Nipou Publication: 9 février 2015 Partager Publication: 9 février 2015 Voie de service et même voies privées, les moyens de relevage ne sont pas à la discrétion du commanditaires mais normés. Donc non on ne jette pas de voile pudique car demain tu vas croiser ces trains sur tes voies principales, avec ou sans visite (j'ai vu des exemples de wagons remis "en douce" en circulation par des entreprises alors qu'on me dise pas que ca n'existe pas) 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
assouan Publication: 9 février 2015 Partager Publication: 9 février 2015 Ok je me suis mal exprimée mais ma question demeure : le relevage n'est pas du pur ressort des EF n'est ce pas ??? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nipou Publication: 9 février 2015 Partager Publication: 9 février 2015 Ils peuvent faire appel à qui ils veulent mais vu les compétences et les moyens techniques qu'il faut avoir, dans les faits très peu d'équipe sont capables de le faire et à ma connaissance, ces équipes sont toutes SNCF. Donc lors d'un déraillement, l'EF fait son signalement et à partir de là, soit c'est décidé par l'EIC quand c'est sur principales ou par le client pour tous les autres types de voies, après consultation d'un devis établit par le chef relevage (astreinte traction). Donc hors principales le client peut refuser le devis ... et faire de la magie. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité jackv Publication: 9 février 2015 Partager Publication: 9 février 2015 (modifié) C’est exact, je n’ai jamais connu d’embrouilles sur ce sujet à la SNCF. Lorsqu’on déraillait un ou des wagons de notre faute, et que l’on pouvait les relever nous-mêmes avec les « oreilles de cochon », personne n’aurait eu l’idée les remettre en circulation en douce pour éviter le rapport, la demande d’explications et éventuellement la sanction. Une paire "d'oreilles de cochons" sur leur chariot ; je me demande si leur utilisation est encore autorisée pour les relevages par les agents du transport. oreilles de cochon.jpg oui cela se faisait pour les wagons ,même ceux plutôt vides, mais après il y avait les visiteurs ou passage l’atelier pour visite des suspensions, mesure des essieux et profils de bandage et verif attelage , organes de choc..voir des fois le châssis..... et les locs c'étaient toujours wsgi ou camionnette avec équipe spécialisée Modifié 9 février 2015 par jackv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zobos Publication: 9 février 2015 Partager Publication: 9 février 2015 Non, ecr dispose de ses propres moyens de relevage. Limités certes mais suffisant dans un cas comme celui la. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Publication: 10 février 2015 Partager Publication: 10 février 2015 (modifié) Peut être, mais pousser à l'élévateur, c'est bien ça ? Oui, mais pourquoi ça te gêne ? La manoeuvre des wagons se passe aussi comme ça dans les ateliers SNCF de réparation. Modifié 10 février 2015 par Ae 8/14 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
VSG Publication: 10 février 2015 Partager Publication: 10 février 2015 oui cela se faisait pour les wagons ,même ceux plutôt vides, mais après il y avait les visiteurs ou passage l’atelier pour visite des suspensions, mesure des essieux et profils de bandage et verif attelage , organes de choc..voir des fois le châssis..... et les locs c'étaient toujours wsgi ou camionnette avec équipe spécialisée Nous relevions les wagons déraillés sur voie de service, bien sûr, à condition que les roues ne soient pas trop éloignées du rail, ou tombées dans un contre-rail d’aiguille, car les oreilles de cochon ne convenaient plus, et c’était le wagon de secours ou la camionnette qui intervenait. Lorsqu’on relevait un ou des wagons, une prime était attribuée aux intervenants parce qu’on avait économisé l’astreinte du wagon de secours ou de la camionnette. Pour l’anecdote : lorsque le wagon de secours était demandé, dès qu’il été mis en place, à n’importe qu’elle heure du jour ou de la nuit, l’équipe de relevage commençait par un bon casse-croûte dans la voiture de cantonnement, et seulement après… au boulot. Je me demande si je ne suis pas mauvaise langue. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
VSG Publication: 10 février 2015 Partager Publication: 10 février 2015 Ils peuvent faire appel à qui ils veulent mais vu les compétences et les moyens techniques qu'il faut avoir, dans les faits très peu d'équipe sont capables de le faire et à ma connaissance, ces équipes sont toutes SNCF. Donc lors d'un déraillement, l'EF fait son signalement et à partir de là, soit c'est décidé par l'EIC quand c'est sur principales ou par le client pour tous les autres types de voies, après consultation d'un devis établit par le chef relevage (astreinte traction). Donc hors principales le client peut refuser le devis ... et faire de la magie. Lorsque j’ai été embauché à la SNCF fin années 60, il y avait encore beaucoup d’embranchements particuliers avec des centaines de wagons, comme les Hauts fourneaux de la Chiers. Tout le monde savait qu’ils déraillaient des wagons dans les manœuvres et qu’ils les relevaient avec leurs grues qui servaient à décharger les wagons de ferrailles, et qu’ils ne signalaient rien à la SNCF. Mais, les dessertes de sortie étaient soigneusement vérifiées par les visiteurs, qui repéraient facilement les wagons qui avaient déraillé, au vu des marquages ou salissures sur les boudins de roue. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Fabr Publication: 10 février 2015 Partager Publication: 10 février 2015 (modifié) Pour l’anecdote : lorsque le wagon de secours était demandé, dès qu’il été mis en place, à n’importe qu’elle heure du jour ou de la nuit, l’équipe de relevage commençait par un bon casse-croûte dans la voiture de cantonnement, et seulement après… au boulot. On pourrait ecrire beaucoup de choses d'un point de vue gestion humaine de la chose... ce qui me vient immediatement à l'esprit est la notion de "corps' que doit faire toute une équipe, ( et ce n'est pas toujours facile), lors des delicates manoeuvres, de deceler quelques collégues qui pourraient ne pas être " à la hauteur".( voile pudique ..) et leur confier des taches annexes.. de bien s'assurrer que tout le monde part sur le même schéma de base pour les taches à effectuer, et sans doute aussi d'y reflechir à plusieurs..... Je me refére aux repas ainsi effectués dans le cadre du train touristique, où ces moments sont privilégiés pour accroitre la cohesion et la comprehension de situations complexes, dont la securité repose avant tout sur le partage d'informations... Le repas est un moment privilégié.....mais à notre époque où tout doit être terminé avant d'avoir commencé, c'est vu comme "perte de temps"....... Pas si sûr, de mon point de vue.... Fabrice Modifié 10 février 2015 par Fabr Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inharime Publication: 10 février 2015 Partager Publication: 10 février 2015 (modifié) Pour l’anecdote : lorsque le wagon de secours était demandé, dès qu’il été mis en place, à n’importe qu’elle heure du jour ou de la nuit, l’équipe de relevage commençait par un bon casse-croûte dans la voiture de cantonnement, et seulement après… au boulot. Je me demande si je ne suis pas mauvaise langue. Tu es mauvaise langue. Les agents composant les équipes de secours avaient un autre travail que celui ci, ils étaient (et doivent toujours être) mobilisables à n'importe quelle heure et mettaient (et doivent continuer à le faire) un point d'honneur à toujours répondre présent. Casser la croûte après une journée de travail avant d'en entamer une autre dans un délai très court n'a rien de scandaleux. Modifié 10 février 2015 par Inharime 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
VSG Publication: 10 février 2015 Partager Publication: 10 février 2015 (modifié) Casser la croûte après une journée de travail avant d'en entamer une autre dans un délai très court n'a rien de scandaleux. C’est vrai, lorsque l’équipe de relevage arrivait vers 20h00, par exemple, c’était tout à fait normal qu’ils cassent la croûte avant de démarrer, surtout sur voies de service où l’urgence est moindre. Mais il y avait cette réputation, qui relevait peut-être de la jalousie. Modifié 10 février 2015 par VSG 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rail cassé Publication: 10 février 2015 Partager Publication: 10 février 2015 On pourrait ecrire beaucoup de choses d'un point de vue gestion humaine de la chose... ce qui me vient immediatement à l'esprit est la notion de "corps' que doit faire toute une équipe, ( et ce n'est pas toujours facile), lors des delicates manoeuvres, de deceler quelques collégues qui pourraient ne pas être " à la hauteur".( voile pudique ..) et leur confier des taches annexes.. de bien s'assurrer que tout le monde part sur le même schéma de base pour les taches à effectuer, et sans doute aussi d'y reflechir à plusieurs..... Je me refére aux repas ainsi effectués dans le cadre du train touristique, où ces moments sont privilégiés pour accroitre la cohesion et la comprehension de situations complexes, dont la securité repose avant tout sur le partage d'informations... Le repas est un moment privilégié.....mais à notre époque où tout doit être terminé avant d'avoir commencé, c'est vu comme "perte de temps"....... Pas si sûr, de mon point de vue.... Fabrice Y a plus aucun savoir vivre de nos jours! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gom Publication: 10 février 2015 Partager Publication: 10 février 2015 http://www.20min.ch/ro/news/geneve/story/Un-train-de-fret-deraille-a-son-entree-en-gare-27014571 Il semble que la machine était en pousse au moment du déraillement (rame vide en direction de Publier/Evian) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MC76 Publication: 10 février 2015 Partager Publication: 10 février 2015 Nous relevions les wagons déraillés sur voie de service, bien sûr, à condition que les roues ne soient pas trop éloignées du rail, ou tombées dans un contre-rail d’aiguille, car les oreilles de cochon ne convenaient plus, et c’était le wagon de secours ou la camionnette qui intervenait. Lorsqu’on relevait un ou des wagons, une prime était attribuée aux intervenants parce qu’on avait économisé l’astreinte du wagon de secours ou de la camionnette. Pour l’anecdote : lorsque le wagon de secours était demandé, dès qu’il été mis en place, à n’importe qu’elle heure du jour ou de la nuit, l’équipe de relevage commençait par un bon casse-croûte dans la voiture de cantonnement, et seulement après… au boulot. Je me demande si je ne suis pas mauvaise langue. Oui, c"est vrai, vu cela, 15 heures pour remettre un essieu sur les rails, il y a fallu une intervention "d'en haut" pour mettre fin à cette plaisanterie, bon, c'était une un week-end, ceci explique peut être cela. bon , je sais ce n'est pas bien de bavé sur ces petits camarades, mais comme c'est moi qui est déraillé...., ils auraient dû m'en faire profiter, au moins un café. c'était il y a 7/8 ans 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
juju sotteville Publication: 10 février 2015 Partager Publication: 10 février 2015 (modifié) Ils peuvent faire appel à qui ils veulent mais vu les compétences et les moyens techniques qu'il faut avoir, dans les faits très peu d'équipe sont capables de le faire et à ma connaissance, ces équipes sont toutes SNCF. Donc lors d'un déraillement, l'EF fait son signalement et à partir de là, soit c'est décidé par l'EIC quand c'est sur principales ou par le client pour tous les autres types de voies, après consultation d'un devis établit par le chef relevage (astreinte traction). Donc hors principales le client peut refuser le devis ... et faire de la magie. sur toute les zones portuaires nationale ,la sncf(trop chere) n est plus appellée pour de petits deraillements ,et il en va de meme dans les ep... et c est valable meme pour les em Modifié 10 février 2015 par juju sotteville 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité jackv Publication: 10 février 2015 Partager Publication: 10 février 2015 (modifié) N Pour l’anecdote : lorsque le wagon de secours était demandé, dès qu’il été mis en place, à n’importe qu’elle heure du jour ou de la nuit, l’équipe de relevage commençait par un bon casse-croûte dans la voiture de cantonnement, et seulement après… au boulot. Je me demande si je ne suis pas mauvaise langue. non c'est la vérité le plus souvent dés que le WSGI était arrivé a destination c'était casse croute , en general pendant ce temps le responsable de la traction assurait les protections.. il faut dire aussi que la sortie du WSGI se faisait a n'importe quelle heure et bien souvent ne fin d’après midi ,les gars de l’atelier étaient au boulot depuis le matin et en plus de l'esprit d'équipe , il fallait prendre des forces et éviter l'interruption du levage en cours de réalisation ,ce qui peut présenter des risques supplémentaires Modifié 10 février 2015 par jackv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ADC01 Publication: 10 février 2015 Partager Publication: 10 février 2015 jackv, le 10 Feb 2015 - 5:54 PM, a écrit: non c'est la vérité le plus souvent dés que le WSGI était arrivé a destination c'était casse croute , en general pendant ce temps le responsable de la traction assurait les protections.. il faut dire aussi que la sortie du WSGI se faisait a n'importe quelle heure et bien souvent ne fin d'aprés midi ,les gras de l’atelier étaient au boulot depuis le matin et en plus de l'esprit d'équipe , il fallait prendre des forces et éviter l'interruption du levage en cours de réalisation ,ce qui peut présenter des risques supplémentaires Et parfois, le casse croute se faisait le temps de l'acheminement et ainsi, le mécano avait encore sa part à l'arrivée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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