[Z2] Photographies

[E.T.G.]

L'élément automoteur Z7505-ZR17505 dessert Saint-Fons (69) en août 1997.

[E.T.G.]

Des Z2 jaunes, avec ici des éléments Z7300 conventionnés par le Languedoc-Roussillon, en l'occurrence les Z7357 et 7369 en U.M. à Ambérieu (01) en octobre 1997, les Z97384 et 7366 chez elles au dépôt de Marseille-Blancarde (13) le 05 octobre et, le monde étant petit, de nouveau la 97384 qui passe sa nuit du 06 octobre en gare d'Avignon (84).

Les Z97300, comme leur numéro l'indique, sont des éléments acquis par des tiers (en déduction d'éléments initialement prévus en propre pour la S.N.C.F.). Les deux Languedoc-Roussillon ont porté une très seyante livrée "T.L.R.", comme Trains du Languedoc-Roussillon, blanche à bandes multicolores hélas éphémère tandis que les dix autres éléments conventionnés recevaient simplement des placards blancs "T.L.R." sur leur livrée originelle. Les opérations de peinturage en jaune lithos ayant eu lieu en 1988 aux Ateliers de Béziers, on remarque que la police de caractères des numéros n'est pas la même selon les éléments, et l'effet de blancheur de l'élément illustré sur la dernière photo: il ne lui manquerait plus que ses bandeaux de couleurs pour qu'il retrouve sa superbe livrée originelle.

[E.T.G.]

Une rareté, voire une spécialité presque locale, la Z9604, à l'époque seule Z2 de couleur vert perroquet, appliquée par peinturage par les Ateliers de Rennes début 1990, seule Z2 a y avoir transité.

Un second élément, Z9605, sera lui aussi peint par l'E.I.M.M. de Nevers dans cette livrée en 2000, avec quelques différences toutefois.

Nous voyons ici notre Z9604 en repos nocturne sur le plateau de remisage d'Angers-Saint-Laud (49) le 13 octobre 1997, sans oublier une petite pose souvenir avec moi. Enfin, revoici notre automotrice en gare, où un élément bleu Isabelle l'a rejointe, prête au départ pour Nantes au petit matin du 14,

Les Z2 de Rennes étaient utilisées en banalité, aussi les éléments bretons circulaient très souvent en Pays-de-la-Loire comme les éléments de la Région Centre circulaient aussi très régulièrement en Bretagne. Mais lors de leur garage au dépôt du Mans, les éléments construits dans l'usine Carel et Fouché toute proche n'auront cependant pas l'occasion de passer devant l'embranchement particulier par lequel ils sont arrivés sur le réseau.

Signalons pour mémoire la reproduction par la firme Piko de la famille des Z2, en différentes versions, dont j'ai d'ailleurs acheté la Z9604 verte et la 97303, en livrée T.L.R., deux livrées que j'adore, tandis que la Z9602 en livrée version originelle mais passée en O.P.C.E. me plairait bien (j'aurais préféré une version non passée en O.P.C.E. mais il n'y avait pas de numéro de Rennes pour cela, c'est une Z9500 de Vénissieux qui a été reproduit, et j'ai moins fréquenté ces éléments)!

[E.T.G.]

Le 06 septembre 1997, la Z9516-ZR19516 s'apprête à quitter Lyon-Perrache (69) pour Dijon.

[E.T.G.]

En juin 1997 l'élément automoteur Z7316-ZR17316 vient d'arriver à Oloron-Sainte-Marie (64) et en repartira dans quelques minutes.

Modifié 5 août 2021 par E.T.G.
Omission de mettre la légende.

[E.T.G.]

La Z7501 brille sous un soleil déclinant dans les garages de Lyon-Scaronne (69) un soir d'octobre 1997.

On voit son modèle de capots de rhéostats, caractéristique des éléments Z2 construits chez Carel et Fouché au Mans, par opposition à ceux construits par De Dietrich à Reichshoffen.

[E.T.G.]

En janvier 1998 au dépôt de Tours-Saint-Pierre (37), tandis que les X72515/6 et X4391-XR8610 dorment, une Z9600 de Rennes en découcher, reconnaissable à son blason (en l'occurrence "Pays de la Loire") par opposition aux Z7300 locales dont aucune n'en possédait, se réveille pour assurer sa journée de service.

A droite, nous apercevons une des toutes dernières Z5100, série en service plus pour très longtemps.

 

Notons que l'affectation des Z9600 utilisées sur l'Ouest avait été envisagée à Tours-Saint-Pierre, parce qu'il avait déjà des Z7300, solution finalement écartée car les installations ne permettraient pas d'accueillir ce surplus d'éléments sans devoir agrandir l'atelier et donc faire face à des dépenses importantes, tandis qu'en plus les roulements envisagés conduisaient à des pas de rentrées au dépôt trop longs.

Les deux principales radiales de Bretagne devant être électrifiées quelques petites années après, la gestion d'automotrices par Rennes, qui était initialement en balance avec Tours-Saint-Pierre, ne s'en trouvait que confortée et devenait complètement pertinente grâce à sa position plus centrale par rapport au rayon d'action envisagé de ses éléments (certains documents* faisant même état d'affectation de Z6300 transfuges de la région parisienne), le fait que les installations venant d'être adaptées à la traction électrique (accueil de BB22200 et 25200) étant en outre mis en exergue.

Pour autant, une fois ces deux grandes radiales de Bretagne électrifiées, le nombre de Z2 ne sera augmenté que de deux unités par prélèvement sur les effectifs de Vénissieux et les autorails et éléments automoteurs de Rennes connaîtront toujours une utilisation soutenue sous caténaires, faute d'avoir passé une commande envisagée de Z11500 à ce titre. Commande pour laquelle il était dit qu'elle devait en plus permettre par décalage de libérer des éléments bicourants, toujours plus utiles ailleurs, en ne gardant parmi eux que l'effectif nécessaire pour couvrir les trains touchant Le Mans et Tours (on envisageait d'ailleurs de réutiliser certains de ces éléments sur Poitiers - La Rochelle (leur mutation probable à ce moment-là à Tours-Saint-Pierre, qui pouvait en récupérer quelques-uns seulement pour les rapprocher de cette zone d'action n'étant d'ailleurs pas précisée) tandis que les autres auraient sans doute servi pour accroître le rayon d'action de Vénissieux en direction de la Franche-Comté et l'Alsace(la section Belfort - Besançon a souvent été la variable d'ajustement pour l'utilisation des éléments de Thionville et ceux bicourants de Vénissieux), permettant à son tour l'accroissement des prestations des Z11500 de Thionville sur la Lorraine, au détriment d'E.A.D. circulant sous caténaires.

 

*ensemble de documents émanant du centre des archives historiques du Mans.

[E.T.G.]

La Z9611, reconnaissable à son logo noir sur face avant, vient d'arriver de Laval en tête d'une U.M. Le Mans (72), mai 1996.

[E.T.G.]

Mettons-nous au vert avec la Z9604-ZR19604, sorte de jument verte, seule Z2 verte à l'époque à laquelle j'ai pris cette photo en gare de Nantes (44), en juillet 1994.

Un second élément, le Z9605, viendra la rejoindre bien plus tard, vers 1999, tandis que celle-ci, passée en Opération-Caisse dans les mêmes eaux, restera verte mais perdra son logo resté en relief et peint en blanc lors du peinturage vert Bretagne fin des années 80, à l'inverse des Z2 bleu Isabelle Pays de la Loire.

Lors ce son Opération-Caisse, elle héritera aussi des logos casquette mais une différence demeurera avec la Z9605, permettant de loin de les distinguer l'une de l'autre: la Z9605 a vu par erreur ses portes d'accès cabine ZR peintes en vert sur toute leur hauteur, de même qu'elle a toujours par erreur reçu les blasons "Sotteville les Rouen", ville qui ne l'a jamais parrainée officiellement (l'élément X4919-XR8910-X4920, filleul légitime de ce baptême, était simultanément en cours de Révision Générale à l'E.I.M.M. de Nevers, qui s'est mélangé les pinceaux...

[E.T.G.]

Le 10 avril 1995, l'élément automoteur Z11507-ZR111507 est garé à quai en gare de Longwy (54) entre deux utilisations.

[E.T.G.]

L'élément automoteur Z9607-ZR19607 (96 07, mon contingent à l'armée!) est garé sur les voies en impasse de la gare de Nantes (44) en juillet 1994.

Focus sur les aménagements intérieurs qui sont ceux d'origine, avec le détail des sièges de première classe, vue d'ensemble d'une salle de seconde avec détail des sièges puis intercirculation, dont on signalera que les Z2 ont été le premier matériel à l'avoir étanche (un premier modèle a existé avant un nouveau monté à titre d'essai sur l'élément Z7373-ZR17373, second modèle qui fut généralisé ensuite, y compris aux éléments traités avec le premier, repris en rétrofit).

Coté aménagements intérieurs, précisons que les éléments aménagés en version omnibus étaient les Z7300 et 9600 et qu'ils étaient destinés à des dessertes de proximité par opposition aux éléments Z7500 et 9500, aménagés en version express et destinés à assurer des dessertes en correspondance avec les T.G.V. sud-est sur des parcours plus longs.

_Eléments omnibus: 152 places assises dont 24 de première classe et 128 en seconde, disposition des sièges quasiment tous en face à face;

_Eléments express: 152 places dont 32 en première classe et 120 en seconde, sièges disposés en file et munis sur leur dos (quand un autre est placé derrière) d'un filet porte revue, tablette rabattable et porte-gobelet.

Les Z11500, compte-tenu qu'ils ne sont pas nombreux et afin d'en optimiser l'utilisation sans scinder cet effectif de seulement 22 éléments en deux sous-parcs recevront un mix des deux versions (sans tablettes rabattables sur le dos des sièges en file) et leur capacité sera de 151 places dont 24 de première et 127 en seconde.

[E.T.G.]

Angers (49), mai 1994, les éléments automoteurs Z9603-ZR19603 et Z9621-ZR19621 sont au repos dans les garages, le second est en train de se faire faire une toilette.

Quelques dizaines de minutes plus tard, le premier est à quai pour s'en aller soit au Mans soit vers Saumur et Thouars ou Tours.

Une anecdote avec la Z9603 pour aller du Mans à Angers, justement: accompagnant mon père, contrôleur, sur sa tournée peu de temps après les grèves de 1986, en pleine période de froid et neige, après Sablé, le mécanicien nous précise que la poursuite du trajet risque d'être difficile: le compresseur fait des siennes, la pression d'air de la conduite principale baisse et le pantographe pourrait bien finir par tomber. Et effectivement,peu après au démarrage d'un P.A.N.G, le pantographe (25000 volts) tombe. Application du guide de dépannage, demande de secours, installation de l'attelage de secours (avec mise en place de collier sur chacun des tampons dont il a fallu tirer le plateau), et arrivée d'un train de marchandises tiré par une BB25200 (verte), attelage, et pousse du train à vitesse maximale de 30 km/h. Arrivée à Angers avec 1h39 de retard...

[E.T.G.]

Voisinage pacifique des Y8246 et Z9603 en gare d'Angers-Saint-Laud en mai 1994.

[E.T.G.]

Les Z7357-ZR17357 et Z7502-ZR17502 stationnent en maintien de service sur le faisceau en impasse de Lyon-Scaronne (69) en octobre 1996.

[E.T.G.]

Revenons au Mans (72) avec l'élément automoteur Z9626-ZR19626 prêt au départ en mai 1995. Sur voie 7, il est très probablement à destination de Sablé-sur-Sarthe ou Angers ou Nantes.

[E.T.G.]

Vue de face et de profil sur la Z11507 en gare de Longwy (54) à l'automne 1995.

[E.T.G.]

En août 1996, une Z7300 en livrée T.E.R. 1987 rouge pour le compte de la région Aquitaine évolue dans l'avant-gare de Tours (37).

[E.T.G.]

L'élément automoteur Z9628-ZR19628, seul élément conventionné par la Région des Pays de la Loire ayant échappé à la livrée T.E.R. 1987 bleue Isabelle, stationne en gare de Tours (37) en août 1996.

[E.T.G.]

En août 1996, l'élément automoteur Z7336-ZR17336 quitte la gare de Tours (37) pour rentrer au dépôt de Saint-Pierre-des-Corps.

[E.T.G.]

En février 1995, la Z7363 est en visite dans le bâtiment des Z2 du dépôt de Bordeaux (33).

Pour ce matériel performant, la S.N.C.F. avait consenti à la dépense et n'avait pas hésité à doter Bordeaux et Marseille chacun d'un bâtiment neuf dédié à sa maintenance, même si pour certaines opérations il pouvait être reçu dans les installations pré existantes.

[E.T.G.]

L'élément automoteur Z99581-ZR919581 (c'est tout!?) attend un prochain service en gare de Besançon (25) en juin 1996.

Comme sa numérotation l'indique, il appartient à un tiers, en l'occurrence le Conseil Régional de Franche-Comté, qui avait procédé à l'acquisition de deux éléments.

En revanche, la décoration spéciale d'un élément X4300 souhaitée au même moment en attendant ces deux automotrices (et donc sans modernisation, à l'époque) afin de le titulariser sur des navettes Belfort - Montbéliard ne fut pas concrétisée pour des raisons de contraintes d'exploitation et matérielles. Les deux automotrices seront d'ailleurs portées sur un service qui les emmènera plutôt sur toute la ligne de la vallée du Doubs, de Belfort à Dijon, que sur des trains à faible trajet, et on s'efforcera qu'elles puissent rouler en priorité plutôt sur "leur Région qu'ailleurs dans la zone d'action habituelle des Z9500 de Vénissieux (dans les Alpes).

La section Belfort - Besançon servira quelques années plus tard encore et selon les services de tampon selon qu'on peut y engager des éléments bicourants, qui s'ils sont plus utiles ailleurs compte-tenu de leur nombre limité seront remplacés avec modification de roulement par des Z11500. Il semble bien d'ailleurs que sur cette ligne, seul cas de rencontre (ligne parcourue en commun) entre des éléments bicourants et purs monophasés il n'y ait jamais eu d'U.M. mixte comme il y a eu au sud de Dijon et en particulier en région Rhône-Alpes avec les éléments bicourants et purs continu.

[E.T.G.]

En juillet 1994, l'élément automoteur Z9604-ZR19604 est garé en gare de Nantes (44).

[E.T.G.]

Bleu Isabelle à Tours (37), on pourrait croire à une Z2 T.E.R. Centre, il s'agit pourtant d'un élément Z7300 Midi-Pyrénées qui quitte la gare en août 1996.

Centre, si elle l'avait voulu, aurait pu comme elle l'avait fait avec ses X2200 faire repeindre ses Z2, mais ils sont curieusement restés en livrée d'origine jusqu'à leur modernisation, après les années 2000, malgré leur passage en Opération Caisse en première moitié des années 90 (la livrée avait simplement eu les adaptations prévues en tel cas, comme les logos frontaux arasés, etc.).

[E.T.G.]

L'élément Z7512-ZR17512 stationne sous la marquise de Lyon-Perrache (69) en août 1996.

[E.T.G.]

L'élément Z7512-ZR17512 est en maintien de service à Lyon-Scaronne (69) en octobre 1996.