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katamiaw

Messages recommandés

Au moins ça sera antiSarko-UMP

Rien que pour ça, ça vaut le coup d'aller voter...

Régionales: les sondages suggèrent un grand chelem de la gauche

Reuters

A deux semaines des élections régionales, plusieurs sondages prévoient une progression de la gauche,

qui serait en mesure de réaliser le "grand chelem" dans les 22 régions de France métropolitaine en emportant l'Alsace et la Corse.

Une enquête Ifop pour Com1+ Communications, rendue publique dimanche,

promet en outre au Parti socialiste une première place nationale au soir du premier tour, le 14 mars,

avec 31% des intentions de vote,

contre 27,5% pour l'UMP.

Les deux formations faisaient jeu égal dans la précédente livraison de ce baromètre en février.

Europe Écologie, allié potentiel du PS pour le second tour le 21 mars, est crédité de 13% des intentions de vote.

Confirmant cette tendance, deux autres sondages promettent à la gauche une victoire en Alsace et en Corse,

les deux seules régions conservées par la droite lors du précédent scrutin de 2004, alors marqué par une forte progression de l'opposition.

En Alsace, le président de la Communauté urbaine de Strasbourg, Jacques Bigot, est donné vainqueur dans tous les cas de figure au second tour par un sondage CSA pour Le Parisien publié lundi.

Il l'emporterait avec 55% des voix en cas de duel avec l'UMP Philippe Richert, et avec 46% des voix en cas de triangulaire avec le Front national, le scénario le plus probable.

Un précédent sondage d'un autre institut avait prédit une possible victoire de la gauche en Alsace, mais uniquement si elle était conduite au second tour par Jacques Fernique, d'Europe Écologie. L'UMP était en revanche créditée d'un succès en cas de duel avec les socialistes.

INCIDENTS DE CAMPAGNE, FN EN HAUSSE

Cette progression confirme la tendance générale observée depuis quelques semaines.

Les mauvaises prédictions pour la droite sont alimentées par une légère progression du Front national (situé à 9,5% dans le sondage national Ifop), qui semble à même de se maintenir au second tour dans de nombreuses régions en y passant les 10%, et aussi par des incidents de campagne.

Celle en Ile-de-France de la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a ainsi tourné à la confusion la semaine dernière en raison d'attaques d'élus de droite du Val-d'Oise, en partie infondées, contre le candidat socialiste Ali Soumaré.

De vifs échanges ont suivi dans le parti majoritaire, amenant le président Nicolas Sarkozy à convoquer l'ensemble des responsables à l'Elysée.

La patronne du PS, Martine Aubry, a répété dans un entretien au Parisien-dimanche son voeu d'un grand chelem de la gauche. "Nous pouvons gagner toutes les régions, et nous le devons, car les Français en ont besoin", a-t-elle dit.

La gauche fait notamment campagne sur l'impopularité de Nicolas Sarkozy, pour lequel les sondages sont en baisse, et sur l'idée qu'un "tour de vis" fiscal serait en préparation après les élections.

En Poitou-Charentes, la présidente sortante, Ségolène Royal, largement favorite pour sa réélection, a rejeté lundi l'idée d'un report du vote dans sa région, durement frappée par la tempête Xynthia durant le week-end.

"Il faut bien sûr beaucoup de pudeur, la campagne doit changer sans doute de nature, (...) mais il faut en même temps respecter les citoyens qui ont le droit d'avoir un débat et attendent la présence des candidats", a-t-elle dit sur Europe 1.

Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser

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Invité MarcM

Au moins ça sera antiSarko-UMP

Rien que pour ça, ça vaut le coup d'aller voter...

Hé ....oui .Mais , ça n'empêche pas de mdrmdr

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Invité MarcM

Tout à fait mon Ami...

Mais bon j'irai voter au moins au premier tour pour le dire...

Moi aussi .Au 2 éme tour, j'ai des chances d'avoir le choix entre Migaud et .....Migaud .

Et , pour des raisons perso ,je voterai pour lui au 2éme .Le 1er , je verrai en fonctions des candidats .

Dans sa circonscription , il sait être disponible .

2 visites = 2 résultats positifs .Comme , je ne trahi pas .....

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Première victoire d'avocats français contre la garde à vue

Reuters

Des avocats français ont obtenu une première victoire lundi contre le régime de la garde à vue policière, qu'ils contestent, en obtenant l'examen officiel de sa conformité avec les principes fondamentaux.

Cette procédure policière coercitive avec fouille à nu, placement en cellule et menottage s'est banalisée ces dernières années en France, avec 900.000 utilisations par an par si l'on compte les affaires d'infraction routière.

Sur initiative du barreau, les avocats ont tiré parti à Paris d'une nouvelle disposition entrant en vigueur lundi, qui permet à tout justiciable de mettre en cause la conformité des procédures et des lois avec la Constitution, a dit à Reuters Guillaume Pellegrin, du barreau de Paris.

Dans un dossier jugé en comparution immédiate pour une tentative de vol dans une voiture, le tribunal correctionnel a accepté que la garde à vue du suspect fasse l'objet de ce passage au crible juridique, appelé "question prioritaire de constitutionnalité".

Le dossier va être transmis à la Cour de cassation, qui pourra décider - si les critères légaux sont respectés - de le transmettre dans un délai maximal de trois mois au Conseil constitutionnel, qui lui-même aura trois mois pour statuer.

Les avocats de Paris entendaient poursuivre toute la journée des demandes similaires dans d'autres dossiers, a dit Guillaume Pellegrin, secrétaire de la "conférence" des avocats, l'élite des jeunes avocats débutants. "On est très optimistes. Ceci devrait accélérer de manière drastique la réforme qui n'est qu'ébauchée pour l'instant", a-t-il expliqué.

La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, entend présenter une réforme l'été prochain pour tenter de limiter la garde à vue aux faits passibles de prison, créant une "audition libre" pour le reste.

Elle encadrerait par ailleurs la garde à vue en permettant l'accès des avocats aux procès-verbaux d'audition et aux interrogatoires de leurs clients à partir de la 24e heure.

Les organisations d'avocats jugent cette proposition insuffisante car ils veulent pouvoir assister leur client dès le début de la garde à vue.

Les syndicats de policiers, s'estimant mis en cause injustement, soulignent que ce sont les gouvernements qui ont accéléré le recours aux gardes à vue en faisant de leur nombre un critère de mesure de l'efficacité de leur travail.

Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser

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Notre Très Cher président, Preésident de tous les Français et même du Monde...

Huchon s'étonne d'une convocation à l'Elysée des têtes de liste UMP franciliens

AP

Jean-Paul Huchon s'est étonné lundi des informations selon lesquelles Nicolas Sarkozy recevrait mardi matin à l'Elysée les têtes de liste UMP aux régionales en Ile-de-France, affirmant ne jamais avoir vu "les présidents de la République s'occuper des élections locales de cette manière".

"Ça ne vous choque pas que le président de la République, qui a dit qu'il ne s'occuperait pas des élections régionales, fasse une exception aussi bruyante, aussi voyante à la veille du premier tour?", s'interroge le président socialiste de la région Ile-de-France, invité du "Talk Orange-Le Figaro".

"Ce n'est pas ma conception de l'Etat républicain", affirme M. Huchon, jugeant "paradoxal que le même président de la République" engagé dans l'ouverture "rassemble les têtes de liste d'une campagne électorale importante".

Jean-Paul Huchon s'exprimait alors que Nicolas Sarkozy devrait, selon des informations de presse, réunir mardi matin à l'Elysée la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse, tête de liste UMP en Ile-de-France, ainsi que les têtes de liste départementales du parti majoritaire et le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand. AP

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KC

Valérie Pécresse piégée par un journaliste... de 12 ans !

Elle

Cassée !

Voilà ce qu'aurait pu làcher, Jonathan, 12 ans, après avoir interrogé Valérie Pécresse, le 21 février dernier.

Invitée à parler au micro de " LFM ", une petite radio qui diffuse dans l'ouest de l'Ile-de-France,

la ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et candidate UMP aux élections régionales n'a pas épaté les journalistes en herbe !

Si au début de l'interview, les questions étaient " gentilles ",

Jonathan, lui, a voulu se démarquer en tentant de tester les connaissances de la ministre sur des questions toutes simples.

Du coup, il a demandé à Valérie Pécresse,

si elle connaissait le coût d'un trajet Paris-Mantes-la-Jolie ou encore la fréquence horaire des trains sur ce trajet...

Blanc (sonore).

Valérie Pécresse déglutit et confie qu'elle ne sait " pas du tout ".

Et Jonathan de rétorquer :

" Mais vous ne savez pas tout ça et vous voulez devenir présidente ? ".

KC la K.M.

Voir le passage à l'antenne de Valérie Pécresse Valérie Pécresse au micro des enfants par LFMRADIO02/03/2010

http://fr.news.yahoo.com/77/20100302/tfr-v...is-37c756d.html

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Salut ,

Petit précis de démagogie :

" Comment en France , des familles peuvent mourir noyées dans leur maison " Nicolas Sarkozy 1 er mars 2010 .

La citation de notre très cher président est bien juste , surtout en considérant le désastre provoqué par

la tempête , mais il a certainement oublié ou du moins mis de coté ses positions de 2008 , en

disant que la loi du littoral et son conservatoire était en quelque sorte un empêcheur de de tourner

en rond , et que ces dites instances bloquaient le libre marché de l'immobilier en bord de mer .

Il ne faut "pas grand chose " , pour agir , comme dirait l'autre ...

Modifié par zoreglube
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Invité MarcM

Salut ,

Petit précis de démagogie :

" Comment en France , des familles peuvent mourir noyées dans leur maison " Nicolas Sarkozy 1 er mars 2010 .

La citation de notre très cher président est bien juste , surtout en considérant le désastre provoqué par

la tempête , mais il a certainement oublié ou du moins mis de coté ses positions de 2008 , en

disant que la loi du littoral et son conservatoire était en quelque sorte un empêcheur de de tourner

en rond , et que ces dites instances bloquaient le libre marché de l'immobilier en bord de mer .

Il ne faut "pas grand chose " , pour agir , comme dirait l'autre ...

Les ricains ont eu Bush et bien nous ont a nico ! !

On attend la chanson de Carla ....

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Salut ,

Petit précis de démagogie :

" Comment en France , des familles peuvent mourir noyées dans leur maison " Nicolas Sarkozy 1 er mars 2010 .

La citation de notre très cher président est bien juste , surtout en considérant le désastre provoqué par

la tempête , mais il a certainement oublié ou du moins mis de coté ses positions de 2008 , en

disant que la loi du littoral et son conservatoire était en quelque sorte un empêcheur de de tourner

en rond , et que ces dites instances bloquaient le libre marché de l'immobilier en bord de mer .

Il ne faut "pas grand chose " , pour agir , comme dirait l'autre ...

merci pour ce rappel ,on va voir si ça va sortir dans la presse ,mais j'en doute. sur les blogs peut -etre ?

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Salut ,

Petit précis de démagogie :

" Comment en France , des familles peuvent mourir noyées dans leur maison " Nicolas Sarkozy 1 er mars 2010 .

La citation de notre très cher président est bien juste , surtout en considérant le désastre provoqué par

la tempête , mais il a certainement oublié ou du moins mis de coté ses positions de 2008 , en

disant que la loi du littoral et son conservatoire était en quelque sorte un empêcheur de de tourner

en rond , et que ces dites instances bloquaient le libre marché de l'immobilier en bord de mer .

OUI

http://www.culture.gouv.fr/culture/actuali...dent_290409.pdf

DISCOURS DE MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

LE GRAND PARIS

Cité de l’architecture et du patrimoine - Mercredi 29 avril 2009

Le problème c’est la réglementation. Pour libérer l’offre il faut déréglementer, élever les coefficients

d’occupation des sols et rétablir la continuité du bâti dans les zones denses, permettre à chaque

propriétaire d’une maison individuelle de s’agrandir, d’ajouter une pièce ou un étage, rendre

constructible les zones inondables pour des bâtiments adaptés à l’environnement et au risque, utiliser

les interstices, les délaissés d’infrastructures… Il faut changer nos procédures, notre façon d’appliquer

le droit, sortir du respect passif d’une réglementation de plus en plus pesante, non pour laisser le

champ libre au marché mais pour que la ville vive, respire, évolue, se développe en respectant des

règles fortes, compréhensibles, efficaces, écologiques. J’ai demandé que soit conduire une réflexion

approfondie sur ce changement de philosophie de notre droit de l’urbanisme.

Modifié par NEMO94
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Invité MarcM

Régionales : Europe Ecologie contre le Grand Chelem pour la gauche ?

Marianne.

Le PS serait en voie de remporter toutes les régions en métropole. L'UMP et l'Elysée craignent le pire, les socialistes jubilent. A moins que, comme le note Slovar, les écologistes pourraient tout faire capoter avec leur intransigeance.

Si l'on exclut la région Languedoc Roussillon, où la liste Frêche est devenue autonome, le PS et ses alliés de gauche devraient bien réaliser le "grand chelem" aux élections régionales de mars. Plus personne ne croit aux déclarations "méthode Coué" du "gentil" Xavier Bertrand, qui annonce : "que son parti allait progresser "en nombre de conseillers régionaux et aussi en terme de régions".

A l'Elysée, on commence à vraiment prendre les choses au sérieux en ce qui concerne, notamment, la défaite programmée des ministres candidats ! Le Président de la République vit, dit-on de plus en plus mal, l'idée d'une déroute électorale, surtout en Ile de France, siège de son futur "Grand Paris"

Pécresse reprise en main:

En effet, Nicolas Sarkozy vient de convoquer Valérie Pécresse, la tête de liste UMP pour la région IDF au fait que : « beaucoup, dans son camp, pronostiquent un naufrage. Au point que l’Elysée a décidé de reprendre les choses en main.

La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est convoquée mardi dans le bureau de Nicolas Sarkozy, en compagnie de Claude Guéant, Xavier Bertrand, Frédéric Lefebvre, mais aussi des huit têtes de listes départementales, de Rama Yade et de Roger Karoutchi, ex-rival de Pécresse à la primaire francilienne.

... / ... Mais dans son propre camp, beaucoup pensent que la candidate est "dépassée par les événements". "Ce n’est plus une campagne électorale, c’est un chemin de croix, torpille le député UMP Eric Raoult. Toutes les erreurs ont été accumulées. Valérie Pécresse est sans doute une bonne candidate pour l’Ouest parisien bourgeois, pas pour le reste de la région. Son projet autiste est complètement décalé par rapport aux attentes des gens." Raoult est le seul à parler aussi ouvertement. Mais en "off", les propos vont souvent dans le même sens. "Pécresse n’a pas la bonne méthode, accuse un élu ... / ... " » - Source JDD

Gros sujet d'angoisse : la possible perte des bastions régionaux de la majorité présidentielle : L'Alsace et la Corse. Or, les derniers sondages (qui confirment jour après jour la tendance) indiquent que ces deux régions ont toutes les chances de basculer à gauche en mars prochain

L'Alsace et la Corse basculeraient à gauche

« Les listes d'union dirigées par le PS obtiendraient 46% des voix au second tour contre 41% à celles de l'UMP, dans le contexte très vraisemblable d'une "triangulaire" imposée par le Front national.

La gauche est créditée d'une victoire avec 55% des voix contre 45% à l'UMP dans l'hypothèse d'un duel. Les listes socialistes menées par Jacques Bigot, président de la Communauté urbaine de Strasbourg, arriveraient en tête de la gauche au 1er tour avec 19% des voix, devant celles d'Europe Ecologie de Jacques Fernique, créditées de 15% des suffrages.

Le sénateur UMP Philippe Richert se placerait toujours en tête le 14 mars avec 33% des voix pour ses listes. L'extrême droite totaliserait 17% des voix au premier tour, dont 12% pour le Front national mené par Patrick Binder.

... / ... Un autre sondage Ifop publié le 3 février par Paris Match et le journal L'Alsace prédisait une arrivée en tête des écologistes au premier tour et leur victoire au second dans une triangulaire. Selon ce sondage, Philippe Richert l'emportait en revanche au second tour si la liste de gauche était menée par Jacques Bigot. L'extrême droite était alors créditée de 15%. Les cartes du jeu politique ont été rebattues en Alsace, région ancrée à droite depuis des décennies, avec la mort brutale en août dernier du président du conseil régional Adrien Zeller, présenté comme charismatique et atypique. »

« Une liste d'union entre le Parti socialiste, le Parti radical de gauche et les divers gauche remporterait 32% des suffrages, devant celle de l'UMP (29%) si les listes du Front de gauche, de Femu a Corsica et Corsica Libera se maintiennent toutes trois au deuxième tour.

Si le Parti socialiste, emmené par Paul Giacobbi, fait alliance avec les divers gauche et Femu a Corsica, son score bondit à 41%, contre 33% à l'UMP, 12% pour la liste du Parti radical de gauche conduite par Emile Zuccarelli et 14% pour le Front de gauche.

Dernière hypothèse: si le deuxième tour oppose trois listes, celle de toute la gauche réunie, celle de l'UMP et celle des deux listes nationalistes, la gauche l'emporterait avec 45% des voix, contre 33% à la droite et 22% aux listes Corsica Libera et Femu a Corsica. ... / ... Le sondage a été réalisé du 24 à 26 février auprès de 1.001 personnes inscrites sur les listes électorales de Corse, interrogées au téléphone ou à leur domicile » Source Yahoo/Reuters

Europe Ecologie ou l'imposture technocratique

Comme Louis XVI, Sarkozy fuit les gueux Les derniers espoirs de l'UMP se reportent donc sur la région Centre ou Hervé Novelli, le monsieur TVA à 5,5% pour la restauration et des auto entrepreneurs à 400 € par mois, vient de lancer sa "ferme célébrité" : Novelli TV.

Si l'impétrant affichait sa sérénité au travers d'un sondage au début du mois de février, le donnant largement en tête au premier tour devant le candidat socialiste sortant, un récent sondage, commandé cette fois-ci par le Parti socialiste, annonce une large victoire pour la gauche au second tour. Source Libération

« De bonne augure pour la gauche ! A moins que les listes Europe Ecologie ne viennent offrir quelques résultats à la majorité présidentielle comme l'explique Cécile Duflot : "... / ... Le sujet aujourd'hui, c'est que des présidents socialistes sont un peu méprisants, voire très sûrs d'eux et un peu hégémoniques". Evoquant l'hypothèse de triangulaires qui pourraient voir le jour en Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes ou Bretagne, Mme Duflot a déclaré que "ce sera de la responsabilité des socialistes, c'est eux qui ont rendu publique - pour certains d'entre eux - leur volonté de ne pas faire d'accord avec Europe Ecologie ... / ... " » Source Le Figaro

Il serait temps que Madame Duflot comprenne que pour faire un accord électoral, il faut des convergences de programmes. Convergences qui exigent des concessions des diverses parties ! Or, Europe Ecologie qui campe sur ses certitudes a cru que le score du PS au européennes se reproduirait, lui laissant une place de choix pour conquérir des régions !

En clair, Europe Ecologie qui anticipe un score "moyen", essaye d'en rendre responsable le PS et risque par son attitude, au pire : d'ouvrir la porte de certaines régions aux listes UMP, au mieux : de ne pas participer à l'exécutif des régions dirigées par la gauche ! Merci Madame Duflot de ne pas faire payer votre apprentissage politique aux électeurs de gauche !

Modifié par MarcM
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Justice - La plainte contre les collégiennes menottées classée sans suite

LEXPRESS.fr

Aucun des faits qui leur sont reprochés n'ont été retenu. Leur convocation a été annulée. Leur arrestation avait pourtant été musclée.

L'histoire avait ému en pleine bataille judiciaire contre la garde à vue. Trois collégiennes avaient subi une garde à vue menottées, dans des conditions assez sévères. Elles étaient accusées de coups à la sortie de leur établissement, dans le 20e arrondissement de Paris. L'affaire vient d'être classée sans suite par le parquet, selon France Info.

A l'origine : un banal différend entre jeunes. Les adolescentes assuraient avoir voulu séparer deux protagonistes d'une bagarre, mais une plainte avait été déposé contre elles. Deux des collégiennes avaient été interpellées dans l'établissement et la troisième en pyjama à son domicile. Les parents de cette dernière avaient rendu l'affaire publique sur France Info et portaient plainte contre la police.

Si la justice continue d'instruire le dossier de cette arrestation musclée, elle a donc classé celui de l'agression reprochée aux jeunes filles. Sommées de se présenter au poste avec une lettre d'excuse à l'adresse de leur "victime", les collégiennes ont vu leur convocation annulée. Et leur rôle dans la rixe est désormais qualifié de "présence passive".

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Il va y aller au salon de l'agriculture :

http://lci.tf1.fr/filnews/politique/sarkoz...el-5756382.html

"Le président Nicolas Sarkozy se rendra au Salon de l'agriculture samedi dans la matinée. "Cette visite sera suivie par une table ronde sur la situation de l'agriculture française avec les représentants des filières agricoles et agro-alimentaires françaises", précise le communiqué. Le chef de l'Etat sera accompagné de Bruno Le Maire, ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche, et de Michel Mercier, ministre de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire, précise-t-on de même source."

A défaut d'oeufs pourris, la bouse de vache fera très bien l'affaire :blush:

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KC

Valérie Pécresse piégée par un journaliste... de 12 ans !

(...) il a demandé à Valérie Pécresse,

si elle connaissait le coût d'un trajet Paris-Mantes-la-Jolie ou encore la fréquence horaire des trains sur ce trajet...

Blanc (sonore).

Valérie Pécresse déglutit et confie qu'elle ne sait " pas du tout ".

Et Jonathan de rétorquer :

" Mais vous ne savez pas tout ça et vous voulez devenir présidente ? " (...)

J'ai feuilleté en librairie son bouquin-programme-profession de foi, plus précisément le chapitre consacré aux transports.

Un catalogue de lieux communs, de "yaka-faukon" et d'enfoncements de portes ouvertes.

Parmi tout ça, elle demande une amélioration de la desserte d'Uzarches !!!

Les habitants de Luzarches apprécieront....

Première mesure à prendre si elle est élue : lui offrir un plan du réseau banlieue !

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Respect... koiquesse

Un policier verbalisé pour s'être garé sur une place handicapés

LePost

Cela se passe le dimanche 21 février. Une histoire presque banale, si ce n’était pas un policier qui verbalise un autre policier !

Ce jour-là, le secrétaire national du syndicat de police Alliance est venu fêter, à Toulouse, le départ en retraite d’un de ses collègues. Il se rend à la gare Matabiau pour changer un billet de train, et, ne trouvant pas de place pour se garer, se met sur un emplacement pour handicapés, précise La Dépêche.

En revenant à sa voiture, surprise…. Il voit un collègue policier qui se prépare à lui coller un papillon sur le pare-brise ! Le syndicaliste N°1 se serait alors énervé et aurait sorti sa carte professionnelle, déclarant qu'il n’avait jamais vu ça en 25 ans de carrière et que, de toute façon, il ferait sauter le PV, avant de repartir énervé…rapporte aussi La Dépêche.

L’agent qui a mis le PV n’apprécie pas. Il rédige aussitôt un rapport à sa hiérarchie.

Il faut dire que , toujours selon La Dépêche, ce secrétaire général du syndicat Alliance serait un proche de Nicolas Sarkozy. Ce qui explique peut-être l’attitude de l’autre syndicat de policiers, le SGP-Unité police, qui, dès le lendemain, distribue un tract teinté d’ironie, toujours selon le journal régional.

De là à penser qu’il y aurait une guérilla entre les deux syndicats de police avec une première victime désignée, il n’y a qu’un pas…

«Il avait l’autorisation d’un adjoint de sécurité pour s'arrêter là et sa femme était dans la voiture pour la déplacer» a réagi à La Dépêche le représentant d'Alliance à Toulouse, Luc Escoda. Selon lui, il s’agit «d’un règlement de comptes» qui remonterait aux bisbilles des dernières élections professionnelles.

Le représentant de l’autre syndicat jure qu’il n’y est pour rien mais ajoute «qu’il y a contradiction dans cette affaire avec le slogan du syndicat Alliance : les policiers ont droit au respect , toujours, et encore, selon La Dépêche.

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Invité MarcM

Respect... cestachier

Un policier verbalisé pour s'être garé sur une place handicapés

LePost

Cela se passe le dimanche 21 février. Une histoire presque banale, si ce n’était pas un policier qui verbalise un autre policier !

Ce jour-là, le secrétaire national du syndicat de police Alliance est venu fêter, à Toulouse, le départ en retraite d’un de ses collègues. Il se rend à la gare Matabiau pour changer un billet de train, et, ne trouvant pas de place pour se garer, se met sur un emplacement pour handicapés, précise La Dépêche.

En revenant à sa voiture, surprise…. Il voit un collègue policier qui se prépare à lui coller un papillon sur le pare-brise ! Le syndicaliste N°1 se serait alors énervé et aurait sorti sa carte professionnelle, déclarant qu'il n’avait jamais vu ça en 25 ans de carrière et que, de toute façon, il ferait sauter le PV, avant de repartir énervé…rapporte aussi La Dépêche.

L’agent qui a mis le PV n’apprécie pas. Il rédige aussitôt un rapport à sa hiérarchie.

Il faut dire que , toujours selon La Dépêche, ce secrétaire général du syndicat Alliance serait un proche de Nicolas Sarkozy. Ce qui explique peut-être l’attitude de l’autre syndicat de policiers, le SGP-Unité police, qui, dès le lendemain, distribue un tract teinté d’ironie, toujours selon le journal régional.

De là à penser qu’il y aurait une guérilla entre les deux syndicats de police avec une première victime désignée, il n’y a qu’un pas…

«Il avait l’autorisation d’un adjoint de sécurité pour s'arrêter là et sa femme était dans la voiture pour la déplacer» a réagi à La Dépêche le représentant d'Alliance à Toulouse, Luc Escoda. Selon lui, il s’agit «d’un règlement de comptes» qui remonterait aux bisbilles des dernières élections professionnelles.

Le représentant de l’autre syndicat jure qu’il n’y est pour rien mais ajoute «qu’il y a contradiction dans cette affaire avec le slogan du syndicat Alliance : les policiers ont droit au respect , toujours, et encore, selon La Dépêche.

!

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bonjour

cela circule sur le web et vous l'avez peut être déjà lu

La Direction des Services Fiscaux vient de le confirmer ! SARKOZY ne paye aucun impôt depuis plus de 12 ans …. Alors que depuis son élection ses revenus se décomposent ainsi :

Indemnité mensuelle du Président de la République :.. 24 874, 55 €

Retraite de député (à vie)………………………………..…9 298,21 €

Retraite de ministre (à vie et convertible après son décès en rente viagère pour ses héritiers, Les petits Sarko sont tranquilles …) ….. ………8 776, 34 €

Retraite de maire de Neuilly (à vie) : …………….. ………6 241, 92 €

Soit un total mensuel de : ………………….. 49 191,02 € !!! La misère en somme !

Même si, tout à fait légalement, 30 % de ces revenus ne sont pas imposables, Il reste tout de même à notre agité de l’Elysée un revenu imposable mensuel de : 34.435 ,71 € !!!

Mais sur ces petites rentes, Sarko ne paye plus aucun impôt, malgré les réclamations Qui lui sont faites depuis 1995 !!!

Et ce n’est pas tout ! Sarko a déclaré pour l’ISF un patrimoine de 1.576.394 €, juste avant l’élection présidentielle.

Or il est propriétaire, outre de trois assurances-vie totalisant 897.654 €,

de :

1 appartement de 340 m2 à Neuilly,

3 studios de rapport dans le 6ème,

1 résidence d’été de 11 pièces et 13.000 m2 de terrain à côté d’Ajaccio ( son intérêt pour La Corse n’est pas …. désintéressé… ),

1 appartement pour les sports d’hiver au dessus de Chamonix ( 120 m2 )

Sans compter quelques jolies collections de tableaux non assujetties à l’I.S.F….Inutile de valoriser ces babioles !Le tout ne dépasse sûrement pas 1.576.394 € …

Toutes ces informations sont vérifiables sur le site de la Recette Principale de Neuilly.

http://www.rue89.com/2008/01/25/non-sarkoz...ouze-ans?page=4

Non, Sarkozy ne fraude pas le fisc depuis douze ans

La (fausse) rumeur fait le tour des boîtes e-mails, blogs et forums Internet depuis le début de l'année :

« La direction des services fiscaux vient de le confirmer : Sarkozy ne paye aucun impôt depuis plus de douze ans. »

Les sites d'informations tels Boursorama et Rue89 s'en font également le relais -malgré eux- dans les fils de commentaires.

[Téléchargez un exemple de faux e-mail reçu] Comme toute rumeur tenace, elle comporte moult détails, histoire de lui donner plus de crédibilité. Nicolas Sarkozy cumulerait ainsi son salaire mensuel avec ses retraites de député, de ministre et de maire. Qui plus est, sans payer « aucun impôt, malgré les réclamations qui lui sont faites depuis 1995 ».

« Et ce n'est pas tout ! “, est-il également indiqué. Trois assurances-vie et six biens immobiliers sont également imputés au patrimoine du chef de l'Etat. ‘Sans compter quelques jolies collections de tableaux non assujetties à l'ISF’, évidemment… Remarque ironique à la clé : ‘Le tout ne dépasse sûrement pas 1 576 394 euros’, montant du patrimoine que le Président aurait déclaré.

Pas de cumul entre salaire et retraites

Seulement voilà, toutes ces allégations sont fausses. A commencer par le salaire mensuel du président de la République : même revalorisé au mois de janvier, il ne s'élève pas à 24 874,55 euros mais à 19 331 euros.

Quant au cumul avec de multiples retraites résultant de ses mandats précédents, l'amendement modifiant le mode de fixation dudit salaire, adopté par l'Assemblée nationale le 30 octobre dernier, dispose du contraire :

‘Les éléments de rémunération du président de la République sont exclusifs de tout autre traitement, pension, prime ou indemnité, hormis celles à caractère familial.’

Au passage, les fils Sarkozy ne sont pas si ‘tranquilles’ que veut bien le prétendre la rumeur : la retraite de ministre n'est ni valable ‘à vie’ ni ‘convertible après son décès en rente viagère pour ses héritiers’. Les anciens membres d'un gouvernement peuvent cependant toucher l'intégralité de leurs indemnités de fonction pendant les six mois suivants la fin de leurs fonctions.

1 988 euros d'ISF versés pour l'année 2006

Toujours selon la rumeur, Nicolas Sarkozy ne payerait pas non plus d'ISF (Impôt de solidarité sur la fortune). Pourtant, il a lui-même déclaré au cours de la dernière campagne présidentielle, comme les autres candidats, qu'il y était assujetti et en a révélé le montant pour 2006 : 1 988 euros.

[Téléchargez le patrimoine de Sarkozy] Pas plus fondée, la valeur de son patrimoine imposable avancée dans les e-mails accusateurs : 1 576 394 euros. Il n'est, sur la base de l'ISF payé en 2006, ‘que’ de 1 137 000 euros. S'agissant de son patrimoine total, le président de la République, soumis à l'obligation de déclaration patrimoniale à sa prise de fonction, a déclaré 2,04 millions d'euros au Conseil constitutionnel.

La même déclaration fait apparaître que la quasi totalité de son patrimoine est composée de quatre assurances-vie (et non trois de 897 654 euros). La ligne ‘collections, objets d'art, bijoux, pierres précieuses’ est également suivie d'un ‘néant’. Pas de ‘jolies collections de tableaux’ à l'horizon.

L'appartement de Neuilly vendu depuis plus d'un an

Nicolas Sarkozy n'est pas non plus l'heureux propriétaire de deux appartements, trois studios et une résidence d'été. Mais comme dans toute bonne rumeur, il y un tout petit peu de vrai : la mention de son appartement de Neuilly-sur-Seine. Sauf que le chef de l'Etat l'a vendu en novembre 2006.

Et l'impôt sur le revenu dont il ne s'acquiterait pas ? ‘C'est n'importe quoi, il paye bien évidemment ses impôts sur le revenu’, rétorque-t-on au ministère du Budget. Difficile d'imaginer en effet qu'un président de la République, qui rend public à la fois son salaire et son patrimoine en payant de plus l'ISF, se soustraie sans émouvoir aucun fonctionnaire des services fiscaux au paiement des taxes sur ses revenus.

Délicat donc de prendre pour argent comptant tout ce qui se dit sur le très médiatique Président. Même quand la rumeur se fait insistante. Et même quand il est écrit en conclusion : ‘Toutes ces informations sont vérifiables sur le site de la Recette principale de Neuilly.’

D'ailleurs, ce n'est pas dans une Recette principale que ces informations se vérifient, mais dans les Directions des services fiscaux. Et il n'est pas autorisé de consulter la déclaration annuelle d'impôts sur les revenus d'autrui, mais seulement la liste des personnes qui y sont assujetties et ce uniquement par des habitants de la même commune et à titre personnel (article L111-I du Livre des procédures fiscales).

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La Morano se fait un tabac...

Sûr que les patrons de bistrots vont apprécier...

http://fr.news.yahoo.com/63/20100308/tod-q...un-366b5ef.html

Quand Nadine Morano débarque dans un bar où ça fume...

elle file chercher les gendarmes!

LePost

Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille, a voulu interdire la vraie-fausse campagne anti-tabac à base de fellation, mais elle n'en demeure pas moins une farouche défenseure de la loi. Surtout quand elle n'est pas vraiment respectée, comme dans le café de Neufmaison, charmante bourgade de Meurthe-et-Moselle, où la secrétaire d'Etat voulait faire une pause en pleine campagne des régionales. La suite, elle la raconte sur RMC:

"Il y a plusieurs cafés dans cette ville. J'entre dans l'un d'entre eux pour discuter avec des jeunes. Il y avait une dizaine de personnes au bar, qui fumaient, dont le propriétaire de l'établissement. Il y avait des cendriers sur toutes les tables. J'ai discuté avec les gens pendant 30 minutes. J'ai dit à ces fumeurs qu'ils devaient sortir du bar. Ils m'ont fait comprendre qu'il fallait fermer les yeux. Le propriétaire du bar m'a carrément dit: 's'il fallait que je respecte les lois, ça fait longtemps que j'aurais fermé'".

"La gendarmerie est juste en face, donc j'ai trouvé ça un peu fort de café, si j'ose dire. Comme je le fais à chaque visite, j'avais prévu de saluer les forces de l'ordre. Le temps que j'aille les chercher, ils avaient éteint les cigarettes et rangé les cendriers..."

Cela dit, au poste, le patron du café a reconnu les faits et encourt une amende de 135 euros.

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Invité necroshine

Petit rappel, car ca va approcher tres rapidement :

http://www.lefigaro.fr/economie/2008/05/22...du-dialogue.php

Sarkozy et les syndicats, les fils secrets du dialogue

Multiplier les dossiers de poids, recevoir les partenaires sociaux et imposer un calendrier sont les trois piliers de la méthode présidentielle.

coeur-.gif D'un naturel précautionneux, Raymond Soubie ne crie jamais victoire. «Un jour de Mai 1968, l'usine Aérospatiale de Nantes a débrayé. Le soir, il y en avait cent. Et mille le lendemain», raconte-t-il. En matière de météo sociale, il sait que le ciel peut se couvrir du jour au lendemain, lui qui a commencé sa carrière de conseiller social dans le gouvernement Pompidou, en 1969. Pourtant, le mouvement de grève d'aujourd'hui ne semble guère l'empêcher de dormir : «C'est une manifestation attendue, une protestation de principe», pronostique l'influent conseiller du chef de l'État. Excès de confiance ? Les syndicats, qui savent «par cœur» les paramètres de la réforme des retraites, auraient-ils fait savoir qu'ils n'entendaient pas jeter toutes leurs forces dans la bataille ? Raymond Soubie le laisse entendre.

En dix mois, l'Élysée se sera attaqué à cinq dossiers lourds : les régimes spéciaux, le nouveau contrat de travail, la représentativité syndicale, le service minimum et la fusion entre l'ANPE et l'Unedic. Ces avancées, le conseiller social du président y songe depuis vingt ans. «L'accord sur la flexisécurité est un accord historique, même si je le désapprouve sur le fond. On n'avait pas vu ça depuis les accords de 1970 sur la formation professionnelle, quand Delors était chez Chaban», salue l'expert social Bernard Brunhes, alter ego de Raymond Soubie depuis vingt ans, à gauche.

Le plus dur est-il déjà fait ? «De tous les chantiers, je pense que le plus difficile était celui des régimes spéciaux», commentait Raymond Soubie en décembre, à l'issue d'un conflit de neuf jours qui aura finalement abouti à la fin de cette exception à laquelle avait voulu, en vain, mettre fin Alain Juppé en décembre 1995. Est-ce à dire qu'à l'Élysée on considère que les syndicats sont «cuits», qu'ils ont compris, eux aussi, que le changement était inévitable ? «Depuis toujours, les syndicats ne cherchent l'épreuve de force que lorsque les conditions d'une épreuve de force sont réunies», philosophe Soubie. Autrement dit, malgré le mécontentement diffus dans la population, et les situations virtuellement explosives de tous côtés, les partenaires sociaux n'auraient pas encore réussi à coaguler les colères du pays.

Pour parvenir à ce résultat, la méthode Sarkozy est désormais connue. Premier pilier : noyer l'adversaire sous un grand nombre de dossiers «Nous savons d'avance que nous ne pouvons pas nous arc-bouter sur tout», reconnaît un syndicaliste. «En multipliant les cibles mouvantes, les snipers ont plus de mal à viser au cœur», décrypte l'Élysée. Deuxième pilier : écouter, recevoir et traiter les partenaires sociaux. Une façon de changer le ton, de mettre du liant. Troisième pilier : imposer des ultimatums dans le temps, en leur disant : «Vous avez trois mois pour trouver un accord entre vous, sinon nous nous substituons à vous.»

Faire table ouverte

Raymond Soubie, 67 ans, est installé dans un bureau discret sous les toits du Palais. Nicolas Sarkozy a choisi cette éminence grise du social parce qu'il est un spécialiste des rapports de force au millimètre avec les syndicats. Les deux hommes sont aussi dissemblables que possible, l'un adorant «Je viens du Sud» de Chimène Badi, l'autre les oratorios de Haendel. Mais ils s'entendent comme larrons en foire pour faire table ouverte aux syndicats. Il y a un mois et demi, Bernard Thibault était invité pour un déjeuner à l'Élysée avec Nicolas Sarkozy et Raymond Soubie. «Vous vous inquiétez plus de votre élection que moi de la mienne !», l ui lance Nicolas Sarkozy. « Je suis d'accord avec vous», répond le secrétaire général de la CGT, qui jouera sa réélection à la fin de l'année. Vouvoiement de rigueur pour le patron de la CGT, comme pour ceux des autres centrales : on refuse de se laisser embobiner. «Les syndicalistes impressionnent le président, résume un proche, parce qu'au fond ils font de la politique comme lui.» François Chérèque, lui aussi, s'est retrouvé avec le président dans un restaurant de la rive droite, chez Thiou. Le patron de la CFDT s'était entendu en 2003 avec Raffarin sur les retraites, et il en a gardé un très mauvais souvenir, une partie de sa base l'ayant désavoué par la suite. «2003, plus jamais ça !», a-t-il expliqué au président, pour le prévenir qu'il ne jouerait pas les «jaunes» ce printemps. Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, qui a déjeuné deux fois avec le président, refuse lui aussi le tutoiement. Et nie lui aussi «passer des deals » avec lui. «Avec le président de la République, on ne négocie pas, on négocie avec le patronat», réagit Mailly, qui se félicite tout de même que le chef de l'État ait tenu sa promesse de «sauver les sites Airbus de Saint-Nazaire et Méaulte».

Soubie rassure les partenaires sociaux et il se félicite de la relation de confiance qui s'est installée, selon lui, entre les syndicats et l'Élysée. «Quand le président a fait son discours sur l'agenda social, en septembre, nous en avons donné les points essentiels aux syndicats quatre jours avant, et il n'y a pas eu la moindre fuite», avance-t-il. «Nicolas Sarkozy a plus vu les syndicats en un an que son prédécesseur en cinq ans», se vante-t-on à l'Élysée. Une affirmation qui n'est pas démentie par les syndicats. «Il a installé un autre paysage, oui. Les relations sont constantes, c'est vrai. C'est aussi un reflet de la présidentialisation du régime. Mais sur le fond, il bouge peu. Il arbore la négociation sociale, tout en fixant à l'avance l'objectif à atteindre», résume Jean-Christophe Le Duigou, numéro 2 de la CGT. Plus crûment, un autre responsable de la CGT explique que souvent avec Nicolas Sarkozy c'est : «Tu peux toujours causer, j'en ai rien à battre !»

Peut-être, mais Nicolas Sarkozy n'est pas non plus Margaret Thatcher, même si la référence ne lui fait pas peur. Dès 2003, le puissant ministre de l'Intérieur, qui aimait à déborder de son périmètre, avait surpris ceux qui attendaient un bulldozer. Il a au contraire choisi de mettre les formes, négocier et même céder du terrain. «Dire : on part sabre au clair, on écrase et on arrive au but, c'est une mauvaise méthode», résume Soubie, pour qui des résultats ne sont obtenus que «par une subtile alchimie de détermination et de dialogue». «L es serrures sont différentes, les portes plus ou moins blindées», ajoute-t-on dans l'entourage du président. Nicolas Sarkozy, en l'espèce, l'a vite compris. Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, se souvient de l'avoir vu débarquer au printemps 2003 pour sauver Luc Ferry d'une négociation qui tournait mal sur la décentralisation des personnels techniques dans l'Éducation nationale «J'ai apprécié son efficacité. On voyait assez clairement où il voulait aller et où il n'irait pas. Les partenaires sociaux avaient été étonnés par son sens de la concertation», enchérit Claude Guéant, qui était à l'époque son directeur de cabinet, Place Beauvau. Autrement dit, le président sait tenir compte des suggestions de «l'adversaire». «Le président considère que l'on ne réussit pas tout seul», reconnaît Claude Guéant.

Négociation «gagnant-gagnant»

Des concessions, Nicolas Sarkozy en a beaucoup consenti au fil des négociations, avant 2007 ou depuis, décevant souvent les plus réformateurs de ses amis. En 2004, il a le coup de foudre pour le secrétaire de la fédération CGT de l'énergie, Frédéric Imbrecht. Tutoiement, tapes dans le dos, et à la fin, maintien des avantages acquis pour les salariés de GDF en échange de l'évolution des statuts.

Le président, ancien avocat d'affaires, aime la négociation «gagnant-gagnant». Au-delà du rapport de forces viril, il estime, en réalité, qu'il n'est plus possible de faire la réforme à la hussarde. Thatcher boudait les partenaires sociaux ? Il les reçoit à tour de bras. La Dame de fer était prête au bras de fer ? Il fait des concessions. Bruno Julliard, ex-président de l'UNEF, se souvient d'une rencontre avec Nicolas Sarkozy au moment de la discussion sur l'autonomie des universités, en juillet. «Je ne pouvais pas finir une phrase sans être coupé. Il était très énervé.» Quelques jours plus tard, le président l'invite à déjeuner aux Cocottes, un restaurant parisien du VIIe arrondissement. «Il était très radouci», raconte l'intéressé. La négociation coinçait sur les quotas d'étudiants dans les conseils d'administration des universités. «On ne va pas faire foirer cette réforme pour deux ou trois étudiants en plus», a conclu Nicolas Sarkozy, ajoutant au passage : «Si vous croyez que je n'ai pas conscience que 58 % des étudiants ont voté Ségolène Royal...»

«Il n'y a pas de grève générale : c'est peut-être que nous ne réformons pas assez !», s'inquiète, mi-sérieux mi-amusé, un conseiller de l'Élysée qui a récemment entendu le président lancer avec assurance : «Je sais que certains doutent, mais vous verrez : un jour, on dira que j'ai réformé autant que Margaret Thatcher !»

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