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Un mirage s'est crashé hier près de Dijon sur un batiment SNCF. Le traffic a du être interrompu sur la ligne Dijon - St Amour pendant une bonne partie de la journée... koiquesse

L'AVION S'APPRÊTAIT A ATTERRIR

Un Mirage de la BA 102 s'écrase à Bretenière sur un hangar SNCF

Le pire a été évité : le crash hier soir d'un Mirage de la BA 102 sur un hangar de la SNCF, à la limite entre Bretenière et Saulon- la-Chapelle, n'a pas fait de blessé. On ignore encore ce qui a contraint le pilote, indemne, à s'éjecter avant l'atterrissage.

Il était environ 17 heures hier, quant les équipes du soir du centre SCNF de Bretenière ont vu s'écraser sur un hangar technique, à quelques mètres de leur propre atelier, un Mirage 2000 de la base aérienne 102 de Dijon-Longvic. Une frayeur de taille mais l'événement n'aura fait heureusement aucune victime, ni du côté de la SNCF, ni dans l'avion de chasse. Le pilote de l'escadron 2/2 Côte-d'Or a en effet pu s'éjecter de l'appareil avant le crash. Fortement choqué mais sain et sauf, il a immédiatement été pris en charge par le SAMU pour des examens complémentaires.

De retour de mission d'entraînement, il se trouvait dans la phase d'approche préalable à l'atterrissage. Avant d'avoir pu atteindre la piste donc - il se trouvait alors à la limite exacte des communes de Saulon-la-Chapelle et de Bretenière - il aura dû faire usage de son parachute, qui l'aura déposé sur la voie ferrée, quelques mètres avant l'entrepôt de la SCNF que l'aéronef a percuté de plein fouet.

Incendie à triple paramètre

L'avion était armé, mais hormis quelques détonations aucune explosion dangereuse ne s'est produite. « Ce Mirage est équipé de munitions de 30 mm - qui ont un impact pyrotechnique limité en situation d'incendie - dans le cadre de ses missions normales, et y compris pour l'entraînement », ont précisé les services de la préfecture.

Le hangar en revanche servait au stockage de 16 000 litres de produits phytosanitaires utilisés par la SNCF pour désherber les voies. Le feu déclenché par le crash a suscité une fumée épaisse et nauséabonde, dont la toxicité potentielle a dû être prise en compte pour la protection respiratoire des secouristes.

La priorité a donc été d'abord d'assurer la protection du site, et l'évacuation de la dizaine de personnels SNCF travaillant à proximité. Une zone de protection a été mise en place par les forces de sécurité de l'armée de l'air, en liaison avec les unités de gendarmerie, pour préserver une zone d'un rayon d'au moins 200 mètres par rapport au point d'impact.

Les pompiers militaires en coopération avec les pompiers du SDIS ont mis plusieurs heures pour éteindre l'incendie. Parce qu'un avion de ce type transporte plusieurs tonnes de carburant, il a fallu noyer la carcasse sous la mousse. Dans la soirée, l'incendie était circonscrit mais des fumées résiduelles s'échappaient encore du foyer et les pompiers achevaient de travailler sur la zone.

« Ce n'est pas une extinction classique, d'abord parce qu'elle se fait en milieu fermé, c'est un feu de bâtiment, avec ces difficultés supplémentaires qu'il y a l'avion en morceaux, l'armement et les insecticides. Nos agents doivent prendre des précautions », a souligné le colonel Moutard, chargé de la communication opérationnelle du SDIS. Les camions à eau des pompiers militaires auront notamment permis d'éteindre le feu en observant une certaine distance.

« C'est un cas d'espèce »

Avant que le site ne soit rendu à la SNCF, les démineurs devront prendre en charge les munitions, et lorsque le terrain sera dégagé, il sera mis à disposition des enquêteurs pour leurs investigations. L'enquête a été confiée à la gendarmerie de l'air, qui se trouve à Longvic, et qui a été renforcée par deux enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie de l'air de Paris, arrivés dans l'après-midi. De leur côté, les services de l'armée de l'air ont diligenté une enquête afin de déterminer ce qui s'était passé dans l'avion.

Interrogé sur les causes d'un tel événement, le colonel Rothacker, de la BA 102, a évoqué la possibilité d'une panne mécanique, mais a assuré qu'il s'agissait d'un « cas d'espèce » : « Cela demeure exceptionnel ; les précautions, c'est tous les jours que nous les prenons. L'enquête dira ce qui s'est réellement passé ». La BA 102 de Longvic possède une trentaine de Mirage.

Le pire a donc été évité ; le malheureux pilote est fortement choqué, mais l'avion n'aura touché ni l'atelier, occupé, ni même l'huilerie qui côtoyait pourtant le hangar ; et aucun train n'est passé sur la voie. Suite à la coupure de la ligne Dijon-Seurre-Bourg-en-Bresse, le trafic ferroviaire aura été fortement perturbé hier soir.

Joséphine BATAILLE

Source : http://www.bienpublic.com/une/20060530.BPA0028.html

J'étais pas en service hier, mais mes collègues me disent avoir halluciné quant au bruit et aux dégats lapleunicheuse

Publication:

Salut, je vous raconte pas le bordel que c etait hier soir au boulot!! La ligne de Dijon Amberieu etait coupee 17h00 a 0h00. Rien ne circulait sur les deux voies. lapleunicheuselapleunicheuse

Le plus important est qu il n y a pas eu de morts ni de blesses. lapleunicheuse koiquesse

Publication: (modifié)

Je profite de ce sujet récent pour faire une petite parenthése en posant une question.

A quoi correspondent les textes en dessous des photos ou du nom come aerotrain, talgoIII, etc...

Merci d'avance et dsl pour cette parenthése qui n'a rien à voir avec le sujet

Modifié par Romano
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Et ce n'est pas moi qui pilotais..... koiquesse

Chaud tout de même

Fabrice

Publication:

ouffff !!le parachute dans les caténaires il a eu chaud le pilote est plutot 2 fois qu'une .

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