ddps Publication: 4 septembre 2015 Partager Publication: 4 septembre 2015 Bonsoir à tous, je découvre ce sujet, qui ne me peut que m'interpeller car je suis très concerné par le sujet. Quand je lis dans vos commentaires que le "gars" en question ne fait que "profiter" de cette détection de plaques pleurales pour piocher dans le fond de remboursement des "amiantés" je suis outré ! Car je connais l'individu, et oui, ce ne sont pas toujours des noms dans un dossier..... Alors cessez de "baver" sur son nom, car il s'agit d'un gars intègre, honnête et DROIT. Si il a fait le choix de porter jusqu'au bout de la procédure de reconnaissance d’exposition à l'amiante (droit qui nous est refusé en tant que conducteur) c'est uniquement par soucis de justice MAIS aussi pour que, par cette reconnaissance, sa femme et ses enfants puisse obtenir une juste reconnaissance de son exposition professionnelle lors de son décès. Je ne sais pas comment cela se passe au Technicentre ou ailleurs, mais cette lutte montre que dans l'obstination, et quand les fautes de l'entreprise sont clairement établies le combat ne fait que commencer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité technicentre Publication: 5 septembre 2015 Partager Publication: 5 septembre 2015 Une seule exposition à l'amiante peut suffire pour déclencher des années plus tard un cancer. A la SNCF, l'amiante pure a été approvisionnée sous forme d'une plaque (dimension une palette) et de tresses jusqu'en 1981. Les stocks, général (MG SPDC) et d'établissements, ont été déclassés non sans une très grande réticence dans les établissements (ateliers du matériel). Dans le meilleur des cas, ils ont été mis sans protection particulière dans les stocks déclassés (Vieilles Matières) et vendus aux ferrailleurs ou bien distribués aux utilisateurs. Les pièces contenant de l'amiante (amiante ciment, joint métalloplastiques par exemple) ont continué à être approvisionnés donc utilisés sur le matériel. Donc soumises à l'usure et émanation de poussières contaminant allègrement autour d'elles. Au début des années 90, à l'Atelier du Matériel de St Pierre des Corps, le médecin d'établissement alerte le CHS/CT et la direction de l'entreprise sur le fait que, selon la CRAM, dix salariés retraités des Etablissements Cadoux (de 1920 à 1983 les ouvriers cet atelier PO puis SNCF étaient des salariés du privé) étaient décédés de cancers dus à l'amiante. Ce fut une brutale prise de conscience parmi les militants du CHS/CT toute tendance confondue. A partir de ce moment-là de très nombreuses actions ont été décidées et aussitôt entreprises : désamiantage (Ent Lassarat) de chaque atelier avant rénovation, recensement des produits approvisionnés contenant de l'amiante avec recherche d'un produit de remplacement, mise en place du suivi médical spécifique : dépistage d'exposition et recherche de plaques pleurales pour tous les agents exposés y compris appros, recensement par le service technique (SPDC devenu établissement directeur des matériel banlieue) des phases de travaux sur engins où il y avait exposition à l'amiante (3ans au moins de boulot), etc. Du fait d'une situation particulière de l'établissement que ce soit à la CGT ou à la CFDT aucune publicité n'a été faite vis à vis des autres ateliers ou des groupes nationaux matériel sans parler des syndicats cheminots. Ce fut sûrement une erreur. Car ce n'est que grâce à des militants de l'Entretien de Saintes que quelques années après le problème de l'amiante dans les ateliers SNCF a pris une ampleur nationale et ensuite les faits rapportés ici. Le préjudice d'anxiété a été reconnu pour la première fois par la chambre sociale de la Cour de cassation dans un arrêt du 11 mai 2010, qui l’a défini comme « une inquiétude permanente face au risque de déclaration, à tout moment, d’une maladie liée à l’amiante ». Il peut toucher des salariés dans de très nombreuses activités au chemin de fer comme ailleurs mais il n'est reconnu qu'à partir du moment où la présence d'amiante a été établi dans le déroulement desdites activités. Récemment j'ai un ami, qui est décédé d'un cancer de la plèvre du à l'amiante à l'âge de 69 ans suite à une exposition... de 1962 à 1966... aux Ets Cadoux cités plus haut. Les circonstances font qu'il m'arrive fréquemment de rencontrer des camarades retraités de l'atelier dans un super marché local et j'ai évoqué à chaque fois ce décès. Les visages se ferment, ceux qui ont été exposés ne veulent pas ou ont du mal à en parler. Je comprend mieux maintenant le "préjudice d'anxiété". Et je ne pense pas qu'il s'agisse "d'enculer une mouche en plein vol" d'autant que le travail pour la reconnaissance des maladies professionnelles a été réalisé en amont par l'ANDEVA http://andeva.fr/ par exemple. D'autre part, je ne suis pas d'accord pour instituer une sorte de hiérarchie dans l'exposition. Je connais le corporatisme d'une partie des roulants (attitude vis à vis des sédentaires lors de la grève de 86-87 par exemple) mais il ne faut pas en réaction introduire un corporatisme du matériel. Ce corporatisme alimenté par la direction de l'entreprise et aussi par certains militants syndicaux nuit à la défense collective de nos intérêts de salariés pour toutes sortes de questions y compris la question de l'amiante. Je ne sais plus si je n'ai pas déjà eu l'occasion de m'exprimer là-dessus dans un précédent topic, mais je vous prie par avance de m'en excuser. Tu dis que "A la SNCF, l'amiante pure a été approvisionnée sous forme d'une plaque (dimension une palette) et de tresses jusqu'en 1981. Les stocks, général (MG SPDC) et d'établissements, ont été déclassés non sans une très grande réticence dans les établissements (ateliers du matériel). Dans le meilleur des cas, ils ont été mis sans protection particulière dans les stocks déclassés (Vieilles Matières) et vendus aux ferrailleurs ou bien distribués aux utilisateurs". Bien, mais où parle-t-on ici des cheminées en fibro ciment, de la frette isolant les moteurs à courant continu, frette existant elle même sous plusieurs formes allant de la fibre nue non tressée brute et allant jusqu'à des rubans tissés enduits de telle ou telle résine polymérisable à chaud? Quid aussi des brais goudronnées à l'amiante qui servent encore à isoler les engins modernes, faute d'avoir trouvé un remplaçant? Donc, dire que la SNCF ne recevait qu'une plaque est déjà érroné. Autre chose. "D'autre part, je ne suis pas d'accord pour instituer une sorte de hiérarchie dans l'exposition. Je connais le corporatisme d'une partie des roulants (attitude vis à vis des sédentaires lors de la grève de 86-87 par exemple) mais il ne faut pas en réaction introduire un corporatisme du matériel. Ce corporatisme alimenté par la direction de l'entreprise et aussi par certains militants syndicaux nuit à la défense collective de nos intérêts de salariés pour toutes sortes de questions y compris la question de l'amiante". Je comprends ton opinion sur la hiérarchie des expositions... Seulement, je ne m'appuie pour mes propos que sur la classification fait par le ministère du travail sur cette affaire de l'exposition à l'amiante. Si je te dis que je me suis retrouvé du jour au lendemain classé directement en groupe II amiante (lire 2 en chiffres romains) alors qu'il n'y a que 3 groupes, ce n'est pas pour rien. Cette hiérarchisation résulte de points recensés par simple questionnaire médical bien sur régit par le secret médical. Ce n'est pas moi qui ait fixé cette classification. Je n'en tire aucune gloire et ça ne m'a empêché de vivre que le temps de me documenter. Ce préjudice d'anxiété, que des anciens gros exposés comme moi s'y réfèrent, en fin de vie ou de carrière, je comprends. Que des jeunes en profitent pour soutirer des sous-sous, là, je bondis. Pour ce qui est des poussières de bois rouges trop grosses pour rentrer dans les bronches, il faudrait en parler à mon oncle, ancien ébéniste, qui se meurt à petit feu... Grosses pour entrer dans les bronchioles, peut être, mais vivantes, en quelque sorte et délivrant à dose pharmaceutiques des tanins de bois toxiques. Celles-ci sont pas mal au bout de plusieurs dizaines d'années et elles donnent lieu au même questionnaire médical que les fibres type amiante. La laine de roche lavée? bravo, c'est bien la première fois que j'apprends qu'on peut laver les bronchioles et c'est une très bonne nouvelle pour moi... Un traitement a été enfin trouvé pour me prolonger la vie... Sérieusement, seul traitement possible, greffe poumons/coeur/foie et bien souvent reins conjugué, mais c'est incompatible avec l'état des patients pour l'instant... Propose, le prix Nobel de médecine se rapproche pour toi... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité technicentre Publication: 5 septembre 2015 Partager Publication: 5 septembre 2015 Bonsoir à tous, je découvre ce sujet, qui ne me peut que m'interpeller car je suis très concerné par le sujet. Quand je lis dans vos commentaires que le "gars" en question ne fait que "profiter" de cette détection de plaques pleurales pour piocher dans le fond de remboursement des "amiantés" je suis outré ! Car je connais l'individu, et oui, ce ne sont pas toujours des noms dans un dossier..... Alors cessez de "baver" sur son nom, car il s'agit d'un gars intègre, honnête et DROIT Si il a fait le choix de porter jusqu'au bout de la procédure de reconnaissance d’exposition à l'amiante (droit qui nous est refusé en tant que conducteur) c'est uniquement par soucis de justice MAIS aussi pour que, par cette reconnaissance, sa femme et ses enfants puisse obtenir une juste reconnaissance de son exposition professionnelle lors de son décès. Je ne sais pas comment cela se passe au Technicentre ou ailleurs, mais cette lutte montre que dans l'obstination, et quand les fautes de l'entreprise sont clairement établies le combat ne fait que commencer. Tu connais ce gars embauché il y a une dizaine d'années et déjà victime de plaques pleurales, bien... Tu dis que "Si il a fait le choix de porter jusqu'au bout de la procédure de reconnaissance d’exposition à l'amiante (droit qui nous est refusé en tant que conducteur) c'est uniquement par soucis de justice MAIS aussi pour que, par cette reconnaissance, sa femme et ses enfants puisse obtenir une juste reconnaissance de son exposition professionnelle lors de son décès". Bien... Il va toucher du pognon pour cette notion d'anxiété... Bien... Et cet argent, ne vient-il pas d'une ligne budgétaire fixée annuellement qui sert à indemniser les familles des victimes, qui elles sont déjà décédées? Ce qui lui a été versé à ce titre, c'est de l'argent en moins pour les victimes décédées réellement, elles. Je me permets donc moi, de "baver" sur son nom, comme tu dis. Qu' il s'agisse d'un gars intègre, honnête et DROIT, là je te laisse responsable de tes propos et accusations. Moi, je n'ai jamais me semble-t-il remis en cause ces éléments. Tu dis aussi que vous, ADC, vous n'avez pas le droit à une reconnaissance d'exposition à l'amiante... Bizarre, comment cela se fait-il qu'il y ait une lettre du DRH SNCF reconnaissant que le seul agent SNCF exposé au risque amiante en cas de défrettage d'un moteur de traction est le conducteur du train (alors qu'il n'y a aucune liaison possible entre les circuits de ventilation cabine et celle des moteurs de traction)? Et puis, c'est bein connu, ce sont les ADC qui démontent les moteurs en cas de problème... Soyons sérieux, laisse moi "baver", selon ta propre expression... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ddps Publication: 5 septembre 2015 Partager Publication: 5 septembre 2015 Tu connais ce gars embauché il y a une dizaine d'années et déjà victime de plaques pleurales, bien... Tu dis que "Si il a fait le choix de porter jusqu'au bout de la procédure de reconnaissance d’exposition à l'amiante (droit qui nous est refusé en tant que conducteur) c'est uniquement par soucis de justice MAIS aussi pour que, par cette reconnaissance, sa femme et ses enfants puisse obtenir une juste reconnaissance de son exposition professionnelle lors de son décès". Bien... Il va toucher du pognon pour cette notion d'anxiété... Bien... Et cet argent, ne vient-il pas d'une ligne budgétaire fixée annuellement qui sert à indemniser les familles des victimes, qui elles sont déjà décédées? Ce qui lui a été versé à ce titre, c'est de l'argent en moins pour les victimes décédées réellement, elles. Je me permets donc moi, de "baver" sur son nom, comme tu dis. Qu' il s'agisse d'un gars intègre, honnête et DROIT, là je te laisse responsable de tes propos et accusations. Moi, je n'ai jamais me semble-t-il remis en cause ces éléments. Tu dis aussi que vous, ADC, vous n'avez pas le droit à une reconnaissance d'exposition à l'amiante... Bizarre, comment cela se fait-il qu'il y ait une lettre du DRH SNCF reconnaissant que le seul agent SNCF exposé au risque amiante en cas de défrettage d'un moteur de traction est le conducteur du train (alors qu'il n'y a aucune liaison possible entre les circuits de ventilation cabine et celle des moteurs de traction)? Et puis, c'est bein connu, ce sont les ADC qui démontent les moteurs en cas de problème... Soyons sérieux, laisse moi "baver", selon ta propre expression... Content de relire ce que tu disais dans ton précédent message. tu redis juste que le collègue en question n'aurai pas "le droit de bénéficier" au même titre que les autres de ce fond d'indemnisation, parce que.... il n'est pas encore mort ???? désolé de te l apprendre mais la reconnaissance d'exposition doit bien se faire en aval non ??.... Et c est exactement ce qu'il fait, une reconnaissance d'exposition, pour reconnaissance de maladie professionnelle, ce qui ne nous est pas permis en tant qu'ADC (sauf comme tu le reprenais toi même dans le cas d'un defrettage, ce qui heureusement n'arrive jamais). Et ce n'est pas son anxiété qui est éligible à la reconnaissance de cette maladie professionnelle, mais bien les plaques pleurales qui ont été détectées. Je constate en effet que tu n'as jamais dénigré directement l'individu, mais tes propos l'ont clairement laissé entendre, en effet qui irai prendre l’argent d’un fond de victimes de l’amiante si ce n est un sale type. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité technicentre Publication: 10 septembre 2015 Partager Publication: 10 septembre 2015 Content de relire ce que tu disais dans ton précédent message. tu redis juste que le collègue en question n'aurai pas "le droit de bénéficier" au même titre que les autres de ce fond d'indemnisation, parce que.... il n'est pas encore mort ???? désolé de te l apprendre mais la reconnaissance d'exposition doit bien se faire en aval non ??.... Et c est exactement ce qu'il fait, une reconnaissance d'exposition, pour reconnaissance de maladie professionnelle, ce qui ne nous est pas permis en tant qu'ADC (sauf comme tu le reprenais toi même dans le cas d'un defrettage, ce qui heureusement n'arrive jamais). Et ce n'est pas son anxiété qui est éligible à la reconnaissance de cette maladie professionnelle, mais bien les plaques pleurales qui ont été détectées.Qui t'a dit q Je constate en effet que tu n'as jamais dénigré directement l'individu, mais tes propos l'ont clairement laissé entendre, en effet qui irai prendre l’argent d’un fond de victimes de l’amiante si ce n est un sale type. Qui t'a dit que les ADC n'avaient pas le droit de bénéficier de ce droit d'indemnisation? Moi? Où ça? Ou alors, je suis bon pour l'asile... Mon beau dab était mécano de manoeuvre en fin de carrière. Ce fond s'appelle, sauf erreur de ma part, indemnisation des familles de victimes décédées suite à exposition professionnelle à l'amiante dans le cadre de leur activité professionnelle ou un truc comme ça... L'anxiété ressentie, ça me semble assez loin de ce genre de choses, sauf erreur de ma part... Ce gars a effectivement gagné une procédure sur vice de forme commis par erreur par la SNCF... Nuance de taille, non? Je ne crois pas avoir compris qu'il était mort ou même malade. Tu dis aussi que un défrettage n'arrive jamais... Sur... Il ne rentrait qu'environ un moteur défretté par semaine à La Folie... Maintenant, avec les frettes modernes et les process actuels, ça semble se stabiliser mais un certain nombre de moulins rendent encore vie comme ça Puis, des plaques pleurales environ une dizaine d'années après l'embauche? Es-tu sur? Il faut plusieurs dizaines d'années pour qu'elles se développent... Pas d'autre cause aggravante comme un tabagisme ancien non déclaré? J'en sais quelque chose... Aux tout débuts de mon cancer, lorsque j'ai commencé à faiblir physiquement, cette éventualité possible dans mon cas, vue mon exposition ancienne sans aucune précaution... J'en ai même pas une trace, j'ai des poumons normaux... pour l'instant... Puis, je tiens pas du tout à ce qu'on m'en diagnostique... C'est ce qui a achevé mon beau père. Normalement, ils sortent des traces de fibres, des calcifications produites par le corps en réaction de la présence de ces fibres... Chez mon beau dab, ils ont sorti des fibres entières, pas encore engluées au milieu de carcinomes... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lao She Publication: 15 septembre 2015 Partager Publication: 15 septembre 2015 Tu dis que "A la SNCF, l'amiante pure a été approvisionnée sous forme d'une plaque (dimension une palette) et de tresses jusqu'en 1981. Les stocks, général (MG SPDC) et d'établissements, ont été déclassés non sans une très grande réticence dans les établissements (ateliers du matériel). Dans le meilleur des cas, ils ont été mis sans protection particulière dans les stocks déclassés (Vieilles Matières) et vendus aux ferrailleurs ou bien distribués aux utilisateurs". Bien, mais où parle-t-on ici des cheminées en fibro ciment, de la frette isolant les moteurs à courant continu, frette existant elle même sous plusieurs formes allant de la fibre nue non tressée brute et allant jusqu'à des rubans tissés enduits de telle ou telle résine polymérisable à chaud? Quid aussi des brais goudronnées à l'amiante qui servent encore à isoler les engins modernes, faute d'avoir trouvé un remplaçant? Donc, dire que la SNCF ne recevait qu'une plaque est déjà érroné. Autre chose. "D'autre part, je ne suis pas d'accord pour instituer une sorte de hiérarchie dans l'exposition. Je connais le corporatisme d'une partie des roulants (attitude vis à vis des sédentaires lors de la grève de 86-87 par exemple) mais il ne faut pas en réaction introduire un corporatisme du matériel. Ce corporatisme alimenté par la direction de l'entreprise et aussi par certains militants syndicaux nuit à la défense collective de nos intérêts de salariés pour toutes sortes de questions y compris la question de l'amiante". Je comprends ton opinion sur la hiérarchie des expositions... Seulement, je ne m'appuie pour mes propos que sur la classification fait par le ministère du travail sur cette affaire de l'exposition à l'amiante. Si je te dis que je me suis retrouvé du jour au lendemain classé directement en groupe II amiante (lire 2 en chiffres romains) alors qu'il n'y a que 3 groupes, ce n'est pas pour rien. Cette hiérarchisation résulte de points recensés par simple questionnaire médical bien sur régit par le secret médical. Ce n'est pas moi qui ait fixé cette classification. Je n'en tire aucune gloire et ça ne m'a empêché de vivre que le temps de me documenter. ..... STP relie bien ce que j'ai écris, en 1981 j'ai parlé "d'amiante pure" sous forme de plaques et de tresses. Pendant des années, j'ai gardé la Carte désignation unifiée de ces articles comme preuve de cette décision... bien tardive. Tout ce que tu cite ensuite comme pièces contenant de l'amiante je suis d'accord avec toi. Et l'inventaire n'est peut-être pas terminé. Je n'ai pas l'habitude de me mettre en avant. Mais sache que dans ce Technicentre de St Pierre où le Magasin général avait trouvé "refuge", j'ai fait tout mon possible dans le CHS/CT pour que les produits contenant de l'amiante (à partir de la partie matière de la CDU par exemple) soient identifiés, supprimés des approvisionnements avec un produit de remplacement si possible. D'autres camarades travaillant en lien avec le médecin d'établissement et le service technique ou dans les équipes de production ont pendant au moins deux ans contribuer à identifier dans les processus de travail les endroits où les salariés rencontraient de l'amiante sous quelque forme que ce soit. J'apprend de la classification médicale que je ne connaissais pas. Mon propos était de témoigner à mon niveau, avec ce que j'ai vécu personnellement. Ni plus ni moins. Et je ne prétend pas avoir été exhaustif. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité JLChauvin Publication: 15 septembre 2015 Partager Publication: 15 septembre 2015 (modifié) J'ai encore eu l'occasion de discuter très récemment avec l'un de ceux que je connais qui se sont chargés du dossier amiante du point de vue syndical, je n'en sais pas plus qu'avant sinon que çà tourne au jus de boudin comme je l'avais pressenti, l'un ne sait rien ou ne veut rien dire, l'autre dit qu'il n'a pas été fait ce qu'il fallait mais ne veut plus s'en occuper et un troisième s'est envolé dans la nature en nous laissant tout en plan... c'est désespérant... Mais ce n'est aucunement un problème spécifique aux conducteurs ou aux autres cheminots, l'amiante c'est soit l'omerta soit la foire d’empoigne entre chapelles côté salariés et l'amiante c'est le mépris total et catégorique au niveau employeurs, quand à l’État il est à la fois juge et parti puisque lui-même employeur. Devinez pourquoi les multiples dossiers n'avancent pas et n'avanceront jamais en l'état déliquescent des choses... Modifié 15 septembre 2015 par JLChauvin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité jackv Publication: 15 septembre 2015 Partager Publication: 15 septembre 2015 On a parlé de l amiante dans les chsct dès leur création à la sncf cela fait 30 ans il y a eu des comptes rendus de réunion réguliers et qui ont du être hiérarchisés cela fait beaucoup de traces idem dans les cabinets médicaux et les os ne sont pas foutues de faire un groupe de recherche d éléments et de faire pression intelligemment sur la sncf pour obtenir des éléments concrets ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité JLChauvin Publication: 15 septembre 2015 Partager Publication: 15 septembre 2015 On a parlé de l amiante dans les chsct dès leur création à la sncf cela fait 30 ans il y a eu des comptes rendus de réunion réguliers et qui ont du être hiérarchisés cela fait beaucoup de traces idem dans les cabinets médicaux et les os ne sont pas foutues de faire un groupe de recherche d éléments et de faire pression intelligemment sur la sncf pour obtenir des éléments concrets ? A Bordeaux, le dossier amiante des RTG s'est très mal passé pour le copain qui s'est heurté plus que violemment à la fois à la direction et au syndicat majoritaire. Les deux marchant dans ce cas là la main dans la main, sous prétexte que faire des vagues sur le sujet risquait d'entrainer la fermeture de la liaison Bordeaux-Lyon. Moralité, encore une fois il n'y en a pas, on a laissé rouler les RTG pourries d'amiante (y compris dans la ventilation voyageurs...), la liaison s'est quand même cassée la gueule et l'un des copains parmi les plus virulents du syndicat majoritaire en question est décédé... de l'amiante. Alors quand j'écris omerta, ce n'est pas pour rien! Quand je cite les querelles de chapelles intersyndicales voire même internes aux divers syndicats, ce n'est pas pour rien non plus! Tous les coups foireux sont bons pour écraser les affaires, pendant ce temps là les avocats font durer le plaisir et s'empochent de juteux honoraires, la seule juge qui s'occupait de çà depuis trop longtemps s'est fait virer et la poussière s’accumule, y compris malheureusement dans les poumons des victimes. Alors si tu as une idée pour botter le cul à tout ce beau monde, y compris syndical, vas-y, moi pour l'instant je sature! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité jackv Publication: 5 août 2019 Partager Publication: 5 août 2019 Amiante: SUD-Rail dénonce «une crise sanitaire et sociale» à la SNCF Danger « grave et imminent » Selon la revue Santé et Travail, le comité social et économique (CSE) TER de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont dépend le site de maintenance d’Ambérieu (Ain) où ont été découvertes plusieurs pièces amiantées, a déposé en janvier un droit d’alerte pour danger grave et imminent. Elle cite le rapport de deux inspecteurs du travail selon lequel la direction de la SNCF n’a pas suffisamment pris en compte le risque d’exposition des agents du fret à l’amiante. Un cabinet saisi par le CSE, Ergonomnia, estime pour sa part que « la manière dont l’entreprise a géré cette problématique comporte des failles importantes » https://www.20minutes.fr/societe/2576135-20190802-amiante-sud-rail-denonce-crise-sanitaire-sociale-sncf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E.T.G. Publication: 24 décembre 2021 Partager Publication: 24 décembre 2021 Nouveau jugement concernant l'amiante : https://actu.fr/societe/amiante-la-sncf-condamnee-en-appel-a-indemniser-119-ex-cheminots-pour-prejudice-d-anxiete_47414229.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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