PAZtoNPM Publication: 21 mars 2017 Partager Publication: 21 mars 2017 (modifié) Il y a 20 heures, cc27001 a dit : Ce n'est pas un bobard, mais il est difficile d'avoir des chiffres exacts, ça reste des estimations. En voici une : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/02/24/20002-20150224ARTFIG00288-les-agriculteurs-incites-a-reduire-le-gaspillage-alimentaire.php Une autre : http://www.planetoscope.com/agriculture-alimentation/1556-le-gaspillage-alimentaire-dans-le-monde.html En voici d'autres : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaspillage_alimentaire En faisant une moyenne, les produits finis qui arrivent sur le marché (donc les 70% restant) finissent aussi à la poubelle sans avoir nourri personne dans 30 à 50% des cas. Donc si on additionne 30% et 30% de 70%, ça fait grosso-modo la moitié de la production agricole qui ne nourrit personne, en moyenne. La PAC est depuis longtemps mise en cause dans sa très mauvaise gestion des surproductions en UE. Mais comme il faut d'abord satisfaire les protagonistes, le gaspillage devient vite secondaire. Bref, à l'heure actuelle ce n'est pas la production de biocarburants qui risque d'affamer la population, au contraire elle permettrait de valoriser la préservation des terres cultivables au lieu de les bétonner. Sauf que gaspillage alimentaire =/= destruction d'excédents, le bio-éthanol n'y change donc rien, il pèse juste en plus sur la chaine... Effectivement, si on se servait des déchets alimentaires pour en fabriquer, cela serait bénéfique, car cela valoriserait au moins les déchets, malgré les défauts inhérents à cette approche, qui existent également. Par ailleurs, il faut distinguer excédents structurels et ponctuels (l'exemple du figaro relevant du deuxième cas), ces derniers n'étant pas non plus dans la chaine des bio-carburants. Ensuite, le gaspillage alimentaire intervient principalement sur des produits finis ou semi-finis, périssables (légumes, lait, viande, produits dérivés). Par défaut de la supply-chain ou simplement par consumérisme (en bout de chaine). Encore une fois, on est bien éloigné des cultures concernées par le bio-éthanol. Enfin, la pression à la hausse sur les prix n'est pas suffisamment significative pour dépasser la pression foncière autour de l'IDF, en revanche, cette pression est très sensible pour les pays (émergents, en développement ou moins avancés) qui sont importateurs de céréales ou d'oléagineux (bien moins périssables), réduisant de fait leur sécurité alimentaire, tout en encourageant la déforestation par cette hausse des prix. De même, la variation des prix est la preuve même que le bio-éthanol est juste une demande supplémentaire et qu'il n'y a aucune variation sur le gaspillage... Pour le chiffre, je maintiens ma position : 50% est faux. Le chiffre de la FAO est un chiffre au global et au niveau mondial. Vous comptez deux fois ces 30% pour atteindre 50%, l'erreur méthodologique est flagrante. Relier, de surcroît, ce chiffre grossièrement surestimé, à des causes qui n'en sont pas (le gaspillage alimentaire et les quotas agricoles (en cours de suppression) sont deux choses différentes et dans des proportions incomparables) et sans aucune mise en perspective en faisait un bobard. Bref, que ce soit du bio-éthanol, du bio-méthane (coucou l'avenir énergétique en Bretagne) ou tout autre bio-carburant, ça reste une marchandise dangereuse ! Soit dit en passant, un wagon renversé depuis le début de l'année, mais combien d'accidents de poids-lourds en parallèle ? Je crois qu'il est heureux que ces transports se fassent encore par le rail ! (et hop, on revient dans le sujet ) Modifié 21 mars 2017 par PAZtoNPM 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Fabr Publication: 22 mars 2017 Partager Publication: 22 mars 2017 (modifié) Le 21/03/2017 à 17:25, PAZtoNPM a dit : Je crois qu'il est heureux que ces transports se fassent encore par le rail ! Sur des voies de service de moins en moins entretenues, et qui ferment les unes aprés les autres, concentrant alors le trafic persistant sur celles encore ouverte, plus sollicitées mais toujours si peu entretenues, qui à leur tour, vont rapidement finir par fermer, concentrant encore plus les sollicitations.... cercle vicieux, dont le resultat à moyen terme sera la disparition des circulations de Fret Ferroviaire, si rien n'est fait ou s'y oppose.... Fabrice Modifié 22 mars 2017 par Fabr Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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