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Démission Dédit de formation


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Bonjour,

je suis en formation depuis 21 mois et cette dernière n'est toujours pas terminée... Le temps est long et mon impatience grandit, je souhaiterais juste être "efficient"! 
J'aimerais quitter le groupe et retourner dans le privé, comment est il possible d'outrepasser le dédit de formation qui s'élève à 35k€?

Cordialement

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Si tu es licencié, une clause doit être prevue à cet effet....sinon, l'entreprise te proposera un autre poste, durant lequel une part de ton salaire couvrira les frais de formation...

En cas de demission, il est fort probable que te soit demandé le remboursement au prorata du temps déjà passé dans l'entreprise, du dedit formation...

Il peut aussi y avoir negociation précédent le départ, où chacun fait valoir ses points du vue, en vue d'une resolution amiable...

35k€, c'est une sacré somme, à la fois pour l'employé, surtout en debut de carrière, mais aussi pour l'entreprise, qui fait avec des budgets "sérrés"....on est cependant bien d'accord que la penalisation pecuniaire est bien plus vitale pour l'employé...

Fabrice

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Merci pour vos réponses.

Tout à fait, 35k€ représente une sacré somme...
Ceci rend d'autant plus incompréhensible que nous soyons obligés d'attendre inlassablement l'arrivée de chaque module ! Les investissements sont très mal gérés, nous devrions être opérationnels plus rapidement avec des modules de formation qui se suivent et s’enchaînent... 

Bref, je ne sais pas comment engager une quelconque procédure puisque je ne sais pas comment entreprendre mes recherches d'emplois sachant que je suis bloqué par cette somme alors que je ne souhaite pas rester dans le secteur public mais retrouver une compagnie privée... Un casse tête ! 

Cordialement

 

Modifié par Lechben
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tu as de la chance en général pour certains l’échec est du au fait que la formation va trop vite et qu’ils ne peuvent pas tout assimiler en peu de temps avec ce délai tu devrais être au top en fin de formation si tu es motivé pour ton métier... après a toi de faire un choix..avec un stage d'essai de 2 ans 6 mois tu dois être embauché comme Attaché et ce n'est pas anormal que tu sois formé pendant  ton stage d'essai... dans tes écrits j'ai surtout l'impression que c'est de la faute aux autres.. 1 TPMG de plus ?:Smiley_32:

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Non, je ne remets pas en cause la société qui investit à juste titre pour la réussite de ses jeunes et je ne suis ni un TPMG Jackv.
Je trouve juste le processus extrêmement long qui est du à une campagne d'embauches massive.

En tout cas, je vous remercie pour vos réponses et je vous souhaite une très bonne journée.

Cordialement

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il y a 18 minutes, Lechben a déclaré:

Merci pour vos réponses.

Tout à fait, 35k€ représente une sacré somme...

 

Qu'on peut résumer en 21 mois de salaires plus la formation

 

Pour info, une formation de conducteur dure 1 ans et coute environ 50 000 euro

 

il y a 19 minutes, Lechben a déclaré:

Ceci rend d'autant plus incompréhensible que nous soyons obligés d'attendre inlassablement l'arrivée de chaque module ! Les investissements sont très mal gérés, nous devrions être opérationnels plus rapidement avec des modules de formation qui se suivent et s’enchaînent...

 

 

Là je rejoins jackv, tu as une formation longue qui te permet d'avoir le temps d'assimiler, et tu te plains ???

 

il y a 9 minutes, jackv a déclaré:

 dans tes écrits j'ai surtout l'impression que c'est de la faute aux autres.. 1 TPMG de plus ?:Smiley_32:

:Smiley_26:

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Déjà vu des dossiers de ce genre dans des permanences syndicales. Pour conseils, avis, parfois sollicitations pour soutien ou prise en charge d'une action juridique le cas échéant. La doctrine de mon organisation était de ne pas prendre ce genre de cas. Parce que c'est chronophage, que la demande émane d'un non-adhérent, que le cheminot n'a pas été lésé de ses droits... mais qu'il cherche le cas échéant la faille pour démissionner sans payer le défit-formation dont il avait accepté le principe, que nos mandants (adhérents et électeurs) ont dû mal à comprendre et donc accepter. Les militants qui connaissaient un peu le sujet (rares) apportaient l'éclairage nécessaire et invitaient le collègue, futur ex-collègue potentiel, à aller voir un avocat spécialisé avec ce qu'on avait pu lui dire. En outre, très souvent tout-un chacun a déjà une assurance en protection juridique  (si, pas folle, elle n'exclut pas les litiges issus des conditions de conclusion, d'exécution et de rupture d'un contrat de travail).

Il arrive en effet qu'il y ait des failles ou des approximations qui font que la clause de dédit-formation pourrait être invalidée devant un tribunal (Conseil de Prud'hommes au cas d'espèce... où le cheminot démissionnaire va aussi être très bien accueilli bien sûr). Mais la loi, c'est la loi. Les règles sont les règles et il est d'autant moins accepté d'une entreprise comme la SNCF avec ses RH en nombre, ses juristes, ses consultants de ne pas savoir (parfois) rédiger et opposer une clause de dédit-formation qui soit parfaitement dans les clous.

Là ou ça pêche parfois c'est (liste non exhaustive) :

- la convention particulière n'a pas été conclue avant le début de la formation (ou il n'y pas de convention particulière ! juste une mention générale sur un bout de papier quelconque),

- le coût réel pour l'entreprise est sujet à caution (ou elle est incapable d'en justifier le chiffrage... précis !, coût qui ne doit pas reposer sur des forfaits ou des moyennes ni intégrer les salaires versés pendant la formation),

- la clause ne doit pas avoir pour effet de priver le salarié de la faculté de démissionner (et là, sur un plan juridique, vu les montants généralement en jeu, c'est du grand sport !!!).

Il suffit qu'une seule de ces conditions ne soit pas scrupuleusement respectée pour que la clause soit (ou puisse être déclarée) nulle. La jurisprudence commence à devenir abondante. 

S'il s'agit d'un contrat de professionnalisation, la clause de dédit-formation est interdite ! S'il y en a une c'est une erreur. Et elle se règle par un simple coup de fil à qui de droit (là, mon organisation syndicale faisait). 

Il doit y avoir en sus également une clause de non-concurrence, non ?

 

Modifié par PLANONYME
correction / reformulation à la relecture
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Il y a 8 heures , PLANONYME a déclaré:

Déjà vu des dossiers de ce genre dans des permanences syndicales. Pour conseils, avis, parfois sollicitations pour soutien ou prise en charge d'une action juridique le cas échéant. La doctrine de mon organisation était de ne pas prendre ce genre de cas. Parce que c'est chronophage, que la demande émane d'un non-adhérent, que le cheminot n'a pas été lésé de ses droits... mais qu'il cherche le cas échéant la faille pour démissionner sans payer le défit-formation dont il avait accepté le principe, que nos mandants (adhérents et électeurs) ont dû mal à comprendre et donc accepter.

Belle mentalité !

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Vous avez bien du temps à perdre les gars....

un gars dans ce cas, ben ça va voir un avocat çapaye la consultation et ça voit si c 'est jouable ou pas.

dire que certains feraient des peids ou des mains pour être en formation et avoir un job dans une boite comme la votre.

Vu que les régles étaient claires dés le départ celui qui veut quitter... paye !!

ou va voir un avocat qui lui donnera d'éventuels filons

ou bien il  le courage de se faire mettre dehors pour je ne sais quel motif.... : absentéisme , mauvais résultats insultes aux formateurs.....

bref il a des c au c....pour se faire virer et il assume la honte éventuelle. ;)

 

 

Modifié par capelanbrest
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Il y a 5 heures , Roukmoute a déclaré:

Tandis que toi, ça biche...

Moi ça biche pas c'est juste que faut être sacrément culloté pour venir demander sur un forum"corporatiste" comment se barrer d'une boite sans que ça coute un rond....à des mecs qui pour la plupart aiment leur boite à défaut leur job....

Alors c 'est vrai tout le monde peut se tromper d'orientation....ça n'exclu pas de respecter les régles communiquées dés le départ....!

mais bon un beau jour il n'y aura plus de formation du tout faudra arriver tout formé à ses propres frais par un cabinet extérieur...comme ça se sera réglé....qui sait !

 

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Il y a 10 heures , laconi a déclaré:

Belle mentalité !

La mentalité de qui ? De celui ou celle qui vient solliciter des renseignements, des conseils, une aide auprès d'une organisation syndicale sur ce type de sujet ? On voit de tous dans les permanences !!! Mais personnellement, j'évite de juger. 

Ou la mentalité de l'organisation syndicale (la mienne en l'occurrence) quand je dis qu'on ne consacre pas notre énergie militante à tout et n'importe quoi et qu'on se réserve le droit de faire le tri. Ce qui n'empêche pas de renseigner un minimum. Mais à charge pour l'intéressé de faire ensuite par ses propres et seuls moyens ce qu'il croit devoir faire.

Ma question relève un peu (et peut-être à tort) d'une réaction épidermique mais on en a tellement lu sur ce forum sur les bonnes et mauvaises organisations syndicales que je préfère vérifier de quoi on parle.

 

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Il y a 3 heures , capelanbrest a déclaré:

mais bon un beau jour il n'y aura plus de formation du tout faudra arriver tout formé à ses propres frais par un cabinet extérieur...comme ça se sera réglé....qui sait !

Ces clauses de dédit formation sont relativement récentes à la SNCF. Avant, il fallait bien déjà pourvoir les emplois avec des gens ayant peut-être quelques pré-requis mais qui ne pouvaient être réellement formés que dans l'entreprise vu les spécificités de ses métiers. Et on ne leur opposait pourtant pas une clause de dédit formation. En outre, peut-être même qu'on les sélectionnait à l'embauche moins qu'aujourd'hui (la preuve, j'ai été embauché en son temps... okok). Aujourd'hui, on met des plombes à les sélectionner, les évaluer, les comparer, leur promettre monts et merveilles (pour pouvoir les recruter) car comme ce sont les meilleurs, il faut bien leur apporter quelque chose. Et on est tellement sûr de notre coup, qu'on leur met une clause de dédit formation dans les pattes.

Un "premier de la classe" qui ne reste là faire son temps pour seulement être quitte de la formation qui lui a été dispensée, sûr qu'il va faire le boulot qu'on attendait de lui ? Personnellement, j'en doute. Mieux vaut agir via la clause de non-concurrence (laquelle légalement ne doit pas non plus empêcher le salarié de retrouver un emploi). Mais là, c'est l'employeur que le salarié vient de quitter qui doit verser une indemnité !

Ou alors mutualiser le coût de la formation (au moins à certains métiers) dans toutes les entreprises ferroviaires ?

Comment ça se passe dans l'aérien (il y a quelques membres du forum qui connaissent bien ce milieu). Ce sont les compagnies aériennes qui forment à leur compte les pilotes ? Ou elles financent des centres et écoles de formation ?

Dans le secteur des assurances (pour prendre un exemple), ce sont l'ensemble des entreprises adhérentes de la Fédération Française des Société d'Assurances qui financent les écoles spécifiques dont leur filière a besoin (car leurs métiers ne s'apprennent pas trop en filière économique et social ! en tout cas, ce n'est pas suffisant). 

Et pourquoi ce ne serait pas l'Education Nationale qui prenne en charge la formation des agents de conduite (puisque a priori c'est notre propos ici) ?

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Invité JLChauvin
il y a 22 minutes, PLANONYME a déclaré:

...

Comment ça se passe dans l'aérien (il y a quelques membres du forum qui connaissent bien ce milieu). Ce sont les compagnies aériennes qui forment à leur compte les pilotes ? Ou elles financent des centres et écoles de formation ?

...

Comme çà: http://www.franceinfo.fr/emission/le-plus-france-info/2013-2014/quand-le-co-pilote-aussi-paie-sa-place-dans-l-avion-06-16-2014-18-30

C'est beau le progrès, payer pour bosser, elle est pas belle la vie? Vivement la même chose dans le ferroviaire, en toute liberté, naturellement. :Smiley_05:

Mais je vais encore me faire traiter de vieux "soixante-huitard" nostalgique et excessif... :Smiley_06:

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Il y a 17 heures , laconi a déclaré:

Belle mentalité !

une OS n'est pas spécialement au service d'un non syndiqué en plus pour l'aider a se faire du gras sur le dos de l’entreprise

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Il y a 12 heures , PLANONYME a déclaré:

 

Ou la mentalité de l'organisation syndicale (la mienne en l'occurrence) quand je dis qu'on ne consacre pas notre énergie militante à tout et n'importe quoi et qu'on se réserve le droit de faire le tri. Ce qui n'empêche pas de renseigner un minimum. Mais à charge pour l'intéressé de faire ensuite par ses propres et seuls moyens ce qu'il croit devoir faire.

Ma question relève un peu (et peut-être à tort) d'une réaction épidermique mais on en a tellement lu sur ce forum sur les bonnes et mauvaises organisations syndicales que je préfère vérifier de quoi on parle.

 

Si l'agent n'est pas commissionné (inconnu dans le cas présent),il est difficile de se syndiquer.

Il y a même des services où la hiérarchie participe à une  véritable vendetta contre les délégués ,on ose imaginer contre l'agent lambda qui fait appliquer ses droits.A mon sens le délégué est là pour défendre absolument tout le monde .Combien de délégués on défendu des agents qui n'étaient pas commissionné .Personnellement je préfère ces hommes et ces femmes qui  défendent le salarié ,que le syndicaliste qui siège à coté du vieux et avalise toutes les décisions .On classera ces derniers dans les syndicats réformateurs .

Personnellement je préfère un syndicat de lutte qu'un syndicat d'accompagnement  et de régressions sociales mais chacun ces choix

 

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il y a 24 minutes, laconi a déclaré:

Si l'agent n'est pas commissionné (inconnu dans le cas présent),il est difficile de se syndiquer.

Il y a même des services où la hiérarchie participe à une  véritable vendetta contre les délégués ,on ose imaginer contre l'agent lambda qui fait appliquer ses droits.A mon sens le délégué est là pour défendre absolument tout le monde .Combien de délégués on défendu des agents qui n'étaient pas commissionné .Personnellement je préfère ces hommes et ces femmes qui  défendent le salarié ,que le syndicaliste qui siège à coté du vieux et avalise toutes les décisions .On classera ces derniers dans les syndicats réformateurs .

Personnellement je préfère un syndicat de lutte qu'un syndicat d'accompagnement  et de régressions sociales mais chacun ces choix

 

Tu confond beaucoup de choses, on peux être syndiqué sans être délégué, et heureusement ! Pas besoin d’être commissionné, ou titulaire, ou quoi que se soit pour être syndiqué, et heureusement ! N'importe qui peux aller sur le site d'un syndicat et s'inscrire, que tu soit public, privé, au chomage, etc.

Défendre (ou non) une personne non syndiquée est a la discrétion du syndicat, ce qui est on ne peux plus normal !

Dans le cas exposé sur ce fil, c'est a l'image de notre société ("je signe, oui oui je m'engage !" Plus tard : "Comment on fait pour rompre ses engagements sans pénalités?")

Dans ce cas précis il n'y a aucune lutte qui ne mérite qu'un syndicat, quel qu'il soit, perde en crédibilité. Ce monsieur s'est engagé et maintenant il regrette ? Ben tant pis pour lui!

ça s’appelle ASSUMER. C'est vraiment une chose qui n'est plus à la mode de nos jours.

Modifié par Lyntern
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il y a 32 minutes, Lyntern a déclaré:

Tu confond beaucoup de choses, on peux être syndiqué sans être délégué, et heureusement ! Pas besoin d’être commissionné, ou titulaire, ou quoi que se soit pour être syndiqué, et heureusement !

Défendre (ou non) une personne non syndiquée est a la discrétion du syndicat, ce qui est on ne peux plus normal !

Dans le cas exposé sur ce fil, c'est a l'image de notre société ("je signe, oui oui je m'engage !" Plus tard : "Comment on fait pour rompre ses engagements sans pénalités?")

Dans ce cas précis il n'y a aucune lutte qui ne mérite qu'un syndicat, quel qu'il soit perde en crédibilité. Ce monsieur s'est engagé et maintenant il regrette ? Ben tant pis pour lui!

ça s’appelle ASSUMER. C'est vraiment une chose qui n'est plus à la mode de nos jours.

Ben chacun son avis ,mais je vous rassure je ne confonds pas tout .Le syndicalisme m'intéresse depuis que je travaille et les fonctions des uns et des autres ne me sont pas inconnus.

C'est la moindre des chose que le syndicat défende le salarié lambda .Les entreprises ont assez d'avocats  en tout genre pour se défendre tandis que le salarié est souvent seul.

Les entreprises ont le temps,  et des conseils pour acculé  l'employé de quelques manières que ce soit. Tout le monde est défendable quel-qu'il  soit et quel-qu'il est fait  !!!Mais c'est vrai tenir un tel langage dans notre monde actuelle tient de l'hérésie.

Ce qui est très frustrant c'est que bon nombre de salariés de base emploie les termes et la novlangue  des patrons .Un exemple parmi tant d'autre dans le vocabulaire les charges (ou plutôt les cotisations sociales) des entreprises.

Petit texte de Gérard Filoche

Les « charges sociales » ça n’existe pas

 

Pas un jour sans qu’on entende la ritournelle : les néolibéraux clament sur tous les tons qu’il faut « alléger les charges sociales » sur les salaires. Mais cela n’existe pas les « charges sociales sur les salaires » ! C’est une pure invention idéologique, ce n’est que de la propagande. Dans aucun texte de loi, on ne lit qu’il y a des « charges ».

Regardez vos feuilles de paie : ce qu’il y a, c’est un « salaire brut » en haut et un « salaire net » en bas. Expliquez-le autour de vous : dans les deux cas, c’est du « salaire ». Un « salaire net » qu’on touche et que l’on consomme tout de suite. Et un « salaire brut » constitué d’une partie de « cotisations sociales » : c’est une part de salaire socialisé, mutualisé, mise dans un pot commun et redistribuée à chacun selon ses besoins. C’est-à-dire que chacun cotise pour celui qui est dans le besoin lorsqu’il est malade, en accident du travail ou maladie professionnelle, au chômage, en charge de famille nombreuse, en difficulté de logement, ou encore en retraite. C’est un prélèvement volontaire et progressif, avec redistribution égalitaire. Les libéraux haïssent cela.

Cette part de salaire mutualisée, c’est pourtant ce qu’il y a de plus beau en France, de plus solidaire, de plus fraternel, de plus protecteur, ce n’est pas une « charge sociale » c’est du bonheur social ! Mais ils appellent cela une « charge » pour rendre confuse, et discréditer la perception de ce bonheur. Ils disent « allégeons les charges sociales » mais c’est une manipulation pour ne pas dire « allégeons les salaires bruts », « allégeons votre bonheur ».

Un salarié m’avait dit : « mon patron me licencie parce qu’il a trop de charges ». J’en aurai pleuré. Croyait-il que son salaire était trop élevé ? Nul ne lui avait expliqué que son « brut » était du salaire indirect ou différé ? Même s’il ne le touchait pas tout de suite, c’était encore plus précieux : sa vie en dépendrait tôt ou tard. Demain à l’hôpital. Demain au chômage. Demain en retraite. Par exemple, le système de retraite par répartition, ce n’est pas une épargne (ouf, car sinon nos retraites seraient parties avec Madoff ou Lehmann-Brothers ) mais c’est une part de salaire versée en temps réel par ceux qui travaillent chaque mois pour assurer la retraite des aînés. En temps de crise, c’est ce salaire mutualisé qui résiste le mieux, cent mille fois plus que les fonds des assurances et des banksters. Mais c’est précisément ces cotisations-là que Sarkozy s’acharne à bloquer, que Copé veut supprimer et remplacer par une « TVA sociale » que chacun de vous paiera au lieu que ce soit votre employeur qui la paie ! C’est le coût du capital qui est trop cher, le coût du travail n’est pas trop élevé, au contraire, il faut hausser massivement les salaires (le Smic à 1600 euros) et c’est ainsi qu’on remplira les caisses socialisées de la protection sociale en diminuant les surprofits. Ce sera bon pour tous.

Gérard Filoche

 

Fin du Hors Sujet pour moi

 

Modifié par laconi
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il y a 21 minutes, laconi a déclaré:

Ben chacun son avis ,mais je vous rassure je ne confonds pas tout .Le syndicalisme m'intéresse depuis que je travaille et les fonctions des uns et des autres ne me sont pas inconnus.

C'est la moindre des chose que le syndicat défende le salarié lambda .Les entreprises ont assez d'avocats  en tout genre pour se défendre tandis que le salarié est souvent seul.

Les entreprises ont le temps,  et des conseils pour acculé  l'employé de quelques manières que ce soit. Tout le monde est défendable quel-qu'il  soit et quel-qu'il est fait  !!!Mais c'est vrai tenir un tel langage dans notre monde actuelle tient de l'hérésie.

Ce qui est très frustrant c'est que bon nombre de salariés de base emploie les termes et la novlangue  des patrons .Un exemple parmi tant d'autre dans le vocabulaire les charges (ou plutôt les cotisations sociales) des entreprises.

Petit texte de Gérard Filoche

Les « charges sociales » ça n’existe pas

 

Pas un jour sans qu’on entende la ritournelle : les néolibéraux clament sur tous les tons qu’il faut « alléger les charges sociales » sur les salaires. Mais cela n’existe pas les « charges sociales sur les salaires » ! C’est une pure invention idéologique, ce n’est que de la propagande. Dans aucun texte de loi, on ne lit qu’il y a des « charges ».

Regardez vos feuilles de paie : ce qu’il y a, c’est un « salaire brut » en haut et un « salaire net » en bas. Expliquez-le autour de vous : dans les deux cas, c’est du « salaire ». Un « salaire net » qu’on touche et que l’on consomme tout de suite. Et un « salaire brut » constitué d’une partie de « cotisations sociales » : c’est une part de salaire socialisé, mutualisé, mise dans un pot commun et redistribuée à chacun selon ses besoins. C’est-à-dire que chacun cotise pour celui qui est dans le besoin lorsqu’il est malade, en accident du travail ou maladie professionnelle, au chômage, en charge de famille nombreuse, en difficulté de logement, ou encore en retraite. C’est un prélèvement volontaire et progressif, avec redistribution égalitaire. Les libéraux haïssent cela.

Cette part de salaire mutualisée, c’est pourtant ce qu’il y a de plus beau en France, de plus solidaire, de plus fraternel, de plus protecteur, ce n’est pas une « charge sociale » c’est du bonheur social ! Mais ils appellent cela une « charge » pour rendre confuse, et discréditer la perception de ce bonheur. Ils disent « allégeons les charges sociales » mais c’est une manipulation pour ne pas dire « allégeons les salaires bruts », « allégeons votre bonheur ».

Un salarié m’avait dit : « mon patron me licencie parce qu’il a trop de charges ». J’en aurai pleuré. Croyait-il que son salaire était trop élevé ? Nul ne lui avait expliqué que son « brut » était du salaire indirect ou différé ? Même s’il ne le touchait pas tout de suite, c’était encore plus précieux : sa vie en dépendrait tôt ou tard. Demain à l’hôpital. Demain au chômage. Demain en retraite. Par exemple, le système de retraite par répartition, ce n’est pas une épargne (ouf, car sinon nos retraites seraient parties avec Madoff ou Lehmann-Brothers ) mais c’est une part de salaire versée en temps réel par ceux qui travaillent chaque mois pour assurer la retraite des aînés. En temps de crise, c’est ce salaire mutualisé qui résiste le mieux, cent mille fois plus que les fonds des assurances et des banksters. Mais c’est précisément ces cotisations-là que Sarkozy s’acharne à bloquer, que Copé veut supprimer et remplacer par une « TVA sociale » que chacun de vous paiera au lieu que ce soit votre employeur qui la paie ! C’est le coût du capital qui est trop cher, le coût du travail n’est pas trop élevé, au contraire, il faut hausser massivement les salaires (le Smic à 1600 euros) et c’est ainsi qu’on remplira les caisses socialisées de la protection sociale en diminuant les surprofits. Ce sera bon pour tous.

Gérard Filoche

 

Fin du Hors Sujet pour moi

 

Sauf que dans ce cas precis c'est pas un méchant patron qui tient un mauvais discours à un salarié, mais justement un (futur) employé qui essaie de biaiser le système, ni plus, ni moins. Defend ça comme tu veux, mais c'est bien le sujet de ce fil : "comment éviter de respecter mes propres engagements, de preference sans y laisser des plumes."

Je suis moi meme syndiqué, je verrai d'un mauvais oeuil mon syndicat se bouger pour un gars comme ça.

Cet exemple nous prouve bien, par l'exemple, qu'il n'y a pas les "mechants" patrons d'un coté et les 'gentils' employés de l'autre. Il y a des cons dans les deux camps. En l'espèce le cas de Lechben est indéfendable (a moins qu'il puisse prouver qu'on lui a mis un couteau sous la gorge lors de la signature de son engagement).

Modifié par Lyntern
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Il y a 1 heure , laconi a déclaré:

Si l'agent n'est pas commissionné (inconnu dans le cas présent),il est difficile de se syndiquer.

Rentré à la SNCF en novembre 1976, j'ai adhéré au syndicat dont je suis toujours membre en avril 1977 sans être commissionné.

Modifié par PLANONYME
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Il y a 2 heures , laconi a déclaré:

Si l'agent n'est pas commissionné (inconnu dans le cas présent),il est difficile de se syndiquer.

Il y a même des services où la hiérarchie participe à une  véritable vendetta contre les délégués ,on ose imaginer contre l'agent lambda qui fait appliquer ses droits.A mon sens le délégué est là pour défendre absolument tout le monde .Combien de délégués on défendu des agents qui n'étaient pas commissionné .Personnellement je préfère ces hommes et ces femmes qui  défendent le salarié ,que le syndicaliste qui siège à coté du vieux et avalise toutes les décisions .On classera ces derniers dans les syndicats réformateurs .

Personnellement je préfère un syndicat de lutte qu'un syndicat d'accompagnement  et de régressions sociales mais chacun ces choix

 

oui un délégué du personnel et la pour refendre tout le monde il a un d'ailleurs cota de temps pour sa fonction et il n'y a pas toujours de déléguè du personnel de toutes les OS ;mais il ne faut pas confondre délégué du personnel  et organisation syndicale ainsi que représentant syndical..

une OS est un ensemble de SYNDIQUES qui cotisent et qui travaillent ensemble la premiers chose et tout de même d’intégrer le groupe si on veut bénéficier du service de ses adhérents et si l'on veut quelle vive et serve dans la durée.. et non pas seulement en profiter lorsque l'on en a besoin..sans s'en soucier avant et aprés ni partager les frais quelle peut avoir...ce qui arrive de plis en plus

Modifié par jackv
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Sur 25/06/2016 at 11:03 , Fabr a déclaré:

Si tu es licencié, une clause doit être prévue à cet effet....

Pas de paiement d'un dédit formation en cas de licenciement, jamais !

Même en cas de faute grave (ou lourde) !!!

Source : https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000025865932&fastReqId=132144072&fastPos=1

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Il y a 4 heures , PLANONYME a déclaré:

Pas de paiement d'un dédit formation en cas de licenciement, jamais !

Même en cas de faute grave (ou lourde) !!!

Source : https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000025865932&fastReqId=132144072&fastPos=1

Il lui suffit donc de gifler son chef, et hop dehors gratuitement...Cela parait gros.

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