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Le Web des Cheminots

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Publication: (modifié)

Parmi ceux qui critiquent les OS, je serais curieux de savoir combien "mouillent" la chemise lors des mouvements, sont syndiqués & sont prêts à s'investir au lieu de "baver" sans arrêt dans le vide.

Certes, cela fait du bien de s'épancher sur les forums, encore faut il se prendre réellement en charge lorsque l'orage arrive.

Quand on voit les chiffres du dernier mouvement, alors que plusieurs OS étaient au départ partie prenante, eh bien les marchands de vaseline ont de beaux jours devant eux !!!

Combien ici même sont prêts à partir pour 3 semaines /1 mois dans un mouvement ???

Renvoi vers tract CGT lié à cette réforme.

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Modifié par 232S003
Invité necroshine
Publication:

Je n'ai rien eu dans mon casier...

Publication: (modifié)

tout est ecrit là...

Quand on voit les chiffres du dernier mouvement, alors que plusieurs OS étaient au départ partie prenante, eh bien les marchands de vaseline ont de beaux jours devant eux !!!

les OS ne peuvent rien faire s'il n'y a personne derrière .Ceux qui critiquent n'ont qu' a s'investir inintelligemment,cela ferait du monde dans les actions et leurs préparations

Modifié par jackv
Publication:

Il y a une section pour publier les tracts

c'est un tract ....moi qui pensait (mais oui) que c'était de la COM :Smiley_17: :Smiley_17: :Smiley_39:

Publication:

C'est souvent le même argumentaire qui revient dès qu'on critique la prise de position d'une ou plusieurs OS.
Ok, les chiffres étaient faibles. Pourquoi ? Uniquement parce que "les gens" ne veulent pas s'investir ? N'y a-t-il pas d'autres raisons possibles ?

En vrac : revendications fourre-tout, grêvounette de 24h qui n'amène rien, pas au courant,... Liste non exhaustive. Il suffit de tendre l'oreille pour entendre tout un tas de raisons, certaines plus défendables que d'autres.

Mais c'est sûr qu'en opposant les bons-gentils-syndiqués-qui-bougent et les vilains-jaunes-qui-bougent-jamais, ça va être difficile de faire avancer le schmilblick.

Maintenant, ça ne change rien sur le fait que la communication syndicale sur la réforme ferroviaire est plus que faible. Pour communiquer, il n'y a pourtant pas besoin d'avoir du monde dans la rue.

  • J'adore 4
Publication: (modifié)

C'est souvent le même argumentaire qui revient dès qu'on critique la prise de position d'une ou plusieurs OS.

Ok, les chiffres étaient faibles. Pourquoi ? Uniquement parce que "les gens" ne veulent pas s'investir ? N'y a-t-il pas d'autres raisons possibles ?

En vrac : revendications fourre-tout, grêvounette de 24h qui n'amène rien, pas au courant,... Liste non exhaustive. Il suffit de tendre l'oreille pour entendre tout un tas de raisons, certaines plus défendables que d'autres.

Mais c'est sûr qu'en opposant les bons-gentils-syndiqués-qui-bougent et les vilains-jaunes-qui-bougent-jamais, ça va être difficile de faire avancer le schmilblick.

Maintenant, ça ne change rien sur le fait que la communication syndicale sur la réforme ferroviaire est plus que faible. Pour communiquer, il n'y a pourtant pas besoin d'avoir du monde dans la rue.

En vrac : revendications fourre-tout, grêvounette de 24h qui n'amène rien, pas au courant,... Liste non exhaustive. Il suffit de tendre l'oreille pour entendre tout un tas de raisons, certaines plus défendables que d'autres.

l'investissement ne commence pas le jour de la gréve mais bien avant...entre autre dans..... dans l'information , la décision du type de mouvement ,son opportunité ...etc ..etc ..et il y a assez de syndicats pour choisir et agir avec celui dont on se sent le plus proche..

"Mais c'est sûr qu'en opposant les bons-gentils-syndiqués-qui-bougent et les vilains-jaunes-qui-bougent-jamais, ça va être difficile de faire avancer le schmilblick". en tout cas lorsque cela a bougé c'était rarement grâce à ceux que tu appelles "les vilains-jaunes-qui-bougent-jamais"

Modifié par jackv
Publication:

c'est un tract ....moi qui pensait (mais oui) que c'était de la COM :Smiley_17: :Smiley_17: :Smiley_39:

oui si tu veux mais dans sa section quand même !

Publication: (modifié)

En vrac : revendications fourre-tout, grêvounette de 24h qui n'amène rien, pas au courant,... Liste non exhaustive. Il suffit de tendre l'oreille pour entendre tout un tas de raisons, certaines plus défendables que d'autres.

l'investissement ne commence pas le jour de la gréve mais bien avant...entre autre dans..... dans l'information , la décision du type de mouvement ,son opportunité ...etc ..etc ..et il y a assez de syndicats pour choisir et agir avec celui dont on se sent le plus proche..

D'accord sur le principe. Mais encore une fois, tu restes sur une opposition (à moins que j'aie mal compris ?). En gros, celui qui ne s'investit pas, c'est forcément de sa faute. Surtout pas de la faute du(des) syndicat(s) qui manque d'attractivité.

Tant qu'on se dira "les non syndiqués qui se bougent pas, c'est de leur faute", rien n'avancera.

Edit : Et tu amplifies encore mon idée dans la phrase que tu as rajouté.

Modifié par Gom
Publication:

S'investir, c'est aussi être conscient & accepter de faire bien souvent une croix sur un certain avancement, se faire baiser aux notations, ne pas avoir droit à l'erreur sur certains sujets ... mais aussi se faire critiquer sur le fait que les OS ne "sortent de leur trou" qu'à l'approche des élections; la preuve entendue ce jour lors d'une tournée syndicale liée entre autres au sujet ci-dessus, lue ici sur le forum, ... !!!

Le monde patronal, lui, sait s'organiser & riposter; mais ce bon peuple de base, embourgeoisé au fil des décennies, trouvera toujours un bon prétexte ... pour ne rien faire : "24 h ça sert à rien, je peux pas j'ai mes gamins, mon crédit à rembourser, ..."

Evidemment, vaut mieux péter plus haut que son cul avec un écran plat de télé d'un mètre de diagonale, l'achat du modèle de voiture dernier cri, l'I-phone qui permet d'en mettre plein la vue, ... .

Ce que nos anciens (enfin certains) ont acquis au fil des décennies, tout ceci est en train de partir en poussière.

Bientôt, le réveil sera dur pour certains, mais certainement pas pour nous qui militons depuis des dizaines d'années en connaissance de cause.

Publication: (modifié)

Bien sûr qu'il y a une rubrique faite pour cela, sauf que j'ai pensé plus judicieux concernant le "tract", s'agissant précisément de cette réforme ferroviaire, de le mettre ici au vu de certaines critiques formulées sur une certaine "inactivité".

Modifié par 232S003
Publication:

Bien sûr qu'il y a une rubrique faite pour cela, sauf que j'ai pensé plus judicieux, s'agissant précisément de cette réforme ferroviaire, de le mettre ici au vu de certaines critiques formulées.

La possibilité la plus souvent utilisée est de mettre le tract (ou la communication) dans la section appropriée, puis de mettre un lien dans le sujet idoine. Ce qu'a fait Jackv ici : >

  • J'adore 1
Publication: (modifié)

je trouve qu on a tendance ici ,a oublier que certains collegues n ont plus ou peu de travail(dans le fret par exemple...)

;pas sur que ceux ci aient la niak pour rentrer dans un conflit de 24 h ,sachant que ca ne penalisera que faiblement, voir pas du tout la production.

Modifié par juju sotteville
Publication:

Tract ou grèvouille ça ne change pas le fait que ça revendique mollement et plus pour ne pas trop décevoir que pour espérer sauvegarder.

Alors reflet de la volonté de la base (acceptation de fait) ou traquenard moins avouable en haut lieu ?

On a les politiques qu'on mérite. On a les syndicats qu'on mérite. Le jour où les gens s'investiront un peu plus que de gueuler dans leur coin contre leur représentant, alors peut être que ça changera.

Dans l'immédiat, les représentants continuerons à représenter pas grand monde dans notre pays.

  • J'adore 1
Publication:

Les OS comprennent qu'on se rapproche de l'échéance des prochaines élections des DP, en mars prochain..... Faut se placer, bien se faire voir....

Mais globalement, je les trouve toutes bien silencieuses sur cette réforme. A en croire le texte de loi adopté hier, le RH0077 est mort. Sans combattre avant. Le gouvernement actuel, censé nous être plus favorable, vient de faire pire que Juppé en 1995, en n'essuyant qu'une et une seule journée de grève.....

Ce gouvernement faussement de gauche a un atout essentiel dans son jeu : tous les médias le soutiennent ! (sauf le figaro et valeurs actuelles). Propagande et désinformation, rien de mieux pour retourner un électorat comme une crêpe, et essouffler des syndicats désorientés.

Publication:

Je en suis pas sûr que la base se rende vraiment compte de ce qu'il se trame. C'est tellement gros que peu de monde le croit.

Le réveil sera dur et pas qu'à la SNCF. L'un des derniers bastions qui tiennent la règlementation du travail est prêt à tomber. La fin du code du travail est proche si on ne bouge pas. Mais là encore qui se bougera? On nous serinera qu'il y aura des conventions collectives discutées avec les salariés et personne ne jugera utile de se lever.

  • J'adore 3
Publication:

Le monde patronal, lui, sait s'organiser & riposter; mais ce bon peuple de base, embourgeoisé au fil des décennies, trouvera toujours un bon prétexte ... pour ne rien faire : "24 h ça sert à rien, je peux pas j'ai mes gamins, mon crédit à rembourser, ..."

Evidemment, vaut mieux péter plus haut que son cul avec un écran plat de télé d'un mètre de diagonale, l'achat du modèle de voiture dernier cri, l'I-phone qui permet d'en mettre plein la vue, ... .

Et on avance bien avec ce genre de discours qui sent la naphtaline. Heureusement que les syndicalistes que je côtoie ne le tienne pas !

  • J'adore 1
Publication:

Pour faire réaction de café à 2 balles, un ex membre du forum ferait remarquer qu'en 95, la réforme était proposée par un gouvernement de droite, celle d'aujourd'hui par un gouvernement de gauche. Pour un syndicat, c'est peut être plus difficile de s'attaquer à un gouvernement de gauche.

J'espère sincèrement dire une grosse connerie. Pourtant, le fait d'avoir un gouvernement si détesté, mais aussi peu de mouvements de protestation (quelque soit la catégorie professionnelle), ça laisse songeur.

Pour reprendre certains propos de GOM, je dirais, preuves à l'appui si besoin étaient que la désyndicalisation à commencer au lendemain de 1981, dans une spirale de plus en plus decendante et sans espoir d'inversement de cette courbe à l'aspect dangereuse !!!

Il est vrai que les réformes de la droite ont toujours plus su mobilisés la base que celles de la gauche au pouvoir :Smiley_39: ...

Ainsi va le paradoxe de cette belle :Smiley_10: .

  • J'adore 1
Publication: (modifié)

Pour faire réaction de café à 2 balles, un ex membre du forum ferait remarquer qu'en 95, la réforme était proposée par un gouvernement de droite, celle d'aujourd'hui par un gouvernement de gauche. Pour un syndicat, c'est peut être plus difficile de s'attaquer à un gouvernement de gauche.

J'espère sincèrement dire une grosse connerie. Pourtant, le fait d'avoir un gouvernement si détesté, mais aussi peu de mouvements de protestation (quelque soit la catégorie professionnelle), ça laisse songeur.

Après mure réflexion, et surtout un effort de mémoire car les faits sont très lointain et peu de cheminots s'en rappellent,

il y a eu un précédent sous gouvernement socialiste associé au communiste: il s'agit de la création de l'EPIC SNCF en janvier 1983: aucune réaction syndicale, aucun mouvement mais aussi aucune crainte des +180.000 cheminots de l'époque.

Et pourtant, et pourtant, on pouvai se poser des question sur l'utilité EPIC, même statu que les usines de la Régie Nationale Renault qui jamais, juré craché, ne devait jamais être privatisée.

J'ai signé en 1980 en connaissance de cause, de l'incertitude après 1982, de la très probable privatisation annoncée sous GIscard d'Estaing.

Mitterand est passé, Fitermman était aux commandes et je m'attendais en 1983 à devenir une vrai assimilé fonctionnaire d'Etat comme les travailleurs des PTT (France Télécom, La Poste et La Banque Postale pour les plus jeunes).

Nos voisins et amis allemands de la DB étaient fonctionnaires comme la plupart des cheminots européens de l'époque.

Et bien, sans vague, sans réponse syndicale notamment de la toute puissante CGT, la gauche unie nous a flanqué ce statut batard d' EPIC rendant le cheminots toujuors entre 2 chaise, pas fonctionnaire, pas privé, et à l'apoque un flou artistique juridique sur l'embauche, la fameuse retraite à 55 ans qui finalement n'était dans le statut, ...

Pas de grève en 1983 alors que le RH était quand même ébranlé.

Je pense qu'en 2013 on devient très frileux et peureux par rapport aux générations de la vapeur qui se sont battus pour améliorer leur quotidien quelques soit le RH, le patron, la structure juridique.

Je souhaite un dépoussiérage, une amélioration des conditions de travail des jeunes cheminots, par une complémentaire santé de famille intéressante par exemple, un ajustement des salaires vers le haut et une diminution de la jungle des primes qui bloque la plupart des évolutions de carrière (perte de fric si on quitte un "bon poste" qui paye).

Je regrette la manière très 19e siècle que prend la communication de cette réforme: imposer par le haut, sans possibilité de laisser la base remonter ses angoisses et attentes.

Il est loin le temps des blogs si riches en contribution et G.Pépy a oublié cet outil qu'il affectionnait et privilégiait tant du temps où il n'était que le directuer de Grande Ligne, sous présidence de Louis Gallois.

NB: quand même, le statut, notre statut, une loi de 1941, sous Pétain, cela me gène. En plus le même mois prolixe de l'occupation où le statut des juifs s'imposait en France. Cela me gène.

Modifié par 2D2
Publication: (modifié)

je m'attendais en 1983 à devenir une vrai assimilé fonctionnaire d'Etat comme les travailleurs des PTT

Pour le coup, les P&T, on voit ce que ça a donné. Cet exemple montre justement que le statut de fonctionnaire ou celui de la boîte n'est pas plus protecteur qu'autre chose. Modifié par Roukmoute
  • J'adore 2
Publication:

Mais non, les spots de pub RFF c'est pour que les voyageurs puissent se défouler quand on va finir par leur annoncer que le trafic est totalement interrompu entre Marseille et Nice du 14 au 16 décembre 2012, je plains les cheminots qui seront en première ligne à Saint-Charles et à Aix-en-Provence TGV !!!

Pub ou pas pub, les voyageurs n'auront jamais quelqu'un de RFF sous la main pour se défouler...

  • J'adore 1
Publication: (modifié)

(...)

Et pourtant, et pourtant, on pouvai se poser des question sur l'utilité EPIC (...)

Et bien, sans vague, sans réponse syndicale notamment de la toute puissante CGT, la gauche unie nous a flanqué ce statut batard d' EPIC rendant le cheminots toujuors entre 2 chaise, pas fonctionnaire, pas privé, et à l'apoque un flou artistique juridique sur l'embauche, la fameuse retraite à 55 ans qui finalement n'était dans le statut, ...

Pas de grève en 1983 alors que le RH était quand même ébranlé.

(...)

NB: quand même, le statut, notre statut, une loi de 1941, sous Pétain, cela me gène. En plus le même mois prolixe de l'occupation où le statut des juifs s'imposait en France. Cela me gène.

Je me permets d'aider ta réflexion :

1) utilité du statut d'EPIC ? La convention entre l'Etat et les anciennes compagnies était arrivée à échéance. Il fallait bien alors que la SNCF acquière un statut d'entreprise 100% publique (je te rappelle qu'avant 1983 elle n'appartenait qu'à 51% à l'Etat). Pourquoi la CGT s'y serait elle opposée ? Pour demander un retour à un statut 100% privé, peut-être ?

2) ce statut batard, comme tu dis, il date de bien avant 1983. Société d'économie mixte, détenue à 49% par les actionnaires des anciennes compagnies, avec des salariés qui avaient un statut inspiré du droit public, mais qui n'était pas celui de la fonction publique (qui n'est apparu qu'en 1946 et ne concernait alors que la fonction publique d'Etat. Les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers n'ont eu un statut qu'en 1983).

3) le RH était ébranlé comme tu dis : enfin on était soumis au code du travail et l'on pouvait porter les conflits avec son employeur devant les Conseils de prud'hommes. Tu aurais préféré le Tribunal Administratif ? Tu connais beaucoup de cas où le Tribunal Administratif donne raison aux salariés contre l'Etat ? Et tu as une bonne raison de penser que la CGT aurait pu défendre le vrai flou juridique qui existait avant 1983 ?

4) notre statut date de 1920 et non de 1941. Tu confonds peut-être avec le principe de la répartition pour les caisses de retraite "ouvrières et paysannes". Pétain et l'antisémitisme n'y pouvaient rien : les retraites par capitalisation ne pouvaient plus faire face à l'inflation de guerre (19% en 1940, 16% en 1941 et 1942, 28% en 1943, 38% en 1945, 64% en 1946...).

Quoiqu'il en soit, c'est pour ça que nous n'avons jamais été "fonctionnaires" : à l'époque de la création du nôtre, ils n'avaient pas de statut (en d'autres termes, ils étaient totalement soumis à l'arbitraire de leurs chefs). Puis, quand ils en ont eu un, les cheminots n'auraient certainement pas voulu qu'on change le leur.

Mais enfin si ta vocation était d'être fonctionnaire comme à la poste, pourquoi n'as tu pas passé les concours pour le devenir ???

Modifié par poncet
Publication:

Pas de grève en 1983 alors que le RH était quand même ébranlé.

Pas de grève pour l'EPIC, peut-être, mais quels risques à l'époque; néanmoins un certain nombre de mouvements pour l'application des 35 h chez les agents postés aux 4 coins de l'hexagone, notamment dans les PC Traction.

Publication: (modifié)

Je me permets d'aider ta réflexion :

1) utilité du statut d'EPIC ? La convention entre l'Etat et les anciennes compagnies était arrivée à échéance. Il fallait bien alors que la SNCF acquière un statut d'entreprise 100% publique (je te rappelle qu'avant 1983 elle n'appartenait qu'à 51% à l'Etat). Pourquoi la CGT s'y serait elle opposée ? Pour demander un retour à un statut 100% privé, peut-être ?

non, pas privé et encore c'est une éventualité probable en 1970 et je m'y attendais; mais la même chose que les cheminots européens de l'époque, soit fonctionnaire au service du public. Comme les postiers, les pompiers, etc...

2) ce statut batard, comme tu dis, il date de bien avant 1983. Société d'économie mixte, détenue à 49% par les actionnaires des anciennes compagnies, avec des salariés qui avaient un statut inspiré du droit public, mais qui n'était pas celui de la fonction publique (qui n'est apparu qu'en 1946 et ne concernait alors que la fonction publique d'Etat. Les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers n'ont eu un statut qu'en 1983).

et les cheminots en 1983? la réforme SNCF-Epic est arrivée trop tôt pour basculer les cheminots en fonctionnaires territoriaux, c'est ballot. On en a payé très cher les conséquences d'être à la fois service public mais rentable comme une société privée. Jouer sur 2 tableaux antagonistes nous a conduit à cette situation débile où le cheminot se gargarise de service publique sans avoir les moyens pour faire du bon boulot avec des tarifs tondant le client.

3) le RH était ébranlé comme tu dis : enfin on était soumis au code du travail et l'on pouvait porter les conflits avec son employeur devant les Conseils de prud'hommes. Tu aurais préféré le Tribunal Administratif ? Tu connais beaucoup de cas où le Tribunal Administratif donne raison aux salariés contre l'Etat ? Et tu as une bonne raison de penser que la CGT aurait pu défendre le vrai flou juridique qui existait avant 1983 ?

A c'est pour les prud'hommes, que la CGT de 1982 n'a pas bronché quand on a imposé un statut batard d'Epic comme Renault qui a été rapidement privatisé ? je l'ignorais

4) notre statut date de 1920 et non de 1941. Tu confonds peut-être avec le principe de la répartition pour les caisses de retraite "ouvrières et paysannes". Pétain et l'antisémitisme n'y pouvaient rien : les retraites par capitalisation ne pouvaient plus faire face à l'inflation de guerre (19% en 1940, 16% en 1941 et 1942, 28% en 1943, 38% en 1945, 64% en 1946...).

Quoiqu'il en soit, c'est pour ça que nous n'avons jamais été "fonctionnaires" : à l'époque de la création du nôtre, ils n'avaient pas de statut (en d'autres termes, ils étaient totalement soumis à l'arbitraire de leurs chefs). Puis, quand ils en ont eu un, les cheminots n'auraient certainement pas voulu qu'on change le leur.

Désolé d'avoir été mal renseigné, mais j'avais compris que le RH077 concernant la réglementation du travail des cheminots, date d'une loi du 3 octobre 1940 sous le régime du maréchal Pétain.

C'est bien le RH077 décidé sous Pétain que l'actuelle réforme veut mettre à bas ?

Ou alors je ne comprend rien (ce qui est possible).

Voila le site qui m'a induit en erreur: http://syndicatcgtcheminotsnimes.com/tracts/tt-2012.02.-assises-ferroviaires.pdf

Tout ce que je remarque malheureusement c'est que ce 3 octobre 1940, c'est aussi les lois sur le statut des juifs.

J'ai du mal à avec les lois de 1940, même si cela concerne notre sacro saint RH077, désolé.

Cela peut expliquer la hargne des avocats américains voulant faire du fric sur le dos de la SNCF en invoquant la Shoa: il y a confusion en grattant un peu (d'ailleurs où en est le mémorial de FRancy?).

Mais enfin si ta vocation était d'être fonctionnaire comme à la poste, pourquoi n'as tu pas passé les concours pour le devenir ???

C'est ma vie privée mais je vais te rassurer, en 1978, j'ai réussi des concours "fonctionnaires" comme j'ai reçu des réponses positives de la part d'EDF-nucléaire, une compagnie aérienne française privée oeuvrant dans le pacifique paradisiaque, l'armée, les hôpitaux et quelques boites privées certaines US.

En plus réussite à Chef circonscription et District mais un handicap visuel n'a pas permis d'entrer dans cette voie: en fait, ces concours étaient assez facile avant 1980 car les besoins sur chantier TGV était énorme et les chantiers autoroutes attiraient aussi les jeunes techos.

A cette époque bénie on laisse une chance aux jeunes et les boites embauchaient sans exiger des Bac+5 avec 15 ans d'expérience pour un moins de 30 ans.

J'ai un peu navigué avant de me fixer au sein de SNCF qui m'a parut comme un défi intéressant en 1980: les Corail de 1976 annonçaient un renouveau du chemin de fer voyageur et, avant 1981, le projet de train à grande vitesse est quasi inconnu du grand public, y compris à ...Lyon ! Seul des initiés et la corporation cheminote connaissaient le tgv avant 1980. Et l'informatique SNCF était de pointe même si la paye était <40% au privé. Mais c'était cela aussi travailler dans un service public.

Fonctionnaire? j'ai pas pu tenir longtemps.

PTT? cela a failli surtout dans la branche télécom et notamment avec Microtel.

Mais SNCF était plus dynamique: je me rappelle de la 1ère réunion Microfer à St lazare (avec K. et M. mes futurs collègues d'IBM).

Modifié par 2D2

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