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Le Web des Cheminots

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Sarkozy se voit en maître du monde

Agapes. Le Président déjeunait hier avec des parlementaires de toutes tendances.

Festival de «moi je» hier à l’Elysée. De l’entrée au dessert, des tomates mozzarella à la mousse aux éclats de fruits et de chocolat, la vingtaine de parlementaires de tous bords conviés à déjeuner par le chef de l’Etat pour discuter régulation du capitalisme et paradis fiscaux ont eu droit, selon un convive, à «du Nicolas Sarkozy à 200 %, c’est-à-dire étrangement proche de sa propre caricature. On était en petit comité mais il parlait comme à la télé ou à un meeting de l’UMP !»

Ces députés et sénateurs que recevait le président de la République font partie d’un groupe de travail original constitué en novembre pour réfléchir sur la crise financière internationale. Ce club composé de 12 députés et 12 sénateurs, a donc décidé à l’issue du déjeuner de se baptiser «G24». «Le G24 est bicaméral et multipartis» , résume Hervé Mariton (UMP), qui est avec Jean-Pierre Brard (apparenté communiste), Jean-Pierre Chevènement (MRC), Henri Emmanuelli (PS) ou Nicolas Perruchot (Nouveau Centre) un des piliers de cet aréopage placé sous la double responsabilité des deux présidents des commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat, le socialiste Didier Migaud et le centriste Jean Arthuis.

Obama. Arrivé un peu en retard dans la petite salle à manger, le Président «a tenu sa promesse de nous informer du contenu du G20. Il nous reverra avant le prochain conseil européen de juin» , raconte un participant. Et s’il «a été plus bavard que d’habitude» , il a mené son débriefing tambour battant, tutoyant les uns, charriant les autres, tout en tapotant ses SMS, ravi de se mirer dans la vitrine de cette mini-union sacrée face à la crise.

En plat de résistance, les premiers pas de Barack Obama sur la scène internationale. «Obama est un esprit subtil, très intelligent et très charismatique. Mais il est élu depuis deux mois et n’a jamais géré un ministère de sa vie. Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles il n’a pas de position», assure Nicolas Sarkozy. Et il «n’est pas toujours au niveau de décision et d’efficience», dont lui-même ferait preuve. Exemple : la taxe carbone. Compte rendu, version Sarkozy, de son échange avec Obama sur le sujet : «Je lui ai dit : "Je crois que tu n’as pas bien compris ce qu’on a fait sur le CO2. Tu as fait un discours, il va falloir des actes." Le pack énergie-climat que j’ai fait adopter sous la présidence française [de l’Union européenne, ndlr] prévoit en 2020 une baisse de 20 % des rejets de 1990. Nous, en Europe, il y a des sanctions contre les Etats et les entreprises. Lui, il s’engage seulement à revenir au niveau de 1990 et il n’y a pas de sanction.»

Nicolas Sarkozy tape aussi sur José Manuel Barroso, le président de la commission européenne, «totalement absent du G20». Angela Merkel ? «Quand elle s’est rendu compte de l’état de ses banques et de son industrie automobile, elle n’a pas eu d’autre choix que de se rallier à ma position», s’autocongratule le Président.

Après ce compte rendu très personnel du G20, on passe aux choses sérieuses : la régulation du système bancaire et les paradis fiscaux. Nicolas Sarkozy propose de «créer un véhicule pour mutualiser les actifs pourris des établissements bancaires» , afin de ne pas refaire comme naguère avec le Crédit lyonnais une bad bank chargée d’écouler les actifs douteux. En même temps, il fait l’éloge de la titrisation, pourtant à l’origine de la crise américaine. «Il y a eu des excès, mais il faut la faire repartir», lâche Sarkozy. Henri Emmanuelli objecte un «ça se discute». «Henri, toi qui as été banquier, tu le sais très bien. La titrisation a permis le développement du monde depuis vingt ans», réplique le chef de l’Etat. «Je vais exiger de la Commission européenne que les banques aidées ou nationalisées cèdent des actifs, comme j’ai été obligé de le faire quand j’ai acheté 22 % du capital d’Alstom», poursuit-il, évoquant l’opération qu’il avait réalisée en 2004 lors de son passage au ministère de l’Economie.

Le centriste Jean Arthuis s’inquiète du coût pour le contribuable ? «S’il y avait une solution plus simple, je pense qu’on me l’aurait dite», appuie Sarkozy. Quand Jean-Pierre Brard tente une percée sur le terrain du pouvoir d’achat, il se fait aussitôt rembarrer : «On ne va pas parler de ça. On ne va pas retomber dans la politique politicienne !»

Au moment du dessert, Nicolas Sarkozy se fait servir «une compote de pomme comme un enfant», s’étonne le député (Verts) François de Rugy. En guise de douceur, le président de la République ne résiste pas à informer ses convives que «le gouvernement espagnol vient d’annoncer la suppression de la publicité sur les chaînes publiques. Et vous savez qui ils ont cité en exemple ?» «On peut dire beaucoup de choses sur Zapatero», remarque Emmanuelli. «Il n’est peut-être pas très intelligent. Moi j’en connais qui étaient très intelligents et qui n’ont pas été au second tour de la présidentielle», s’amuse Sarkozy en allusion à Lionel Jospin. Avant de revenir à son sujet de prédilection : «D’ailleurs, dans ma carrière politique, j’ai souvent battu des gens dont on disait qu’ils étaient plus intelligents et avaient fait plus d’études que moi.» «On a pensé à Villepin», lâche un convive. Conclusion du Président : «L’important dans la démocratie, c’est d’être réélu. Regardez Berlusconi, il a été réélu trois fois.»

«Bolchevik».Avant de se séparer, le locataire de l’Elysée a promis aux élus du «G24» de les inviter pour un quatrième déjeuner en juin. Les deux premiers ont eu lieu début novembre 2008 et le 30 mars dernier. Incorrigible provocateur, Jean-Pierre Brard n’a pas pu s’empêcher de faire remarquer au rapporteur (UMP) du budget au Sénat, Philippe Marini, qui prônait la régulation qu’il allait «lui aussi devenir bolchevik». «J’ai toujours été antibolchevik !» s’est défendu le sénateur de l’Oise. «Et cette cravate rouge

Libération du 16/04/2009

http://www.liberation.fr/politiques/010156...maitre-du-monde

Publication:

On peut donc supposer qu'il va se représenter en 2012 ?

Gom

revoltages

Publication: (modifié)

Le Siècle.

Le Siècle est un club, fondé en 1944 par Georges Bérard-Quélin, réunissant des membres influents de la « classe dirigeante » française. On y retrouve des hauts fonctionnaires, des chefs d'entreprises, des hommes politiques de droite ou de gauche, des syndicalistes, ou encore des représentants du monde de l'édition et des médias de premier plan. En 2005, le Siècle comptait 580 membres et 160 « invités » qui attendaient une décision sur leur demande d'admission.

Chaque dernier mercredi du mois les membres du Siècle se réunissent à l'Automobile Club de France, place de la Concorde à Paris.

Quelques membres du Siècle

.

Martine Aubry (Femme politique socialiste)

Claude Bébéar (ancien PDG d'AXA)

Daniel Bouton (ancien directeur du Budget, Président de la Société générale)

Thierry Breton (ancien ministre des Finances et grand patron)

Emmanuel Chain (journaliste, producteur pour la télévision)

Jean-Marie Colombani (journaliste, ancien président de Le Monde)

Bernard Boulito (Heinz et Asics)

Jean-François Copé (ancien ministre du Budget)

Michèle Cotta (journaliste, ancienne directrice de France2)

Anne-Marie Couderc (Hachette Filipacchi Médias)

Teresa Cremisi (Flammarion)

Rachida Dati (ministre de la Justice)

Renaud Denoix de Saint Marc (ancien vice-président du Conseil d'État, membre du Conseil constitutionnel)

Richard Descoings (directeur de l'Institut d'études politiques de Paris)

Laurent Fabius (ancien premier ministre)

Antoine Guichard (ancien PDG du Groupe Casino)

Jean-Yves Haberer (ancien PDG du Crédit Lyonnais)

Anne-Marie Idrac (femme politique, ancienne PDG de la SNCF et de la RATP) : vice-présidente de l'association Le Siècle en 2008

Claude Imbert (journaliste Le Point)

Odile Jacob (éditrice)

Denis Jeambar (directeur des éditions du Seuil)

Laurent Joffrin (journaliste et directeur de publication Libération)

Lionel Jospin (ancien premier ministre)

Serge July (ancien PDG de Libération)

Étienne Lacour (secrétaire général du Siècle)

Alain Lambert (ancien ministre du budget)

Corinne Lepage (avocate, ancien ministre de l'Environnement)

Maurice Lévy (PDG de Publicis)

Jean-Marie Messier (écarté poliment après le scandale Vivendi)

Nicole Notat (présidente de Vigeo et ancienne dirigeante de la CFDT)

Jean Christophe Le Duigou (N°2 de la CGT)

Christian Noyer (ancien directeur du Trésor, Gouverneur de la Banque de France)

Michel Pébereau (président de la BNP Paribas)

Patrick Poivre d'Arvor (journaliste et ancien présentateur télévisé TF1)

Alain de Pouzilhac (ex-PDG d'Havas)

David Pujadas (journaliste et présentateur télévisé, France 2)

Jean-Pierre Raffarin(ancien premier ministre)

Édouard de Rothschild (banquier et homme d'affaires)

Nicolas Sarkozy (sixième président de la Ve République et ancien ministre et président de l'UMP)

Louis Schweitzer (ancien président du conseil d'administration de Renault, président de la HALDE)

Dominique Strauss-Kahn (ancien ministre des Finances, Directeur général du FMI)

Marc Tessier (ancien président de France Télévisions)

Mais aussi :

Claude Bébéar,

Jean-Marie Colombani,

Alain Minc,

Maurice Lévy,

Rachida Dati,

Eric Besson,

Anne Sinclair,

Jean-Pierre Chevènement,

Hubert Védrine,

Elisabeth Guigou,

Jacques Rigaud,

Simon Nora,

François Fillon,

Louis Schweitzer,

Michel Pébereau,

Laurent Joffrin,

Denis Jeambar,

Anne-Marie Couderc,

Jean-Marie Messier (écarté poliment après le scandale Vivendi),

Edouard de Rothschild,

Bernard Boulito,

Robert Badinter (démissionnaire),

Teresa Cremisi,

Richard Descoings,

François Nourissier,

Noëlle Lenoir,

Sylvie Pierre-Brossolette,

Bernard Kouchner,

Louis Gallois,

Antoine Bernheim,

Olivier Schrameck,

Luc Ferry,

Jean-Claude Trichet,

Bertrand Collomb,

André Lévy-Lang,

Renaud Denoix de Saint-Marc,

Pierre Bilger,

Gérard Worms,

Etienne Davignon,

Ernest-Antoine Seillière,

Jean Peyrelevade,

Michel Bon,

Bertrand Eveno,

Bernard Pivot,

Hélène Ahrweiler,

Lisette Mayret,

Simone Rozès,

Françoise Chandernagor,

Pascal Lamy,

Franz-Olivier Giesbert,

Une belle brochette .... !

Modifié par MarcM
Publication:

Le Siècle.

Le Siècle est un club, fondé en 1944 par Georges Bérard-Quélin, réunissant des membres influents de la « classe dirigeante » française. On y retrouve des hauts fonctionnaires, des chefs d'entreprises, des hommes politiques de droite ou de gauche, des syndicalistes, ou encore des représentants du monde de l'édition et des médias de premier plan. En 2005, le Siècle comptait 580 membres et 160 « invités » qui attendaient une décision sur leur demande d'admission.

Chaque dernier mercredi du mois les membres du Siècle se réunissent à l'Automobile Club de France, place de la Concorde à Paris.

Quelques membres du Siècle

.

Martine Aubry (Femme politique socialiste)

Claude Bébéar (ancien PDG d'AXA)

Daniel Bouton (ancien directeur du Budget, Président de la Société générale)

Thierry Breton (ancien ministre des Finances et grand patron)

Emmanuel Chain (journaliste, producteur pour la télévision)

Jean-Marie Colombani (journaliste, ancien président de Le Monde)

Bernard Boulito (Heinz et Asics)

Jean-François Copé (ancien ministre du Budget)

Michèle Cotta (journaliste, ancienne directrice de France2)

Anne-Marie Couderc (Hachette Filipacchi Médias)

Teresa Cremisi (Flammarion)

Rachida Dati (ministre de la Justice)

Renaud Denoix de Saint Marc (ancien vice-président du Conseil d'État, membre du Conseil constitutionnel)

Richard Descoings (directeur de l'Institut d'études politiques de Paris)

Laurent Fabius (ancien premier ministre)

Antoine Guichard (ancien PDG du Groupe Casino)

Jean-Yves Haberer (ancien PDG du Crédit Lyonnais)

Anne-Marie Idrac (femme politique, ancienne PDG de la SNCF et de la RATP) : vice-présidente de l'association Le Siècle en 2008

Claude Imbert (journaliste Le Point)

Odile Jacob (éditrice)

Denis Jeambar (directeur des éditions du Seuil)

Laurent Joffrin (journaliste et directeur de publication Libération)

Lionel Jospin (ancien premier ministre)

Serge July (ancien PDG de Libération)

Étienne Lacour (secrétaire général du Siècle)

Alain Lambert (ancien ministre du budget)

Corinne Lepage (avocate, ancien ministre de l'Environnement)

Maurice Lévy (PDG de Publicis)

Jean-Marie Messier (écarté poliment après le scandale Vivendi)

Nicole Notat (présidente de Vigeo et ancienne dirigeante de la CFDT)

Jean Christophe Le Duigou (N°2 de la CGT)

Christian Noyer (ancien directeur du Trésor, Gouverneur de la Banque de France)

Michel Pébereau (président de la BNP Paribas)

Patrick Poivre d'Arvor (journaliste et ancien présentateur télévisé TF1)

Alain de Pouzilhac (ex-PDG d'Havas)

David Pujadas (journaliste et présentateur télévisé, France 2)

Jean-Pierre Raffarin(ancien premier ministre)

Édouard de Rothschild (banquier et homme d'affaires)

Nicolas Sarkozy (sixième président de la Ve République et ancien ministre et président de l'UMP)

Louis Schweitzer (ancien président du conseil d'administration de Renault, président de la HALDE)

Dominique Strauss-Kahn (ancien ministre des Finances, Directeur général du FMI)

Marc Tessier (ancien président de France Télévisions)

Mais aussi :

Claude Bébéar,

Jean-Marie Colombani,

Alain Minc,

Maurice Lévy,

Rachida Dati,

Eric Besson,

Anne Sinclair,

Jean-Pierre Chevènement,

Hubert Védrine,

Elisabeth Guigou,

Jacques Rigaud,

Simon Nora,

François Fillon,

Louis Schweitzer,

Michel Pébereau,

Laurent Joffrin,

Denis Jeambar,

Anne-Marie Couderc,

Jean-Marie Messier (écarté poliment après le scandale Vivendi),

Edouard de Rothschild,

Bernard Boulito,

Robert Badinter (démissionnaire),

Teresa Cremisi,

Richard Descoings,

François Nourissier,

Noëlle Lenoir,

Sylvie Pierre-Brossolette,

Bernard Kouchner,

Louis Gallois,

Antoine Bernheim,

Olivier Schrameck,

Luc Ferry,

Jean-Claude Trichet,

Bertrand Collomb,

André Lévy-Lang,

Renaud Denoix de Saint-Marc,

Pierre Bilger,

Gérard Worms,

Etienne Davignon,

Ernest-Antoine Seillière,

Jean Peyrelevade,

Michel Bon,

Bertrand Eveno,

Bernard Pivot,

Hélène Ahrweiler,

Lisette Mayret,

Simone Rozès,

Françoise Chandernagor,

Pascal Lamy,

Franz-Olivier Giesbert,

Une belle brochette .... !

salut un deuxieme watergate est t'il posible;souhaitable oui;ou une bombe;(je mégare) mais néanmoins tous c'es gents devrais un mois vivre avec 1300 euros pour ensuite pouvoir parler de la france (d"en bas) lotrela

Publication: (modifié)

A question posée "Connaissiez vous ce Club branché?", ma réponse est oui.

De jolis sites, pas toujours mis à jour, en parlent syti.net

Mettre en présence des VIP de la Politique, du syndicalisme (?), de l'Information, des affaires ... Ca fait un peu anciens élèves de l'ENA et des Grandes écoles.

Mais à quoi ça peut servir ?

Une video (à rechercher dans la page au 18/10 à 19h58) www.lepost.fr

Il y a très peu de choses en fait dans les moteurs de recherche

Un peu plus explicite, mais aussi allusif (entre 2'38 et 5'44: le Spectre vu par les Guignols) ..., après le trombinoscope : groupe le Siècle

On relève même :

Jean-Marie Messier (écarté poliment après le scandale Vivendi) lotrela

J'arrête, je vais devenir accroc au sujet ... lotrela

Modifié par michael02
Publication:

Bah...habitués qu'ils sont à discuter du monde et de comment il doive tourner, rien n'était plus logique qu'ils se réunnissent...

je crois au contraire, mais ai je bien compris les propos de Marc ?, que la présence syndicale est rassurante. Ils ne sont pas nombreux, c'est vrai, mais est ce uniquement pour tater en direct la température d'en bas ?

j'ose espérer, mais celà est sans doute tabou vis à vis de la Base ( je me rappelle sur ceforum la descente en flamme de la CFDT.. lotrela ), que ce genre de réunion "gratin", permet des échanges, malgré tout...

Il est certain que si ces réunions avaient un but plus humaniste, la présence syndicale devrait y être plus forte, mais faute à qui ? n'est ce point, pour la raison évoquée plus haut, une part de timidité réservée des OS ?

Fabrice

Publication:

salut un deuxieme watergate est t'il posible;souhaitable oui;ou une bombe;(je mégare) mais néanmoins tous c'es gents devrais un mois vivre avec 1300 euros pour ensuite pouvoir parler de la france (d"en bas) koiquesse

:blush: Il ne mange pas à la cantoche !

À sa naissance, Le Siècle se donne pour but d’abattre les cloisons entre la société politique et la société civile. L’objectif est de créer un cercle de rencontres entre hommes politiques et responsables représentatifs de la société civile (hommes d’affaires, intellectuels, journalistes, etc). Selon les statuts, déposés en date du 07 mars 1945, l’objet social de l’association est de “créer un pont entre des mondes qui s’ignorent trop en France” et de “renforcer les chances de succès des jeunes en les faisant se connaître et s’épauler”. Seuls les jeunes gens nés après 1900 peuvent en effet devenir membres actifs du Siècle. Les années passant, une nouvelle résolution sera adoptée en 1987 pour fixer la limite d’âge des membres à 66 ans maximum. Une autre résolution, datée de juillet 1999, modifiera également les statuts en stipulant désormais que: “Initialement limitée au 20e siècle, la durée de l’association est étendue au 21e siècle”. Sept membres fondent Le Siècle autour de Georges Bérard-Quélin: Yvonne Dornès (future fondatrice de la revue Planning familial), Georges Bouquet (futur PDG des sociétés d’assurances L’Aigle et Le Soleil), Raymond Dreux (polytechnicien), Jean Peytel (avocat), Jean Mottin (conseiller d’État, futur président de la Société Nationale des Entreprises de Presse), Jacques Desmyttere (industriel du textile membre du Conseil National du Patronat Français) et le futur président de l’association, Alof de Louvencourt (inspecteur des Finances).

Un protocole organisationnel, toujours en vigueur aujourd’hui, a été défini pour devenir membre de plein droit du Siècle. Il faut d’abord être coopté par les autres membres et être représentatif d’un milieu professionnel ou d’une sensibilité politique du pays. Il faut ensuite passer au moins un an dans la case “invité” et montrer que l’on sait “dîner” lors des raouts de 250 à 300 personnes organisés chaque quatrième mercredi du mois, de 20h à 23H, au siège du très select Automobile Club de France, sis place de la Concorde (Paris VIIIe). Les plans de table — 7 à 8 personnes par table — sont soigneusement étudiés par le secrétaire général de l’association afin de favoriser les échanges intellectuels, et aussi pour jauger les invités prétendant au titre. Avant le dîner, l’apéritif au bar est l’occasion de communiquer en toute discrétion bons plans, informations diverses, petits services entre amis et autres amabilités. Tous les convives doivent respecter les règles d’or du cercle, à savoir la courtoisie et la discrétion, notamment en sachant garder le secret sur la teneur des conversations, ce qui explique entre autres qu’aucun communiste n’a été admis jusqu’en 1981, de crainte sans doute qu’il divulgue au bureau du parti quelque petit secret de banquier ou de politicien s’étant laissé aller à l’heure du digestif. L’association Le Siècle cultive elle-même un tantinet le secret en ne publiant aucun document ou bulletin interne. Jusqu’en 1983, les femmes n’étaient pas admises. Une centaine ont maintenant investi le prestigieux cénacle.

C’est le Conseil d’administration du Siècle, composé d’une douzaine d’élus, qui décide des admissions après que les candidatures soumises par les membres (personne ne se porte personnellement candidat) aient trouvé au moins deux parrains au sein du club. D’une façon générale, pour appartenir au Siècle, signe de reconnaissance suprême vous désignant immédiatement comme membre de la plus fine élite de la classe dirigeante française, peu importe vos opinions politiques ou vos croyances religieuses mais il convient avant tout d’être honorable en tous points, de respecter les valeurs démocratiques et républicaines, de gagner en puissance au sein de la société, d’être branché sur les réseaux d’influence, d’avoir reçu une bonne éducation mondaine, et bien entendu d’avoir envie de se retrouver entre “gens de qualité”. Une fois admis, il convient en outre de régler la cotisation annuelle à l’association (200 euros par an) ainsi que sa part de l’addition à chaque dîner (environ 80 euros).

Publication: (modifié)

Salut, qu'es qu'ils peuvent bien faire dans ce club? J'ai bien une vague idée, mais un peu trop compliquées à expliquer. Alors je vais faire imagé.

En gros c'est un club de MONOPOLY géant, les pions c'est nous, les biftons sont réels, et surtout, il n'y a pas de case prison. koiquesse

Modifié par Rail cassé
Publication:

Salut, qu'es qu'ils peuvent bien faire dans ce club? J'ai bien une vague idée, mais un peu trop compliquées à expliquer. Alors je vais faire imagé.

En gros c'est un club de MONOPOLY géant, les pions c'est nous, les biftons sont réels, et surtout, il n'y a pas de case prison. koiquesse

Mais il y a une case "eject" sur laquelle était tombé Monsieur Meyssier, précédent Maître du Monde ...

Publication:

Mais il y a une case "eject" sur laquelle était tombé Monsieur Meyssier, précédent Maître du Monde ...

Salut michael, ça c'est hors jeu, on passera tous un jour sur la case éject koiquesse , puis tu sais tant qu'ils le font entre eux, ben m'en tape un peu.

C'est juste pour se donner bonne concience qu'ils l'on évincé.

Comme l'expliquait Marc tout à l'heure, si l'existance de cette ( secte ????? ) a pour but d'abattre les cloisons entre les politiques et la société civile ( le reste de la bourgeoisie ? ), c'est pour mieux les convaincre de faire marner le " bas peuple " et encrer leur légitimité.

Publication: (modifié)

Samedi 18 avril, Frédéric Lefebvre a accusé Libération de "ressembler de plus en plus à un tract". Selon lui, le quotidien, "après avoir perdu ses lecteurs, perd sa crédibilité". Le quotidien, citant des participants, avait mis dans la bouche du chef de l'Etat des commentaires notamment sur le président du gouvernement espagnol Jose Luis Zapatero, qui auraient été tenus lors d'un déjeuner avec des parlementaires.

Libération estime M. Lefebvre, "se vante d'avoir suscité des réactions de la presse européenne sur la soi-disant remarque du président de la République française sur M. Zapatero". "Cette attitude est tout simplement scandaleuse de la part d'un quotidien français qui, en colportant une fausse information, contribue à abîmer l'image de notre pays. Ce sont des excuses qui auraient dû figurer en une alors même que ces propos n'avaient pas été vérifiés auprès de l'Elysée", s'emporte-t-il, soulignant que les déclarations "ont d'ailleurs été démenties par des parlementaires de droite et de gauche ayant participé au déjeuner".

Répondant aux accusations de l'UMP, le directeur de Libération, Laurent Joffrin, affirme que le journal maintenait "l'intégralité de ses informations", soulignant que Frédéric Lefebvre "n'était pas au déjeuner où les propos incriminés ont été prononcés". "Les propos présidentiels sont confirmés de plusieurs sources, la presse étrangère a jugé bon de s'en faire l'écho", a-t-il noté, qualifiant le porte-parole de "roquet à l'UMP" qui a "du mal à accepter l'existence d'une presse indépendante en France". Pour Laurent Joffrin, "ce qui porte atteinte à l'image de la France c'est l'irresponsabilité des propos tenus par le président de la République à l'égard de ses homologues".

http://www.lemonde.fr/politique/article/20...666_823448.html

On y est presque... On commence par accuser un médium de faire de l'anti-France et après on attaque les autodafés de tous les ouvrages désignés arbitrairement comme subversifs ?

Modifié par Jay17
Publication:

Samedi 18 avril, Frédéric Lefebvre a accusé Libération de "ressembler de plus en plus à un tract". Selon lui, le quotidien, "après avoir perdu ses lecteurs, perd sa crédibilité". Le quotidien, citant des participants, avait mis dans la bouche du chef de l'Etat des commentaires notamment sur le président du gouvernement espagnol Jose Luis Zapatero, qui auraient été tenus lors d'un déjeuner avec des parlementaires.

Libération estime M. Lefebvre, "se vante d'avoir suscité des réactions de la presse européenne sur la soi-disant remarque du président de la République française sur M. Zapatero". "Cette attitude est tout simplement scandaleuse de la part d'un quotidien français qui, en colportant une fausse information, contribue à abîmer l'image de notre pays. Ce sont des excuses qui auraient dû figurer en une alors même que ces propos n'avaient pas été vérifiés auprès de l'Elysée", s'emporte-t-il, soulignant que les déclarations "ont d'ailleurs été démenties par des parlementaires de droite et de gauche ayant participé au déjeuner".

Répondant aux accusations de l'UMP, le directeur de Libération, Laurent Joffrin, affirme que le journal maintenait "l'intégralité de ses informations", soulignant que Frédéric Lefebvre "n'était pas au déjeuner où les propos incriminés ont été prononcés". "Les propos présidentiels sont confirmés de plusieurs sources, la presse étrangère a jugé bon de s'en faire l'écho", a-t-il noté, qualifiant le porte-parole de "roquet à l'UMP" qui a "du mal à accepter l'existence d'une presse indépendante en France". Pour Laurent Joffrin, "ce qui porte atteinte à l'image de la France c'est l'irresponsabilité des propos tenus par le président de la République à l'égard de ses homologues".

http://www.lemonde.fr/politique/article/20...666_823448.html

On y est presque... On commence par accuser un médium de faire de l'anti-France et après on attaque les autodafés de tous les ouvrages désignés arbitrairement comme subversifs ?

Mouais...pendant qu'on s'agite le chômage gonfle...les prix aussi...et certains continuent de bien s'engraisser sur le dos de la crise...

Publication:

Mouais...pendant qu'on s'agite le chômage gonfle...les prix aussi...et certains continuent de bien s'engraisser sur le dos de la crise...

Certes, mais ça n'empêche pas de se demander qui sert exactement de diversion à quoi...

Publication:

Certes, mais ça n'empêche pas de se demander qui sert exactement de diversion à quoi...

Je vais faire ma féministe: et que l'UMP dise que S.Royal (qui n'a pas été finaude) doit consulter un psychologue, c'est pas aussi scandaleux que de dénigrer la presse?

Le gouvernement a une attitude désinvolte, pratique la désinformation, clame des mensonges...bref, c'est pas nouveau, ça fait 2 ans qu'ils sont là...

Allez, focalisons sur l'insécurité, ça évitera de voir qu'on s'enlise...

Publication:

Je vais faire ma féministe: et que l'UMP dise que S.Royal (qui n'a pas été finaude) doit consulter un psychologue, c'est pas aussi scandaleux que de dénigrer la presse?

Le gouvernement a une attitude désinvolte, pratique la désinformation, clame des mensonges...bref, c'est pas nouveau, ça fait 2 ans qu'ils sont là...

Allez, focalisons sur l'insécurité, ça évitera de voir qu'on s'enlise...

C'est pas faux...

Publication:

Ma prédiction du moment: si Sarkozy est élu = une nouvelle révolution française en marche, le peuple va devoir couper des têtes....

Pas Faux, même ces anciens ennemis de droit le pensent. Villepin l'a dit aussi

Je pense que ca pourra arriver à force de monter les gens les uns contre les autre

Publication:

http://www.rue89.com/2009/04/23/lump-fait-...sur-sa-caravane

L'UMP fait une mayonnaise de trois oeufs sur sa caravane

Par Julien Martin | Rue89 | 23/04/2009 | 19H25

200 jeunes cagoulés caillassent depuis une heure la caravane UMP qui se trouve dans un petit village près de Lyon. » L'information est donnée ce jeudi en milieu d'après-midi par RTL, qui dit la tenir du secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand. Une heure plus tard, l'article est retiré du site Internet de la radio.

Contacté par Rue89, Benjamin Lancar, le président des Jeunes UMP, donne une version plus exacte et moins dramatique des évènements, tout en avançant un chiffre d'« environ 500 manifestants ». La scène s'est en fait déroulée en plein centre de Lyon :

« Environ 500 manifestants étudiants ont bloqué notre caravane place Bellecour à Lyon, dans les heures de midi. Nos deux jeunes caravaniers et leur chauffeur commençaient à s'installer quand ces étudiants ont commencé à leur lancer des insultes, des oeufs et des crachats.

« Certains étaient cagoulés. Trois contre cinq cents, ce n'est pas très courageux… Heureusement, les CRS sont arrivés au bout de trois quarts d'heure. »

« La démocratie et le débat selon l'extrême gauche »

http://www.dailymotion.com/video/x92lcl_la...rmente-2_people


« Nous condamnons fermement cette agression et nous appelons tous les mouvements politiques de jeunes à le faire également », ajoute Benjamin Lancar. Car l'exploitation politique ne tarde pas. Sur le compte Dailymotion de la caravane UMP, une vidéo est postée, avec ce commentaire :

« Place Bellecour, à Lyon, nos caravaniers se sont fait bloquer par des manifestants… Preuve en vidéo de ce que représentent la démocratie et le débat selon l'extrême gauche. »

Partenaire de Rue89, Lyon Capitale ne voit pas exactement la même chose. Son journaliste présent sur place écrit que si les manifestants sont 1500, seules une ou deux centaines ont traversé la place Bellecour vers 15 heures pour se rendre aux abords de la caravane et lancer des « Y'en a marre de ce camion, on lui dit casse-toi pov » con ».

« Quelques noms d'oiseaux, mais aucun caillassage »

Et « l'affaire » se dégonfle un peu plus encore quand la préfecture du Rhône donne sa version des faits à Rue89 :

« Il s'agissait d'une manifestation autorisée d'étudiants contre la réforme universitaire qui arrivait place Bellecour, et d'une caravane de Jeunes UMP également autorisée à s'installer sur la même place.

« Il y a eu quelques échanges de noms d'oiseaux, mais aucun caillassage. Nous n'avons retrouvé que la trace de trois oeufs. Certains étudiants portaient des cagoules, mais c'était plus en réaction à l'interdiction du port des cagoules prononcée hier par Nicolas Sarkozy que pour se cacher.

« Après, peut-être que les jeunes dans la caravane ont eu peur… C'est certainement pour ça qu'ils en ont rapidement informé Paris… »

Ce qui n'empêche le député-maire de Caluire et président de l'UMP du Rhône, Philippe Cochet, de donner une conférence de presse en fin d'après-midi : « Nous demandons solennellement à Marie-George Buffet et Olivier Besancenot de présenter des excuses pour ses événements. » Selon lui, ce sont des jeunes portant des autocollants du PCF et du NPA qui s'en seraient pris à la caravane.

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