Dom Le Trappeur Publication: 18 octobre 2009 Publication: 18 octobre 2009 Tu crois qu'ils vont nous convaincre...? Guaino et le «prince Jean» CéDRIC MATHIOT Si la pression de l’opinion n’y change rien, Jean Sarkozy devrait accéder, le 4 décembre, à la présidence de l’Etablissement public d’aménagement de la Défense (Epad). Pour contrebalancer les critiques, les représentants de la majorité ont défilé toute la semaine aux micros pour réciter le même argumentaire. En substance : Jean Sarkozy n’a bénéficié d’aucun passe-droit ou marchepied. Le 13 octobre, sur BFM TV, Henri Guaino, conseiller spécial de l’Elysée, a donc narré la belle ascension de Jean. Une histoire un brin romancée. Pour prétendre à la tête du conseil d’administration de l’Epad, encore fallait-il, c’est la règle, que Jean Sarkozy en soit membre. Ce qui a été rendu possible par la démission du maire de Meudon, Hervé Marseille, qui occupait l’un des deux sièges d’administrateur dévolus au conseil général des Hauts-de-Seine. Interrogé sur cette opportune démission, Guaino a assuré : «Il a démissionné pour des raisons complètement différentes du fait de laisser entrer [Jean Sarkozy], il avait d’autres raisons.» Voilà une curieuse dénégation d’une réalité que même l’intéressé lui-même reconnaît. Le maire de Meudon a admis, sans détour, avoir laissé son siège, un an et demi avant son terme, pour faire place nette à Jean Sarkozy. Interrogé par l’AFP, il est revenu sur les conditions du jeu de chaises musicales : «Depuis un certain temps, Jean Sarkozy était candidat. Il est élu du périmètre et préside le groupe [uMP-NC du conseil général, ndlr]. On en a parlé entre nous et, en responsabilité, j’ai pensé qu’il me revenait de laisser mon siège.» Bref, l’élu Nouveau centre assume parfaitement. La seule chose que Marseille a niée - mais sans convaincre l’opposition -, c’est d’avoir cédé sa place en échange de contreparties. Allusion au poste de membre du Conseil économique et social auquel Marseille a accédé grâce à un décret signé de la main de Sarkozy père, le 15 juillet. La présentation de Guaino appelle une autre précision. Le conseiller spécial insiste lourdement sur le fait que Sarkozy fils doit encore être élu par les administrateurs de l’Epad : «Il va être élu à la tête de l’Epad, par le conseil d’administration (CA), non pas désigné, élu», a insisté Guaino sur BFM TV. Ce qui est vrai, même s’il faut apporter une nuance de taille. Le CA de l’établissement est composé de 18 membres, dont une moitié de représentants des collectivités, et l’autre de hauts fonctionnaires nommés par l’Etat. On compte un représentant du ministère de la Culture et de la Communication, trois représentants de Bercy, quatre du ministère de l’Equipement et un issu du ministère de l’Intérieur. Autant de hauts fonctionnaires qu’on imagine mal se rebeller contre la dynastie sarkozienne lors du vote. Voilà donc neuf voix, plus la sienne (car le candidat est autorisé au vote) qui suffisent à donner la majorité absolue synonyme de présidence. Même une élection dans le canton de Neuilly-Sud est plus aventureuse. «[Hervé Marseille] a démissionné pour des raisons différentes du fait de laisser entrer Jean Sarkozy.» «Jean Sarkozy va être élu à la tête de l’Epad […], pas désigné, élu.»
Dom Le Trappeur Publication: 18 octobre 2009 Publication: 18 octobre 2009 Et pendant ce temps là Edvige revient par le soupirail... Parution au JO de décrets portant création de deux nouvelles bases de données AP Des décrets portant création de deux nouvelles bases de données policières sont parus dimanche au Journal officiel. L'un des "traitements automatisés de données à caractère personnel" concerne la prévention des atteintes à la sécurité publique, en particulier en milieu urbain ou lors d'événements sportifs; l'autre est relatif aux enquêtes administratives liées à la sécurité publique. Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux avait justifié mardi la création de ces nouvelles bases de données, assurant qu'elles seraient établies "dans le respect des libertés individuelles". Les deux décrets datés du 16 octobre stipulent que le traitement de données "ne fait l'objet d'aucune interconnexion, aucun rapprochement ni aucune forme de mise en relation avec d'autres traitements ou fichiers". Le premier autorise le ministre de l'Intérieur à mettre en oeuvre un traitement automatisé de données, qui a "pour finalité de recueillir, de conserver et d'analyser les informations qui concernent des personnes dont l'activité individuelle ou collective indique qu'elles peuvent porter atteinte à la sécurité publique". Cette base a notamment pour objectif de "recueillir, de conserver et d'analyser les informations" relatives aux individus "susceptibles d'être impliqués dans des actions de violence collective, en particulier en milieu urbain ou à l'occasion de manifestations sportives". Peuvent être recensés dans le traitement les données liées au motif de l'enregistrement, des informations ayant trait à l'état civil, à la nationalité et à la profession, adresses et numéros de téléphone, les signes physiques et photographies, les titres d'identité, l'immatriculation des véhicules, les informations patrimoniales, les activités publiques, comportements et déplacements, les agissements susceptibles de recevoir une qualification pénale et des informations les personnes entretenant ou ayant eu des relations "directes et non fortuites" avec l'intéressé. Le traitement ne comporte pas de dispositif de reconnaissance faciale à partir de la photographie, précise le texte. Le second décret a trait à la création d'un traitement automatisé de données à caractère personnel afin de "faciliter la réalisation d'enquêtes administratives liées à la sécurité publique". Peuvent être enregistrées dans cette base les informations relatives au motif de l'enquête, celles concernant l'état civil, la nationalité, la profession, adresses et numéros de téléphone, photographies et titres d'identité. Est aussi conservé le rapport de l'enquête administrative "contenant les éléments permettant de déterminer si le comportement de la personne concernée n'est pas incompatible avec l'exercice des fonctions ou des missions envisagées, compte tenu de leur nature". "Il faut que l'on progresse dans la recherche de renseignements", avait déclaré Brice Hortefeux mardi sur France Info, après les violences du week-end précédent à Poitiers. "Près de 60%" des 18 "personnes placées en garde à vue" lors de ces incidents "étaient inconnues des services de police", avait-il fait valoir. Le fichier Edvige, qui avait fait l'objet d'une vive contestation, "est mort, il n'est pas question de le ressusciter", avait ajouté le ministre de l'Intérieur. Mais "je souhaite, comme l'ensemble des responsables publics qu'il y ait des bases de données". "Des travaux ont été engagés, ils sont passés devant le Conseil d'Etat, ils ont été discutés devant, à ma demande, des associations comme la LICRA, SOS Racisme", qui "sont attentives aux libertés individuelles". "Et il y aura naturellement, comme cela s'avère nécessaire, des bases de données plus précises mais dans le respect des libertés individuelles", avait affirmé M. Hortefeux. "C'est un sujet (sur) lequel je ne transige pas". AP
kerguel Publication: 18 octobre 2009 Publication: 18 octobre 2009 Tiens le biquet est servi. Déclaration d'Arnaud Montebourg : Une chèvre pourrait être élue à Neuilly avec l'investiture UMP» Dernière petite phrase en date dans la polémique sur la candidature de Jean Sarkozy à la tête de l'Epad. Son auteur: le député PS, Arnaud Montebourg. http://www.liberation.fr/politiques/010159...investiture-ump
zoreglube Publication: 18 octobre 2009 Publication: 18 octobre 2009 Salut , Le petit de Nicolas : A lire absolument l'article de fond de Marianne de cette semaine , il a pour titre " la République baffouée" et brosse tout les (mé)faits du président depuis sa sortie du Fouquet's . A noter aussi une très drôle illustration du sujet , par le détournement d'une affiche de film .
Invité Publication: 18 octobre 2009 Publication: 18 octobre 2009 D'après Marine Le Pen, entendue cet après-midi à "C politique" sur France 5, "même un chien peut réussir à être élu à Neuilly pour peu qu'il porte un bonnet avec l'inscription UMP". Le Pen-Montebourg, même combat ! :sad:
kerguel Publication: 18 octobre 2009 Publication: 18 octobre 2009 D'après Marine Le Pen, entendue cet après-midi à "C politique" sur France 5, "même un chien peut réussir à être élu à Neuilly pour peu qu'il porte un bonnet avec l'inscription UMP". Le Pen-Montebourg, même combat ! C'est bien la 1 ère fois que des propos tenus par un ou une facho sont relatés ici. Pas d'accord avec toi sur la collusion de ces 2 politiques. Je trouve que J Sarko porte bien le qualificatif de chèvre.
Invité Publication: 18 octobre 2009 Publication: 18 octobre 2009 Pas de panique, Kerguel, Marine Le Pen ne fait absolument pas partie de mes idoles. Le hasard a fait qu'elle a prononcé cette phrase quelques instants après que j'ai allumé ma télé. "Le Pen-Montebourg, même combat", c'est du second degré, voire du troisième !
Dom Le Trappeur Publication: 19 octobre 2009 Publication: 19 octobre 2009 Chien chèvre... J'aime trop les animaux pour les comparer au Petit Prince Jean...
Dom Le Trappeur Publication: 19 octobre 2009 Publication: 19 octobre 2009 J'adore la conclusion de l'article David Douillet élu député dans les Yvelines AP David Douillet va siéger à l'Assemblée nationale: l'ancien champion olympique de judo, qui portait les couleurs de l'UMP, a remporté dimanche le second tour de la législative partielle organisée dans la 12e circonscription des Yvelines face au maire socialiste de Poissy Frédérik Bernard. David Douillet a été élu avec 52,10% des suffrages exprimés contre 47,90% à Frédérik Bernard, selon les résultats définitifs annoncés dimanche soir par la préfecture des Yvelines. L'ancien judoka l'a emporté avec 985 voix d'avance (12.203 contre 11.218). La participation a été de 33,70%. Au premier tour, il était arrivé en tête avec 44,19% des suffrages contre 21,87% à Frédérik Bernard et 14,82% au candidat Vert Alain Lipietz. Le taux de participation s'était élevé alors à 30,13%. Le nouveau député du parti majoritaire a été acclamé dimanche soir par ses partisans à Poissy, la candidate de l'UMP pour les régionales en Ile-de-France Valérie Pécresse à ses côtés. Il s'est félicité du score, "52-48, on a bien gagné". "Très heureux", le vainqueur a remercié ensuite sur i>télé les électeurs qui "ont compris à qui ils avaient affaire". "Le travail paie", s'est-il félicité, promettant de "s'investir à 100%". "Les citoyens manquent d'écoute, manquent de proximité", a lancé l'ancien judoka qui a souhaité "que des gens de la société civile s'investissent en politique". "Ce n'est pas simple, ce sont de vrais combats, et c'est une vraie vocation. Il faut réfléchir, moi j'ai choisi, c'est ma nouvelle vie j'en suis fier". La polémique sur la candidature du fils du chef de l'Etat Jean Sarkozy à la tête de l'Epad n'a pas compliqué la campagne entre les deux tours, a-t-il assuré: "la preuve que non, puisque j'ai gagné ce soir". "J'étais en direct avec le terrain", a-t-il affirmé, et "je n'avais personne qui m'en parlait". Après les tatamis, David Douillet, 40 ans, va donc faire son entrée dans l'hémicycle, quelque mois seulement après avoir intégré les instances de l'UMP en même temps que le chanteur Gilbert Montagné. Le grand ami des Chirac, devenu membre du cercle des people sarkozystes, avait été nommé en mars dernier à la direction nationale du parti majoritaire, comme secrétaire national à la Vie sportive. Le populaire judoka, nouveau-venu en politique, a ensuite été choisi pour défendre le siège de l'UMP dans la 12e circonscription des Yvelines après l'inéligibilité du député Jacques Masdeu-Arus, condamné dans une affaire de corruption. Frédérik Bernard avait accusé l'UMP d'avoir voulu profiter de la célébrité de David Douillet, assurant que l'ancien champion se contentait de signer des autographes sur les marchés, et lui reprochant "une absence de propositions concrètes" et une "méconnaissance des dossiers". Fidèle parrain de l'opération "Pièces jaunes" de Bernadette Chirac au profit des enfants hospitalisés et leurs familles, David Douillet fait partie des personnalités préférées des Français. En 2001, il avait même réussi à détrôner l'abbé Pierre dans le classement du "Journal du Dimanche". Ce massif Normand avait pris sa retraite sportive à 31 ans, après les Jeux de Sydney en 2000, qui l'avaient vu remporter son second titre olympique dans la catégorie des plus de 100 kilos. Avec ses deux médailles d'or, sa médaille de bronze et ses quatre titres mondiaux (1993, 1995 deux fois, et 1997), chez les lourds et en toutes catégories, il était entré alors dans la légende du judo en devenant le combattant le plus titré de l'histoire. Depuis sa retraite, il est resté proche du monde sportif, co-président de la commission des athlètes de haut niveau au CNOSF, le comité national olympique, mais aussi comme consultant sur Canal+. Dans les affaires, il a connu moins de bonheur, avec la faillite de l'agence de voyage Travelstore dont il était actionnaire, qui lui avait valu une mise en examen pour "recel et complicité de banqueroute par détournements d'actifs". La gauche avait alors soupçonné l'Elysée d'avoir préparé la loi du 6 août 2002, qui permet une amnistie présidentielle pour des personnes s'étant distinguées de manière exceptionnelle dans des domaines comme le sport, pour lui venir éventuellement en aide. AP
surty70 Publication: 19 octobre 2009 Publication: 19 octobre 2009 c'est bizarre en quoi cela gène t'il le fait que l'on soit fils de ;. Cela veut dire d'après tous les messages que l'on doit rester dans l'ombre de son père parce que celui ci est célèbre ,pour ma part ca ne me touche pas perso car pas concerné par l'Epad mais je déteste cet acharnement contre le clan sarkosy ,cela n'a rien de constructif,ca me fait penser a l'opposition qui a part critiquer ne propose rien en retour alors comment faire ?Pour ma part je comme avec la religion je suis agnostique donc c'est un avis neutre que j'ai la . ps aux etats unis il y avait bien le clan kennedy chez nous ca sonne peut etre moins bien mais on aura le clan sarko
fabrice Publication: 19 octobre 2009 Publication: 19 octobre 2009 Croustillant debat ce matin sur RTL http://www.marianne2.fr/Aphatie,-Demorand,...ie_a182493.html Invité de Jean-Michel Aphatie sur RTL, Frédéric Lefebvre a mis en cause tous les médias qui s'attaquent au président de la République, expliquant que chaque matin, ils cherchent un sujet pour essayer de déstabiliser Nicolas Sarkozy. Le porte-parole de l'UMP n'a pas précisé où se réunissaient ces dangereux comploteurs. Entretien tendu ce matin chez Jean-Michel Aphatie qui recevait le très doucereux Frédéric Lefebvre. L’intéressé qui aurait dû être d’humeur badine, compte tenu de la victoire de Douillet dans les Yvelines, était manifestement encore à cran. Les raisons d’une telle tension : l’affaire Mitterrand et l’élection de Prince Jean à la tête de l’Epad. Deux polémiques toujours pas digérées par l’UMP. Acculés, les caciques de la majorité présidentielle tentent de faire diversion en pointant la responsabilité des médias qui s’acharnent contre les pauvres victimes. Vieille rengaine du politique à court d’arguments. Frédéric Lefebvre a félicité David Douillet pour sa victoire expliquant qu’il s’agissait de « la meilleure réponse à ce monde politico-médiatique qui cherche par tous moyens à détruire le président de la République ». Débute alors un interminable laïus dont seul Frédéric Lefebvre a le secret, mêlant tout et son contraire: accusations de pédophilie à l’égard de Frédéric Mitterrand de la part de « tous les journalistes ou presque », reprise des polémiques lancées par le Front National, manipulation des sondages car « ces affaires n’intéressent pas l’opinion » dixit le porte-parole de l’UMP… Lefebvre va même plus loin lorsqu’il explique comment est fomenté le complot médiatique : « les médias considèrent chaque matin qu’il faut trouver le sujet pour essayer de déstabiliser le président de la République ». Une focalisation hystérique qui vire à la paranoïa et en dit long sur le trouble qui règne à l’UMP. La Sarkozie a choisi son ennemi: Internet Le porte-parole de l'UMP n’ira pas jusqu’au bout de sa démarche, refusant d’indiquer où se réunit chaque matin la clique des invincibles lève-tôt, les Demorand, Aphatie, Duhamel et autres dangereux comploteurs qui cherchent dans quelques sous-sols obscurs à faire tomber la Sarkozie. A l’UMP, on s’est donné le mot, David Douillet, Xavier Darcos et Xavier Bertrand ont, eux aussi, utilisé le même argument pointant la calomnie médiatique. En situation de crise, l’UMP a choisi sa stratégie : décentrer le débat pour faire émerger d’autres sujets. La tendance du moment, Lefebvre l’a encore démontré ce matin, est à la mise en cause des médias. Plus précisément, ce sont les nouvelles « règles du jeu » imposées par les médias en ligne qui font trouble. Invité de Laurent Ruquier, Séguéla, incarnation de la pensée primitive, et à ce titre pendant de Frédéric Lefebvre, a exprimé le ressentiment de tout ce monde, façonné à l’entre-soi et à la connivence : « Internet est la plus belle saloperie inventée par les hommes » -après la pub diront les esprits taquins. Avec Internet, le politique a largement perdu la maîtrise de l’agenda médiatique, c’est autant de surface d’expression qui lui échappe, de même l’éditorialiste n’est plus le baromètre de l’opinion. Durant des décennies, ce jeu de dupes a suffi à produire l’illusion médiatique d’un débat politique. Certains en sont déjà nostalgiques. A ce titre, les sorties de Séguéla, Lefebvre et autres porteurs de la parole officielle sont significatives du malaise qui agite la Sarkozie.
Dom Le Trappeur Publication: 19 octobre 2009 Publication: 19 octobre 2009 Mais que vont-ils inventer demain matin ?
Dom Le Trappeur Publication: 19 octobre 2009 Publication: 19 octobre 2009 Peut être le sujet du jour : La gauche aura besoin de plus de voix que la droite pour obtenir une majorité de députés LE MONDE | 19.10.09 | Oui ou non, le projet de redécoupage des circonscriptions législatives présenté par le gouvernement répond-il aux nécessités d'égalité des suffrages ? Oui ou non, donne-t-il un avantage à l'UMP ? Avant le vote de ratification de l'ordonnance prévu mardi 20 octobre, Le Monde revient sur les points de désaccord que les trois jours de débats à l'Assemblée nationale ont mis en évidence. Fallait-il procéder à un redécoupage ? Oui. Personne ne le conteste. Le découpage actuel des circonscriptions date de 1986, sur la base des chiffres du recensement de 1982. Le Conseil constitutionnel a rappelé à plusieurs reprises l'obligation de procéder à un nouveau découpage des circonscriptions, tenant compte des évolutions démographiques. La méthode de répartition utilisée est-elle la plus équitable ? Non. Le gouvernement, écartant d'emblée l'idée d'une refonte générale de la carte électorale et, a fortiori, celle d'un changement du mode de scrutin incluant la proportionnelle, a de nouveau choisi la méthode dite de la tranche (méthode Adams), utilisée lors des précédents découpages. Celle-ci attribue un siège par tranche de population en fonction d'un diviseur préalablement fixé plus un siège supplémentaire par tranche entamée. D'autres méthodes étaient possibles, comme celle dite de Sainte-Laguë, qui arrondit le nombre de sièges attribué à l'entier le plus proche. Du fait de l'augmentation de la population et de la création de nouvelles circonscriptions pour Saint-Barthélemy et Saint-Martin (1) et pour les Français établis hors de France (11), la tranche a été portée de 108 000 à 125 000. Or plus le diviseur est important, plus il a pour effet de favoriser globalement les petits départements au détriment des grands. Ainsi, les 50 départements les plus peuplés disposent de 417 sièges avec la méthode Adams (1 siège pour 117 000 habitants) et de 430 sièges avec la méthode de Sainte-Laguë (1 pour 113 000), alors que les 50 départements les moins peuplés obtiennent 139 sièges avec la méthode Adams (1 pour 102 000) et 127 avec la méthode de Sainte-Laguë (1 pour 112 000). Un différentiel de 13 % dans un cas et d'à peine 1 % dans l'autre. Le même calcul effectué dans les 20 départements les plus peuplés et les 20 moins peuplés donne des écarts encore plus significatifs. Avec la méthode Adams choisie par le gouvernement, le différentiel est de 22 % : un député pour 119 000 habitants en moyenne dans les 20 départements les plus peuplés, 1 pour 93 000 dans les 20 moins peuplés. Le choix de cette méthode conduit à une inégalité des suffrages. Le découpage du gouvernement avantage-t-il la droite ? Oui. De nouvelles circonscriptions ont été délimitées dans 42 départements et 4 collectivités d'outre-mer ayant perdu ou gagné des sièges, et dans 25 autres départements ayant conservé le même nombre de sièges mais dont les frontières ont été redessinées. Au total, 238 circonscriptions sur 577 sont restées inchangées : 45 % des membres du groupe UMP conservent intactes leurs circonscriptions, alors que seulement 35 % des députés de gauche voient les leurs préservées. En ce qui concerne les 33 circonscriptions supprimées, le rapport est également déséquilibré : 18 de gauche et 15 de droite, selon le secrétaire d'Etat à l'intérieur, Alain Marleix, ce que conteste l'opposition qui estime, elle, ce rapport à 23-10. C'est cependant dans les circonscriptions nouvellement créées et dans le redécoupage de certains départements que l'opération semble s'être effectuée selon des critères n'obéissant pas toujours aux seules considérations démographiques. Et qui s'écartent même, parfois, de la simple logique géographique. Au prix d'improbables figures géométriques, le gouvernement parvient à fractionner certaines communes et cantons sans aucune justification sérieuse. Habilement, dans les circonscriptions de France métropolitaine ou d'outre-mer comme dans les circonscriptions créées pour les Français établis hors de France, le découpage parvient à regrouper des secteurs favorables à la gauche dans des circonscriptions qu'elle emportera avec une confortable marge afin de dégager des circonscriptions plus favorables à la droite, avec une marge moindre mais en plus grand nombre. Ce découpage a une conséquence : la gauche aura besoin de plus de voix pour obtenir une majorité de députés qu'il n'en faudra à la droite pour être majoritaire. Le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, l'a assimilé à "un bouclier électoral". Patrick Roger
Rail cassé Publication: 19 octobre 2009 Publication: 19 octobre 2009 Chien chèvre... J'aime trop les animaux pour les comparer au Petit Prince Jean... Salut Dom Et, Le petit prince jean dit: dessine moi un mouton. Mais pourquoi il est tout rasé ton mouton? T'as qu'a demander à ton père, tondre c'est sa spécialité.
fabrice Publication: 20 octobre 2009 Publication: 20 octobre 2009 http://www.lepost.fr/article/2009/10/20/17...e-preferee.html
zoreglube Publication: 20 octobre 2009 Publication: 20 octobre 2009 Salut , Croc de boucher : Dix huit mois de prison avec sursis et 45 000 euros , c'est la peine qui a été ( exigée ) demandée à l'encontre de Dominique de Villepin , par le procureur en charge de l'accusation ( publique ) . A notre avis la peine encourue est bien modique par rapport à une certaine époque ; qu'on lui coupe la tête pour avoir insulté et diffamé notre cher Monarque . De plus il est fort étonnant qu'il reste (encore) des gens portant des noms à particule , je croyais en effet qu'on les avait tous rasés de très près autrefois , il y a vraiement de la négligence partout . Ou alors , Villepin à la (ta) santé , et libérez nos camarades ! .
Dom Le Trappeur Publication: 22 octobre 2009 Publication: 22 octobre 2009 http://www.rue89.com/mon-oeil/2009/10/21/c...stre-de-sarkozy Comment fonctionne l'orchestre de Nicolas Sarkozy A lire ... "les commentaires" Ah ils ne sont pas prêts de faire taire le Peuple Internet ...
Dom Le Trappeur Publication: 23 octobre 2009 Publication: 23 octobre 2009 Stéphane Gatignon (PCF en rupture) : "Je propose une nouvelle alliance avec les écologistes" LE MONDE | 23.10.09 | Europe Ecologie n'en finit plus d'attirer de nouvelles vocations. Après Eric Loiselet, principal animateur du "pôle écolo" du PS, la magistrate Laurence Vichniewsky ou la fille de José Bové, Marie Bové, c'est au tour du maire communiste de Sevran, Stéphane Gatignon de trouver la mariée écologiste décidément plus belle. Ce fils spirituel du député rénovateur François Asensi - aujourd'hui en rupture - vient d'envoyer une lettre à Marie-George Buffet l'enjoignant de s'allier avec les Verts aux élections régionales. Samedi 24 octobre, lors d'un conseil national, la secrétaire nationale devait proposer une alliance dans le Front de gauche - avec le Parti de gauche, de Jean-Luc Mélenchon, et la Gauche unitaire, de Christian Picquet - sans exclure quelques exceptions où le PCF partirait dès le premier tour avec le PS. C'est une impasse pour la gauche, explique le maire, de Sevran, 40 ans. A la veille du conseil national du PCF qui va proposer une ligne nationale d'alliance avec le Front de gauche, vous avancez une autre hypothèse, celle d'un rapprochement avec Europe Ecologie. Pourquoi ? On ne sait pas, pour le moment, quelle est la stratégie de la direction du PCF, sinon des alliances à la carte : suivant les régions, c'est soit avec le Parti socialiste, soit avec le Front de gauche qui avance difficilement. Ce que je propose, c'est que le parti engage une discussion avec les Verts et Europe Ecologie pour travailler à un projet, un programme et une nouvelle alliance électorale dès les régionales. C'est un vrai virage et un changement d'alliances que vous proposez ? Pour moi, c'est la seule voie à suivre aujourd'hui. L'alliance avec le PS ne fonctionne plus parce qu'il n'a plus de projet pour faire évoluer la société. La gauche traditionnelle a vécu. L'union de la gauche, c'est désormais du passé. Il faut l'acter et bouger pour faire bouger l'ensemble de la gauche. Si on part dans une stratégie de listes autonomes pour faire 7- 8 %, ce sera encore le PS qui restera hégémonique et qui vassalisera le PCF. Cela ne fera qu'accélérer la régionalisation du parti en vue de sauver quelques majorités régionales socialistes et quelques sièges communistes. C'est ce que vit le parti dans tout un tas de villes où il n'existe plus vraiment. Pour vous, le PS, les majorités de gauche, c'est fini ? J'en ai marre de voter au deuxième tour pour un Huchon ou pour un candidat socialiste à la présidentielle avec toujours les mêmes projets, la même routine alors que les enjeux ont changé. Le Parti socialiste va de crise en crise, perdu dans l'espoir vain de sauver son appareil. Aucune alliance ne pourra enrayer ce processus. Il nous faut revoir notre projet d'émancipation sociale au regard de la crise environnementale et participer activement à la refondation écologique, sociale et démocratique de la gauche. L'intérêt général n'a jamais été aussi visible, les peuples les plus pauvres sont menacés par le réchauffement climatique et nous devons comprendre que l'écologie est avant tout un enjeu social. Elle est posée non seulement en termes de défense des acquis sociaux mais surtout en termes de rupture avec un modèle de croissance qui épuise notre planète. Le PCF devrait être aux avant-postes de ces préoccupations. Les élections régionales nous en offrent l'occasion : faire alliance avec les écologistes peut créer un électrochoc dans la classe politique et sur l'ensemble de la gauche. Vous pensez pouvoir être entendu de vos camarades ? Pourquoi pas ? Si ce n'est pas le cas, je verrais. Aujourd'hui, je n'exclus rien. Ni de participer à la campagne d'Europe Ecologie ni d'être candidat. J'attends d'abord la réponse de mon parti. Propos recueillis par Sylvia Zappi
Invité MarcM Publication: 23 octobre 2009 Publication: 23 octobre 2009 Stéphane Gatignon (PCF en rupture) : "Je propose une nouvelle alliance avec les écologistes" LE MONDE | 23.10.09 | Europe Ecologie n'en finit plus d'attirer de nouvelles vocations. Après Eric Loiselet, principal animateur du "pôle écolo" du PS, la magistrate Laurence Vichniewsky ou la fille de José Bové, Marie Bové, c'est au tour du maire communiste de Sevran, Stéphane Gatignon de trouver la mariée écologiste décidément plus belle. Ce fils spirituel du député rénovateur François Asensi - aujourd'hui en rupture - vient d'envoyer une lettre à Marie-George Buffet l'enjoignant de s'allier avec les Verts aux élections régionales. Samedi 24 octobre, lors d'un conseil national, la secrétaire nationale devait proposer une alliance dans le Front de gauche - avec le Parti de gauche, de Jean-Luc Mélenchon, et la Gauche unitaire, de Christian Picquet - sans exclure quelques exceptions où le PCF partirait dès le premier tour avec le PS. C'est une impasse pour la gauche, explique le maire, de Sevran, 40 ans. A la veille du conseil national du PCF qui va proposer une ligne nationale d'alliance avec le Front de gauche, vous avancez une autre hypothèse, celle d'un rapprochement avec Europe Ecologie. Pourquoi ? On ne sait pas, pour le moment, quelle est la stratégie de la direction du PCF, sinon des alliances à la carte : suivant les régions, c'est soit avec le Parti socialiste, soit avec le Front de gauche qui avance difficilement. Ce que je propose, c'est que le parti engage une discussion avec les Verts et Europe Ecologie pour travailler à un projet, un programme et une nouvelle alliance électorale dès les régionales. C'est un vrai virage et un changement d'alliances que vous proposez ? Pour moi, c'est la seule voie à suivre aujourd'hui. L'alliance avec le PS ne fonctionne plus parce qu'il n'a plus de projet pour faire évoluer la société. La gauche traditionnelle a vécu. L'union de la gauche, c'est désormais du passé. Il faut l'acter et bouger pour faire bouger l'ensemble de la gauche. Si on part dans une stratégie de listes autonomes pour faire 7- 8 %, ce sera encore le PS qui restera hégémonique et qui vassalisera le PCF. Cela ne fera qu'accélérer la régionalisation du parti en vue de sauver quelques majorités régionales socialistes et quelques sièges communistes. C'est ce que vit le parti dans tout un tas de villes où il n'existe plus vraiment. Pour vous, le PS, les majorités de gauche, c'est fini ? J'en ai marre de voter au deuxième tour pour un Huchon ou pour un candidat socialiste à la présidentielle avec toujours les mêmes projets, la même routine alors que les enjeux ont changé. Le Parti socialiste va de crise en crise, perdu dans l'espoir vain de sauver son appareil. Aucune alliance ne pourra enrayer ce processus. Il nous faut revoir notre projet d'émancipation sociale au regard de la crise environnementale et participer activement à la refondation écologique, sociale et démocratique de la gauche. L'intérêt général n'a jamais été aussi visible, les peuples les plus pauvres sont menacés par le réchauffement climatique et nous devons comprendre que l'écologie est avant tout un enjeu social. Elle est posée non seulement en termes de défense des acquis sociaux mais surtout en termes de rupture avec un modèle de croissance qui épuise notre planète. Le PCF devrait être aux avant-postes de ces préoccupations. Les élections régionales nous en offrent l'occasion : faire alliance avec les écologistes peut créer un électrochoc dans la classe politique et sur l'ensemble de la gauche. Vous pensez pouvoir être entendu de vos camarades ? Pourquoi pas ? Si ce n'est pas le cas, je verrais. Aujourd'hui, je n'exclus rien. Ni de participer à la campagne d'Europe Ecologie ni d'être candidat. J'attends d'abord la réponse de mon parti. Propos recueillis par Sylvia Zappi Bref , on est dans la mouise ...! okok
Dom Le Trappeur Publication: 26 octobre 2009 Publication: 26 octobre 2009 (modifié) Jean Sarkozy élu administrateur de l'Epad Vendredi 23 octobre,LePoint.fr Le fils cadet du chef de l'État, Jean Sarkozy, 23 ans, a été élu vendredi administrateur de l'Établissement public d'aménagement de La Défense (Epad) par la majorité du conseil général des Hauts-de-Seine. Le fils du Président a fait le plein des voix des 30 élus de la majorité départementale (UMP-NC), la candidate présentée par la gauche, Nadine Garcia (PCF), ayant regroupé sur son nom les 15 voix de l'opposition PCF, PS et Verts. Jean Sarkozy occupera le siège laissé vacant par Hervé Marseille (NC), démissionnaire dans le but, selon la gauche, de laisser la place au fils du Président. Il représentait jusqu'alors l'assemblée départementale à l'Epad. Très à l'aise, le fils du Président, portant de fines lunettes et vêtu sobrement d'un costume gris et d'une chemise bleue, a défendu sa candidature pendant plus de 20 minutes. "Je ne renoncerai à rien de l'ambition que j'ai pour ce quartier d'affaires, je ne renoncerai à rien de ma candidature à ce poste d'administrateur", a notamment lancé le conseiller général UMP à l'issue d'un discours, où il a appelé l'opposition à "la concertation", au "partenariat pour donner à La Défense les moyens de sa politique". "De bien belles envolées. Mais quand j'entends Jean Sarkozy dire qu'il ne renonce à rien, j'ai beaucoup d'inquiétude pour l'avenir", a ironisé son adversaire communiste. "Les beaux engagements d'aujourd'hui, j'aurais voulu que la droite les mette en oeuvre dans le passé, notamment en ce qui concerne la concertation avec les élus locaux. En politique, on ne juge pas aux discours, on juge les actes", a lancé Nadine Garcia. Jean Sarkozy ne se portera pas candidat à la présidence de l'établissement public, le 4 décembre, en remplacement de Patrick Devedjian, atteint par la limite d'âge fixée pour les présidents d'établissements publics (65 ans). Alors que son élection semblait acquise, Jean Sarkozy a en effet créé la surprise jeudi soir en annonçant qu'il renonçait à cette présidence. Le maire communiste de Nanterre, Patrick Jarry, a confirmé qu'il serait bien candidat à la succession de Patrick Devedjian à la présidence de l'Epad. C'est désormais le seul candidat déclaré. Modifié 26 octobre 2009 par Dom-trappeur
kerguel Publication: 26 octobre 2009 Publication: 26 octobre 2009 Sarkozy, très cher président de l'Union européenne La Cour des comptes épingle le coût très élevé de la présidence française de l'Union entre juillet et décembre 2008, selon un rapport révélé par Mediapart. Les six mois de présidence française de l'Union européenne -du 1er juillet au 31 décembre 2008- ont coûté 171 millions d'euros à l'Etat, selon les calculs de la Cour des Comptes, dans un rapport révélé samedi par le site d'informations Médiapart. Une somme supérieure de 114 millions à celle dépensée par Jacques Chirac en 2000, lors de la dernière présidence tournante française. Selon la Cour des comptes, la moyenne des dépenses engagées par les différents pays est autour de 60 à 80 millions. Seule l'Allemagne a approché cette somme. La Cour pointe une «programmation excessivement touffue» (489 manifestations, dont 9 sommets internationaux, 25 réunions interministérielles, 328 séminaires, des symposiums, etc.) et «l'utilité publique variable» de ces événements. L'institution présidée par Phillipe Séguin dénonce aussi de petits arrangements avec les procédures. «Trop d'événements ont été organisés dans l'urgence, est-il écrit dans le rapport. Il en est résulté des accommodements avec les règles de mise en concurrence.» Parmi les opérations les plus emblématiques de cette période, Mediapart pointe l'organisation le 13 juillet 2008 du dîner offert à 43 chefs d'Etat pour le sommet de lancement de l'Union pour la Méditerranée. Une sauterie qui a coûté 1.010.256 euros.Ce rapport vient d'être remis à la Commission des Finances du Sénat, qui l'avait commandé en octobre 2008. http://www.liberation.fr/politiques/010159...nion-europeenne
Dom Le Trappeur Publication: 28 octobre 2009 Publication: 28 octobre 2009 Dessins du jour... Un p'itit dessin vaut mieux qu'un long discours...
windson Publication: 28 octobre 2009 Publication: 28 octobre 2009 http://actualite.portail.free.fr/people/27...-245-000-euros/
Dom Le Trappeur Publication: 28 octobre 2009 Publication: 28 octobre 2009 Là j'crois qu'on est douché... revoltages
Invité MarcM Publication: 28 octobre 2009 Publication: 28 octobre 2009 Là j'crois qu'on est douché... oui mais c'est une douche sur mesure................. revoltages
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