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Le Web des Cheminots

Pas d'aides de l'Etat en faveur du reseau...


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Même principe qu'il y a... quelques années quand notre état a refilé la patate chaude des routes nationales aux départements même pas aux régions (c'est quoi la région?)
.

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bin oui il n'y a pas de routes "regionales" juste des départementales  les " ex vicinales" n'existenet plus  mais maintenant il y a les  communales entretenues par communes ou groupements...

Départements   Routes départementales (383 377,27 km)

Communes                Voirie communale (550 000 km)

 Etat    Routes nationales (11 800 km) et autoroutes non concédées (1 100 km)

divisées en

 voies du réseau structurant (VRS) ..... voies du réseau non structurant (VRNS)

Modifié par jackv
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Il y a 13 heures , jackv a déclaré:

bin oui il n'y a pas de routes "regionales" juste des départementales  les " ex vicinales" n'existent plus  mais maintenant il y a les  communales entretenues par communes ou groupements...

Départements   Routes départementales (383 377,27 km)

Communes                Voirie communale (550 000 km)

 Etat    Routes nationales (11 800 km) et autoroutes non concédées (1 100 km)

divisées en

 voies du réseau structurant (VRS) ..... voies du réseau non structurant (VRNS)

De mémoire (je zappe volontairement les routes forestières, européennes, etc., sinon demain on y est encore) :

Nous disposons des voies communales/rurales/vicinales/etc (routes qui ont des cartouches à fond blanc, bleu pour la "métropole" de Nice*) qui appartiennent à la commune. On y inclut une partie des routes nationales d'intérêt local qui sont des nationales déclassées mais non renumérotées, en l'occurrence devenues à la charge des communes (il s'agira souvent de courts tronçons avec un trafic purement local).

* Variante non approuvée par les textes de loi, soit dit en passant.

Nous avons le réseau routier départemental, qui a eu deux significations; le premier réseau a été crée en 1813 et à pris fin en 1938 comprenait les routes de grande importance à l'échelle départementale (en constituant les grandes radiales et transversales, entretenues sous l'égide du Ministère des Ponts et Chaussées) mais insuffisantes pour être dans le réseau routier national.

Celui-ci était complété dès 1836 par les Chemins de Grande Communication (ou G.c.) qui maillent le reste du département et financés par les communes et les départements. et ceux d'Intérêt Commun, (ou I.c. , parfois nommés comme chemins vicinaux) reliant plusieurs communes, mais d'importance faible à l'échelle départementale, financés principalement par les communes avec des éventuelles aides du département. Dès 1871 les routes départementales, I.c. et G.c. sont gérées par le département qui classe ou déclasse à volonté ses routes (en dehors, bien entendu du réseau routier national). Mais il faudra attendre 1938 pour que les I.c. et G.c. soient abandonnés pour faire définitivement place aux routes départementales telles que nous les connaissons. 

Enfin nous avons le réseau routier national, qui a aussi beaucoup mué; créé en 1811 sous Napoléon, modifié en 1824 pour retirer toutes les nationales situées désormais hors de l'ancien Empire Français, situées en Allemagne, en Italie, en Belgique... Il sera aussi modifié lors de l'annexion du Duché de Savoie à la France en 1860, totalisant à ce moment 206 routes nationales plus leurs annexes (comme la RN 10a, etc).

À la suite de la crise de 1929, sont classées en 1933 un nombre énorme de routes nationales englobant beaucoup de routes départementales, représentant désormais la tranche des routes nationales de 300 à 856. Une énorme majorité de celles-ci, ainsi qu'une partie non négligeable du réseau routier national d'origine est reversée en 1973 au réseau départemental. Ensuite quelques nationales seront crées, en puisant dans les numéros non attribués entre 208 et 250 mais surtout dans les tranches 1xxx qui correspondent à des déviations, souvent inachevées de villes, et 2xxx qui ont un statut particulier puisque ce sont des anciens tracés de la route nationale d'origine en attente de déclassement).

En 2005, l’État déclasse une bonne partie du réseau routier national et le transfère aux départements, qui s'empressent de le reclasser dans leur réseau départemental. Un certain département refuse de déclasser ses nationales, la Seine-Saint-Denis qui n'a pas renuméroté ses nationales.

Si le réseau routier national et autoroutier public est officiellement à la charge de l’État, celui-ci se désengage au possible, laissant son financement aux Régions et Départements. qui le financent davantage que l’État. Le peu de réseau routier national restant se chiffre à environ 9 645 km (cf. Wikisara, 2010, moins les 105 km de l'ex RN 10 dans les Landes) contre 30 000 km pour le réseau ferroviaire (et environ 27 000 km de nationales avant 2006). Et il se pose désormais la question de l'éventuelle suppression des départements et donc cela ferait que la région se retrouverait à financer pratiquement tout le réseau routier hors voies privées et communales plus le réseau ferroviaire...

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