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Le Web des Cheminots

Actions Anti-cpe : Lundi 10 Avril 2006


Messages recommandés

Par un dispositif en faveur des jeunes en difficulté...

lundi 10 avril 2006, 10h08

Le CPE remplacé par un dispositif pour les jeunes en difficulté

PARIS (Reuters) - L'article 8 de la loi sur l'égalité des chances, qui créait le contrat première embauche, sera remplacé par un dispositif en faveur des jeunes en difficulté, a décidé le président Jacques Chirac.

"Sur proposition du Premier ministre et après avoir entendu les présidents des groupes parlementaires et les responsables de la majorité, le président de la République a décidé de remplacer l'article 8 de la loi sur l'égalité des chances par un dispositif en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté",

lit-on dans un communiqué de la présidence.

Le texte a été publié après une réunion d'une heure à l'Elysée en présence du Premier ministre, Dominique de Villepin, des présidents des deux assemblées, et des principaux responsables de la majorité parlementaire.

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lundi 10 avril 2006, 10h23

Jacques Chirac décide de "remplacer" le CPE par un dispositif pour l'emploi des jeunes

PARIS (AP) - Le CPE est mort. Le président Jacques Chirac "a décidé de remplacer l'article 8 de la loi sur l'Egalité des chances", qui créait le contrat première embauche (CPE), "par un dispositif en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté", a annoncé l'Elysée lundi dans un communiqué.

Cela revient à supprimer le CPE, après deux mois et demi de contestation syndicale, étudiante et lycéenne.

Le chef de l'Etat a pris cette décision "sur proposition du Premier ministre" Dominique de Villepin "et après avoir entendu les présidents des groupes parlementaires et les responsables de la majorité" réunis lundi matin pour une réunion d'une heure à l'Elysée.

"Le Premier ministre s'exprimera à ce sujet à 10h30 à l'Hôtel Matignon", précisait l'Elysée. Dominique de Villepin a regagné Matignon à 10h, le visage fermé.

Le communiqué de l'Elysée, qui devrait mettre fin au conflit, est tombé alors que venait de s'achever la réunion destinée à sceller définitivement le sort du CPE.

Le Premier ministre était arrivé le premier, à 8h30, pour un tête à tête avec le chef de l'Etat au cours duquel il devait lui présenter la proposition de loi modifiant le CPE, élaborée à l'issue d'entretiens des parlementaires UMP avec les syndicats et d'intenses tractations ce week-end entre l'Elysée, Matignon et la place Beauvau. M. de Villepin a monté les quelques marches du perron sans un regard pour les nombreux journalistes présents.

M. Chirac, la mine grave, et Dominique de Villepin ont ensuite été rejoints à 9h par les ministres Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo, Gérard Larcher et Henri Cuq, les présidents des deux assemblées Jean-Louis Debré et Christian Poncelet, les présidents des deux groupes parlementaires UMP Bernard Accoyer et Josselin de Rohan et les rapporteurs de la loi sur l'Egalité des chances Laurent Hénart et Alain Gournac.

Le chef de l'Etat a donc fini par se rallier à la solution proposée par les parlementaires UMP dès vendredi. "La seule façon de sortir de cette affaire, c'est de proposer que le CPE soit remplacé, c'est-à-dire que le CPE disparaisse, qu'il n'y ait plus de CPE", avait estimé dimanche soir François Fillon, un proche du président de l'UMP Nicolas Sarkozy. Il serait "remplacé par un dispositif qui va permettre d'accéder plus facilement, pour les jeunes en difficulté, aux contrats qui existent déjà", à savoir le contrat jeunes en entreprise, le Civis et le contrat de professionalisation, avait-il avancé. Il avait souhaité "que ce texte soit discuté dès la semaine prochaine et qu'il soit si possible voté dès la semaine prochaine". AP

Modifié par Dom-trappeur
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Déclaration de Dominique De Villepin

lundi 10 avril 2006, 10h42

Conditions non réunies pour appliquer le CPE, déclare Villepin

PARIS (AFP) - Le Premier ministre Dominique de Villepin a déclaré lundi qu'il avait pris acte que "les conditions nécessaires de confiance et de sérénité ne sont réunies ni du côté des jeunes, ni du côté des entreprises pour permettre l'application du contrat première embauche" (CPE).

Dominique de Villepin a regretté ne pas avoir été "compris par tous" sur le CPE, affirmant avoir voulu "agir vite" contre la "situation dramatique" du chômage des jeunes et "proposer une solution forte".

Le Premier ministre a affirmé que sa responsabilité était désormais, après le remplacement du CPE, de "préparer l'avenir de notre pays", souhaitant que les Français se "retrouvent tous ensemble pour avancer".

Il avait regagné l'Hôtel Matignon à 10H00 à l'issue d'une réunion sur le CPE à l'Elysée. Pendant que M. de Villepin regagnait Matignon, le président Jacques Chirac faisait savoir qu'il avait décidé de "remplacer" le contrat première embauche (CPE) par "un dispositif en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté".

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lundi 10 avril 2006, 10h34

CPE: "l'essentiel est que ce symbole de la précarité soit abrogé", selon Manuel Valls

PARIS (AP) - Le député-maire socialiste d'Evry (Essonne) Manuel Valls a estimé lundi que "l'essentiel est que ce symbole de la précarité soit abrogé" avec le retrait du CPE annoncé par Jacques Chirac.

"Trois mois de perdu, des manifestations, une image dégradée de notre pays et une comédie du pouvoir qui plongent nos institutions en pleine crise", a constaté Manuel Valls sur France-Info alors que le président a décidé de "remplacer" le CPE par un dispositif pour l'emploi des jeunes.

Mais "l'essentiel, et c'est ce qu'attendent les jeunes, les étudiants, les salarié, les Français, c'est qu'on abroge, qu'on remplace et qu'on en finisse une fois pour toutes avec le CPE et le caractère d'un Premier ministre qui n'a pas le sens de l'intérêt général", a-t-il ajouté.

Pour Manuel Valls, "l'essentiel est que les jeunes et les étudiants aient gagné et que ce symbole de la précarité soit abrogé, remplacé, disparu". "On verra bien par quoi et quels sont les dispositifs qu'on nous propose pour son remplacement", a-t-il noté.

"On voit bien le pouvoir est disséminé, affaibli mais il (Dominique de Villepin NDLR) n'a qu'à s'en prendre qu'à lui-même", a souligné Manuel Valls. Mais "c'est tout le pouvoir qui est en cause: M. Chirac, M. Villepin, M. Sarkozy". Et de conclure qu'ils sont trois à porter cette responsabilité". AP

Modifié par Dom-trappeur
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Lundi 10 avril 2006 10h45

Maryse Dumas (CGT):

le "retrait" du CPE, "un succès de l'unité syndicale"

Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, a salué lundi "le retrait" du CPE comme un "succès" de "l'action convergente des salariés, étudiants et lycéens ainsi que de l'unité syndicale", dans une déclaration à l'AFP.

"Le changement de l'article de loi instituant le CPE consacre son retrait, c'est ce que nous demandions, il disparaît. La CGT se félicite de l'authentique succès ainsi remporté par l'action convergente des salariés, des étudiants et des lycéens ainsi que de l'unité syndicale sans faille qui s'est exprimée tout au long du mouvement", a déclaré Mme Dumas.

"Désormais nous attendons la promulgation de la nouvelle loi très rapidement et nous montrerons vigilants de sorte que le nouveau dispositif qui sera arrêté ne soit en rien dérogatoire au code du travail", a ajouté Mme Dumas.

"Nous allons voir comment désormais poursuivre la mobilisation, sous d'autres formes, notamment contre le contrat nouvelles embauches (CNE) mais tout cela sera discuté cette après-midi dans le cadre de la réunion de l'intersyndicale" qui se tient à 16H30, a déclaré la responsable de la CGT.

"Il convient en effet", a-t-elle ajouté, que "nous prenions la mesure, ensemble, du succès commun et que nous réfléchissions à la façon de promouvoir les autres revendications, aux modes d'action les plus appropriées pour le faire", a ajouté Mme Dumas.

Interrogée sur la proposition du Premier ministre d'"engager une discussion sans a priori avec les partenaires sociaux sur la sécurisation des parcours professionnels, la précarité et l'insertion des jeunes dans l'emploi", la responsable de la CGT a déclaré: "il n'y a là rien de nouveau par rapport à ce qui avait été suggéré le 12 décembre, donc nous verrons plus tard", une fois le processus législatif d'effacement du CPE mené à son terme.

Dans un communiqué intitulé "victoire: retrait du CPE", la CGT souligne que "cette victoire donne confiance pour trouver des solutions positives aux problèmes de la précarité, de l'emploi des jeunes et de toutes les catégories de salariés".

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!!

Lundi 10 avril 2006 10h50

CPE: Villiers ironise sur le "parti unique de la reculade, l'UMP-CGT"

Le président du Mouvement pour la France Philippe de Villiers a ironisé lundi sur "le parti unique de la reculade, l'UMP-CGT, dirigé par Nicolas Sarkozy et Bernard Thibault" (SIC), après l'annonce du remplacement du CPE par un autre dispositif.

"Nicolas Sarkozy qui a tiré les ficelles montre ainsi son vrai visage : c'est le champon de la +rupturette+, c'est un capitulard qui réforme sur les plateaux de télé puis recule au premier sifflet et au premier pavé", a déclaré Philippe de Villiers dans un communiqué.

"A partir d'aujourd'hui, le MPF souhaite la bienvenue à tous les Français qui se sentent trompés, qui ne veulent plus que le gouvernement recule devant la rue, les syndicats et les casseurs", a-t-il ajouté.

"Tous ensemble nous allons former le grand rassemblement de la rupture, la rupture avec ce système qui trahit la France", a-t-il encore déclaré.

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Lundi 10 avril 2006 - 11h00

La Fage : "Le CPE est mort, c'est l'essentiel"

Le président de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) Jean-François Martins s'est félicité lundi du retrait du CPE, de "sa mort", a-t-il dit lundi à l'AFP.

"Quels que soient les mots, il est retiré, il est mort et c'est une très bonne nouvelle", a-t-il affirmé. "C'était la seule solution pour ramener le calme et l'apaisement sur les campus et pour éclaircir l'avenir des jeunes, leur redonner l'espoir et d'autres perspectives que la précarité. Le CPE est mort, c'est l'essentiel", a ajouté le président de l'organisation arrivée en tête aux dernières élections du Crous.

"Il faut maintenant engager un vrai débat sur la formation et l'emploi dans toute leur globalité", a-t-il conclu.

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Fin du CPE: Rouquier de la FIDL appelle à "maintenir la mobilisation"

Le président de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Tristan Rouquier, a appelé lundi à "maintenir la mobilisation" tout en se déclarant "satisfait du retrait du CPE".

"On est satisfait que le CPE soit retiré même si le mot n'est pas utilisé. Mais dans l'immédiat, on maintient la mobilisation tant qu'on n'a pas d'éclaircissement sur le nouveau texte", a-t-il indiqué à l'AFP.

"On attend vraiment le texte qui va remplacer le CPE. On espère que ce ne sera pas un texte encore pire que le CPE. On veut un texte qui aille dans le sens de l'intérêt des jeunes et qui soit construit de façon tripartite entre le gouvernement, les entreprises et les jeunes", a-t-il ajouté.

Pour le lycéen de Vitrolles (Bouches-du-Rhône), "la mobilisation continue tant qu'on n'a pas de précisions sur le nouveau texte".

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Unef: "maintenir la pression" après cette "première victoire"

Bruno Julliard, président de l'Unef, syndicat leader de la contestation, a déclaré lundi à l'AFP qu'il appelait à "maintenir la pression jusqu'au vote par le Parlement" de l'article remplaçant le CPE, dont la suppression constitue selon lui une "première victoire déterminante".

"C'est une première victoire déterminante pour les étudiants, qui sont en passe d'obtenir gain de cause sur leur principale revendication, mais qui doit être confirmée par le vote dans la semaine par le Parlement de la suppression du CPE", a expliqué le responsable étudiant.

"Nous entendons maintenir la pression jusqu'au vote au Parlement et on veut même une pression forte toute la semaine", a-t-il précisé, assurant que la journée d'actions, à l'appel des organisations étudiantes et lycéennes et de la coordination nationale étudiante, prévue mardi était maintenue.

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Lundi 10 avril 2006

Remplacement du CPE:

Emmanuelli félicite la jeunesse,

Mélenchon veut plus

Henri Emmanuelli, député PS des Landes, a "félicité" lundi la jeunesse" qui a empêché qu'"un coup fatal soit porté au code du travail"

que le sénateur PS, Jean-Luc Mélenchon, a estimé que le remplacement du CPE "ne fait pas le compte".

- Henri Emmanuelli : "la tentative hasardeuse de porter un coup fatal au code du travail a échoué. Il faut en féliciter et en remercier la jeunesse de notre pays, dont l'engagement et la lucidité sont à la hauteur de notre histoire".

"L'initiative et la gestion de ce dossier constituent un immense gâchis dont ce pouvoir, une fois de plus, ne tirera aucune conséquence", a estimé le député des Landes. "L'ignorance répétitive du principe de responsabilité politique" au "profit d'ambitions personnelles devient insupportable et dangereuse car elle ne peut nourrir que les extrêmes".

Pour lui, "le rejet puissant d'une orientation libérale imposée s'inscrit dans la continuité du vote du 29 mai 2005" contre la Constitution européenne. "Nos institutions sont dévoyées. Il faudra, dès l'an prochain, y remédier sans faux semblants".

- Pour Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l'Essonne, "Le CPE est retiré. Il sera remplacé. Mais cela ne fait pas le compte". "L'apprentissage à 14 ans est maintenu, le travail de nuit des jeunes de 15 ans est maintenu. Le contrat de responsabilité parental est maintenu. Si tout cet épisode s'achevait sur l'abandon de la jeunesse visée par ces mesures alors même que le gouvernement est mis en déroute, ce serait un terrible abandon social".

"Je forme le voeu que l'opposition de gauche dans les assemblées ne laissera pas faire", a-t-il ajouté dans un communiqué.

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Lundi 10 avril 2006

Déclaration de Dominique de Villepin

qui annonce le remplacement du CPE par un nouveau dispositif

Voici le texte de l'allocution prononcée lundi matin par le Premier ministre Dominique de Villepin à Matignon sur le "remplacement" du contrat première embauche (CPE):

"Depuis plusieurs semaines, notre pays connaît l'agitation. Les désordres dans les universités et les lycées menacent d'affecter la bonne organisation des examens de fin d'année. Les manifestations de voie publique mettent en danger la sécurité des jeunes. Tout cela commande désormais de trouver une issue rapide à la crise.

Les discussions conduites depuis une semaine par les présidents de groupes parlementaires, Bernard Accoyer et Josselin de Rohan, avec l'ensemble des partenaires sociaux, organisations étudiantes et lycéennes, m'amènent aujourd'hui à un constat.

Les conditions nécessaires à la confiance ne sont pas réunies ni du côté des jeunes, ni du côté des entreprises pour permettre l'application du contrat première embauche.

Sur le rapport des présidents des groupes parlementaires et des responsables de la majorité, j'ai proposé au président de la République, qui l'a accepté, le remplacement de l'article 8 de la loi pour l'égalité des chances par des mesures en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes les plus en difficulté. La nouvelle proposition de loi sera présentée dès ce matin.

Depuis plusieurs mois, toute mon action et celle du gouvernement ont été guidées par un impératif: apporter une réponse efficace aux milliers de jeunes de notre pays, à qui on ne propose aucun emploi.

J'ai voulu agir vite, parce que la situation dramatique et le désespoir de beaucoup de jeunes l'exigent.

J'ai voulu proposer une solution forte, parce que j'ai la conviction qu'au-delà de l'engagement nécessaire de l'Etat, seul un meilleur équilibre entre plus de souplesse pour les entreprises et plus de sécurité pour les salariés nous permettra de rompre avec le chômage dans notre pays.

Cela n'a pas été compris par tous, je le regrette.

Le débat est désormais ouvert, nous ne devons pas le refermer. Je propose donc d'engager une discussion sans a priori avec les partenaires sociaux sur la sécurisation des parcours professionnels, sur la précarité et l'insertion des jeunes dans l'emploi.

La crise révèle une anxiété sociale autant qu'un désir de modernisation. L'enjeu c'est de donner à chacun sa place, de créer des emplois, de créer de la croissance. L'enjeu c'est de préserver notre modèle social en l'adaptant, qu'il s'agisse de l'école, de l'université, de la place faite aux jeunes dans note société. Autant d'objectifs qui seront au coeur de l'action gouvernementale au cours des prochains mois.

Notre responsabilité c'est de préparer l'avenir de notre pays. Je souhaite que nous nous retrouvions tous ensemble pour avancer.

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Proposition de loi remplaçant le CPE:

aide aux entreprises embauchant en CDI

La proposition de loi remplaçant le CPE prévoit une aide à tout employeur embauchant en CDI un jeune de 16 à 25 ans de faible qualification, ou résidant en zone urbaine sensible, ou titulaire d'un contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis), indique le texte obtenu lundi par l'AFP.

L'aide de l'Etat est accordée pour une durée de deux ans, le cas échéant de manière dégressive. Son montant sera fixé par décret, et, selon l'exposé des motifs de la proposition de loi, s'élèverait à 400 euros par mois la première année, 200 euros la seconde.

Le Civis (contrat d'insertion dans la vie sociale), lancé en 2003 par François Fillon, puis modifié dans le plan de Cohésion sociale en janvier 2005, est destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, ayant un diplôme inférieur ou égal au bac ou n'ayant pas achevé le premier cycle universitaire.

La nouvelle aide pourra être aussi attribuée aux titulaires de contrat de professionnalisation (en contrat à durée indéterminée), qui a remplacé depuis fin 2004 les anciens contrats en alternance.

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Mouvement anti-CPE:

les cinq cartes gagnantes des anti-cpe !

Les syndicats d'étudiants, de lycéens et de salariés engagés dans le mouvement anti-CPE ont obtenu gain de cause moyennant une mobilisation sans précédent, alignant cinq cartes gagnantes :

le soutien de l'opinion,

la convergence salariés-jeunes,

l'unité syndicale,

la déconvenue patronale

et la cacophonie politique à droite.

- Le soutien de l'opinion

Le gouvernement, la droite UMP et le MEDEF ont perdu très vite la bataille de l'opinion, sur les deux points marquants du CPE :

la possibilité de licencier sans justification un salarié de moins de 26 ans (entreprises de plus de 20 salariés)

et la période de deux ans offerte pour cela à l'employeur.

Là où la droite et le Medef parlaient de "consolidation" de l'emploi, les syndicats ont dénoncé un contrat "humiliant" et discriminatoire pour les jeunes, "institutionnalisant la précarité".

Après un temps d'hésitation, l'opinion a basculé du côté des détracteurs du contrat première embauche, objet d'un rejet massif tout au long de la crise, selon les sondages.

- La jonction jeunes-salariés:

Le mouvement anti-CPE a offert un exemple rare de jonction revendicative du monde étudiant et lycéen avec les salariés, avec, de fait, pour unique précédent depuis 1968, le mouvement anti CIP (contrat d'insertion professionnelle, rebaptisé "Smic-jeunes") de 1994.

On a ainsi assisté à une double confluence : générationnelle (jeunes et anciens, enfants et parents) et sociale (salariés public-privé et jeunesse scolaire et universitaire).

Au-delà du CPE, s'est exprimée la crainte d'une généralisation de la précarité, nourrie de la conviction forte (apparue il y a 15 ans environ) que les jeunes auraient une vie plus difficile que leurs parents.

- l'unité syndicale

La lame de fond anti-CPE a imposé un rapprochement entre syndicats d'étudiants (Unef, CE), de lycéens (Fidl, UNL) et de salariés (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGE, FSU, Unsa, Solidaires).

Sur un mot d'ordre unique - retrait du CPE - l'unité syndicale ne s'est à aucun moment démentie.

Après une succession d'échecs (retraites, sécurité sociale, salaires, CNE) les centrales syndicales de salariés avaient "besoin d'une victoire", selon l'expression d'un syndicaliste, et ont mis sous l'éteignoir les querelles de chapelle.

La CFDT a fait ainsi un retour obligé sur le terrain revendicatif, après le lourd tribut payé par l'ensemble des salariés pour son soutien solitaire à la réforme des retraites du gouvernement Raffarin en 2003.

- La déconvenue patronale:

Montré du doigt par les manifestants comme l'inspirateur de la déréglementation du travail, le patronat s'est tenu en retrait durant tout le conflit.

La présidente du Medef, Laurence Parisot, n'a eu de cesse de tenter de faire croire à l'expression de réserves à l'égard du CPE, redoutant une stigmatisation des patrons, alors que le Medef milite pour un contrat de travail assoupli fait de toujours plus de flexibilité et moins de protection mais commun à l'ensemble des salariés. Son objectif reste bien l'explosion du CDI comme norme sociale en France.

Sans parler de sa crainte de voir se développer un surcroît de contentieux juridiques qui vienne affecter le CNE.

le patronat aura maintenant bien du mal à convaincre du bien fondé du CNE dont les syndicats demandent toujours l'abrogation.

Enfin le Medef, dans un grand coup de violon, s'est ému de l'impact de la crise sur l'économie et sur l'image-même de l'entreprise, Laurence en pleurait presque...

- La cacophonie politique à droite

Absence de dialogue social préalable,

non respect à cet égard de la loi prévoyant l'obligation de consulter les partenaires sociaux,

usage de l'article 49-3 : venant après l'adoption du CNE par ordonnance au coeur de l'été 2005,

le "passage en force" de l'exécutif lui a valu un isolement croissant et une lourde chute dans les sondages.

L'usage de la force dans les manifestations n'a pas eu l'effet escompté sur l'opinion publique toujours prompte à se placer derrière le tout sécuritaire et l'ordre...

La Gauche et l'Extrême-Gauche mais aussi l'UDF ont tiré à boulets rouges sur un gouvernement et l'UMP jugé "méprisants" à l'égard des salariés et des étudiants-lycéens comme des partenaires sociaux, tandis que la majorité UMP se lézardait, sur fond de brouillage institutionnel et de querelle de futurs candidats aux présidentielles.

Les syndicats ont tiré partie de cet affaiblissement du politique,

même s'ils ont veillé à protéger le mouvement des enjeux politiques.

Mais dans le même temps, le mouvement social vient de poser en termes clairs la nécessité de perspectives nouvelles et de projets politiques à gauche.

Les acteurs du mouvement social anti-cpe seront-ils entendus ?

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Après le CPE, le CNE reste dans le collimateur

des syndicats et de l'opposition

Le recul du gouvernement et de la droite sur le contrat première embauche est loin d'éteindre la polémique soulevée dès août par son grand frère, le contrat nouvelles embauches CNE, symbole de précarisation du travail pour les syndicats et l'opposition de gauche qui en réclament également le retrait.

Les dirigeants des centrales syndicales ont toutefois tenu à ne pas mélanger le débat sur le CNE avec le mouvement contre le CPE, objet unique du conflit.

Le CNE a comme caractéristique commune avec l'ex-CPE de pouvoir être rompu par l'employeur sans justification pendant les deux premières années. Il est également jugé discriminatoire par ses détracteurs, s'adressant uniquement aux salariés des entreprises de 20 salariés et moins.

Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, a jugé lundi qu'il fallait voir "comment désormais poursuivre la mobilisation, sous d'autres formes, notamment contre le CNE".

Jean-Claude Mailly de FO, a estimé qu'il "faudra rediscuter du CNE, reprendre le dossier en commençant par une évaluation, estimant que "si ça avait créé 400.000 emplois, ça se saurait".

Les syndicats comptent aussi beaucoup sur les nombreux recours déposés aux prud'hommes contre le CNE, M. Mailly reprenant à son compte la prédiction ironique du Canard enchaîné selon lequel "le CNE mourra dans d'atroces souffrances judiciaires".

Au plan parlementaire, une proposition de loi déposée par le PS doit être discutée le 16 mai à l'Assemblée nationale, visant à l'abrogation du CPE, disposition maintenant caduque, mais aussi à celle du CNE. Le PCF a déposé un texte semblable au Sénat. Les Verts, les syndicats et les organisations étudiantes et lycéennes sont à cet égard sur une ligne voisine.

Tous dénoncent une politique de précarisation du travail aux forceps voulue par le gouvernement et le MEDEF, sous couvert d'un discours portant sur la nécessaire flexibilité de l'emploi afin de lutter contre le chômage en France (9,6%), l'un des plus élevés d'Europe.

Dans la méthode, opposition et syndicats fustigent également un manque de concertation dans la façon dont le CNE avait été instauré par une ordonnance du 2 août 2005, suscitant immédiatement un tollé de la part des syndicats.

Ceux-ci avaient placé l'abrogation de ce contrat au coeur de leurs revendications lors de la journée d'action du 4 octobre 2005 (entre 470.000 et 1,3 millions de manifestants).

De son côté, le gouvernement défend pied à pied un CNE créateur d'emplois, arguant de plus de 400.000 CNE signés depuis août.

Force est de constater un glissement vers le CNE de contrats qui auraient de toute façon été conclus sous forme de CDD ou CDI.

L'Insee a estimé le mois dernier entre 10.000 et 20.000 créations d'emplois seulement par trimestre l'apport du CNE à l'évolution globale de l'emploi en France !

Le patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME) affirme aussi qu'il n'est "pas question que l'on touche" au CNE.

Pour certains, l'erreur a été de vouloir morceler la flexibilisation du marché du travail en instaurant plusieurs contrats, beaucoup de patrons militant pour un contrat unique. Parmi eux, l'industriel Serge Dassault, sénateur-maire UMP de Corbeil-Essonnes, a estimé mi-mars que "généraliser le CNE (contrat nouvelle embauche) aurait été la solution" pour flexibiliser le marché du travail.

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Dom-trappeur c'est toi qui a écrit toute cette prose ou tu as fait du copier-coller ?

Ca fait une belle tartine et tout ça pour dire que le CPE sera remplacé par un CNE amélioré qui ne concernera que les jeunes des banlieues qui sont sans qualification et sans bagages scolaire.

Donc si je comprend bien si tu est un jeune bachelier tu seras mieux protéger que si si tu est un pauvre couillon qui a quitté l'ecole sans diplôme.

Bravo le progrés social !

Et une belle ségrégation pour la jeunesse défavorisée des banlieues dortoires et aprés on s'étonnera qu'il a le feu dans ces cités !

lotrela

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Salut Savir

Je n'ai pas tout écrit. Il y a au dessus des dépêches d'agence entre autre et la déclaration de Villepin : ça je lui en laisse la paternité...

Pour les deux derniers textes, j'ai réalisé un agglomérat de plusieurs sources pour faire court...

Parfois c'est pas mal de faire le point : ça permet de prendre du recul.

Ceci dit je trouve que tu résumes pas mal la situation même si c'est un peu quand même à la louche. lotrela

Les problèmes n'ont pas disparu comme par enchantement ce matin à 10h30 .

Une nouvelle page s'ouvre...

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Franchement, je pensais que ce fichu CPE serais entré dans la constitution sans que l'opinion public soit pris en compte... c'est donc bien... mais moi je dis lotrela carles jeunes qui sortent de leur scolarité avec un bac +2/3, ils se démerdent?! or, je crois (pour l'avoir vécu) que ce sont eux qui ont le plus de difficulté, car les employeurs disent : "... trop de qualification..." "...vous n'êtes pas assez qualifié..."

Franchement, je dis qu'il faut pas s'arrêter là et réclamer une meilleure proposition de l'état pour ce fléau qui est le chômage

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Dom-trappeur c'est toi qui a écrit toute cette prose ou tu as fait du copier-coller ?

Ca fait une belle tartine et tout ça pour dire que le CPE sera remplacé par un CNE amélioré qui ne concernera que les jeunes des banlieues qui sont sans qualification et sans bagages scolaire.

Donc si je comprend bien si tu est un jeune bachelier tu seras mieux protéger que si si tu est un pauvre couillon qui a quitté l'ecole sans diplôme.

Bravo le progrés social !

Et une belle ségrégation pour la jeunesse défavorisée des banlieues dortoires et aprés on s'étonnera qu'il a le feu dans ces cités !

cartonrouge

Ah on ne t'as pas enlevé tes oeillères pèpère.....

Parce que chez Mc Do, petite entreprise familiale comme chacun sait on ne peut pas utiliser le CNE, et pourtant c'est un lieu de rencontre pour les pauvres jeunes des banlieues niveau boulot...j'ai connu ça

Je ne vois pas en quoi le CNE s'adresse uniquement aux pauvres jeunes désoeuvrés à ton sens et pas à d'autres....

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Sarko : le retour !

Il ne lui aura pas fallu longtemps pour tenter de rebondir...

Et il en remet une couche...

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Dépêches AFP

Mardi 11 avril 2006

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La réforme et la rupture...

Sarkozy: garder le CPE aurait rendu service à la gauche, aux conservateurs

Nicolas Sarkozy a déclaré mardi sur Europe 1

que s'"entêter" sur le CPE

aurait rendu service à "la gauche" et aux "conservateurs".

"Si on s'était entêté sur cette réforme (du CPE), on rendait un service signalé d'abord à la gauche, en donnant au pays le sentiment que la gauche portait un projet de justice et nous non", a déclaré le président de l'UMP et ministre de l'Intérieur.

"Et on rendait un deuxième service à tous les conservateurs, parce qu'on associait l'idée de la réforme à l'idée de la précarité", a-t-il ajouté.

"C'est l'entêtement qui aurait conduit à cela (...)

La précarité elle existe, c'est pas un risque pour demain, et ceux qui sont immobiles, ceux qui vous proposent de ne rien changer, sont ceux-là même qui veulent garder la précarité d'aujourd'hui", a-t-il dit.

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Un peu de FLEXIBILITE....

Sarkozy: "la flexibilité peut être une chance"

Le président de l'UMP Nicolas Sarkozy a estimé mardi sur Europe 1 que "la flexibilité peut être une chance", au lendemain de l'annonce du remplacement du contrat première embauche (CPE) par des mesures en faveur des jeunes en difficulté.

"Je pense qu'on peut faire un système gagnant-gagnant, que ce qu'ont fait les autres, on peut le faire nous-mêmes, que le plein emploi chez les autres on peut l'avoir en France", a-t-il ajouté.

"Je crois qu'il faut expliquer que la flexibilité peut être une chance", a assuré M. Sarkozy en appelant d'abord, pour rassurer les chefs d'entreprise, à agir sur "la durée des périodes de licenciement".

Dans une interview au Figaro mardi, il évoquait déjà ce point, se disant favorable à ce que les procédures de licenciement "ne puissent pas dépasser six mois".

"En même temps, on peut augmenter les indemnités de licenciement, les obligations de reclassement et les impératifs de formation", a ajouté M. Sarkozy sur Europe 1

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La Sécurité...Braves gens...C'est moi !

Mineurs:

Sarkozy veut "réformer de toute urgence" l'ordonnance de 1945

Le ministre de l'Intérieur Niocolas Sarkozy a souhaité mardi sur Europe 1 la réforme "de toute urgence" de l'ordonnance de 1945 sur les mineurs, estimant "pas assez sévères" les peines prononcées contre les auteurs de violences à l'occasion des manifestations anti-CPE.

"Un garçon de 17 ans qui mesure 1,90 m qui frappe à terre avec une violence inouïe un photographe ou une petite jeune fille, l'amener devant le tribunal pour enfant, il n'a plus rien d'un enfant, c'est parfaitement ridicule", a estimé M. Sarkozy.

Aussi, a-t-il affirmé, "il faut réformer de toute urgence l'ordonnance de 1945 pour que les peines soient adaptées pour ce type de comportement".

"Nous avons arrêté plus de 3.400 personnes (ndlr: en marge des manifestations anti-CPE), je trouve de mon point de vue qu'il n'y a pas assez eu de peines assez sévères, que les peines de prison ferme, notamment, n'ont pas été assez sévères", a jugé M. Sarkozy, pour qui "reste posée de façon brûlante la question des mineurs".

"En tant que ministre de l'Intérieur, j'ai été, je ne le cache pas, inquiet de la tension, de la radicalisation, des risques d'affrontements, avec notamment ce phénomène si préoccupant des casseurs", a ajouté M. Sarkozy.

Pour lui, il y a eu "deux types de radicalisation" dans le mouvement contre le CPE : "il y a d'abord ces casseurs qui viennent d'un certain nombre de quartiers pour piller, pour voler, pour brutaliser, deuxièmement, il y a eu une radicalisation d'un mouvement qui finissait, parce que, en France, on ne se parlait plus".

Il a enfin renouvelé ses remerciements aux forces de l'ordre : "Je veux (leur) dire combien on peut être fier du travail qu'elles ont accompli et de la maîtrise, car il n'y a pas eu de brutalité dans des événements sociaux qui ont été assez spectaculaires".

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Pour ceux qui auraient encore des doutes...

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Pour rire :

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Le CPE peut etre ce n'était pas la solution mais peut etre il fallait l'essayer sur une période de 1 an pour voir si on avait des résultats sur la baisse du chômage. Le gouvernement mettra en place des emplois aidées qui vont coûter 450 millions d'euros à l'état (donc au contribuable)

On constate encore une fois que la France est le seul pays au monde ou aucune reforme peut etre effectué dans le calme, les manifestations ont durées des mois avec beaucoup de dégâts et une image dégradée de notre pays (encore une fois de plus).

En France la loi est faite par la rue, par l'extrême gauche et par les syndicats

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Ah on ne t'as pas enlevé tes oeillères pèpère.....

Parce que chez Mc Do, petite entreprise familiale comme chacun sait on ne peut pas utiliser le CNE, et pourtant c'est un lieu de rencontre pour les pauvres jeunes des banlieues niveau boulot...j'ai connu ça

Je ne vois pas en quoi le CNE s'adresse uniquement aux pauvres jeunes désoeuvrés à ton sens et pas à d'autres....

Si tu vois pas mets des lunettes !

Et pour l'exemple de Mc Do tu repasseras...

Pour le "pépére qui a des oeillères" tes adjectifs péjoratifs tu les gardes pour toi car ça fait pas avancer le débat.

cartonrouge

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Le CPE peut etre ce n'était pas la solution mais peut etre il fallait l'essayer sur une période de 1 an pour voir si on avait des résultats sur la baisse du chômage. Le gouvernement mettra en place des emplois aidées qui vont coûter 450 millions d'euros à l'état (donc au contribuable)

On constate encore une fois que la France est le seul pays au monde ou aucune reforme peut etre effectué dans le calme, les manifestations ont durées des mois avec beaucoup de dégâts et une image dégradée de notre pays (encore une fois de plus).

En France la loi est faite par la rue, par l'extrême gauche et par les syndicats

Et une louche de Sarko de la part de Polonez !

Le patronat bénéficie actuellement de près de 10 milliards d'euro par an d'exonération fiscale et d'aides en monnaies sonnantes et trébuchantes de la part de l'Etat. ça fait des années que ça dure : ils sont où les emplois, elle est où la croissance économique et la réponse aux besoins des gens ?

Le nombre de RMistes, smicards, SDF explose...

la précarité gagne chaque jour du terrain.

La droite au pouvoir peut manipuler les statistiques du chômage, elle ne peut malheusement pas augmenter le nombre d'emplois réels qui lui stagne au niveau national.

La réforme : il me semble que beaucoup de pays qui veulent imposer des réformes libérales sont actuellement touchés par des luttes sociales importantes.

Alors oui : une vraie réforme économique et sociale est nécessaire mais elle ne passe pas par le libéralisme et la dégradation des acquis sociaux ! Le CDI doit rester la norme en France !

Tiens tu peux peut être nous dire où en sont les résultats du CNE depuis l'été 2005 pour les entreprises de moins de 20 salariés ?

Est-ce que cela a amélioré la situation de l'emploi dans le pays ?

Au moins il y a une chose certaine, c'est qu'on aura pas à se bagarrer dans l'entreprise SNCF à cause du CPE pour régulariser les jeunes au Cadre Permanent (depuis 30 ans : les emplois-Barre, les TUC, SIVP, CLEFS, contrats aidés, CES ...jusqu'aux emplois-jeunes... il y a du y avoir au moins 25 types de contrats...).

Car contrairement à ce qu'affirmait Gallois, il était tout à fait possible d'avoir recours au CPE pour embaucher à la SNCF des contractuels actuellement recrutés en CDI ou CDD !

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le seul moyen de lutter contre le chomage c'est de baissez les charges ! actuellement, 2 salarié emplyé, le patron en paye 3 ! donc, pour 20 salarié, ca fait 30 salaire de verser.

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le seul moyen de lutter contre le chomage c'est de baissez les charges ! actuellement, 2 salarié emplyé, le patron en paye 3 ! donc, pour 20 salarié, ca fait 30 salaire de verser.

Salaire brut (salaire net + cotisations sociales part ouvrière) + cotisations sociales part entreprise (salaire différé) = masse salariale.

Si tu supprimes les cotisations sociales part entreprise (salaire différé : le résultat de TON Travail!) : comment couvriras-tu la sécurité sociale, le chômage, les retraites, les prestations familiales, les accidents du travail, la formation, le logement, le transport, etc...?

Il y a déjà exonération de charges sociales couvertes par le budget de l'état pour un tas de contrats aidés : ce n'est pas ça qui permet de baisser le chômage sinon ça se saurait ...!

le patronat à une dette de 3 à 4 milliards d'euros par an envers la sécu : pertes et profits couverts par le contribuable ?

Qu'une réforme des cotisations sociales soit nécessaire : sûrement mais pas obligatoirement par une éxonération des entreprises ou par une augmentation de la part ouvrière !

Il y a des propositions sérieuses pour un autre financement ne reposant plus uniquement sur la rémunération brute mais c'est une option anti-libérale !

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Dépêches AFP de ce jour mardi 11 Avril 2006

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Le texte remplaçant le CPE sera voté par les députés au plus tard mercredi

La proposition de loi UMP sur "l'accès des jeunes à la vie active en entreprise" destinée à remplacer le CPE devrait être adoptée par les députés au plus tard mercredi, selon les indications recueillies mardi auprès des groupes parlementaires.

La discussion de ce texte de deux articles pourrait aller relativement vite dans la mesure où la gauche a renoncé à déposer des motions de procédure et a annoncé le dépôt de quelques amendements.

Mardi, dans la matinée, certains avaient estimé que le vote pouvait même intervenir dans la nuit de mardi à mercredi mais en fin de journée, tous les groupes se montraient prudents.

La présence des députés Maxime Gremetz et de Jean-Pierre Brard, comme orateurs du groupe communiste, laissait présager des débats plus longs, les deux hommes étant connus pour la vigueur de leurs interventions en séance.

Dans ce contexte, le rapporteur UMP du texte, Laurent Hénart, laissait entendre mardi soir que la proposition de loi pourrait être adoptée mercredi.

Mardi soir, la séance sera présidée par le président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré.

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CPE : le Medef doit "tenir compte du revers" du gouvernement (Dumas, CGT)

Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, estime mardi dans un communiqué que le discours de la présidente du Medef "est à contresens de l'exigence des jeunes".

Elle l'appelle à "tenir compte du revers infligé au gouvernement" sur le CPE.

"Le Medef doit tenir compte du revers infligé au gouvernement", affirme Mme Dumas. Celle-ci juge "les propos de la Présidente du Medef" tenus mardi lors de sa conférence de presse mensuelle "à contresens de l'exigence des jeunes et des salariés".

Laurence Parisot, la président du Medef a indiqué qu'elle envisageait de "proposer à chacune des cinq centrales syndicales, si elles le souhaitaient, une rencontre pour faire le point et tirer les enseignements de ce qui s'est passé depuis trois mois et voir si on peut élaborer ensemble un agenda de discussion".

La CGT "examinera en temps utile et lorsque la proposition lui sera communiquée autrement que par médias interposés la réponse à faire à cette invitation".

Toutefois, souligne Mme Dumas, elle "est dubitative sur le champ de discussions proposées : +discuter de toutes les flexibilités et de toutes les précarités+".

Selon la secrétaire de la CGT, Mme Parisot "semble ne pas avoir compris que le profond mouvement social qui anime notre pays depuis plus deux mois exige exactement l'inverse", ne voulant "ni précarité, ni flexibilité mais une vraie sécurité sociale professionnelle, le droit à un avenir".

"En comparant le licenciement +au divorce par consentement mutuel+, Mme Parisot fait semblant d'ignorer que contrairement au contrat de mariage conclu entre deux adultes égaux, le contrat de travail établit un lien de subordination entre le salarié et son employeur", fait valoir Mme Dumas.

Celle-ci affirme que la présidente du Medef, en mettant "l'accent sur la +séparabilité+ dans la relation employeur/salarié" confirme "de fait le fond des critiques portées tant au CPE qu'au CNE, dont l'objectif n'était ni l'embauche, ni la relation de travail mais une plus grande liberté de licencier pour les employeurs".

La responsable de la CGT conclut: "Après le gouvernement, le Medef serait bien avisé de remiser certains de ses projets au placard et d'accepter une vraie négociation pour le développement de l'emploi et des salaires un nouveau statut du travail salarié fondé sur la sécurité, des droits nouveaux pour les salariés".

lundi 10 avril 2006, 19h01

CPE: chronologie du conflit

PARIS (AP) - Voici la chronologie du conflit autour du contrat première embauche (CPE) depuis l'annonce de sa création par le Premier ministre Dominique de Villepin:

- 16 janvier 2006: dans le cadre de la deuxième étape de sa "bataille pour l'emploi", Dominique de Villepin annonce la création du contrat première embauche (CPE), contrat réservé aux moins de 26 ans assorti d'une période d'essai de deux ans; les syndicats et la gauche y voient la porte ouverte à la "précarité généralisée"

- 31 janvier: début de l'examen en urgence par les députés du projet de loi sur l'égalité des chances, qui crée le CPE; première mobilisation syndicale et étudiante pour le retrait du projet

- 1er février: Jacques Chirac défend devant les parlementaires UMP le CPE, "vraie réponse" pour l'emploi des jeunes

- 7 février: entre 218.700 (selon la police) et 400.000 personnes (selon les syndicats) manifestent dans toute la France contre le CPE

- 9 février: face à la guérilla de la gauche, Dominique de Villepin a recours à l'article 49-3 de la Constitution pour faire adopter par l'Assemblée nationale le projet de loi sur l'égalité des chances

- 16 février: les manifestations anti-CPE se poursuivent malgré les vacances scolaires

- 23 février: nouvelle journée d'action des syndicats de lycéens et étudiants

- 1er mars: "il faut sortir des demi-mesures et des demi-solutions du passé pour les jeunes", déclare Villepin, affichant "sérénité" et "détermination"; treize universités sur 84 sont en grève, selon l'UNEF

- 6 mars: le Sénat adopte le projet de loi sur l'égalité des chances après plus de 90 heures de débats

- 7 mars: entre 396.000 (selon la police) et plus d'un million de personnes (selon la CGT) manifestent pour exiger le retrait du CPE; Dominique de Villepin exclut de retirer le CPE mais propose de "l'enrichir"

- 8 mars: 55% des Français sont favorables au retrait du CPE, selon un sondage CSA pour "Le Parisien/Aujourd'hui en France"

- 9 mars: le projet de loi sur l'égalité des chances est définitivement adopté par le Parlement; les syndicats et les mouvements de lycéens et d'étudiants appellent à une nouvelle journée nationale de manifestations le 18 mars; le député UMP Hervé de Charette demande la suspension du CPE

- 10 mars: l'UNEF recense 45 universités en grève, le ministère de l'Education nationale fait état de huit universités totalement bloquées et 26 autres perturbées

- 11 mars: les CRS évacuent dans la nuit l'université de la Sorbonne, occupée par 200 étudiants anti-CPE

- 12 mars: sur TF1, Dominique de Villepin exclut de retirer le CPE, tout en proposant des "garanties nouvelles" pour les jeunes; une offre aussitôt rejetée par les syndicats

- 14 mars: de Berlin, Jacques Chirac apporte un soutien "total et sans réserve" à Dominique de Villepin; "le CPE marchera", affirme le Premier ministre; le PS saisit le Conseil constitutionnel sur la loi relative à l'égalité des chances

- 16 mars: des centaines de milliers d'étudiants et de lycéens manifestent dans toute la France; des affrontements avec les forces de l'ordre donnent lieu à 272 interpellations; 58 universités bloquées ou perturbées, selon le ministère; 68% des Français favorables au retrait du CPE, selon un sondage CSA; Dominique de Villepin se dit prêt à "améliorer" le CPE

- 17 mars: Chirac souhaite que le dialogue "s'ouvre au plus vite"

- 18 mars: entre 500.000 et 1,5 million de manifestants contre le CPE dans toute la France; les syndicats demandent à Chirac de ne pas promulguer la loi sur l'égalité des chances

- 20 mars: Jacques Chirac réclame l'ouverture dans les "jours qui viennent" du dialogue; un syndicaliste Sud-PTT blessé deux jours plus tôt à la fin de la manifestation parisienne est dans le coma (il en sortira le 6 avril)

- 21 mars: nouvelle journée d'action étudiante et lycéenne; Dominique de Villepin exclut tout "retrait", "suspension" ou "dénaturation" du CPE devant les parlementaires UMP

- 22 mars: changeant de ton, le Premier ministre dit vouloir négocier "sans a priori" avec les syndicats; Nicolas Sarkozy recommande une expérimentation de six mois du CPE; 59 universités bloquées ou perturbées, selon le gouvernement, 68 en grève selon l'UNEF

- 23 mars: Villepin écrit aux partenaires sociaux pour leur proposer une rencontre sur un ordre du jour "nullement limitatif"; nouvelles manifestations lycéennes et étudiantes (250.000 selon la police, le double selon les organisateurs); lettre de la Conférence des présidents d'université à Jacques Chirac évoquant "une crise extrêmement grave"

- 24 mars: Chirac exclut tout retrait du CPE, une heure avant que les syndicats ne soient reçus à Matignon; cette réunion tourne court, les syndicats refusant l'invitation du Premier ministre à le rencontrer dès le lendemain

- 25 mars: lettre des organisations étudiantes et lycéennes anti-CPE au Premier ministre rappelant leur demande de retrait du CPE avant toute négociation; Villepin dit "souhaiter que par le dialogue nous puissions trouver une solution rapidement"

- 27 mars: Nicolas Sarkozy affirme sa volonté de rénover "profondément" le dialogue social français lors d'un meeting à Douai (Nord)

- 28 mars: journée de grèves et de manifestations pour le retrait du CPE (un million selon la police, trois selon les syndicats); Villepin exclut de retirer le CPE, tout en renouvelant son offre de dialogue aux syndicats pour l'aménager; pour sa part, Sarkozy se prononce pour une suspension de l'application du CPE "le temps de la négociation"

- 29 mars: "face au chômage des jeunes, je ne baisserai pas les bras", avertit le Premier ministre

- 30 mars: le Conseil constitutionnel valide sans réserves la loi pour l'égalité des chances portant création du CPE

- 31 mars: Jacques Chirac annonce la promulgation de la loi, qui sera toutefois suspendue "en pratique" jusqu'au vote d'un nouveau texte destiné à améliorer le dispositif CPE sur la durée de la période d'essai et les motifs de la rupture de contrat

- 1er avril: réunion à Matignon des ténors de la majorité, dont le président de l'Assemblée Jean-Louis Debré, de l'UMP Nicolas Sarkozy et le chef des députés UMP Bernard Accoyer, pour préparer la nouvelle loi; celle-ci prendra la forme d'une proposition de loi UMP et non d'un projet de loi gouvernemental

- 2 avril: Nicolas Sarkozy, qui entend prendre "toute sa part" dans l'élaboration du nouveau texte, appelle les dirigeants syndicaux et leur dit son souhait d'ouvrir des "négociations sans tabou"

- 3 avril: Chirac rappelle à l'ordre Sarkozy et l'UMP en souhaitant que la proposition de loi soit élaborée "en totale cohérence" avec le gouvernement

- 4 avril: 5e journée de mobilisation nationale (plus d'un million de manifestants selon la police, plus de trois selon la CGT); les principaux dirigeants syndicaux acceptent de rencontrer les négociateurs UMP chargés d'élaborer la proposition de loi aménageant le CPE, mais seulement pour réclamer le retrait du contrat.

- 5 avril: Bernard Accoyer, son homologue du Sénat Josselin de Rohan et les ministres de l'Emploi Jean-Louis Borloo et Gérard Larcher commencent à recevoir les dirigeants des organisations de salariés, de patrons, d'étudiants et de lycéens

- 6 avril: Villepin exclut toute idée de démission, mais n'écarte pas la possibilité d'une abrogation à l'issue des discussions en cours

- 7 avril: les négociateurs UMP vont élaborer "dans la concertation" leur proposition de loi sur la base d'une "synthèse" de leurs entretiens avec les partenaires sociaux, annonce M. Accoyer

- 10 avril: Jacques Chirac décide de "remplacer" l'article 8 de la loi sur l'égalité des chances, qui créait le CPE, par "un dispositif en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté", officialisant du même coup la mort du CPE après 12 semaines de contestation; Dominique de Villepin regrette dans une déclaration que le CPE n'ait "pas été compris par tous"; la proposition de loi UMP est déposée à l'Assemblée. AP

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la nouvelle proposition de loi visant à rempacer l'article 8 (CPE)

http://www.assemblee-nationale.fr/12/propo...ns/pion3013.asp

Sur le site de l"Assemblée Nationale

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Quelques Informations supplémentaires :

mardi 11 avril 2006, 21h01

CPE: ouverture du débat à l'Assemblée sur la proposition de loi UMP

PARIS (AP) - Les députés ont entamé mardi vers 21h l'examen de la proposition de loi UMP qui remplace le contrat première embauche (CPE) par un cocktail de mesures sur l'emploi des jeunes les plus en difficulté. La gauche ayant renoncé à faire de l'obstruction, le texte pourrait être adopté dans la soirée ou la nuit, ou mercredi.

Les choses pourraient aller vite: la gauche a renoncé à déposer des motions de procédure et la discussion préalable à l'examen de l'unique article du texte ne durera que deux heures. Sans compter que les travaux se dérouleront sous l'oeil vigilant du président de l'Assemblée Jean-Louis Debré, connu pour accélérer la manoeuvre. Les discussions se poursuivront mercredi et jeudi si nécessaire.

Le vote en première lecture pourrait donc intervenir dès mardi soir ou dans la nuit, ou mercredi. Avant même l'ouverture des débats, les grands travaux de retrait du CPE avaient commencé mardi: la commission des Affaires sociales a adopté la proposition de loi UMP sans la modifier. Elle a simplement voté un amendement qui supprime le deuxième et dernier article du texte, purement formel.

Embarrassée, la gauche hésitait encore en début de soirée sur la marche à suivre: le PS balançait entre voter contre et boycotter le vote, et espérait pouvoir adopter une position commune avec le PCF. Les communistes pourraient opter soit pour l'abstention soit pour le vote contre. L'UDF, elle, votera le texte à contrecoeur.

Invité surprise, le président de l'UNEF Bruno Julliard, leader de la contestation étudiante, devait assister au débat mardi soir dans les tribunes du public.

Concrètement, ce texte intitulé "accès des jeunes à la vie active en entreprise" prévoit quatre mesures qui vont remplacer l'article 8 de la loi égalité des chances qui créait le CPE. Les contrats aidés Civis (contrat d'insertion dans la vie sociale), CJE (contrat jeune en entreprise) et le contrat de professionnalisation seront musclés à l'aide de subventions aux employeurs pour favoriser l'emploi des jeunes de 16 à 25 ans. Quelque 160.000 jeunes seraient concernés, pour un coût de 150 millions d'euros en 2006.

Une fois voté par les députés, le texte sera examiné au Sénat. Or, on laissait entendre mardi de source parlementaire qu'il ne pourrait être inscrit à l'ordre du jour de la haute assemblée "probablement qu'en mai". Le texte ne serait donc pas définitivement adopté avant les vacances parlementaires, qui débutent vendredi soir. AP

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CPE: les quatre mesures clés de la proposition de loi UMP

PARIS (AP) - La proposition de loi UMP qui remplace l'article 8 de la loi sur l'égalité des chances à l'origine du contrat première embauche comporte quatre mesures qui reprennent, en les dynamisant, des dispositifs déjà en vigueur. Voici ce qui va changer:

CIVIS

- Actuellement: promesse de campagne de Jacques Chirac, le contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis) a été lancé à la rentrée 2003 pour remplacer en partie les emplois-jeunes du gouvernement Jospin et le programme Trace créé en 1998. Ce contrat d'un an renouvelable est destiné aux jeunes de 16 à 25 ans révolus peu ou pas diplômés (niveau inférieur à bac +2 ou deux années d'études supérieures non validées). Objectif: les aider à réaliser une mission humanitaire ou sociale dans une association.

A partir de 18 ans, ils peuvent toucher une allocation de l'Etat (900 euros maximum par an) pour les périodes où ils n'ont aucune rémunération. Ce dispositif concerne déjà 160.000 jeunes.

- Ce qui va changer: le Civis sera précédé d'un "bilan de compétences". Puis, lorsque le jeune trouvera un emploi, il continuera à être suivi par un "tuteur" pendant un an. Tous les jeunes au chômage depuis plus de six mois en bénéficieront.

CJE:

- Actuellement: lancé le 1er juillet 2002, le contrat jeune en entreprise est un contrat à durée indéterminée (à temps plein ou mi-temps) destiné aux 16-23 ans de niveau inférieur au bac. Ils perçoivent au minimum le SMIC. En contrepartie, l'employeur bénéficie d'une exonération de charges sociales (en totalité les deux premières années et 50% la troisième année), pour un montant moyen de 150 euros. Quelque 300.000 jeunes ont déjà signé un CJE.

- Ce qui va changer: le CJE est élargi aux jeunes en Civis et à ceux qui sont au chômage depuis plus de six mois. L'aide mensuelle de l'Etat devrait être portée à 400 euros la première année et 200 euros la seconde. Un décret en fixera le montant exact.

CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION:

- Actuellement: ce contrat de travail en alternance (25% en formation, le reste en entreprise) est destiné aux jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire et aux chômeurs de plus de 26 ans. CDI ou CDD, il dure entre 6 et 12 mois, mais peut-être porté à 24 mois dans certains cas. Le salaire varie en fonction de l'âge (de 55% du Smic à 100% ou plus du SMIC).

L'employeur bénéficie d'une exonération totale de charges sociales (dans la limite du SMIC) s'il embauche un jeune de moins de 26 ans ou un demandeur d'emploi de plus de 45 ans.

- Ce qui va changer: le contrat de professionnalisation sera subventionné par l'Etat via une prime de 200 euros par mois la première année et de 100 euros la seconde dès lors que le contrat débouchera sur un CDI. Cela pourrait concerner 30.000 personnes.

STAGES:

- A partir de l'été 2006, 50.000 stages seront ouverts dans les métiers qui ont des difficultés à recruter, tels que l'hôtellerie, la restauration, le bâtiment ou les services à domicile. AP

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Si tu vois pas mets des lunettes !

Et pour l'exemple de Mc Do tu repasseras...

Pour le "pépére qui a des oeillères" tes adjectifs péjoratifs tu les gardes pour toi car ça fait pas avancer le débat.

okok

Je veux bien que tu m'expliques alors.....

Chez Mc Do c'est soit CDI soit CDD puisque même en resto indépendant on est toujours au delà du seuil de 50 salariés

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Mercredi 12 avril 2006

L'examen à l'Assemblée Nationale du nouveau projet de loi

Dépêches d'agences

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Reprise de l'examen par les députés de la proposition de loi remplaçant CPE

L'Assemblée nationale a repris mercredi matin ses travaux sur la proposition de loi UMP portant sur "l'accès des jeunes à la vie active en entreprise" et destinée à remplacer le CPE, avec l'examen des deux articles et de la trentaine d'amendements déposés sur ce texte.

La séance, dirigée par le président de l'Assemblée Jean-Louis Debré, a débuté par un rappel au règlement demandé par Jean-Pierre Brard (app-PCF) pour protester contre la non inscription aux débats d'un de ses amendements, qui stipulait que l'article 8 de la loi Egalité des chances qui créait le CPE était "karchérisé".

"Ce mot ne figure pas encore dans le dictionnaire. Nous allons en saisir l'Académie française", a répondu M. Debré.

Les députés, qui avaient interrompu leurs travaux mardi soir peu après minuit, pourraient se prononcer sur ce texte mercredi en fin de matinée.

Dès l'ouverture de la séance à 09H30, quelque 70 députés étaient présents dans l'hémicycle, où la tension était palpable, Jean-Louis Debré multipliant des rappels à l'ordre aux élus de gauche pour accélérer le rythme, tandis que PS et PCF défendaient un à un leur amendement.

Au bout d'une heure de séance, marquée par deux scrutins publics, l'Assemblée a rejeté six amendements Verts, PS et UDF, qui visaient notamment à obliger le gouvernement à des "négociations nationales" avant toute réforme du droit du travail, à abroger l'ordonnance créant le CNE et à interdire le travail de nuit pour les apprentis de moins de 18 ans.

La proposition de loi UMP prévoit notamment d'accorder une aide à tout employeur embauchant en CDI un jeune de 16 à 25 ans de faible qualification, ou résidant en zone urbaine sensible, ou titulaire d'un contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis). Le montant de l'aide, qui sera fixé par décret, s'élèverait à 400 euros par mois la première année, 200 euros la seconde.

Le texte, qui sera transmis au Sénat après le vote de l'Assemblée, pourrait être définitivement adopté avant les congés parlementaires prévus à partir du lundi 17 avril.

La proposition de loi pourrait être en effet examinée dès jeudi matin au Sénat, dont l'ordre du jour prioritaire pourrait être modifié en conférence des présidents en fin de journée, a-t-on indiqué de source parlementaire.

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Assemblée: un amendement communiste propose de "karchériser" le CPE

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy appréciera: le député communiste Jean-Pierre Brard a défendu en vain mardi soir en commission des Affaires sociales un amendement à la proposition de loi UMP suggérant purement et simplement de... "karchériser" le CPE.

L'article 8 de la loi sur l'égalité des chances qui crée le CPE "est karchérisé", stipule cet amendement examiné -et sans surprise repoussé- mardi soir par les députés membres de la commission.

Au total, les députés socialistes, communistes et Verts ont défendu en commission une trentaine d'amendements, qui ont tous subi le même sort. Ils proposaient pêle-mêle d'abroger le CPE, le CNE, "l'apprentissage junior" dès 14 ans ou le "contrat de responsabilité parentale" inscrits dans la loi égalité des chances. AP

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Le texte remplaçant le CPE sera voté par les députés mercredi

La proposition de loi UMP sur "l'accès des jeunes à la vie active en entreprise" destinée à remplacer le CPE sera votée mercredi par les députés qui en ont interrompu l'examen mardi soir, après une discussion générale qui a viré à l'affrontement politique.

Les débats avaient débuté dans une certaine confusion, après que le député PS Didier Migaud eut demandé une réunion de la commission des Finances afin de vérifier la recevabilité de la proposition de loi.

Celle-ci prévoit en effet une série de mesures en faveur des jeunes peu qualifiés dont le coût est évalué à 150 millions d'euros. Or en vertu de l'article 40 de la Constitution, les propositions ou amendements de parlementaires ne sont pas recevables s'ils diminuent les ressources ou aggravent la dette publique.

Le président de la commission des Finances Pierre Méhaignerie a finalement fait valoir que le gouvernement ayant déposé dans la soirée un amendement prenant en compte "la totalité de la dépense", le texte était recevable.

A la reprise des débats, Laurent Hénart (UMP) a admis qu'après consultation des 19 organisations syndicales et étudiantes, "la meilleure solution était de remplacer l'article 8" sur le CPE.

"Vous battez en retraite et vous le faites de mauvais coeur", a lancé Maxime Gremetz (PCF) aux députés UMP en les appelant a "abroger purement et simplement le CPE et le Contrat nouvelles embauches (CNE).

Alain Joyandet, qui avait défendu le CPE au nom de l'UMP, a revendiqué le "soutien et le vote" du texte par la majorité. "Nous n'avons aucune raison aujourd'hui de nous en excuser", a-t-il affirmé en reconnaissant que, face à la "contestation, un compromis est nécessaire".

Le député s'en est vivement pris aux socialistes accusés d'avoir "profité de cette période car pendant qu'on parle du CPE, on ne parle pas des divisions au PS".

Le socialiste Gaëtan Gorce a aussitôt rétorqué critiquant l'Exécutif et le président de l'UMP : "La guerre des trois a bien eu lieu. Notre République est prise en otage de l'affrontement qui oppose messieurs Chirac, Villepin et Sarkozy", a-t-il dit en attaquant plus particulièrement les sarkozystes : "Le paradoxe est que ce soit le partisans de la rupture qui aient rendu les armes". Francis Vercamer a apporté le soutien de l'UDF à la proposition destinée à remplacer un "dispositif mort-né". Il a néanmoins souligné la "curiosité juridique" née de la "promulgation/non application ou d'une proposition de loi d'initiative du gouvernement".

"On aurait aimé voir ce degré de finesse employé à la recherche d'un accord avec les partenaires sociaux", a-t-il dit.

Martine Billard (Verts) a dénoncé une "mascarade" car "pour enterrer le dispositif Villepin, vous paraphrasez des dispositifs existants".

Pour Jean-Pierre Brard (app. PCF) "il faudra faire le bilan de l'aveuglement dogmatique qui a conduit notre pays au paroxysme d'une crise sociale politique et institutionnelle qui restera dans notre histoire".

"Je ne vous surprendrez pas en vous disant que le gouvernement attend avec grande attention, soutien et faveur cette proposition de loi", a dit M. Borloo en concluant les débats.

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Débat confus à l'Assemblée sur la proposition de loi remplaçant le CPE

Les députés ont débuté mardi soir, dans une certaine confusion, l'examen de la proposition de loi "sur l'accès des jeunes à la vie active en entreprise" qui doit remplacer le contrat première embauche (CPE).

Dès le début de la séance, le député PS Didier Migaud a en effet demandé une réunion de la commission des Finances afin de vérifier la recevabilité de la proposition de loi qui prévoit une série de mesures en faveur des jeunes peu qualifiés dont le coût est estimé à 150 millions d'euros.

Or en vertu de l'article 40 de la Constitution, les propositions ou amendements de parlementaires ne sont pas recevables s'ils diminuent les ressources ou aggravent la dette publique, a rappelé le député PS.

Après une heure d'interruption, les débats ont repris. Le président de la commission des Finances Pierre Méhaignerie faisant valoir que le gouvernement avait déposé dans la soirée un amendement prenant en compte "la totalité de la dépense" prévue.

"Dès lors que le gouvernement indique sans aucune équivoque qu'il accepte la charge, la commission a déclaré que la proposition était recevable", a dit M. Méhaignerie en expliquant qu'il "y a de nombreux précédents en ce sens", notamment "de nombreux points de la loi Fillon" sur l'Ecole.

Dans les couloirs de l'Assemblée nationale, des députés de droite et de gauche soulignaient cependant qu'il s'agissait là à nouveau d'un précédent dans la procédure parlementaire déjà largement malmenée depuis l'adoption, la promulgation et la non application du CPE.

Affichant sa stupéfaction, Christine Boutin (UMP) confirmait qu'elle ne participerait pas au vote : "On est à la fin d'un cycle, ce n'est pas possible", déplorait-elle. Jack Lang (PS) souhaitait lui "que l'on aille vite", comme Hervé Mariton (UMP) qui regrettait "une petite tentation de quelques collègues socialistes d'en rajouter un peu".

Pour Gaëtan Gorce (PS) il fallait "signaler à ce gouvernement et sa majorité qu'ils apprennent à travailler en respectant les formes de la démocratie".

Modifié par Dom-trappeur
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Mercredi 12 Avril

Suite du débat parlementaire à l'Assemblée nationale

Dépêches d'agences

"on n'a pas fini d'en entendre parler...

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Remplacement CPE: confusion due à lutte interne au PS, selon Accoyer

Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a expliqué mercredi la confusion dans laquelle a démarré l'examen de la proposition de loi remplaçant le CPE par la "lutte des présidentiables PS", avec "prise d'otages" par les "fabiusiens" des "hollandais".

Les débats sur la proposition de loi "sur l'accès des jeunes à la vie active en entreprise" se sont déroulés "dans de bonnes conditions", a jugé toutefois M. Accoyer, dans les couloirs de l'Assemblée nationale à l'issue du vote.

Interrogé sur la confusion dans laquelle avait débuté l'examen de la proposition de loi, mardi soir, M. Accoyer a estimé qu'il y "a eu une prise d'otages, qui a assez rapidement cédé, de la part des fabiusiens contre les hollandais".

"On a vu ce qui attendait notre pays: la lutte des présidentiables PS qui n'hésitent devant rien pour se déchirer", a affirmé M. Accoyer.

Mardi soir, à la surprise générale, alors que le chef de file des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, proche de François Hollande, avait affirmé que son groupe n'avait pas l'intention de faire durer les débats, le fabiusien Didier Migaud avait provoqué une suspension de la séance qui a duré plus d'une heure.

Il avait demandé une réunion de la commission des Finances afin de vérifier la recevabilité de la proposition de loi prévoyant une série de mesures en faveur des jeunes peu qualifiés, d'un coût de 150 millions d'euros en 2006.

En vertu de l'article 40 de la Constitution, les propositions ou amendements de parlementaires ne sont pas recevables s'ils diminuent les ressources ou aggravent la dette publique.

Le président UMP de la commission des Finances, Pierre Méhaignerie, avait finalement fait valoir que le gouvernement ayant déposé dans la soirée un amendement prenant en compte "la totalité de la dépense" prévue, la recevabilité n'était pas contestée.

Mais la question continuait mercredi matin d'être débattue parmi les parlementaires. Le chef de file des députés UDF, Hervé Morin, a affirmé que le texte n'était pas conforme à la Constitution, tout comme le président centriste de la commission des Finances du Sénat, Jean Arthuis.

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"Remplacement" CPE: "savoir répondre le moment venu aux réalités" (Accoyer)

Bernard Accoyer, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, a estimé mercredi que le vote de la proposition de loi remplaçant le CPE était "une très bonne décision car il faut savoir le moment venu répondre aux réalités."

"Cette réponse a été apportée sans perdre l'objectif qui est la lutte contre le chômage des jeunes, en centrant notre action sur ceux qui sont le plus en difficulté", a déclaré M. Accoyer, dans les couloirs de l'Assemblée, à l'issue du vote de la proposition de loi "sur l'accès des jeunes à la vie active en entreprise" .

"Moins d'une semaine après avoir renoué le dialogue avec les partenaires sociaux, la réponse est déjà apportée à l'Assemblée nationale. Le Sénat va se saisir très vite du texte", a dit M. Accoyer.

Le Sénat devrait décider mercredi soir d'inscrire la proposition de loi à son ordre du jour pour un examen du texte et probablement un vote définitif jeudi.

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"Remplacement" CPE: "la majorité a bu le calice jusqu'à la lie" (Ayrault)

Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, a estimé mercredi que la majorité avait "bu le calice jusqu'à la lie puisqu'elle a supprimé le CPE qu'elle avait mis en place et défendu jusqu'au bout".

"Il a fallu trois mois de mobilisation politique, à l'Assemblée nationale, et celle des salariés, étudiants et lycéens pour que le gouvernement et la majorité se rendent comptent enfin qu'ils faisaient fausse route", a déclaré M. Ayrault dans les couloirs du palais Bourbon, après le vote de la proposition de loi remplaçant le CPE.

"Ce sont trois mois de perdus mais pour l'avenir rien ne sera plus jamais comme avant: décider tout seul comme l'a fait le Premier ministre, sans négociation préalable avec les partenaires sociaux, c'est terminé!", a-t-il insisté.

M. Ayrault a "regretté que le gouvernement ait refusé de voter l'amendement (socialiste) qui consistait à inscrire dans la loi l'obligation avant toute modification du code du travail d'organiser des négociations avec les partenaires sociaux".

"Cela aurait été un signe fort montrant que la majorité et le gouvernement ont tiré la leçon de tous ces événements. Ils ne l'ont pas fait. C'est une des raisons pour lesquelles nous avons voté contre la proposition qui est extrêmement compliquée et est inapplicable", a-t-il dit.

"Ce qui compte, c'est que le CPE est mort et bien mort", a conclu M. Ayrault.

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L'Assemblée adopte le texte sur l'emploi des jeunes remplaçant le CPE

L'Assemblée nationale a adopté mercredi la proposition de loi UMP sur "l'accès des jeunes à la vie active en entreprise", destinée à remplacer le très controversé contrat première embauche (CPE), avec les seules voix de la droite.

Le texte, dont l'examen a débuté mardi soir à l'Assemblée, a été approuvé par 151 voix (UMP, UDF) contre 93 (PS, PCF), au terme de près de quatre heures de séance mercredi matin, marquée par de vifs échanges gauche-droite.

La proposition de loi doit être transmise au Sénat en vue d'un examen "dès jeudi", selon une source parlementaire. Un vote conforme des sénateurs permettrait l'adoption définitive du texte.

Le texte prévoit notamment d'accorder une aide à tout employeur embauchant en CDI un jeune de 16 à 25 ans de faible qualification, ou résidant en zone urbaine sensible, ou titulaire d'un contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis). Le montant de l'aide, qui sera fixé par décret, s'élèverait à 400 euros par mois la première année, 200 euros la seconde.

Le coût des nouvelles mesures est évalué à 150 millions d'euros en 2006.

"Ce texte n'apporte rien pour l'insertion des jeunes", a estimé l'orateur PS Gaëtan Gorce, tandis que Maxime Gremetz (PCF) soulignait qu'il a fallu "deux mois" au gouvernement pour comprendre que le CPE était rejeté par les Français.

A droite, Alain Joyandet (UMP) a vu dans ce texte de "compromis et de remplacement" le "courage politique" du gouvernement qui "va contribuer à l'apaisement que nous souhaitons tous".

Tout en apportant le soutien des centristes, Francis Vercamer a regretté que "le gouvernement et l'UMP soient restés sourds aux propositions et aux alertes faites par l'UDF". "Tout ça pour ça!", a-t-il conclu.

Plusieurs responsables d'organisations étudiantes étaient présents mercredi dans les tribunes du public, notamment le président de l'Unef, Bruno Julliard.

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Remplacement CPE: l'Assemblée approuve le financement du dispositif

L'Assemblée nationale a approuvé mercredi un amendement du gouvernement destiné à assurer le financement de la proposition de loi UMP pour "l'accès des jeunes à la vie active en entreprise" remplaçant le contrat première embauche (CPE).

L'amendement, défendu par le ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher, supprime l'article 2 de la proposition de loi qui fixait les modalités de prise en charge du coût des nouveaux dispositifs évalué à 150 millions d'euros en 2006.

"Par cet amendement, le gouvernement accepte la totalité de la charge résultant de l'ensemble des mesures du texte", selon l'exposé des motifs de l'amendement gouvernemental, qui précise que les mesures seront financées "en utilisant les possibilités de fongibilité des crédits offertes par la Lolf et par une levée de la réserve de précaution portant sur la mission travail et emploi".

Il rappelle en outre que la réserve de cette mission s'élève "à ce jour à 564 millions d'euros".

Pour 2007 et les années suivantes, le gouvernement souligne que "les crédits nécessaires au financement de ces mesures seront intégrés au projet de loi de finances initiale".

L'amendement gouvernemental est la seule modification apportée au texte.

Mardi soir, l'ancien rapporteur général du budget, Didier Migaud (PS), avait demandé une réunion de la commission des Finances afin de vérifier la recevabilité du texte UMP, du fait de ses conséquences sur le budget de l'Etat.

Modifié par Dom-trappeur
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Ca fait une belle tartine et tout ça pour dire que le CPE sera remplacé par un CNE amélioré qui ne concernera que les jeunes des banlieues qui sont sans qualification et sans bagages scolaire.

Donc si je comprend bien si tu est un jeune bachelier tu seras mieux protéger que si si tu est un pauvre couillon qui a quitté l'ecole sans diplôme.

Bravo le progrés social !

Et une belle ségrégation pour la jeunesse défavorisée des banlieues dortoires et aprés on s'étonnera qu'il a le feu dans ces cités !

okok

Je ne suis pas d'accord avec toi ... tu as bien vu le debat sur les banlieues et je pense qu'on avait le même avis a quelque chose près, notamment au sujet des préjugés.

Eh bien justement penser que parce que tu es issu d'un quartier "basique" (normal est un mot qui me gêne) et blanc avec un bac, ca te premunit du chomage, du refus du RMI, des contrats precaires et de l'exploitation ... Les jeunes en général ont ces graves problèmes là.

Tous.

A part une minorité de fils/filles a papa/maman qui vont reprendre le flambeau des parents ou qui ont les moyens de faire autrement/du piston, les autres rament. Sacrement. Et pas seulement jusqu'à 25 ans!

Moi je ne m'etonne pas qu'il y ait le feu dans les cités (regarde ma 2eme signature) mais stp ne melange pas tout, ce mal etre, cette precarité, ces injustices, sont certes souvent aggravées quand on est sans diplome ET issu des banlieues MAIS generaliser est aussi reducteur que dangereux.

Si on veut y arriver, c'est tous ensemble, sans restriction d'age/d'origine/de quartiers.

Tu ne connais peut etre pas mais un groupe de rock des annees 80 (multi ethnique, certains connaitront peut etre okok ) criait deja a l'epoque "jeunesse francaise, jeunesse immigree : so-li-da-ri-té !!! (et ne me dis pas que ca existe pas!)

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UMP : le code déontologie et le droit de réserve

Je suis pas certain qu'ils sont prêts à tirer les enseignements des évènements récents...

Encore des propos qui valent leur pesant de moutarde !

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Dépêches AFP

CPE: "il y aura beaucoup de frustration et beaucoup de déception" (Rohan - UMP)

Le président du groupe UMP au Sénat, Josselin de Rohan, s'est dit mercredi "convaincu qu'il y aura beaucoup de frustration et beaucoup de déception car l'électorat (UMP) considérait très majoritairement que le CPE était une bonne mesure".

"Notre électorat n'est pas majoritaire en France, je le regrette mais c'est un fait", a poursuivi M. de Rohan, qui était l'invité du "Face à la presse" Public Sénat/Le Parisien.

Revenant sur les manifestations anti-CPE et les blocages d'universités, M. de Rohan a estimé que "certains" présidents d'universités "mériteraient des sanctions". "J'espère d'ailleurs que si certains ont transgressé, d'une manière vigoureuse et claire les règles de la déontologie, il y ait dans certains cas des enquêtes administratives".

Il a estimé que "quand des enseignants inséraient dans les cahiers des gosses des appels à la grève, (c'était) des gens qui manquaient à leurs devoirs et qui méritaient d'être sanctionnés".

Evoquant les présidents d'universités, M. de Rohan a affirmé en "connaître quelques uns, dans l'Ouest (sa région, ndlr), qui ont été complaisants, sinon ont encouragé les étudiants à faire la grève et à bloquer (...) et le moins qu'on puisse dire ont mis aucune ardeur à s'y opposer".

Il a reconnu toutefois que "certains" avaient été "débordés". "On ne peut pas non plus leur en faire le grief car quand on a affaire à des violents, à des casseurs, comme cela a été le cas dans beaucoup d'universités (...) je comprends que certains d'entre eux aient été obligés d'en tirer les leçons", a-t-il dit.

Comme on l'interrogeait sur les propos de Valéry Giscard d'Estaing selon lesquels "la désorganisation des institutions" avait "atteint un niveau inconnu depuis le début de la Ve République" avec la crise du CPE, M. de Rohan a répliqué: "je suis pas tout à fait sûr qu'il ait l'objectivité et la distance nécessaire pour s'exprimer sur ce genre de choses".

M. de Rohan a souligné que l'ancien chef de l'Etat faisait "partie du Conseil constitutionnel et qu'en matière de constitutionnalité il y a un devoir de réserve qui s'applique à tous les membres" de cette instance "quel qu'il soit".

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Il est charmant ce monsieur...Mais j'ai une nette préférence pour De Villiers qui était ce matin aux 4 vérités sur France 2...quel homme admirable, ferme! (pas comme De Villepin) mdrmdr

(tout ceci est ironique)

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