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katamiaw

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Uni pour une soirée ???

L'Express

La fondation Copernic rassemble ce mardi soir des personnalités de gauche du PCF au PS, en passant par le NPA.

Une initiative commune pour s'élever d'une même voix contre la taxation des accidentés du travail.

Comment réussir à réunir la gauche du NPA au PS? Il suffit d'une bonne cause.

Ils sont tous réunis ce mardi soir dans un même meeting à Paris contre la taxation des accidentés du travail,

à l'appel de la Fondation Copernic, cercle de réflexion qui s'inscrit dans le mouvement altermondialiste.

Besancenot et Hamon ensemble, alors que le NPA refuse toute alliance pour gérer des régions avec le PS?

Rien à voir avec toute démarche politicienne, assure Pierre-François Grond, du comité exécutif du NPA, contacté par LEXPRESS.fr.

"En participant au meeting, on veut envoyer un geste à la population sur ce qui se passe actuellement,"

explique-t-il évoquant la décision de taxer les indemnités journalières des accidentés du travail,

voté à l'instigation de Jean-François Copé par la commission des finances de l'Assemblée nationale dans le cadre du projet de budget 2010."

Ce rassemblement unitaire est ponctuel,

précise Pierre-François Grond qui prend l'exemple de la consultation sur la Poste.

"On a toujours dissocié le terrain des résistances de celui des consultations sur un thème donné.

Ces rassemblements se font indépendamment des désaccords stratégiques et programmatiques".

Ben on avance non...?

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Uni pour une soirée ???

L'Express

La fondation Copernic rassemble ce mardi soir des personnalités de gauche du PCF au PS, en passant par le NPA.

Une initiative commune pour s'élever d'une même voix contre la taxation des accidentés du travail.

Comment réussir à réunir la gauche du NPA au PS? Il suffit d'une bonne cause.

Ils sont tous réunis ce mardi soir dans un même meeting à Paris contre la taxation des accidentés du travail,

à l'appel de la Fondation Copernic, cercle de réflexion qui s'inscrit dans le mouvement altermondialiste.

Besancenot et Hamon ensemble, alors que le NPA refuse toute alliance pour gérer des régions avec le PS?

Rien à voir avec toute démarche politicienne, assure Pierre-François Grond, du comité exécutif du NPA, contacté par LEXPRESS.fr.

"En participant au meeting, on veut envoyer un geste à la population sur ce qui se passe actuellement,"

explique-t-il évoquant la décision de taxer les indemnités journalières des accidentés du travail,

voté à l'instigation de Jean-François Copé par la commission des finances de l'Assemblée nationale dans le cadre du projet de budget 2010."

Ce rassemblement unitaire est ponctuel,

précise Pierre-François Grond qui prend l'exemple de la consultation sur la Poste.

"On a toujours dissocié le terrain des résistances de celui des consultations sur un thème donné.

Ces rassemblements se font indépendamment des désaccords stratégiques et programmatiques".

Ben on avance non...?

oui espérons que ce ne soit pas de la poudre aux yeux ! !

Mais les écolos ?

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Quelque 1,3 million de Français vaccinés contre la grippe A

(en rouge : mes commentaires...)

Reuters

La vaccination contre la grippe A(H1N1) monte en puissance avec environ 1,3 million de personnes vaccinées en 18 jours en France métropolitaine,

1.300.000 en 18 jours : 72.000 personnes par jour...

A ce rythme, il faudrait 888 jours pour vacciner l'ensemble de la population...

où le virus a fait 92 morts depuis le début de l'épidémie.

Pas moyen de savoir si les décès sont liés à la grippe A H1N1 ou à la grippe tout cours...

Près d'un million de personnes (993.000) ont consulté pour des infections liées au virus la semaine dernière, soit une progression hebdomadaire de 40%,

a souligné jeudi la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.

Là encore il semble que la majorité des consultatuions concernent la grippe saisonnière...

et non le virus H1N1

En une semaine, 24 nouveaux décès ont été enregistrés et l'augmentation du nombre de cas graves semble se poursuivre, avec un total de 481 personnes hospitalisées.

"Cette hausse semble ralentir un peu", a toutefois déclaré Roselyne Bachelot lors d'un point sur l'épidémie avec son homologue de l'Intérieur, Brice Hortefeux.

Après une période d'attentisme de la part des Français, des centres de vaccination ont été pris d'assaut ces derniers jours, ce qui a poussé le gouvernement à renforcer le dispositif et faire appel aux bénévoles de la Croix-Rouge et de la Protection Civile, notamment.

Selon Brice Hortefeux, 1,33 million de Français ont été vaccinés en 18 jours, ce qui semble montrer une amélioration du dispositif gouvernemental. "Au rythme actuel, le nombre des vaccinations aura doublé en une semaine", a-t-il assuré.

OBJECTIF: 12 MILLIONS DE FRANÇAIS

Le gouvernement, qui a acheté 94 millions de doses de vaccins, entend proposer la vaccination à tous les Français qui le souhaitent sur une durée de quatre mois. Mais un ordre de priorité a été défini.

Le Premier ministre, François Fillon, a indiqué que l'objectif était de vacciner 12 millions de Français dans les semaines qui viennent.

94 millions de doses

12 millions de français en 4 mois

Franchement y'a pas un blème...???

72000 personnes par jour pendant 4 mois = 8.600.000 personnes...

Il faudrait donc augmenter les moyens actuels de 50%...

Il avait annoncé mardi un renforcement du dispositif de vaccination, s'excusant des tensions créées par la mise en place de "la plus grosse entreprise de santé publique" jamais organisée en France.

Tous les centres de vaccination seront désormais ouverts de 08h00 à 22h00 du lundi au samedi "notamment en zone urbaine", a précisé le Premier ministre. Dans les grandes agglomérations, sur décision des préfets, les centres seront ouverts sept jours sur sept à partir de dimanche prochain.

Malgré les appels répétés des syndicats de médecins, qui souhaitent participer à la campagne, le Premier ministre a réitéré le refus du gouvernement de faire pratiquer des vaccinations dans les cabinets libéraux.

Cinq mille personnes seront recrutées d'ici dix jours pour pallier l'engorgement des centres de vaccination contre la grippe A(H1N1) en France, a affirmé de son côté le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez.

Le gouvernement va permettre aux associations de recruter "5.000 contrats aidés supplémentaires qui seront financés à 100% et seront là pendant six mois", a-t-il dit sur RMC et BFM TV.

Les embauches seront faites par la Croix-Rouge, a-t-il précisé, et devront être achevées "au maximum dans les dix jours".

Clément Guillou et Gérard Bon, édité par Yves Clarisse

Franchement

j'ai l'impression que ce gouvernement nous prend pour des cons...

Modifié par Dom-trappeur
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Un très bon article sur le site de Canaille le Rouge

Jeudi 3 décembre 2009

H1N1, protection sanitaire et sociale, Ambroise Croizat

http://canaille-le-rouge.over-blog.com/art...t-40516408.html

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où le virus a fait 92 morts depuis le début de l'épidémie.

Pas moyen de savoir si les décès sont liés à la grippe A H1N1 ou à la grippe tout cours...

92 morts pour 3 à 4 millions de malade, c'est de toute façon très inférieur au taux de mortalité de la grippe saisonnière... cela nous ferait environ 1000 morts pour 40 millions de contaminés contre 4000 à 5000 pour la grippe saisonnière.

d'ailleurs c'est le cas dans les zones où l'épidémie est terminé: 7 morts pour 250 000 personnes en Polynésie. Même chose en Amérique du Sud: le bilan est plus faible que la grippe saisonnière, et sans vaccination !

Alors pourquoi tout ce mélodrame en France ? incompréhensible... juste pour pouvoir dire cet été que si le bilan est si faible c'est grâce à notre bon gouvernement et à notre beau et intelligent président ???

A noter que le problème reviendra chaque année: tous les ans il faudrait se refaire vacciner contre cette grippe et ses mutations, chez son médecin (vaccin en commun avec la grippe saisonnière), c'est le début d'un bon gros business... les médecins libéraux auront droit aussi à leur part de gateau dès l'année prochaine ! nonmais

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nonmais

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009...tor=AL-32280184

Claudine Attias-Donfut, sociologue, directrice de recherche à la Caisse nationale d'assurance-vieillesse (CNAV)

"On occulte la réalité de l'intégration de la majorité des immigrés"

LE MONDE | 03.12.09 |

Claudine Attias-Donfut est sociologue, directrice de recherche à la Caisse nationale d'assurance-vieillesse (CNAV).

Elle vient de publier, avec François-Charles Wolff, Le Destin des enfants d'immigrés, un désenchaînement des générations (Stock).

Cet ouvrage rend compte d'une enquête menée auprès de 6 200 immigrés de toutes nationalités, âgés de 45 à 70 ans, qui ont également été interrogés sur le destin de leurs enfants.

Ce travail bat en brèche un certain nombre d'idées reçues sur les immigrés et l'intégration scolaire et professionnelle de leurs enfants.

Vous montrez, dans votre enquête, que les enfants d'immigrés sont, en grande majorité, sur la voie de la réussite...

Effectivement. Les enfants d'immigrés réussissent bien à l'école, comparativement au reste de la population. Dans les catégories sociales les plus défavorisées, ils réussissent même mieux que ceux des autochtones. La migration joue un rôle d'aiguillon : le projet migratoire parental doit s'accomplir dans la réussite scolaire et l'intégration des enfants. Chez les immigrés, il y a un désir très fort de mobilité sociale, de s'élever au-dessus de sa condition.

Peut-on dire globalement que l'intégration des enfants d'immigrés est réussie ?

Si on prend le critère de la réussite scolaire, oui. Mais cela ne suffit pas, on le voit avec l'intégration professionnelle, où les résultats sont plus nuancés. Ainsi, parmi les diplômés, les enfants d'immigrés ont plus de risques de chômage. En revanche, il n'y a pas de différence entre les taux de chômage des enfants d'immigrés non diplômés et ceux du reste de la population dans la même situation.

Encore ne faut-il pas généraliser. Dans leur ensemble, les Portugais ont un taux de chômage inférieur à la population française. Notre enquête fait apparaître un taux de chômage un peu supérieur chez les Algériens et les Marocains, mais pas chez les Africains, les Tunisiens et les Turcs. Ce qui tend à montrer que le taux de chômage n'est pas nécessairement dû qu'à la discrimination : il peut aussi s'expliquer par d'autres facteurs, notamment par le choix de la filière suivie.

Quelle est la part des discriminations dans ces barrières à l'emploi ?

Le phénomène n'est pas aussi général qu'on le pense. Lorsque l'on demande aux personnes si elles ont eu le sentiment d'avoir été discriminées en fonction de leurs origines, une majorité répond "jamais". Ceux qui déclarent le plus souvent être discriminés, tout en restant minoritaires au sein de leur groupe, sont les Africains de l'Afrique subsaharienne, puis, dans des proportions équivalentes, les Maghrébins et les Asiatiques.

Le vécu de la discrimination n'est pas aussi répandu qu'on pourrait le croire, mais il est aussi parfois minimisé par les intéressés. Les jeunes, notamment, ne se vivent pas dans la victimisation. Il existe certes des cas de discrimination dure, pouvant aller jusqu'à des violences. Mais le vécu d'expériences positives, par le biais de rencontres avec des personnes tolérantes, contribue grandement à atténuer le sentiment global de discrimination.

Vous avez également enquêté sur le sentiment d'appartenance des immigrés de la première génération...

Le sentiment d'appartenance à la communauté française est important chez les immigrés de première génération même pour ceux qui n'ont pas acquis la nationalité française. Il n'est pas circonscrit à la citoyenneté, il est fondé sur la participation à la vie sociale, à la culture, à la langue.... La protection sociale est également un facteur important d'adhésion à la France, comme l'expriment les immigrés retraités : la reconnaissance d'une vie de travail par la perception d'une pension de retraite donne un sentiment d'appartenance à la société. Les valeurs de solidarité, de justice et d'égalité qui se jouent à travers la protection sociale sont de puissants facteurs d'intégration.

L'identité nationale ne se réduit donc pas au fait d'avoir la nationalité ?

Non, même si la carte d'identité renforce incontestablement le sentiment d'identité nationale. L'identité nationale n'est pas univoque, elle est polymorphe. Il y a plusieurs appartenances. Pour les immigrés de première génération, certains se sentent d'abord appartenir aux pays d'origine puis en second lieu à la France, pour d'autres, c'est l'inverse. D'autres encore, notamment parmi les Européens, se disent avant tout citoyens de l'Europe. Il est frappant de voir que l'adhésion à l'identité française est plus importante chez les immigrés non européens que chez les Européens. Ils aspirent fortement à participer à la communauté française.

Pour les enfants, en revanche, appartenir à la France va de soi. Etre intégré peut se jouer de différentes façons. Cela peut vouloir dire vouloir être reconnu au même type que n'importe quel autre Français. Ou être intégré sans être nié dans ce que je suis, dans ma culture d'origine.

Dans votre enquête, vous montrez que la grande majorité des immigrés ont le sentiment d'être sur le chemin de l'ascension sociale par le biais des générations qui leur succèdent. Deux catégories font pourtant exception, une partie des Algériens et des Noirs africains...

L'ascension sociale chez les Algériens est très nette. Ce n'est pas forcément le cas chez les Africains, du fait qu'une grande partie de l'immigration est issue des élites urbaines qui, une fois en France, ne retrouvent pas leur statut. Ce sont les seuls à avoir un taux d'ascension sociale plus faible que les autres immigrés. C'est en outre un problème pour l'Afrique, qui se vide de ses élites.

Algériens et Africains se rejoignent en revanche sur le sentiment de déclassement réel ou vécu comme tel, mais pour des raisons très différentes. Chez une partie des Algériens, c'est l'héritage de la guerre d'Algérie et des relations tourmentées entre la France et l'Algérie qui pose problème. Ce passé ne passe pas et suscite un ressentiment à l'égard de la France, le sentiment de ne pas être aimé.

Dans le cas de l'Afrique noire, les séquelles de la colonisation sont moins vives. Mais on observe un grand décalage dans les modes d'éducation et les structures familiales entre l'Occident et l'Afrique. L'éducation en Afrique est l'affaire de la famille élargie et du groupe : les parents n'ont pas le rôle exclusif de l'éducation. Le rapport entre enfants et adultes est très différent, soumis à une discipline stricte et un respect absolu des aînés. Les Africains sont scandalisés par la façon dont les jeunes sont éduqués en Occident. Pour les enfants, se retrouver entre ces deux modèles éducatifs peut être très perturbant.

Que vous inspire le débat sur l'identité nationale ?

Je doute de son opportunité. Lancer un tel débat implique que l'on vivrait une crise identitaire, ce qui, de mon point de vue, n'est pas le cas. Il existe certes des problèmes réels dans ce qu'on appelle les zones sensibles, et il est urgent de les résoudre. Mais on a tendance à les généraliser à tort à tous les immigrés et à leurs enfants, ce qui alimente les peurs. A trop insister sur les difficultés des immigrés, que ce soit pour les accabler ou pour les victimiser, on occulte la réalité de l'intégration, somme toute très banale, de la très grande majorité d'entre eux.

Il serait plus utile de débattre de notre modèle d'intégration. A mon sens, il faut tourner le dos à l'idée d'assimilation des étrangers, qui nie les différences et l'identité de chaque personne dans son appartenance. Il faut conserver l'esprit de l'intégration à la française en reconnaissant l'existence d'identités multiples. Améliorons l'enseignement de la langue française, préservons le creuset de l'école républicaine. Développons la participation à la société. Et en même temps, acceptons de reconnaître les autres religions, et la diversité de notre pays.

La France est un vieux pays d'immigration qui s'ignore. Elle est constituée de citoyens de toutes origines, qui en font sa richesse. Elle doit apprendre à le reconnaître, sans cécité sur ses origines, en acceptant la diversité de ces influences.

Propos recueillis par Cécile Prieur et Laetitia Van Eeckhout

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Un cabinet privé participe

à la rédaction d'une loi pour 84000 euros

Par Tefy Andriamanana, publié le 07/12/2009 à 17:52

L'Express

Le député UMP Jean-Luc Warsmann dit n'avoir "jamais caché" la collaboration d'un cabinet privé à la rédaction d'une loi.

AFP

Le député UMP Jean-Luc Warsmann dit n'avoir "jamais caché" la collaboration d'un cabinet privé à la rédaction d'une loi.

Le cabinet Lexisnexis a contribué à la rédaction d'une proposition de loi du député UMP jean-Luc Warsmann. Ce dernier dément avoir caché ces informations.

La polémique avait démarré le mardi 1er décembre. Le député PS Jean-Jacques Urvoas, avait accusé en plein hémicycle son collègue UMP Jean-Luc Warsmann d'avoir fait rédiger une partie de sa proposition de loi sur la simplification du droit par "un cabinet privé".

Joint à l'époque par LEXPRESS.fr, Jean-Jacques Urvoas reprochait à Jean-Luc Warsmann de ne pas lui répondre mais n'avait pas étayé ses accusations.

L'affaire a rebondi le mercredi 2 décembre à l'Assemblée. Pressé de répondre, Jean-Luc Warsmann a rappelé qu'il ne saurait être "plus transparent et plus public" et qu'un appel d'offres a été rendu public. Médiapart a retrouvé les documents en question qui montrent que c'est le cabinet Lexisnexis, spécialisé dans l'information juridique, qui a contribué à la rédaction du texte. Le cabinet a été payé 84 000 euros sur le budget de l'Assemblée nationale.

"Une polémique de mauvaise foi"

Contacté par LEXPRESS.fr, Jean-Luc Warsmann dit n'avoir "jamais caché" l'aide d'un cabinet privé à la rédaction de la loi. En effet, dans son exposé des motifs, son texte précise qu'il a été rédigé "avec le concours d'une équipe de juristes et de scientifiques" mais il n'indique ni le nom du cabinet, ni le coût de la prestation.

Sur les tâches effectuées par Lexisnexis, le député UMP affirme que le cabinet "n'a pas rédigé" tout ou partie de son texte de loi. Selon lui, les juristes ont juste "listé des dispositions désuètes", donnant l'exemple d'articles de loi faisant référence à la peine de mort, abolie en 1981. "M. Warsmann joue sur les mots, répond Jean-Jacques Urvoas. Il va finir par rendre suspect quelque chose qui est assez badine."

Jean-Luc Warsmann explique également que "les trois questeurs [responsables des finances de l'Assemblée, ndlr], dont la députée PS Marylise Lebranchu, ont validé" l'appel d'offres. "Tout s'est fait en co-décision avec l'opposition", ajoute-t-il, dénonçant une "polémique de mauvaise foi".

"M. Warsmann joue sur les mots"

Contactée, Mayrlise Lebranchu confirme l'information mais indique que le marché a été passé "il y a un an" et que c'est Jean-Luc Warsmann, en tant que président de la Commission des Lois, qui aurait dû informer les députés sur la collaboration de Lexisnexis.

Critiqué depuis la polémique sur la Scientologie au printemps dernier, le député UMP se défend en affirmant qu'il n'aura "aucune difficulté" à dévoiler la liste précise des articles où est intervenu Lexisnexis. Jean-Jacques Urvoas s'insurge à ce sujet: "Pourquoi est-on obligé de lui demander de rendre ces fiches publiques? C'est l'argent des contribuables qui a payé ces 84 000 euros!".

Invité sur LCI, Jean-François Copé, chef des députés UMP, a dit "assumer" l'appel à des "à des cabinets privés". Il a également déclarer renouveler ces collaboration dans le cadre "du contrôle du gouvernement". "Ceux qui sont contre ce recours aux experts soutiennent l'affaiblissement du Parlement", dit encore Jean-Luc Warsmann.

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Il avait été calculé il y a quelques années

que la Bettencourt touchait le smic toutes les TROIS minutes

y compris durant son sommeil...

Une grande copine à Sarko...

L'ami de Liliane Bettencourt s'explique sur les "dons" reçus

Reuters

Le photographe François-Marie Banier, visé par une plainte pour "abus de faiblesse" sur la milliardaire française Liliane Bettencourt, se dit victime de rumeurs et assure qu'il ira serein à son procès vendredi.

Visé par une citation directe de la fille de la principale actionnaire du géant des cosmétiques L'Oréal, cet homme de 62 ans explique, dans un entretien publié par Le Monde, daté de jeudi, que c'est en toute régularité qu'il a reçu depuis 2002 des dons évalués par la police à un milliard d'euros.

"Ce qui s'est vraiment passé sera démontré devant un tribunal. S'il y a procès, je suis très serein", déclare François-Marie Banier, figure mondaine de Paris.

"C'est dommage qu'on en arrive à ça mais tout ce bruit ne m'ébranle pas, il y a toujours eu du vacarme derrière moi", ajoute-t-il avant l'ouverture de son procès devant le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine).

Ces dons, qu'il dit avoir "longtemps refusés", viennent d'une "femme totalement lucide", dit l'artiste. La fille de Liliane Bettencourt affirme qu'il a profité de sa faiblesse pour obtenir ces largesses.

"Je ne suis pas le seul à en avoir bénéficié, loin de là. Et c'est cela qui dérange: qu'une femme de cette caste brise les convenances", ajoute-t-il.

"Tout ce qu'elle m'a donné n'est rien par rapport à ce qu'elle m'a appris (...) On verra qui était sous l'emprise de l'autre, elle ou moi", dit François-Marie Banier évoquant une relation "immensément respectueuse" avec l'héritière de L'Oréal.

Il nie avoir voulu se faire adopter, une éventualité qu'il qualifie de "rumeur minable".

"UNE FEMME LIBRE"

François-Marie Banier, selon le dossier, a bénéficié depuis 2002 de dons sous la forme d'oeuvres d'art, d'assurances-vie, de chèques et d'espèces de Liliane Bettencourt, 87 ans, la femme la plus riche de France selon plusieurs classements internationaux.

Il encourra au procès jusqu'à trois ans de prison et 375.000 euros d'amende. Le parquet a toutefois renoncé à soutenir l'accusation au terme de l'enquête commandée en 2007, où il n'a pu être procédé à un examen médical indépendant de Liliane Bettencourt, faute d'accord de sa part.

Sa fille a déposé plainte en 2007 pour abus de faiblesse en considérant que le photographe avait tiré profit de l'état psychologique de sa mère, devenue veuve et qui souffrirait d'absences psychologiques par intermittence. Elle s'appuie sur divers témoignages.

François-Marie Banier réfute ce diagnostic. "On veut la faire passer pour gâteuse alors qu'elle est une femme libre (...) Ce scandale fait beaucoup de mal à une femme brillante. Lui faire ça au soir de sa vie, c'est inhumain", dit-il.

En complément de l'action pénale, la fille de la richissime femme d'affaires a demandé la semaine dernière le placement sous protection judiciaire de sa mère.

Le juge des tutelles se prononcera dans un délai non connu après l'audience vendredi. S'il décide de placer Liliane Bettencourt sous tutelle ou curatelle, elle se verrait privée de la gestion de sa richesse, qui serait confiée à un tiers.

Dans sa seule interview sur l'affaire, en 2008 au Journal du Dimanche, Liliane Bettencourt a expliqué qu'elle allait bien et que sa fille avait un problème avec son mode de vie.

"Il faudrait tout de même que ma fille se rende compte que je suis une femme libre", disait-elle.

Service France, édité par Yves Clarisse

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Le Président de son clan ...

Sarkozy: "Strauss-Kahn? À Washington! Kouchner? Avec nous! Jack Lang? Avec moi!"

http://www.lepost.fr/article/2009/12/09/18...tml#xtor=AL-235

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Sur le site du Figaro...

Mais si mais si...J'ei de bonnes et excellentes lectures...

Le clip des jeunes UMP enflamme le web

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/12/1...mme-le-web-.php

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Les donateurs de l'UMP enflamment l'Assemblée

LE MONDE | 10.12.09 |

Ministre du budget et trésorier de l'UMP : aux termes de la Constitution, il n'y a certes pas d'incompatibilité formelle.

Est-il pour autant "stupide", comme l'a qualifié le ministre du budget, Eric Woerth, de demander, comme l'avait fait Christian Eckert (PS, Meurthe-et-Moselle), s'il n'y a pas là, "sinon conflit d'intérêts, pour le moins confusion des genres" ?

La question a été posée, mercredi 9 décembre, à l'Assemblée nationale.

S'en est suivi un vif échange, ponctué d'exclamations et de claquements de pupitres, et, au final, les députés de l'opposition ont quitté l'Hémicycle.

M. Eckert s'interrogeait au vu du compte rendu paru dans Le Parisien du 9 décembre du "cocktail du premier cercle", lundi soir, à l'hôtel Bristol de Paris, à proximité de l'Elysée.

"Pas n'importe quelle gargote !", a relevé le député.

Un "premier cercle" qui réunit les gros donateurs de l'UMP : une centaine de "VIP" qui versent chaque année au parti présidentiel un minimum de 3 000 euros.

Le don annuel peut aller jusqu'à 7 500 euros, plafond légal autorisé.

Les membres du club en recrutent d'autres, par cercles concentriques : une recette importée des Etats-Unis.

Ainsi, en 2007, l'UMP - qui perçoit par ailleurs une subvention annuelle de près de 33,5 millions d'euros au titre du financement des partis politiques - a-t-elle récolté plus de 9,1 millions d'euros de dons de personnes physiques.

"Aucune incompatibilité"

L'UMP dispose en la personne de Nicolas Sarkozy d'un "super-collecteur de fonds". Celui-ci, n'hésitant pas à payer de sa personne, jouait également, lundi soir, les agents d'ambiance à l'occasion du cocktail du Bristol. Accompagné de M. Woerth, il s'est ainsi engagé face à ses généreux donateurs, rapporte le quotidien, à ne "jamais" revenir sur le bouclier fiscal.

"Les 9 millions d'euros collectés par le trésorier de l'UMP sont le meilleur placement du monde : ils rapportent les 13 milliards d'euros du bouclier fiscal", s'est indigné M. Eckert, se demandant si la fonction de ministre du budget était "compatible avec la fonction d'animateur du club des financeurs de l'UMP".

"Il n'y a pas de problème, il n'y a pas de confusion des genres. (...) Je ne sais pas ce que vous essayez de démontrer au travers de votre question stupide", a répondu M. Woerth, provoquant la colère des élus socialistes. Prenant à son tour la parole, le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, a demandé au premier ministre de répondre à cette "vraie question qui mérite une vraie réponse" et de "demander au ministre du budget d'exprimer des excuses".

"Quand vous allumez le feu, quand vous organisez la polémique, il ne faut pas vous étonner que le gouvernement vous réponde, a répliqué François Fillon, vivement applaudi sur les bancs de l'UMP. Il n'est pas possible, pour le gouvernement, d'accepter sans réagir l'amalgame auquel vous avez tenté de procéder en posant une question qui n'en était pas une. Il n'y a évidemment aucune incompatibilité entre la fonction de trésorier d'un parti et celle de membre du gouvernement."

Après avoir quitté l'Hémicycle, les députés du PS ont continué à critiquer ce cumul. "Moi, quand je suis devenu président de la commission des finances de l'Assemblée, j'ai immédiatement démissionné de mon poste de trésorier du PS, a rappelé Henri Emmanuelli (PS, Landes). C'est une question de morale, d'éthique."

Dans un communiqué, Delphine Batho dénonce "la mobilisation désormais récurrente des moyens et des fonctions institutionnelles de la République pour le profit particulier d'un parti politique". La députée (PS) des Deux-Sèvres y voit "une grave entorse aux règles élémentaires de la démocratie".

Patrick Roger

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Les donateurs de l'UMP enflamment l'Assemblée

LE MONDE | 10.12.09 |

Ministre du budget et trésorier de l'UMP : aux termes de la Constitution, il n'y a certes pas d'incompatibilité formelle.

Est-il pour autant "stupide", comme l'a qualifié le ministre du budget, Eric Woerth, de demander, comme l'avait fait Christian Eckert (PS, Meurthe-et-Moselle), s'il n'y a pas là, "sinon conflit d'intérêts, pour le moins confusion des genres" ?

La question a été posée, mercredi 9 décembre, à l'Assemblée nationale.

S'en est suivi un vif échange, ponctué d'exclamations et de claquements de pupitres, et, au final, les députés de l'opposition ont quitté l'Hémicycle.

M. Eckert s'interrogeait au vu du compte rendu paru dans Le Parisien du 9 décembre du "cocktail du premier cercle", lundi soir, à l'hôtel Bristol de Paris, à proximité de l'Elysée.

"Pas n'importe quelle gargote !", a relevé le député.

Un "premier cercle" qui réunit les gros donateurs de l'UMP : une centaine de "VIP" qui versent chaque année au parti présidentiel un minimum de 3 000 euros.

Le don annuel peut aller jusqu'à 7 500 euros, plafond légal autorisé.

Les membres du club en recrutent d'autres, par cercles concentriques : une recette importée des Etats-Unis.

Ainsi, en 2007, l'UMP - qui perçoit par ailleurs une subvention annuelle de près de 33,5 millions d'euros au titre du financement des partis politiques - a-t-elle récolté plus de 9,1 millions d'euros de dons de personnes physiques.

"Aucune incompatibilité"

L'UMP dispose en la personne de Nicolas Sarkozy d'un "super-collecteur de fonds". Celui-ci, n'hésitant pas à payer de sa personne, jouait également, lundi soir, les agents d'ambiance à l'occasion du cocktail du Bristol. Accompagné de M. Woerth, il s'est ainsi engagé face à ses généreux donateurs, rapporte le quotidien, à ne "jamais" revenir sur le bouclier fiscal.

"Les 9 millions d'euros collectés par le trésorier de l'UMP sont le meilleur placement du monde : ils rapportent les 13 milliards d'euros du bouclier fiscal", s'est indigné M. Eckert, se demandant si la fonction de ministre du budget était "compatible avec la fonction d'animateur du club des financeurs de l'UMP".

"Il n'y a pas de problème, il n'y a pas de confusion des genres. (...) Je ne sais pas ce que vous essayez de démontrer au travers de votre question stupide", a répondu M. Woerth, provoquant la colère des élus socialistes. Prenant à son tour la parole, le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, a demandé au premier ministre de répondre à cette "vraie question qui mérite une vraie réponse" et de "demander au ministre du budget d'exprimer des excuses".

"Quand vous allumez le feu, quand vous organisez la polémique, il ne faut pas vous étonner que le gouvernement vous réponde, a répliqué François Fillon, vivement applaudi sur les bancs de l'UMP. Il n'est pas possible, pour le gouvernement, d'accepter sans réagir l'amalgame auquel vous avez tenté de procéder en posant une question qui n'en était pas une. Il n'y a évidemment aucune incompatibilité entre la fonction de trésorier d'un parti et celle de membre du gouvernement."

Après avoir quitté l'Hémicycle, les députés du PS ont continué à critiquer ce cumul. "Moi, quand je suis devenu président de la commission des finances de l'Assemblée, j'ai immédiatement démissionné de mon poste de trésorier du PS, a rappelé Henri Emmanuelli (PS, Landes). C'est une question de morale, d'éthique."

Dans un communiqué, Delphine Batho dénonce "la mobilisation désormais récurrente des moyens et des fonctions institutionnelles de la République pour le profit particulier d'un parti politique". La députée (PS) des Deux-Sèvres y voit "une grave entorse aux règles élémentaires de la démocratie".

Patrick Roger

Martin Hirsch expliquait , à propos du Téléthon , que si les riches donnaient autant (en %) que les pauvres de notre beau pays , le budget du télethon serait le double...Mais on en peut pas donner à l'UMP et au téléthon ... !

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Brown et Sarkozy bientôt adhérents d’Attac ?

On croirait un scénario de politique-fiction. Gordon Brown, depuis

treize ans gardien de l’orthodoxie financière au Royaume-Uni, et Nicolas

Sarkozy, le président le plus à droite que la France ait jamais connu,

décident de taxer les bonus des banquiers. Ils se prononcent pour une

taxation des transactions financières, et les vingt-sept chefs d’État ou

de gouvernement européens demandent au FMI « d’examiner toutes les

options disponibles », y compris « une taxe globale sur les transactions

financières ».

L’invraisemblable décalage n’est donc plus tenable entre les discours

creux sur la « moralisation » et la « régulation » du capitalisme, et

l’exaspération populaire devant les nouveaux records de profits

bancaires. Effrayés devant l’ampleur abyssale des déficits publics

provoqués par le sauvetage des banques et la récession, et les

craquements qui annoncent de nouvelles catastrophes (Dubaï, Grèce…), nos

dirigeants s’interrogent : comment faire accepter aux populations, dans

ces conditions, de nouvelles réductions des dépenses publiques ?

Attac ne peut évidemment que se réjouir de la taxation annoncée des

bonus bancaires, et surtout de la montée en puissance du débat sur la

taxation des transactions financières.

Pourtant les vrais responsables de la crise financière ne sont pas les

traders : ce sont les gros actionnaires des banques, qui leur ont fixé

des objectifs de rentabilité absurdes et insoutenables. C’est la

rémunération des actionnaires (et de tous les très riches) qu’il faut en

priorité plafonner par la fiscalité directe, si on veut leur retirer la

tentation de trop payer leurs traders.

Le vrai problème n’est pas dans les bonus, mais dans les profits des

banques, de l’ensemble de l’industrie financière et aussi des

principales multinationales. C’est pourquoi une taxe Tobin sur les

transactions financières est indispensable : elle permettrait de

dissuader les opérations les plus spéculatives, qui se jouent à très

court terme et font appel à un fort endettement (« effet de levier »).

Elle réduirait ainsi l’instabilité de la finance ainsi que son pouvoir

social.

Elle permettrait en outre de trouver des fonds pour éviter l’échec

dramatique qui se profile à l’horizon, aussi bien pour les objectifs du

Millénaire pour le développement que pour la lutte contre le

réchauffement climatique. Au taux extrêmement modéré de 0,1%, la taxe

rapporterait plus de 400 milliards de dollars par an. L’Union européenne

peut parfaitement la mettre en place sans les États-Unis, et cela

rapporterait encore 180 milliards.

Après les paroles, il faut des actes. Nous demandons la mise en place

par l’Union européenne d’une taxe sur l’ensemble des transactions

financières, y compris les produits dérivés, à un taux significatif.

Nous demandons la hausse du taux marginal de l’impôt direct à 90% -

comme l’avait fait Roosevelt - sur les revenus les plus élevés. Alors

seulement nous accepterons les adhésions de MM. Brown et Sarkozy.

Attac France,

Montreuil, le 11 décembre 2009

http://www.france.attac.org/spip.php?article10580

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En CM1,

elle veut "botter les fesses" de Nicolas Sarkozy

sur le blog de sa classe

http://www.lepost.fr/article/2009/12/11/18...as-sarkozy.html

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Reçu par e-mail ce jour...

A faire circuler.

Objet : une information à faire circuler

Mon fils Léo (18 ans) et trois de ses camarades ont été interpellés jeudi, placés 24 heures en garde à vue et condamnés à trois mois de

prison avec sursis pour avoir participé à la manifestation devant le lycée Roosevelt Jeudi 19., lors de la visite de F. Fillion, venu présenter la réforme des lycées. Ci dessous un lien vers le site de FR3 qui donne l'info avec un premier commentaire laissé par le père de Léo .

http://lorraine-champagne-ardenne.france3....s-59049714.html

Si vous souhaitez soutenir Léo et ses camarades , sans aucune obligation bien sûr, rien d'autre à faire que faire circuler à votre tour ce message à votre carnet d'adresses.

Mardi matin à 10 heures a lieu à Reims devant la maison des syndicats une manifestation organisée pour le jour de grève dans l'éduc nationale.

les étudiants que nous avons rencontrés hier vont s'y joindre pour protester contre la répression policière dont les 4 jeunes innocents ont été victimes, c'est pour ceux qui le souhaitent et le peuvent une autre manière de montrer sa solidarité...

Merci à tous , amitiés

Marie-Paule et Georges Belenguier

Récit d’une bavure policière.

bonjour

j'apporte ce jour le témoignage d'un père de famille dont le fils est passé en comparution immédiate suite à cette manifestation et a été condamné à 3 mois de prison avec sursis après avoir passé 24h en garde à vue.

Mon fils Léo Belenguier a 18 ans donc majeur et il est étudiant en fac d'histoire à Reims.

Il n'est pas inscrit à un parti politique et s'est rendu à la manif par solidarité avec ses camarades et amis du lycée Roosevelt.

Il a un casier judiciaire vierge, un attachement profond aux valeurs de justice et de solidarité doublé d'un tempérament doux et pacifiste. Il s'intéresse à l'actualité politique en tant que personne majeure porteur d'un droit de vote particulièrement en ce qui concerne ses pairs.

Mon fils a déjà participé à des manifestations et n'a jamais commis aucune violence ni exaction d'aucune sorte allant même jusqu'à redresser des containers de poubelles en déplorant ces actes susceptibles selon lui de discréditer les actions menées.

C'est ce même jeune garçon qui s'est fait interpeler et menotter jeudi après la manifestation au cours d'une rafle commise par la BAC alors qu'il attendait assis sur un plot pour reprendre son vélo garé devant le lycée, alors que la manifestation était terminée et qu'il avait demandé aux CRS à quel moment son vélo serait accessible.

Cette arrestation brutale est motivée par l' accusation d'avoir jeté des pierres sur les policiers pendant la manifestation avec soi disant pour preuve une vidéo le montrant distinctement. Mon fils fort de son innocence a demandé aussitôt à voir la vidéo qui le mettait en cause.

Il a été placé en garde à vue pour 24 heures, sans jamais pouvoir visionner ce document qui était sensé l'accabler. La raison en était, d'après la police que la vidéo était sous scellés pour le tribunal. Après 24 heures de garde à vue traumatisantes (refus de l'informer de notre connaissance de sa situation, annonce que sa garde à vue pouvait être prolongée s'il niait, refus de nous contacter pour que nous communiquions aux forces de l'ordre les coordonnées de notre avocat...),il a été jugé en comparution immédiate qu'il a acceptée pour éviter de se retrouver en "préventive" chantage odieux qui ne lui laissait d'autres choix que le procès expéditif ou la prison. Il n'a rencontré son avocat commis d'office que quelques minutes avant d'entrer dans le prétoire ce qui laisse perplexe sur le temps accordé pour préparer sa défense .

Malgré la demande des avocats et des inculpés, malgré l'absence complète de preuves (le seul témoignage écrit est celui du policier blessé qui disait n'avoir reconnu personne et expliquait que les jets de pierre venant de l'arrière de la manifestation ne leur étaient pas imputables puisqu'ils étaient sur l'avant )et malgré les dénégations des quatre inculpés, cette bande vidéo n'a jamais été présentée à quiconque et le procès s'est conclu par une peine de sursis de trois mois pour chacun alors même qu'aucun témoin n'avait été entendu et qu'aucune preuve n'existait.

La conclusion de tout cela dépasse ce qu'un citoyen français peut imaginer: la condamnation sans preuve d'un innocent pour l'exemple,

un traumatisme psychologique évident provoqué par une garde à vue visant prioritairement à faire d'un innocent un coupable à coup d'intimidation et de brimades de toutes sortes : autorisation d'aller aux toilettes plus d' une demie heure après la demande, nuit passée dans des conditions d'hygiène épouvantables , refus d'appeler les parents pour le choix de l'avocat, refus des policiers du commissariat de Reims alors que je me suis rendu sur place sur leur conseil ,de me donner les informations sur les suites de la garde à vue jusqu'à la comparution immédiate après avoir soufflé le chaud et le froid et m'avoir donné des informations erronées ou contradictoires, refus du tribunal de prendre en compte l'absence de preuves et au final une condamnation avec sursis mettant directement en péril l'accès à la vie professionnelle de mon fils au terme de ses études.

J'espère que beaucoup de parents auront accès à cette information pour s'alarmer des conséquences désastreuses d'une politique sécuritaire et paranoïaque capables de briser la vie d'un jeune homme jusque là libre et heureux.

Georges Belenguier

lien direct pour la vérification de l'information :

http://lorraine-champagne-ardenne.france3....s-59049714.html

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Est-ce qu'on peut faire de la politique si on est en arrêt de travail ? :Smiley_20:

Besancenot veut porter plainte contre la gendarmerie

L'Express

Le porte-parole du NPA, hospitalisé pour une fracture au doigt suite à une interpellation devant l'Assemblée, envisage "sérieusement" de porter plainte contre les forces de l'ordre.

Il ne laissera pas faire. Mardi 15 décembre, Oliver Besancenot a été interpellé par la gendarmerie alors qu'il venait d'escalader les grilles de l'Assemblée nationale.

Avec les syndicalistes de Sud PTT, il voulait protester contre la réforme du statut de la Poste. Vite relâché, le porte-parole du NPA affirme toutefois victime de violences de la part des gendarmes.

"Plusieurs personnes ont été interpellées, mais trois, dont moi, avons été emmenées dans des locaux, à l'intérieur de l'Assemblée par des gendarmes qui nous ont pris de manière musclée", a-t-il déclaré à l'AFP.

Un gendarme "particulièrement zélé"

"Des gendarmes nous ont emmenés avec une clé de bras en prenant la moitié d'un bras et en remontant très très fort, il y en avait un qui était particulièrement zélé avec moi, - je le lui ai fait remarquer d'ailleurs", a-t-il poursuivi. C'est là qu'Olivier Besancenot aurait entendu "un petit craquemement" de son doigt.

Ensuite, a poursuivi le postier, "malgré le fait que j'avais mal, [le gendarme] m'a descendu avec la clé de bras au sous-sol". Puis "un gradé est descendu et l'a appelé à la retenue", a ajouté le porte-parole du NPA.

Le postier de Neuilly-sur-Seine sorti mercredi de l'hôpital, s'est vu signifier 45 jours d'arrêt de travail. "C'est beaucoup. On se pose sérieusement la question de porter plainte pour violence au moment de l'interpellation", a-t-il dit.

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Le porte-parole du NPA, hospitalisé pour une fracture au doigt suite à une interpellation devant l'Assemblée, envisage "sérieusement" de porter plainte contre les forces de l'ordre.

C'est là qu'Olivier Besancenot aurait entendu "un petit craquemement" de son doigt.

Le postier de Neuilly-sur-Seine sorti mercredi de l'hôpital, s'est vu signifier 45 jours d'arrêt de travail. "C'est beaucoup. On se pose sérieusement la question de porter plainte pour violence au moment de l'interpellation", a-t-il dit.

Tu m'étonnes :Smiley_20:

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Le nombre de fonctionnaires a augmenté de 36 % depuis 1980

LEMONDE

1,4 million de fonctionnaires en plus depuis 1980. Les effectifs de l'ensemble de la fonction publique française ont augmenté de 36 % entre 1980 et 2008, alors que l'emploi total en France progressait deux fois moins vite (18 %), selon un rapport de la Cour des comptes qui déplore la rigidité et l'absence de vision stratégique de l'Etat dans ce domaine.

Début 2008, les trois fonctions publiques (Etat, collectivités territoriales et hôpitaux) employaient au total 5,3 millions d'agents, dont près de la moitié (2,5 millions) pour l'Etat. Cela représente un peu plus de 20 % de l'emploi total en France, a souligné mercredi 16 décembre le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin. Ces chiffres masquent toutefois d'importantes disparités : la progression de l'emploi public résulte essentiellement des collectivités territoriales (+71 %) et, dans une moindre mesure, des hôpitaux (+ 54 %).

UNE PROGRESSION MODÉRÉE EN TROMPE-L'ŒIL

Avec une progression de seulement 14 %, "l'Etat a été très loin d'être exemplaire (...) parce que sa progression en apparence modérée masque son incapacité à s'adapter aux réformes de l'action publique qu'il a lui-même décidées", a jugé M. Séguin. L'Etat "aurait dû pourtant réduire sensiblement ses effectifs du fait de la décentralisation et de la montée en puissance des opérateurs publics [agences, offices et autres organismes publics autonomes]".

Malgré d'importants transferts de compétences aux collectivités, la décentralisation n'a entraîné aucune baisse ni même stabilisation des effectifs de l'Etat, a relevé M. Séguin. En 1980, la fonction publique d'Etat comptait 2,1 millions d'agents et 400 000 de plus fin 2007.

Le rapport s'inquiète aussi du recours accru aux "opérateurs" pour assurer des missions de service public. En 2007, ces opérateurs ont perçu 21 milliards d'euros de subventions de l'Etat et 6,5 milliards de ressources fiscales.

"ON EMBAUCHE À TOUR DE BRAS"

"La progression modérée des emplois de l'Etat n'est donc qu'optique, puisque ses missions sont désormais accomplies par d'autres structures mais à ses frais, déplore M. Séguin. Les effectifs s'ajustent très peu à la baisse de la demande ou des besoins mais sont au contraire très réactifs aux nouvelles sollicitations. C'est comme un yo-yo qui ne cesserait de monter et ne descendrait jamais." Ainsi, les effectifs du ministère de l'agriculture et de ses opérateurs ont doublé, alors que le poids de l'agriculture dans l'emploi et la richesse nationale était divisé par deux.

"Comment montrer à nos concitoyens qu'une politique est devenue prioritaire ? En embauchant des fonctionnaires à tour de bras", regrette M. Séguin, citant l'exemple de la police, où les effectifs ont progressé de 20 % entre 1989 et 2006, sans conduire à des résultats probants sur le terrain. La France compte un policier pour environ 250 habitants, contre un pour 303 en Italie et un pour 380 au Royaume-Uni. "Plus que le nombre de policiers, c'est bien la manière d'affecter, de gérer et d'organiser les missions des policiers qui est aujourd'hui déterminante", a conclu le président de la Cour des comptes.

PRIME AUX MAUVAIS ÉLÈVES

Quant à la règle de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite appliquée par l'Etat, c'est une "récompense aux mauvais élèves", selon M. Séguin, qui ne constitue pas une solution à long terme. Cette règle forfaitaire, en vertu de laquelle 34 000 postes seront supprimés dans la fonction publique d'Etat en 2010, "résulte d'une démarche purement quantitative", qui n'évalue pas la qualité des missions de service public. Cette méthode profite en outre aux "administrations pléthoriques et sous-productives".

Les dépenses de personnel (pensions civiles et militaires comprises) ont représenté près de 300 milliards d'euros en 2007. Des dépenses de personnel qui représentent pour l'Etat près de la moitié des dépenses nettes de son budget, a souligné le premier président de la Cour. Lorsqu'il titularise un agent, l'Etat s'engage en moyenne à le rémunérer durant cinquante ans (salaires et retraites). Le coût moyen pour l'Etat d'un fonctionnaire tout au long de sa vie est estimé à environ 3,5 millions d'euros, selon la Cour des comptes.

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Tu m'étonnes revoltages

ET oui c'est un manuel ... :Smiley_20:

Main droite ou main gauche...

J'te dis pas si je me cassai l'index de la main droite...

Vous seriez tranquille pendant un p'tit moment... :Smiley_06:

Modifié par Dom-trappeur
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