Walllow Publication: 13 janvier 2016 Publication: 13 janvier 2016 Bonjour, Voilà je vous explique mon problème, j'ai été embauché en tant que TAM, je suis donc encore en attaché TS, et je souhaiterai repartir vers ma région natale dirons nous. J'en suis à deux candidatures, une en février dernier qui m'a été refusée par mon établissement cédant, et une a l'heure actuelle toujours en cours, ou mon statut est " en attente d'avis sur CV" je ne sais plus à quoi m'en tenir, ma hiérarchie faisant la sourde oreille à coup de " peut être " ou à condition " que la région prenante échange une offre" ou " difficile de prendre des risques ". On va dire que je ne sais plus sur quel pied danser, et surtout l'absence de réponse concrète donne un réel sentiment anxiogène... J'aimerai savoir si vous avez des conseils ou autre, la hiérarchie au bout d'un certains nombre de candidature est-elle obligée d'accorder peut être plus d'intérêt ? pensez vous que je doive me rapprocher d'une OS?
ADC01 Publication: 13 janvier 2016 Publication: 13 janvier 2016 Il faut savoir que la direction n'est obligée de rien, certains attendent une mutation toute leur carrière sans jamais être muté, d'autres sont mutés au bout de 15 ou 20 ans, il ne faut compter partir comme ça, au bout d'un an. 3
Walllow Publication: 13 janvier 2016 Auteur Publication: 13 janvier 2016 @Tophe : Technicien assistance et maintenance en informatique @ADC01 : D'accord, merci de ta réponse, même si du coup c'est pas vraiment une bonne nouvelle pour moi xD mais par exemple quand tu vois autour de toi, des gens partir entre tous les 2 / 3 ans ( ce qui se passe dans mon service), tu te dis pourquoi pas toi? J'ai par exemple un collègue qui a été muté ( il y a de cela un an) au bout de 2 ans et demie effectués sur son poste ( identique au miens du coup ) Et personnellement j'arrive sur mes 3 ans en poste.
PLANONYME Publication: 13 janvier 2016 Publication: 13 janvier 2016 Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. Il ne s'agit pas de demande de mutation mais de changement de résidence. Les règles sont à lire dans le chapitre 8 du Statut, pour les faire appliquer ensuite : L'accord du service cédant n'a normalement pas à intervenir. Ce n'est pas du tout prévu dans le Statut. L'agent formule sa demande de changement de résidence. Il prend rang sur une liste. Et cette liste est censée s'écouler (ou pas) en fonction des emplois disponibles. S'il n'y a pas d'emploi disponible, évidemment le tour n'avance pas. Idem, si à chaque fois un prioritaire passe devant. Les reclassements suite à des suppressions d'emploi ou des grosses réorganisations passent aussi de fait devant (là, ce sont des mutations). C'est une manière habile de faciliter les choses et désintéresser le maximum de gens. C'est de bonne guerre. Une bonne réorganisation : un tiers de promotions, un tiers de mutations, le dernier tiers peut toujours faire grève... Un quelconque protocole ou référentiel RH (promesse de Pepy lors d'un séminaire ou d'une grand messe) garantit une réponse dans un certain délai (6 mois je crois). Mais une réponse négative sur la possibilité à court ou moyen long terme du mouvement de personnel souhaité est aussi une réponse et obéit donc à l'injonction présidentielle (il n'était que directeur quand il a fait cette promesse). A une époque, les demandes de changement de résidence (j'ai failli écrire "mutation") était classées en "notée" et "non notée". "Noté" cela signifiait qu'il y avait des possibilités au moins théoriques que le mouvement se fasse sous deux ou trois ans. "Non notée" qu'il n'y avait guère de possibilité (genre : le nombre de demandeurs en lice pour telle région est déjà supérieur à l'effectif de toute la région ! j'ai connu ça pour un région dans le sud...). Cela dit, même "non notée", la demande de changement de résidence devait néanmoins être instruite sur le plan administratif et prendre rang mais l'intéressé savait qu'il n'avait aucune chance même parfois à 15 ou 20 ans (encore qu'on ne peut jamais jurer de rien). Oui, il est utile de prendre langue avec une organisation syndicale. Si elle a ses entrées, cela lui permet de suivre le classement et l'écoulement des demandes en fonction des offres (et une bonne organisation respectée et représentative, avec le cas échéant quelques capacités de nuisance, a ses entrées dans une entreprise somme toute cogérée comme la SNCF ; j'assume ce que j'écris !). Il ne faut pas se leurrer ; si les organisations syndicales, leurs délégués (on a ceux qu'on mérite) ne sont pas toujours passionnés par les demandes de changement de résidence, c'est parce que pour obtenir quelques avancées il leur faut parfois ramper sous les paillassons et c'est chronophage. Dans certains établissements dans lesquels la question des changements de résidence est un peu chaude sur le plan social, il est parfois mis en place un comité de suivi avec les délégués du personnel. Souvent, les DP se chargent d'ailleurs de poser régulièrement une question dans leur instance : "Où en est la demande de changement de résidence de untel ?". Cela ne permet pas forcément au mouvement de personnel de se faire (sinon ça se saurait) mais ça maintient l'attention sur tel ou tel cas puisque ça emmerde les RH qui vont devoir préparer la réponse écrite et qui, s'ils répondent n'importe quoi, risquent de se faire prendre à revers par des éléments contraires connus des délégués du personnel et de leur réseau (les bons RH fonctionnement aussi en réseau). Ou, tout simplement un rappel au Statut puisqu'il n'y a que ça. 3
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