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Le Web des Cheminots

Une machine se renverse dans l'atelier de Varennes-Vauzelles


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Salut,

mardi 13 une machine s'est renversée durant une opératon de maintenance aux ateliers de Varennes-Vauzelles (Nevers):

http://www.lejdc.fr/nievre/actualite/2012/11/15/la-locomotive-se-renverse-en-pleine-maintenance-1334447.html

Un incident s’est produit, mardi, au Technicentre industriel SNCF de Nevers. Cet atelier situé à Varennes-Vauzelles prend en charge des réparations sur des engins ferroviaires accidentés et des opérations lourdes de maintenance. Selon des informations confirmées par des sources syndicales, une locomotive s’est renversée lors d’une manipulation, sans faire de blessé. Une enquête doit être menée par le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).

C'est visiblement une Z2N qui s'est couchée alors qu'elle était au levage.

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heureusement qu'il n'y avait personne dessous ! je dois dire que le reportage de Voies Ferrées sur les 7600 montrait des caisses posées sur des chandelles paraissant bien frêles ....

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Et bien ! Heureusement qu'il n'y a pas de blessés. Les collègues ont du halluciner

Modifié par Guy Anastase
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Exact, la T2032 est tombée des palonniers de levage en mars ou avril 2001 lors de l'opération "KVB + DAAT".

Rapatriée à Vénissieux et placée en attente de radiation le 29/05/2001.

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Invité technicentre

Stable, je n'irais pas jusque là...

J'ai jamais aimé travailler sur tréteaux... On est pas à l'âbris d'un engin qui passe un peu près et qui fait un croc en jambe, d'une manoeuvre hasardeuse d'un pont qui échappe à son utilisateur, d'une casse du châssis de l'engin en question, du tréteau en question , d'un affaissement de sol... Pessimiste? Non, réaliste pour avoir vue des photos de ce genre d'accidents... Il y a aussi l'effet dominos car généralement, les engins sont côte à côte...

Dans le cas présent, au dessus de l'engin couché, on aperçoit... Est-ce arrivé pendant le levage ou coïncidence?

Le principal, c'est qu'il n'y ait pas de blessé ou pire...

Pour le reste, l'enquête dira ce qui s'est passé...

Autre question, pour vous, lorsque des engins sont posés comme ça, doit-on les mettre au potentiel du rail obligatoirement... Je vais aller chercher dans le P9, mais je vous pose la question pour savoir comment ça se passe chez vous localement.

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Invité technicentre

Pour moi, le pont ne parait pas forcement en cause puisqu'il est encore en haut... Par contre, les etriers de levage...

De toute façon, tout cela n'est pas près d'être de nouveau opérationnel vu les contraintes soudainement apparues lors du déchargement brutal du tout...

Brr!!!

Modifié par technicentre
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Bonsoir à tous,

Cela a failli nous arriver à Montrouge avec des Z 5300. En cause des cales en chêne neuves qui n'étaient pas adaptées pour du levage, elles se sont pétées dans le sens de la diagonale, du coup la caisse s'est retrouvée en bout de table et hors de ses points de levage (sur un côté). Ce jour là j'ai vu à quel point un marche-pied peut être costaud, puis on peut dire qu'il y a un bon dieu, car toute la journée les appareilleurs ont travaillé sur cette caisse pour remplacer un JH, autrement dit en dessous et en alternant les montées/descentes de la Z.

Sinon il y a eu la 5334 aux ardoines qui s'est cassé la gueule au vérin en fosse, là à cause des verins hydrauliques qui ont ripé permettant à l'équipe de nuit d'avoir une belle surprise en embauchant.

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Invité technicentre

Pour ceux qui connaissaient la cathédrale de La Folie... Une 6100 tombée du haut (une trentaine de mètres) sur son bogie moteur suite à incendie d'un frein de levage du pont... Vu que des photos et les restes du bogie... Pas beau à voir... c'était dans les dernières années 70 puisque tout était neuf en 81 à mon embauche...

Après, on avait tout de neuf, ponts, étriers, cheminements du pont qui avaient pas aimé le saut de l'ange de la rame... Tout doit être pourri complètement maintenant :Smiley_11: :Smiley_11: :Smiley_11:

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probablement la 6124 notée détruite sans autre précision dans mes notes, amortie le 9.12.76 (d'après TSO),

ses remorques ont été réutilisées : 26124 dans l'élément 131, 16124 dans le 170, l'une et l'autre avec changement de n°

Modifié par 5121
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Bonsoir à tous,

Cela a failli nous arriver à Montrouge avec des Z 5300. En cause des cales en chêne neuves qui n'étaient pas adaptées pour du levage, elles se sont pétées dans le sens de la diagonale, du coup la caisse s'est retrouvée en bout de table et hors de ses points de levage (sur un côté). Ce jour là j'ai vu à quel point un marche-pied peut être costaud, puis on peut dire qu'il y a un bon dieu, car toute la journée les appareilleurs ont travaillé sur cette caisse pour remplacer un JH, autrement dit en dessous et en alternant les montées/descentes de la Z.

Sinon il y a eu la 5334 aux ardoines qui s'est cassé la gueule au vérin en fosse, là à cause des verins hydrauliques qui ont ripé permettant à l'équipe de nuit d'avoir une belle surprise en embauchant.

Coup de bol une fois de plus qu'il n'y ai pas de blessés !

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Sinon il y a eu la 5334 aux ardoines qui s'est cassé la gueule au vérin en fosse, là à cause des verins hydrauliques qui ont ripé permettant à l'équipe de nuit d'avoir une belle surprise en embauchant.

J'avais donc raison !! nonmais

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Stable, je n'irais pas jusque là...

J'ai jamais aimé travailler sur tréteaux... On est pas à l'âbris d'un engin qui passe un peu près et qui fait un croc en jambe, d'une manoeuvre hasardeuse d'un pont qui échappe à son utilisateur, d'une casse du châssis de l'engin en question, du tréteau en question , d'un affaissement de sol... Pessimiste? Non, réaliste pour avoir vue des photos de ce genre d'accidents... Il y a aussi l'effet dominos car généralement, les engins sont côte à côte...

Dans le cas présent, au dessus de l'engin couché, on aperçoit... Est-ce arrivé pendant le levage ou coïncidence?

Le principal, c'est qu'il n'y ait pas de blessé ou pire...

Pour le reste, l'enquête dira ce qui s'est passé...

Autre question, pour vous, lorsque des engins sont posés comme ça, doit-on les mettre au potentiel du rail obligatoirement... Je vais aller chercher dans le P9, mais je vous pose la question pour savoir comment ça se passe chez vous localement.

A SC, on travaille beaucoup sur chandelles. Le risque zéro n'existe pas lors d'un levage ou mise sur chandelles (je me souviens de quelques impostures, on fait pas les fiers quand ça arrive). Une petite au passage, une caisse dont la chandelle s'est retirée lorsque l'on a tapé dedans car elle ne reposait pas dessus mais uniquement sur les trois autres: belle frayeur car on travaillait simultanément dessous et dedans.

Les caisses levées ne sont pas mises au rail à SC, mais sur la chaîne AE au T2L, on le faisait systématiquement: ça valait mieux car pendant que les soudeurs travaillait, les caisses restaient sur chevalets de levage.

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  • 2 semaines plus tard...

Salut ,

Privatisations et pertes de compétences :

Les installations de maintenance ferroviaire , sont de plus en plus confiées à des opérateurs privés ,

et les jeunes cheminots qui arrivent dans nos établissements , disposent plutôt d'une formation

" sur la tas " , par rapport une vraie formation bien dispensée d'il y a quelques années ( déjà ! ) ,

sans compter la baisse globale des effectifs par rapport à la charge de travail ( - 80 au TATL ) .

Cet accident n'est peut être pas lié à une des causes citées plus haut , mais un manque de formation

ou de connaissances des installations , pourrait aboutir à un maque de synchronisation ou de calage

du levage par exemple ; l'enquête apportera la cause (de la) ou des défaillances .

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bonjour,

Nevers n'y est pas pour grand chose.

La manœuvre s'effectue avec deux ponts roulants différents. Pour effectuer cette manipulation, il faut coupler ou synchroniser les ponts.

L'operateur places ses ponts 1 par 1. Une fois que ceux-ci sont en places, il couple électriquement les ponts. En clair, il tourne un interrupteur à clef (dont lui seul à la garde), et là, les 2 ponts sont commandés par 1 seul et unique opérateur. Si l'un des deux ponts s'arrête, l'autre s'arrête aussi. Ceci est valable également lors de la disjonction de l'un des deux ponts.

Le jour de l'accident, un pont s'est arrêtés, pas l'autre........ Le résultat est sous vos yeux.

Le fait qu'il n'y est pas de blessé est heureusement normal. Lors de ce genre de manipulation, la zone complète de manœuvre est heureusement interdite.

Mais, il faut être conscient que, si des agents travaillaient dans le 73500 qui est garé à coté, là, il ya aurait put avoir des blessés. Donc, un gros coup de chance, ou des consignes de sécurités au top.

Pour finir, les ponts sont tous neufs. il date de cet étés. Une bataille d'assureur en perspective.

a+

Modifié par xabel
  • J'adore 1
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bonjour,

Nevers n'y est pas pour grand chose.

La manœuvre s'effectue avec deux ponts roulants différents. Pour effectuer cette manipulation, il faut coupler ou synchroniser les ponts.

L'operateur places ses ponts 1 par 1. une fois que ceux-ci sont en places, il bascule couple électriquement les ponts. En clair, il tourne un interrupteur à clef (dont luis seul à la garde, et là, les 2 ponts sont commandés par 1 seul et unique opérateur. Si l'un des deux ponts s'arrête, l'autre s'arrête aussi. Ceci est valable également lors de la disjonction de l'un des deux ponts.

Le jour de l'accident, un pont s'est arrêtés, pas l'autre........ le résultat est sous vos yeux.

Le fait qu'il n'y est pas de blessé est heureusement normal. Lors de ce genre de manipulation, la zone complète de manœuvre est heureusement interdite.

Mais, il faut être conscient que, si des agents travaillaient dans le 73500 qui est garé à coté, là, il ya aurait put avoir des blessés. Donc, un gros coup de chance, ou des consignes de sécurités au top.

Pour finir, les ponts sont tous neufs. il date de cet étés. Une bataille d'assureur en perspective.

a+

Merci pour ces explications techniques qui éclairent ce regrettable incident.

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