Nipou Publication: 20 décembre 2012 Partager Publication: 20 décembre 2012 Retraites, magasins ouverts la nuit, travail le dimanche ... à mes yeux, c'est un seul et même sujet : la place du travail dans la vie. Je ne pense pas qu'on soit sur terre pour travailler. Le travail est un des moyens de partiellement se réaliser et le moyen de trouver de quoi vivre, rien d'autre. Pensez vous que la finalité de l'espèce humaine c'est le travail ? Pensez vous qu'en fin de vie on sera heureux de soi car on aura bien travaillé ? Moi pas. Tout ce qu'on associe au travail, on peut le trouver ailleurs. On parle de lien social, de reconnaissance ... comme si seul le travail pouvait nous l'apporter. Non le travail n'est qu'un moyen parmi d'autres. Pourtant aujourd'hui la plus grande plaie, la plus grande crainte c'est le chomage (le non-travail). Car sans travail pas de consommation, et sans consommation, point de reconnaissance sociale. Le travail est devenu l'essence même de l'homme. Et avec ça, tout devient possible : les chantages au travail la nuit, le dimanche; Les salaires misérables ... L'après travail devient lui aussi un drame : on parle de "deuil", on se demande comment on va payer ... Au delà du nécessaire besoin de vivre (et donc d'avoir de quoi se nourrir, se loger ... les besoins fondamentaux), aujourd'hui les esprits sont formatés autour de la "valeur travail" comme point central de la vie. Il faut travailler plus, pour gagner de quoi avoir l'Ipad, le voyage ou le sac à main, payer la passion pour les chevaux des gamins, payer pour la passion pour le golf de monsieur ... car sans ça, personne n'arrive plus à évacuer la pression du travail. Donc on arrive à un cercle vicieux ou on travail pour gagner de quoi guérir les maux causés par le travail. Peut être serait il pas mal que chacun se demande qu'elles sont les chaînes qu'il s'est lui créé autour du travail afin que celui ci ne soit qu'une constituante de la vie et non l'alpha et l'oméga. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Gnafron 1er Publication: 20 décembre 2012 Partager Publication: 20 décembre 2012 Retraites, magasins ouverts la nuit, travail le dimanche ... à mes yeux, c'est un seul et même sujet : la place du travail dans la vie. Je ne pense pas qu'on soit sur terre pour travailler. Le travail est un des moyens de partiellement se réaliser et le moyen de trouver de quoi vivre, rien d'autre. Pensez vous que la finalité de l'espèce humaine c'est le travail ? Pensez vous qu'en fin de vie on sera heureux de soi car on aura bien travaillé ? Moi pas. Tout dépend de la définitioon qu'on lui donne . Celui qui jardine , qui peint , qui fait de l'histoire qui s'instruit ...se distrait parce que ça lui plait .Et n'est pas forcément rémunéré ! Perso, pour moi , le travail n'est pas une fin en soi. Tout ce qu'on associe au travail, on peut le trouver ailleurs. On parle de lien social, de reconnaissance ... comme si seul le travail pouvait nous l'apporter. Non le travail n'est qu'un moyen parmi d'autres. Pourtant aujourd'hui la plus grande plaie, la plus grande crainte c'est le chomage (le non-travail). Car sans travail pas de consommation, et sans consommation, point de reconnaissance sociale. Le travail est devenu l'essence même de l'homme. Et avec ça, tout devient possible : les chantages au travail la nuit, le dimanche; Les salaires misérables ... L'après travail devient lui aussi un drame : on parle de "deuil", on se demande comment on va payer ... ] de l'avant travail qui est aussi "une charge " .Gagner siffisament pour "élever " les mômes , leur payer une bonne école , des études , leur laisser un bien etc... Donc , les vieux et les jeunes sont des "charges " Au delà du nécessaire besoin de vivre (et donc d'avoir de quoi se nourrir, se loger ... les besoins fondamentaux), aujourd'hui les esprits sont formatés autour de la "valeur travail" comme point central de la vie. Il faut travailler plus, pour gagner de quoi avoir l'Ipad, le voyage ou le sac à main, payer la passion pour les chevaux des gamins, payer pour la passion pour le golf de monsieur ... car sans ça, personne n'arrive plus à évacuer la pression du travail. Donc on arrive à un cercle vicieux ou on travail pour gagner de quoi guérir les maux causés par le travail. Peut être serait il pas mal que chacun se demande qu'elles sont les chaînes qu'il s'est lui créé autour du travail afin que celui ci ne soit qu'une constituante de la vie et non l'alpha et l'oméga. D'où ce texte hautement philosphique ; "Ils quittent un à un le pays Pour s´en aller gagner leur vie Loin de la terre où ils sont nés Depuis longtemps ils en rêvaient De la ville et de ses secrets Du formica et du ciné Les vieux ça n´était pas original Quand ils s´essuyaient machinal D´un revers de manche les lèvres Mais ils savaient tous à propos Tuer la caille ou le perdreau Et manger la tomme de chèvre............" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inharime Publication: 20 décembre 2012 Partager Publication: 20 décembre 2012 Y cause bien Nipou... Voir "le droit à la paresse" de Paul Lafarge. Bien que vieux d'un siècle, ce texte propose des pistes intéressantes... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Gnafron 1er Publication: 27 décembre 2012 Partager Publication: 27 décembre 2012 Retraites, magasins ouverts la nuit, travail le dimanche ... à mes yeux, c'est un seul et même sujet : la place du travail dans la vie. Je ne pense pas qu'on soit sur terre pour travailler. Le travail est un des moyens de partiellement se réaliser et le moyen de trouver de quoi vivre, rien d'autre. Pensez vous que la finalité de l'espèce humaine c'est le travail ? Pensez vous qu'en fin de vie on sera heureux de soi car on aura bien travaillé ? Moi pas. Tout ce qu'on associe au travail, on peut le trouver ailleurs. On parle de lien social, de reconnaissance ... comme si seul le travail pouvait nous l'apporter. Non le travail n'est qu'un moyen parmi d'autres. Pourtant aujourd'hui la plus grande plaie, la plus grande crainte c'est le chomage (le non-travail). Car sans travail pas de consommation, et sans consommation, point de reconnaissance sociale. Le travail est devenu l'essence même de l'homme. Et avec ça, tout devient possible : les chantages au travail la nuit, le dimanche; Les salaires misérables ... L'après travail devient lui aussi un drame : on parle de "deuil", on se demande comment on va payer ... Au delà du nécessaire besoin de vivre (et donc d'avoir de quoi se nourrir, se loger ... les besoins fondamentaux), aujourd'hui les esprits sont formatés autour de la "valeur travail" comme point central de la vie. Il faut travailler plus, pour gagner de quoi avoir l'Ipad, le voyage ou le sac à main, payer la passion pour les chevaux des gamins, payer pour la passion pour le golf de monsieur ... car sans ça, personne n'arrive plus à évacuer la pression du travail. Donc on arrive à un cercle vicieux ou on travail pour gagner de quoi guérir les maux causés par le travail. Peut être serait il pas mal que chacun se demande qu'elles sont les chaînes qu'il s'est lui créé autour du travail afin que celui ci ne soit qu'une constituante de la vie et non l'alpha et l'oméga. Avec ce joli texte , on comprend pourquoi le travail est source de conflit (meme parfois violent ) ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité jackv Publication: 27 décembre 2012 Partager Publication: 27 décembre 2012 Pourtant il y a peu (hier ?), un reportage montrait que le problème du financement des retraites est la faiblesse des cotisations, liée au marché de l'emploi. Moins il y a de travailleurs, moins il y a de cotisations. Augmenter l'âge de départ à la retraite ne fera pas augmenter le nombre de postes à pourvoir... Donc pas d'augmentation des cotisations. Et l'idée d'augmenter la part payée chaque mois par les travailleurs n'est pas dans les cartons (pouvoir d'achat, coût du travail, tout ça). Ils parlaient plutôt de plafonner le montant des pensions de retraite. Enfin c'est ce que j'en ai retenu. le problème est surtout que l'augmentation de la productivité n'a jamais était prise en compte par le patronat avant ou il fallait 200 ouvriers (qui cotisaient) pour produire une chose , maintenant il n'en faut plus que 10 (qui cotisent ) et en plus la marge bénéficiaire pour les actionnaires ou autres patrons est même plus importante qu’avant.. la question est, doit on encore se baser sur les seules cotisations et le nombres d'employer pour financer les retraites ?? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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