likorn Publication: 29 septembre 2013 Partager Publication: 29 septembre 2013 Histoire drôle et vraie (tenue de la "victime") des moments dramatiques que peut rencontrer un mécano lorsque son estomac commence à lui jouer des tours. Rentrant d'une journée de travail, un collègue commence à sentir quelques léger tiraillement dans son ventre, de ceux qui ne sont pas de bonne augure. La journée est belle, le train à l'heure, il reste environ deux heures de trajet avec quelques gares à desservir. Les minutes passant, notre pauvre homme sent inéluctablement monter le pression. Etant concienscieux de nature il est pour lui "hors de question d'arrêter pour si peu". Au passage d'une aiguille un peu forte voila néanmoins le si peu, du moins une partie, au fond du calçon. Quelques longues minutes plus tard, à l'arrêt commercial suivant. Notre mécano se rue aux toilettes, jette son sous-vetement "irrécupérable" à la poubelle, nettoie autant que possible ce qui peut l'être et retourne à son poste, le départ venant d'être donné. Malheureusement la colique ne passe pas et, plus loin, peu avant Lausanne, patatra voila cette fois-ci le pantalon souillé. Minutes longues et puantes avant qu'enfin le train ne s'immobilise à quai et que notre agent se rende une nouvelle fois aux WC pour, la mort dans l'âme mais avec la conviction d'avoir "fait son devoir", devoir jeter son pantalon "encore plus irrécupérable". Ne manquant pas d'imagination ni de ressources, notre mécano bricole une sorte de calçon avec son gilet orange de sécurité, passant les jambes là ou sortent normalement les bras, sort rapidement de la voiture, traverse les voies sur le passage à char au su et vu de tous pour enfourcher son scoter et rentrer, enfin, chez lui se soigner. Le scooter dû passer au karsher, un troisième incident étant survenu en cours de route. Mais le train était à l'heure à Lausanne! P.S Le mécano qui me racontait son calvaire n'arrêtait pas de me répèter que ce n'était pas drôle, néanmoins je n'ai pas pu me retenir de rire, à aucun moment. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ADC01 Publication: 29 septembre 2013 Partager Publication: 29 septembre 2013 . Etant concienscieux de nature il est pour lui "hors de question d'arrêter pour si peu". . Ne pas s'arrêter pour si peu, eh bien je ne suis pas d'accord, il m'est arrivé un truc de ce genre et j'ai pris la décision de m'arrêter immédiatement pour me soulager, et ensuite plus aucun problème, il faut bien être conscient qu'on n'est pas des surhommes. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Publication: 29 septembre 2013 Partager Publication: 29 septembre 2013 notre mécano bricole une sorte de calçon avec son gilet orange de sécurité, Il a quand même une utilité, ce truc-là ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nipou Publication: 29 septembre 2013 Partager Publication: 29 septembre 2013 Note au technicentre suisse : changer le siège conducteur. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
likorn Publication: 29 septembre 2013 Auteur Partager Publication: 29 septembre 2013 (modifié) Ne pas s'arrêter pour si peu, eh bien je ne suis pas d'accord, il m'est arrivé un truc de ce genre et j'ai pris la décision de m'arrêter immédiatement pour me soulager, et ensuite plus aucun problème, il faut bien être conscient qu'on n'est pas des surhommes. C'est une citation. Je suis bien d'accord avec toi mais il faut s'imaginer que l'agent en question est un vieux mécano, plus de 60 ans, un de ceux qui a connu le chemin de fer calquant son organisation sur l'armée, un de ceux qui ne devait surtout pas passer par la porte du mécano lorsqu'il n'était qu'aspirant. Bref, un ancien qui a sa vision des choses, ne se plaint jamais, et ramènera même mourant son convoi. Je ne dis pas que c'est bien, et encore mois que c'est sécuritaire, mais c'était comme ça et lui l'est resté. Il porte toujours la blouse bleue d'ailleurs, c'est l'un des derniers. Alors cette anecdote drolatique en autant que terrible, elle m'amuse beaucoup. Elle témoigne d'un état d’esprit que je ne regrette pas mais que je contemple avec douceur. EDIT: Ouais il m'a indiqué avoir protégé le siège avec les chiffons destiné à nettoyer les rampes (les mains-courantes). Je ne suis pas convaincu de l'efficacité mais enfin... Modifié 29 septembre 2013 par likorn 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dilidou Publication: 29 septembre 2013 Partager Publication: 29 septembre 2013 +1 avec adc01 ! d'autant plus que plus l'envie est forte et plus tu as de chances de faire une connerie puisque tu ne penses plus qu'à ça !! 2 minutes de retard pour éviter une connerie, ce n'est pas cher payer !! et que ceux qui trouvent à y redire dans la hiérarchie viennent nous voir directement ! non mais... on va pas se laisser emmerder non ? en plus c'est déjà arrivé à surement tout le monde au moins une fois dans sa vie même si on en rigole ensuite 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fred Publication: 29 septembre 2013 Partager Publication: 29 septembre 2013 +1 avec adc01 ! d'autant plus que plus l'envie est forte et plus tu as de chances de faire une connerie puisque tu ne penses plus qu'à ça !! 2 minutes de retard pour éviter une connerie, ce n'est pas cher payer !! et que ceux qui trouvent à y redire dans la hiérarchie viennent nous voir directement ! non mais... on va pas se laisser emmerder non ? en plus c'est déjà arrivé à surement tout le monde au moins une fois dans sa vie même si on en rigole ensuite bonjour, C'est comme tout : je suppose (j'espère) que toute la hiérarchie saura faire la différence entre celui qui va s'arrêter une fois dans sa carrière (enfin, pas souvent) et celui qui s'arrêtera une fois par mois. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ADC01 Publication: 29 septembre 2013 Partager Publication: 29 septembre 2013 bonjour, C'est comme tout : je suppose (j'espère) que toute la hiérarchie saura faire la différence entre celui qui va s'arrêter une fois dans sa carrière (enfin, pas souvent) et celui qui s'arrêtera une fois par mois. Que peut te reprocher la direction si tu t'arrêtes une fois par mois ? Rien, que dalle. je connais un mécano qui s'arrête régulièrement pour une pause pipi et la direction , à son grand désespoir ne peut rien lui reprocher réglementairement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inharime Publication: 29 septembre 2013 Partager Publication: 29 septembre 2013 Ce genre de mésaventure peut arriver à n'importe qui. Même si les gares sont équipées de toilettes, celles ci sont rarement à proximité immédiate du poste de travail. De service de nuit en gare de ... et "victime" d'une crise d'entérite aussi subite que désagréable je n'ai sauvé mon slip et mon pantalon que grâce à la présence d'un seau à charbon dont la fonction avait été détournée. La hauteur du comptoir du guichet permettant de le soustraire de la vue des clients et les odeurs étant filtrées par l'hygiaphone j'ai été le seul à "bénéficier" de ce désagrément. Après le passage du dernier train l'ouverture en grand d'une fenêtre coté rue et de la porte coté quai a chassé les effluves et l'agent qui m'a relevé ne s'est aperçu de rien. Mais c'est quand même la seule fois de ma carrière où j'ai vendu des billets les fesses à l'air. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aldo500 Publication: 29 septembre 2013 Partager Publication: 29 septembre 2013 Il appelle ça faire son devoir? C'est une joile expression, ma fois. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nipou Publication: 29 septembre 2013 Partager Publication: 29 septembre 2013 A rouler malade, on finit par faire une connerie car on ne pense plus qu'à sa souffrance. Donc autant s'arrêter. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fred Publication: 29 septembre 2013 Partager Publication: 29 septembre 2013 Que peut te reprocher la direction si tu t'arrêtes une fois par mois ? Rien, que dalle. je connais un mécano qui s'arrête régulièrement pour une pause pipi et la direction , à son grand désespoir ne peut rien lui reprocher réglementairement.c'est un peu foutage de g..... une fois par mois. Officiellement on ne te reprochera rien mais est ce qu'à la 1 ère boulette ils n'auront plus qu'à t'appuyer légèrement sur la tête pour te laisser sombrer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ADC01 Publication: 29 septembre 2013 Partager Publication: 29 septembre 2013 c'est un peu foutage de g..... une fois par mois. Officiellement on ne te reprochera rien mais est ce qu'à la 1 ère boulette ils n'auront plus qu'à t'appuyer légèrement sur la tête pour te laisser sombrer. Y'en a qui ont essayer mais ils ont eu des problèmes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
assouan Publication: 29 septembre 2013 Partager Publication: 29 septembre 2013 c'est un peu foutage de g..... une fois par mois. Officiellement on ne te reprochera rien mais est ce qu'à la 1 ère boulette ils n'auront plus qu'à t'appuyer légèrement sur la tête pour te laisser sombrer. je vois bien des soucis qui peuvent (ou pas) arriver une fois par mois... on fait quoi ? on appuie sur la tête de la conductrice qui n'a pas de chance mais des règles douloureuses (ou abondantes) ? (hmmm le gore est mon ami ce soir) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fby Publication: 29 septembre 2013 Partager Publication: 29 septembre 2013 Ce sujet sent la ***** Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
likorn Publication: 29 septembre 2013 Auteur Partager Publication: 29 septembre 2013 (modifié) Réglementairement, et heureusement, on ne peut pas te reprocher d'avoir des besoins naturels. Le sujet ne parle d'ailleurs pas de ça, personne n'a jamais été emmerdé (c'est voulu) suite à un arrêt "urgence naturelle" et c'est clairement ce qu'il y a de plus normal. Mon propos ici n'est pas de faire passer ce mécanicien pour une sorte de héros. Pour avoir malheureusement déjà subi un truc un peu identique (avoir une copine qui s'occupe des malades c'est prendre le risque de faire chaque épidémie) je me suis arrêté, et j'ai bien fait. Mon propos est surtout de relater une anecdote, une histoire comme il y en a des milliers, simplement parce que tout le monde ne fait pas pareil et que ce mécanicien - très sympa - m'a raconté cette histoire et que ça m'a marqué. Il était tellement sérieux, aux commandes de son IR en me racontant sa Bérézina, me répétait avec un tel aplomb que ce n'était pas drôle mais qu'en même temps "il ne pouvait pas s'arrêter pour si peu" que c'est resté. Après on peut disserter, on peut dire qu'il a eu tort, que c'est mieux pour soi et pour la sécurité de ses passagers de ne pas continuer, certes, mais lui ne l'a pas fait et ça donne finalement une de ces histoires qui font le monde du chemin de fer. Et j'en ai d'autres, en réserve... Planter un train c'est un peu une honte en Suisse l'air de rien. EDIT @assouan Il y a une jurisprudence helvète qui indique que les menstruations ne sont pas un motif suffisant pour se porter malade. Bien sur, je parie que les juges étaient tous des hommes, mais bref... Modifié 29 septembre 2013 par likorn 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Publication: 30 septembre 2013 Partager Publication: 30 septembre 2013 je vois bien des soucis qui peuvent (ou pas) arriver une fois par mois... on fait quoi ? on appuie sur la tête de la conductrice qui n'a pas de chance mais des règles douloureuses (ou abondantes) ? (hmmm le gore est mon ami ce soir) Tôt ou tard la hiérarchie Traction devra apporter des réponses "logistiques" à ces problèmes particuliers puisque la profession se féminise doucement mais surement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fabrice Publication: 30 septembre 2013 Partager Publication: 30 septembre 2013 Histoire drôle et vraie (tenue de la "victime") des moments dramatiques que peut rencontrer un mécano lorsque son estomac commence à lui jouer des tours. Rentrant d'une journée de travail, un collègue commence à sentir quelques léger tiraillement dans son ventre, de ceux qui ne sont pas de bonne augure. La journée est belle, le train à l'heure, il reste environ deux heures de trajet avec quelques gares à desservir. Les minutes passant, notre pauvre homme sent inéluctablement monter le pression. Etant concienscieux de nature il est pour lui "hors de question d'arrêter pour si peu". Au passage d'une aiguille un peu forte voila néanmoins le si peu, du moins une partie, au fond du calçon. Quelques longues minutes plus tard, à l'arrêt commercial suivant. Notre mécano se rue aux toilettes, jette son sous-vetement "irrécupérable" à la poubelle, nettoie autant que possible ce qui peut l'être et retourne à son poste, le départ venant d'être donné. Malheureusement la colique ne passe pas et, plus loin, peu avant Lausanne, patatra voila cette fois-ci le pantalon souillé. Minutes longues et puantes avant qu'enfin le train ne s'immobilise à quai et que notre agent se rende une nouvelle fois aux WC pour, la mort dans l'âme mais avec la conviction d'avoir "fait son devoir", devoir jeter son pantalon "encore plus irrécupérable". Ne manquant pas d'imagination ni de ressources, notre mécano bricole une sorte de calçon avec son gilet orange de sécurité, passant les jambes là ou sortent normalement les bras, sort rapidement de la voiture, traverse les voies sur le passage à char au su et vu de tous pour enfourcher son scoter et rentrer, enfin, chez lui se soigner. Le scooter dû passer au karsher, un troisième incident étant survenu en cours de route. Mais le train était à l'heure à Lausanne! P.S Le mécano qui me racontait son calvaire n'arrêtait pas de me répèter que ce n'était pas drôle, néanmoins je n'ai pas pu me retenir de rire, à aucun moment. C'est arrivé à l'un de chez nous qui faisait un TER. le drame ayant eu lieu, il s'est arrété sur un pont de rue et a sauté à l'eau devant le regard effaré des voyageurs. Ca mère est venu au dépôt apporté des vêtements de rechange Moi même la semaine dernière,de nuit , ca m'a pris juste après une "bosse", j'ai juste eu le temps d’arrêter le train, de prendre des serviettes en papier, très facilement accessible, dans le sac et de descendre de la loc et de finir avec le poste qui, voyant le train à l’arrêt s'époumoner à m'appeler à la radio Tôt ou tard la hiérarchie Traction devra apporter des réponses "logistiques" à ces problèmes particuliers puisque la profession se féminise doucement mais surement. celle qui était en formation nous avez dit" c'est le seul avantage sur nous, vous pouvez faire cela où vous voulez" et nous lui avions répondu, qu'elle aussi et qu'elle pouvait se mettre à la suite du rang Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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