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La pénibilité du métier de cheminot au XIXe siècle (1859)


Invité Gnafron 1er

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Invité Gnafron 1er

La pénibilité du métier de cheminot au XIXe siècle (1859)

Rapport par le docteur Lecadre

Société havraise d’études diverses. Recueil des publications, Vol. 85, n° 3, 1859

« Le service du mécanicien est rude et pénible, on le voit prendre sa machine, lorsqu'on vient de l'allumer et ne la quitter que lorsqu'elle rentre au dépôt, et durant tout ce temps il ne doit pas la perdre de vue un seul instant, ayant l'œil constamment ouvert à tout ce qui se passe sur la route, et l'oreille toujours tendue vers le signal éventuel de la trompe du cantonnier.

Le chauffeur est l'aide absolument nécessaire du mécanicien, il doit être jeune, robuste, alerte; ses fonctions ne consistent pas seulement à alimenter le foyer du combustible et à mettre de l'huile sur diverses pièces de la machine, mais encore à serrer le frein placé sur le tender, lorsqu'il faut arrêter le convoi.

Les mécaniciens, comme les chauffeurs, ont un service extrêmement pénible. Sur plusieurs lignes, on les fait travailler de douze à seize heures par jour, faisant en une journée 450 à 400 kilomètres ; soit en une, soit en plusieurs fois. Ils n'ont généralement en France que deux jours complets de repos par mois, et encore faut-il qu'il n'y ait pas de malades ou de service extraordinaire, et pour ce dur labeur, les mécaniciens reçoivent de 250 à 150 fr. par mois, et les chauffeurs de 120 à 100 fr. par mois, non compris quelques primes qui reposent sur les économies qu'ils peuvent faire sur le combustible, sur la graisse, sur l'huile. Exposés qu'ils sont à toutes les intempéries de l'air, ils doivent être vêtus de manière à pouvoir affronter le froid et la pluie. […]

Suite en bas de la page (lien ci dessous))

Extrait de :

http://aimable-faubo...chemins de fer"

Et 8 autres articles sur l'histoire ferroviaire

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La pénibilité du métier de cheminot au XIXe siècle (1859)

Rapport par le docteur Lecadre

Société havraise d’études diverses. Recueil des publications, Vol. 85, n° 3, 1859

Bonjour,

Pourquoi as-tu mis cet excellent commentaire en rubrique "Permutants" ?

C'est dommage, car ton commentaire va rapidement disparaître parmi les annonces.

Je pense qu'il serait judicieux de faire déplacer ce sujet ! :Smiley_04:

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Invité Gnafron 1er

Bonjour,

Pourquoi as-tu mis cet excellent commentaire en rubrique "Permutants" ?

C'est dommage, car ton commentaire va rapidement disparaître parmi les annonces.

Je pense qu'il serait judicieux de faire déplacer ce sujet ! :Smiley_04:

Ha bon , pas fait gaffe ...

Je pensais l'avoir mis dans "autres " ...

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Super écrit! Merci pour le lien :D

J'adore les passages "Généralement, les chemins de fer exercent une heureuse influence sur la santé des mécaniciens et des chauffeurs, et plus d'un d'entre eux, d'une apparence grêle et d'une constitution délicate, a trouvé sur sa machine ou sur son tender, des forces physiques qu'il ne connaissait pas"

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En revanche, je n'avais pas vu en première lecture, mais il s'agissait de l'intégralité de l'article... Je n'ai laissé que le début, merci d'aller le lire en entier directement sur le blog !

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Invité Gnafron 1er

Super écrit! Merci pour le lien :D

J'adore les passages "Généralement, les chemins de fer exercent une heureuse influence sur la santé des mécaniciens et des chauffeurs, et plus d'un d'entre eux, d'une apparence grêle et d'une constitution délicate, a trouvé sur sa machine ou sur son tender, des forces physiques qu'il ne connaissait pas"

J'avais remarqué .Et après réflexion , j'ai mis "Rapport médical " en début car je ne pense pas qu'à l'époque , il y avait beaucoup de rapports de médecin sur les conditions de travail des ouvriers .

Et comme à l'époque , les compagnies de Chemin de Fer avait un embryon " de social "(logements , soins , formation ), je pense que la condition physique des cheminots s'en ressentait favorablement .

Pour les Compagnies , les mécaniciens et Chauffeurs , étaient des élites du monde ouvrier = sachant instruits , sachant lire , écrire etc...donc fallait les chouchouter .

On retrouve le même genre de chose chez les typographes . Car ouvriers instruits et formés sachant lire et écrire ...donc à dorlotter !

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Invité Gnafron 1er

En revanche, je n'avais pas vu en première lecture, mais il s'agissait de l'intégralité de l'article... Je n'ai laissé que le début, merci d'aller le lire en entier directement sur le blog !

Pas de souci .

En fait je ne savais pas comment faire car si je ne mettais que le lien renvoyant à la page ...cet article était en bas de la page .Donc , risquait de passer au travers des lectures !

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Invité technicentre

Super écrit! Merci pour le lien :D

J'adore les passages "Généralement, les chemins de fer exercent une heureuse influence sur la santé des mécaniciens et des chauffeurs, et plus d'un d'entre eux, d'une apparence grêle et d'une constitution délicate, a trouvé sur sa machine ou sur son tender, des forces physiques qu'il ne connaissait pas"

Si seulement, ils pouvaient ne plus aller aux bouges que sont ces bistrots où on parle politique...

Puis, nous faire de beaux et forts enfants, garçons heureux de venir prendre la relève de leur père, filles heureuses de porter le futur de notre entreprise...

Ce discours montre un caractère paternaliste aucunement dissimulé...

Et il ne parle que du personnel de conduite et de ces émoluments si avantageux...

Ce qu'on appelle maintenant les TMS (troubles musculos squelettiques) sont bien reconnus mais montrés comme une chance que reçoivent les employés...

"Sales ouvriers, ils sont déjà pas contents de devoir se tuer au boulot".

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