les essuis glaces à l'intérieure ?

salut Kris

Et nonmais à nos amis belges.

euh! Marc, ! nonmais continu ton récit sur " napo léon ", c'est très instructif. C'est pas lui qui a créer la CGT quand même. lotrelalotrelalotrelamdrmdr

Non , il l'aurait fait parfaite du premier coup ! ! lotrela

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.



×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.