Invité jackv Publication: 21 avril 2013 Publication: 21 avril 2013 contre la finance et l'austérité, pour la VI ème République. Nous, syndicalistes du privé comme du public, appelons les salariés, les privés d'emploi, les précaires, les retraités à manifester le 5 mai pour une VIème République, l’exigence de démocratie et d’égalité des droits, l’urgence d’une véritable sécurisation de l’emploi et du travail qui doivent être entendus dans l'entreprise comme dans la cité. Il faut reprendre l’initiative pour mettre un coup d’arrêt à la politique néolibérale de ce gouvernement. Nous refusons le recul historique qu'est l'ANI, accord prétendu de sécurisation de l'emploi qui est un leurre. Ce n’est que la copie conforme des exigences du MEDEF qui va faciliter les licenciements et offrir au patronat la possibilité de baisser les salaires et d'augmenter le temps de travail. Sur le plan de la démocratie dans les entreprises, il rogne gravement les droits des CE et des représentants du personnel alors que l'exigence de pouvoirs aux salariés grandit face à l'appétit des actionnaires. Cet accord transformé en loi à l’initiative du gouvernement est une attaque contre le code du travail, au profit de négociations par entreprises plaçant les salariés en position de faiblesse Nous refusons l'orthodoxie budgétaire et son dérivé, la rigueur, utilisés pour casser les services publics et livrer des pans entiers de l’économie au privé, comme dans de nombreux pays européens. La loi dite de refondation de l'école qui maintient les inégalités, les pressions sur les hôpitaux publics et leur mise en concurrence avec le privé sont 2 exemples de la nocivité pour l'ensemble des services publics du pacte de compétitivité et des diktats de Bruxelles. Après avoir grandement contribué à la victoire de François Hollande, nous ne reconnaissons pas, dans la politique actuelle du gouvernement une politique de gauche qui rompt clairement avec les politiques d'austérité et de reculs sociaux du gouvernement Sarkozy. Pour preuve, nous attendons encore la loi d'interdiction des licenciements boursiers pourtant promise pendant la campagne présidentielle, alors que Florange ferme les hauts fourneaux, que Petroplus, PSA, Fralib et bien d’autres sont abandonnés. Nous exigeons dès le 16 mai un signe fort des parlementaires : le vote la loi d’amnistie des syndicalistes et des militants sociaux, suite à la première victoire arrachée au Sénat le 27 février dernier. Nous refusons l'emprise toujours plus étouffante des logiques de l'argent, des marchés financiers sur la vie sociale économique et politique dont le scandale d'un ministre du budget pris à frauder contre l'intérêt de la République n’est qu’une illustration. Il est urgent d’en finir avec ces institutions issues d’une époque révolue qui assurent la domination des marchés financiers. Face à la gravité de cette situation où la droite arrogante flanquée d’une extrême droite menaçante, veulent leur revanche, l'intervention populaire et le rassemblement citoyen le plus large sont nécessaires pour construire une Vie république qui élargisse les droits, étende la souveraineté populaire et favorise la démocratie sociale.
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