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Le Web des Cheminots

Comment decourager les gens de prendre les trains de nuit


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il y a 58 minutes, TGV_13 a dit :

Ce qui exclue d'office les médias publics puisqu'ils n'ont pas de financement indépendant.

 

Mode HS OFF

Il n'y a qu'une vingtaine de médias vraiment indépendants ( toutes tendances politiques) tous les autres touchent des subventions

https://elogedelacuriosite.com/2022/03/12/medias-independants-france-liste-presse-independante/

 

MODE HS OFF

Modifié par fabrice
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Il y a 3 heures, Grandao a dit :

@Pascal45En vérité l'idéal serait que le billet Tours Paris ou Orléans Paris soit inclus dans le billet du train de nuit au départ de Paris. 

Rien de nouveau donc, même si évidemment aujourd'hui on paye ce bout de trajet en plus. On pourrait imaginer que le préacheminement soit offert, comme le font certaines compagnies aériennes...

Mais si on n'arrive pas dans la gare d'où part le train de nuit on perd une bonne partie de l'intérêt de la chose.

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il y a 28 minutes, TER200 a dit :

On pourrait imaginer que le préacheminement soit offert, comme le font certaines compagnies aériennes...

Ben voyons, moi je propose également que la voiture de location à l'arrivée soit offerte... faut pas se gêner c'est La France ... qui régale.

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il y a 58 minutes, TER200 a dit :

Rien de nouveau donc, même si évidemment aujourd'hui on paye ce bout de trajet en plus. On pourrait imaginer que le préacheminement soit offert, comme le font certaines compagnies aériennes...

Oui pour leurs salariés et encore pas tous...cela ne concerne qu'une partie de ceux ci à commencer par les PNC, les pilotes entre autres.

les secrétaires, comptables qui bossent au siège par exemple, n'ont pas ce privilège!

et c 'est prévu par un accord de branche, le code du travail n'imposant rien à ce niveau là au-delà d'une distance dite raisonnable pour n'importe quel salarié.

Mais si on n'arrive pas dans la gare d'où part le train de nuit on perd une bonne partie de l'intérêt de la chose.

 

Modifié par capelanbrest
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il y a 28 minutes, Laroche a dit :

Ben voyons, moi je propose également que la voiture de location à l'arrivée soit offerte... faut pas se gêner c'est La France ... qui régale.

sur ce coup là pas de chance car c'est le cas pour les personnels Air France par exemple....

mais bon ça les regardent car Air france n'est pas une boite publique (enfin presque), donc ça ne concerne pas directement le contribuable lambda.

tant que le préacheminement gratuit fait partie des avantage de gré à gré au sein des boites privées perso j'estime que ça ne nous regarde pas en tant que contribuables.

 

allez revenons aux trains de nuit...😉😉👍👍

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il y a 39 minutes, TER200 a dit :

Rien de nouveau donc, même si évidemment aujourd'hui on paye ce bout de trajet en plus. On pourrait imaginer que le préacheminement soit offert, comme le font certaines compagnies aériennes...

Mais si on n'arrive pas dans la gare d'où part le train de nuit on perd une bonne partie de l'intérêt de la chose.

Ça tombe bien les trains de nuit partent d Austerlitz donc pour Orléans c'est parfait 

On peut imaginer un arrêt en banlieue parisienne pour que le maximum de personnes puissent y avoir accès.

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il y a une heure, capelanbrest a dit :

Oui pour leurs salariés et encore pas tous...cela ne concerne qu'une partie de ceux ci à commencer par les PNC, les pilotes entre autres.

Mais qu'est-ce que tu racontes ?

Je parle des tarifs pour les passagers lambda, où un voyage en correspondance entre un vol long-courrier et un régional n'est souvent pas plus cher que le LC seul (mais c'est pour des raisons concurrentielles*).

Dans le cas de nos trains, le paysage concurrentiel ne justifie pas forcément ce genre de mesure qui mettrait Orléans-Paris-Briançon au même prix que Paris-Briançon.

 

 

* [HS]

Un voyageur qui va de Paris à LA va préférer un vol direct, même si plus cher qu'un trajet en correspondance à Londres.

En revanche celui qui part de Nice va avoir le choix entre une correspondance à Paris avec la compagnie A ou à Londres avec B, ça ne change pas grand chose pour lui alors A et B vont réduire leurs prix, ce qui revient souvent au même prix que le vol direct depuis le hub seul.

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Il y a 6 heures, TER200 a dit :

Mais qu'est-ce que tu racontes ?

Je parle des tarifs pour les passagers lambda, où un voyage en correspondance entre un vol long-courrier et un régional n'est souvent pas plus cher que le LC seul (mais c'est pour des raisons concurrentielles*).

Dans le cas de nos trains, le paysage concurrentiel ne justifie pas forcément ce genre de mesure qui mettrait Orléans-Paris-Briançon au même prix que Paris-Briançon.

 

 

* [HS]

Un voyageur qui va de Paris à LA va préférer un vol direct, même si plus cher qu'un trajet en correspondance à Londres.

En revanche celui qui part de Nice va avoir le choix entre une correspondance à Paris avec la compagnie A ou à Londres avec B, ça ne change pas grand chose pour lui alors A et B vont réduire leurs prix, ce qui revient souvent au même prix que le vol direct depuis le hub seul.

je n'avais pas compris le terme de préacheminement sous cet angle.

Désolé.

Pour le reste je suis ok avec ton développement.

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Il y a 7 heures, Grandao a dit :

Ça tombe bien les trains de nuit partent d Austerlitz donc pour Orléans c'est parfait 

On peut imaginer un arrêt en banlieue parisienne pour que le maximum de personnes puissent y avoir accès.

Effectivement (trains de nuit ou pas tgv par exemple) manquent cruellement de quelques pôles de correspondances en région parisienne....

Certains de nos voisins ont cette pratique(ou commence à l'avoir)...en France ça n'est absolument pas la culture et ça na pas été pensé comme cela lors de la conception du réseau que ce soit celui des TGV ou celui des lignes de banlieue.

Avec la construction du grand paris cela pourrait  pourtant avoir une certaine pertinence...avec l'étalement de la grande Banlieue.

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Il y a 7 heures, Grandao a dit :

Ça tombe bien les trains de nuit partent d Austerlitz donc pour Orléans c'est parfait 

On peut imaginer un arrêt en banlieue parisienne pour que le maximum de personnes puissent y avoir accès.

1) "Jadis", ces trains de nuit s'arrêtaient aux Aubrais ...

2) On peut aussi imaginer de faire des trains de nuit "omnibus" s'arrêtant partout sur son parcours ... 🤣 🤣 🤣

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il y a 17 minutes, capelanbrest a dit :

Effectivement (trains de nuit ou pas tgv par exemple) manquent cruellement de quelques pôles de correspondances en région parisienne....

Certains de nos voisins ont cette pratique(ou commence à l'avoir)...en France ça n'est absolument pas la culture et ça na pas été pensé comme cela lors de la conception du réseau que ce soit celui des TGV ou celui des lignes de banlieue.

Avec la construction du grand paris cela pourrait  pourtant avoir une certaine pertinence...avec l'étalement de la grande Banlieue.

Un bon RER pour remonter sur Paris (ou en descendre) suffit pour assurer ces correspondances avec les trains de nuit.

Ne cherchons pas la complication ... 🤪

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Il y a 9 heures, Grandao a dit :

 

On peut imaginer un arrêt en banlieue parisienne pour que le maximum de personnes puissent y avoir accès.

et descendre au premier arrêt suivant après s'en être mis plein les fouilles (vécu)

ce n'est pas du mauvais esprit

juste la dure réalité, une des raisons qui a fait que les trains de nuit ont peu à peu disparu

Modifié par cyclodocus
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il y a une heure, cyclodocus a dit :

et descendre au premier arrêt suivant après s'en être mis plein les fouilles (vécu)

ce n'est pas du mauvais esprit

juste la dure réalité, une des raisons qui a fait que les trains de nuit ont peu à peu disparu

Dans les trains de nuit d'une autre époque où le vol était possible je comprends les réticences mais avec le nouveau matériel le risque est quand même réduit. En + à l'époque les trains de nuit s'arrêtaient après 1h de trajet. Là on parle de 10/15 minutes. Typiquement on peut imaginer un arrêt à la gare des ardoines à Vitry sur Seine qui est en correspondance avec la ligne 15 et le RER C. (J'utilise le présent parce qu'il est irrémédiable que la ligne 15 arrive avant le train de nuit)

En vrai ça serait top !

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Il y a 2 heures, Grandao a dit :

Dans les trains de nuit d'une autre époque où le vol était possible je comprends les réticences mais avec le nouveau matériel le risque est quand même réduit.

la question est réglé en France : il n'y a pas de nouveaux matériels 😉😉

Avant de réclamer des trains de nuit, on aimerait bien avoir des chiffres avec prospectives.

Seuil de rentabilité sur telle ou telle OD, coûts etc....

Lorsque l'on réclame quelques choses il faut argumenter autrement que par des "ce serait bien que" 

Pour le moment rien de tout cela chez ceux qui réclament des trains de nuit à corps et à à cris, au delà de l'emprunte  carbone et des discours dogmatiques.

 

va donc vous falloir creuse le sujet si vous souhaitez être audibles ici et Irl.

si vous souhaitez mobiliser des élus(ce qui peut s'entendre) ils n'iront pas aux charbons sans prévisionnel qualitatif et quantitatif tenant la marée. 😉

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  • 3 semaines plus tard...

Mais dans les trains de nuit corail, le verrou ferme totalement la porte ou ça laisse une fente de quelques centimètres ?  je trouvais ça pas sécurisant

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Bonjour

 

Désolé d’être un peu long, mais je viens de lire tous les échanges sur ce topic, et je réagis. =)

 

Avec le développement et la remise en route des différentes offres pour les trains de nuit, force est de constater qu'au dela des personnes qui ont connu les trains "d'avant" et qui regardent ce "produit" d'un air vaguement blasé, il y a un renouvellement net et clair de la demande, de la part de gens aux profils parfois inattendus, mais surtout réellement intéressés et au final convaincus.

 

 

Et qui reviennent.

 

 

En général, un commerçant cherche à vendre, de préférence bien, vite, et si possible avec une rentabilité lui permettant de poursuivre l'activité, et mieux encore, de la développer. Bon, dans quelques domaines, c’est plutôt la survie qui se joue...

 

Ben la Maison, au sens large, ne doit pas/plus être un commerçant, ou alors a perdu dans un tiroir la notion de Client à un moment, et pédale désormais ferme pour essayer de rattraper la boulette.

 

Le client, c'est celui qui paye pour être accueilli, avoir une prestation correcte, équitable, franche et sans sous entendu ni réticence, ET QUI REVIENT PARCE QU'IL EST CONTENT ET SATISFAIT.

 

On ne vend pas 4 millions de titres de circulation. On vend UN titre de circulation à 4 millions de CLIENTS. La nuance est de taille.

 

 

Quand le choix a été fait de tordre le cou aux trains de nuit / trains auto couchettes (TAC) / trains auto accompagnées (TAA), etc, c'étaient plus de 3 millions de passagers payants qui étaient encore acheminés, et ce, dans des conditions de plus en plus dégradées. Cette dégradation (vue de l'extérieur) a pu être perçue au choix comme stupide et vide de sens / portée, organisée et gérée par incompétence(s) / résultat d'une désaffection au profit de la voiture et/ou de l'avion / plus d'autres allégations courantes que je m'abstiens de noter ici, mais pas flatteuses.

 

Au final, avec le temps, cette dégradation s'est révélée quasi volontaire, structurée, planifiée même : la répétition systématique des scénarios identiques, à l'oeuvre pour arriver au résultat de l'arrêt de pans entiers de l'activité ferroviaire, est désormais documentée. Dégradation de l'offre en qualité et en pertinence d’horaires, survenance de contraintes étonnantes, dérégulation des dates de circulation, planification de travaux à contretemps des besoins, complications tarifaires empilées sans réellement de cohérence pour le client, d'une manière générale tout ce qui a été appliqué méthodiquement à tous les domaines ferroviaires a conduit au carnage :

 

> Arrêt du fret diffus (wagon isolé) alors que cette activité devrait être évidente, active, pérenne ; alors que : avec les outils de gestion disponibles, on peut accélérer les circulations et les délais O/D. D’autre part le prix DOIT être équilibré d'une manière ou d'une autre avec le routier : si chaque train paye pour l'entretien des voies et les circulations, il n'y a aucune logique recevable faisant que le routier (quel que soit son port d’attache) ne paye pas pour l'usage des routes.

 

> destruction des "petites lignes" dont le bilan au km de leur activité seule n'était pas jugé rentable, tout en gommant sciemment leur potentiel de maillons d'une chaîne de liaisons bien au dela du cadre local (vous savez, ces misères UIC 5 / 6 / 7 et pourquoi pas plus élevées en chiffres ?) éjectant de fait toute idée de transport autre que routier (camions ou autocars).

 

> cabotage voyageurs fin réduit à néant, au profit de liaisons entre métropoles seules oubliant tout l'aménagement du territoire pour éviter un empilement urbain ...

 

> Etc.

 

Et très curieusement, à partir du moment où ces méthodes de gestion discutables ont été appliquées... au RER en IdF pour certaines branches pourtant utiles, il a été réalisé que cela pourrait coincer, en fait.

 

Parallèlement, l'approche des trains de nuit dans d'autres pays a été conduite avec d'autres a priori, et leur évolution et renouvellement a pris largement en compte l'évolution des besoins et souhaits de leur clientèle. Comme tout bon commerçant en fait...

 

Le mode TGV ne permettra jamais de faire cette chose simple : partir du même quai, rouler pendant environ une heure, et se réveiller à destination dans une forme correcte pour effectuer dès 8h / 8h30 du matin un premier rendez vous important et négocier un bon contrat, puis enchaîner un deuxième et troisième rendez vous avant de repartir le soir et se réveiller le lendemain à destination pour une nouvelle journée de taf efficace.

 

Et ça, ce n'est qu'une toute petite partie de la case "avantages" du train de nuit.

 

Il y a toutes les autres cases, qui font le bonheur des clients :

 

> les étudiants qui rentrent le we après la journée de fac, ou qui reviennent de we pour le lundi matin. Essayes de le faire avec un TGV ou un IC, pour rigoler.

 

> Les anciens qui n'ont pas envie de se taper 700km de voiture, au hasard, juste pour 2 ou 3 jours sur place

 

> Les familles qui ont des besoins de déplacement (mais pour lesquelles la somme des billets aller retour est supérieur au coût de possession et d’utilisation de la voiture, qu’ils ont de toutes façons, et qu’ils se coltinent la fatigue du voyage)

 

> Etc. (très important en nombre parce que diffus, le Etc.)

 

> Et puis les nouvelles sensibilités qui émergent, qu'il serait bon de suivre attentivement :

 

Figurez vous qu'il y a des gens qui découvrent la France (et l'Europe aussi d'ailleurs) le nez collé à la vitre d'un train en mouvement. Si, si. Des jeunes, même. En Occitanie, pays du train à 1€, cette offre quasi hérétique a créé une tendance et un intérêt pour le train "autre" que pour les allers retours chez papa maman !

 

Une illustration, mais je connais des jeunes adultes qui en sont à 22 500 kms de train pur en 2 ans : https://www.lefigaro.fr/bordeaux/12-500-kilometres-59-trains-et-33-villes-visitees-un-etudiant-bordelais-sillonne-la-france-grace-au-passe-rail-illimite-20240827

(on a d'autres exemples sur d'autres médias orientés différemment, aussi, mais je ne vais pas les mettre tous)

 

Au dela de l’usine à gaz du pass rail franco français avec ses critères propres à décourager des clients potentiels (élaboré par probablement un peu trop de monde autour de la table pour la version 2024), le principe du voyage ferroviaire attire très nettement les jeunes, tenez vous bien les anciens, par « sa nouveauté ».

 

Ils découvrent des géographies et des paysages divers et variés, fabuleusement dépaysants parfois : Larzalier, vous connaissez ? Les bords de Loire ? L’Alsace ? Les gorges de l’Allier ? Grenoble <> Veynes <> Gap <> Briançon, toussa ?

 

Alors partir le soir d’une ville, et se réveiller en longeant la Mediterranée, par exemple, ça vaut tous les Ryanair & consorts vers des destinations regrettablement blindées de touristus simplex.

 

Ne surtout pas perdre de vue que les « jeunes » ont de moins en moins d'argent pour porter la charge d'une voiture, tout en conservant intact un appétit évident pour les autres horizons. Et que le train devrait in fine coûter moins cher que la voiture, puisque les besoins de mobilités sont mutualisés et regroupés sur les plans de la technique & de la gestion.

 

Tout ça mis bout à bout, on obtient un début de quelque chose qui devrait coller aux objectifs d’un bon commerçant avec un bon bizness et un bon CA, avec des clients contents et qui reviennent !

 

Se rappeler surtout d’une petite phrase définitive prononcée par je ne sais plus qui (mais on s’en tape en fait) :

 

« on ne construit pas un pont en comptant le nombre de personnes qui traversent à la nage ».

 

Pour d’autres arguments, qui me touchent, je vous invite à regarder ma vidéo, si ce n’est déjà fait :

 

https://youtu.be/7y4cJaLO3vw

 

 

Modifié par BBArchi
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il y a 41 minutes, BBArchi a dit :

et se réveiller à destination dans une forme correcte

Ca, c'est toi qui le dit.

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Il y a 2 heures, BBArchi a dit :

Bonjour

 

Désolé d’être un peu long, mais je viens de lire tous les échanges sur ce topic, et je réagis. =)

 

Avec le développement et la remise en route des différentes offres pour les trains de nuit, force est de constater qu'au dela des personnes qui ont connu les trains "d'avant" et qui regardent ce "produit" d'un air vaguement blasé, il y a un renouvellement net et clair de la demande, de la part de gens aux profils parfois inattendus, mais surtout réellement intéressés et au final convaincus.

 

 

Et qui reviennent.

 

 

En général, un commerçant cherche à vendre, de préférence bien, vite, et si possible avec une rentabilité lui permettant de poursuivre l'activité, et mieux encore, de la développer. Bon, dans quelques domaines, c’est plutôt la survie qui se joue...

 

Ben la Maison, au sens large, ne doit pas/plus être un commerçant, ou alors a perdu dans un tiroir la notion de Client à un moment, et pédale désormais ferme pour essayer de rattraper la boulette.

 

Le client, c'est celui qui paye pour être accueilli, avoir une prestation correcte, équitable, franche et sans sous entendu ni réticence, ET QUI REVIENT PARCE QU'IL EST CONTENT ET SATISFAIT.

 

On ne vend pas 4 millions de titres de circulation. On vend UN titre de circulation à 4 millions de CLIENTS. La nuance est de taille.

 

 

Quand le choix a été fait de tordre le cou aux trains de nuit / trains auto couchettes (TAC) / trains auto accompagnées (TAA), etc, c'étaient plus de 3 millions de passagers payants qui étaient encore acheminés, et ce, dans des conditions de plus en plus dégradées. Cette dégradation (vue de l'extérieur) a pu être perçue au choix comme stupide et vide de sens / portée, organisée et gérée par incompétence(s) / résultat d'une désaffection au profit de la voiture et/ou de l'avion / plus d'autres allégations courantes que je m'abstiens de noter ici, mais pas flatteuses.

 

Au final, avec le temps, cette dégradation s'est révélée quasi volontaire, structurée, planifiée même : la répétition systématique des scénarios identiques, à l'oeuvre pour arriver au résultat de l'arrêt de pans entiers de l'activité ferroviaire, est désormais documentée. Dégradation de l'offre en qualité et en pertinence d’horaires, survenance de contraintes étonnantes, dérégulation des dates de circulation, planification de travaux à contretemps des besoins, complications tarifaires empilées sans réellement de cohérence pour le client, d'une manière générale tout ce qui a été appliqué méthodiquement à tous les domaines ferroviaires a conduit au carnage :

 

> Arrêt du fret diffus (wagon isolé) alors que cette activité devrait être évidente, active, pérenne ; alors que : avec les outils de gestion disponibles, on peut accélérer les circulations et les délais O/D. D’autre part le prix DOIT être équilibré d'une manière ou d'une autre avec le routier : si chaque train paye pour l'entretien des voies et les circulations, il n'y a aucune logique recevable faisant que le routier (quel que soit son port d’attache) ne paye pas pour l'usage des routes.

 

> destruction des "petites lignes" dont le bilan au km de leur activité seule n'était pas jugé rentable, tout en gommant sciemment leur potentiel de maillons d'une chaîne de liaisons bien au dela du cadre local (vous savez, ces misères UIC 5 / 6 / 7 et pourquoi pas plus élevées en chiffres ?) éjectant de fait toute idée de transport autre que routier (camions ou autocars).

 

> cabotage voyageurs fin réduit à néant, au profit de liaisons entre métropoles seules oubliant tout l'aménagement du territoire pour éviter un empilement urbain ...

 

> Etc.

 

Et très curieusement, à partir du moment où ces méthodes de gestion discutables ont été appliquées... au RER en IdF pour certaines branches pourtant utiles, il a été réalisé que cela pourrait coincer, en fait.

 

Parallèlement, l'approche des trains de nuit dans d'autres pays a été conduite avec d'autres a priori, et leur évolution et renouvellement a pris largement en compte l'évolution des besoins et souhaits de leur clientèle. Comme tout bon commerçant en fait...

 

Le mode TGV ne permettra jamais de faire cette chose simple : partir du même quai, rouler pendant environ une heure, et se réveiller à destination dans une forme correcte pour effectuer dès 8h / 8h30 du matin un premier rendez vous important et négocier un bon contrat, puis enchaîner un deuxième et troisième rendez vous avant de repartir le soir et se réveiller le lendemain à destination pour une nouvelle journée de taf efficace.

 

Et ça, ce n'est qu'une toute petite partie de la case "avantages" du train de nuit.

 

Il y a toutes les autres cases, qui font le bonheur des clients :

 

> les étudiants qui rentrent le we après la journée de fac, ou qui reviennent de we pour le lundi matin. Essayes de le faire avec un TGV ou un IC, pour rigoler.

 

> Les anciens qui n'ont pas envie de se taper 700km de voiture, au hasard, juste pour 2 ou 3 jours sur place

 

> Les familles qui ont des besoins de déplacement (mais pour lesquelles la somme des billets aller retour est supérieur au coût de possession et d’utilisation de la voiture, qu’ils ont de toutes façons, et qu’ils se coltinent la fatigue du voyage)

 

> Etc. (très important en nombre parce que diffus, le Etc.)

 

> Et puis les nouvelles sensibilités qui émergent, qu'il serait bon de suivre attentivement :

 

Figurez vous qu'il y a des gens qui découvrent la France (et l'Europe aussi d'ailleurs) le nez collé à la vitre d'un train en mouvement. Si, si. Des jeunes, même. En Occitanie, pays du train à 1€, cette offre quasi hérétique a créé une tendance et un intérêt pour le train "autre" que pour les allers retours chez papa maman !

 

Une illustration, mais je connais des jeunes adultes qui en sont à 22 500 kms de train pur en 2 ans : https://www.lefigaro.fr/bordeaux/12-500-kilometres-59-trains-et-33-villes-visitees-un-etudiant-bordelais-sillonne-la-france-grace-au-passe-rail-illimite-20240827

(on a d'autres exemples sur d'autres médias orientés différemment, aussi, mais je ne vais pas les mettre tous)

 

Au dela de l’usine à gaz du pass rail franco français avec ses critères propres à décourager des clients potentiels (élaboré par probablement un peu trop de monde autour de la table pour la version 2024), le principe du voyage ferroviaire attire très nettement les jeunes, tenez vous bien les anciens, par « sa nouveauté ».

 

Ils découvrent des géographies et des paysages divers et variés, fabuleusement dépaysants parfois : Larzalier, vous connaissez ? Les bords de Loire ? L’Alsace ? Les gorges de l’Allier ? Grenoble <> Veynes <> Gap <> Briançon, toussa ?

 

Alors partir le soir d’une ville, et se réveiller en longeant la Mediterranée, par exemple, ça vaut tous les Ryanair & consorts vers des destinations regrettablement blindées de touristus simplex.

 

Ne surtout pas perdre de vue que les « jeunes » ont de moins en moins d'argent pour porter la charge d'une voiture, tout en conservant intact un appétit évident pour les autres horizons. Et que le train devrait in fine coûter moins cher que la voiture, puisque les besoins de mobilités sont mutualisés et regroupés sur les plans de la technique & de la gestion.

 

Tout ça mis bout à bout, on obtient un début de quelque chose qui devrait coller aux objectifs d’un bon commerçant avec un bon bizness et un bon CA, avec des clients contents et qui reviennent !

 

Se rappeler surtout d’une petite phrase définitive prononcée par je ne sais plus qui (mais on s’en tape en fait) :

 

« on ne construit pas un pont en comptant le nombre de personnes qui traversent à la nage ».

 

Pour d’autres arguments, qui me touchent, je vous invite à regarder ma vidéo, si ce n’est déjà fait :

 

https://youtu.be/7y4cJaLO3vw

 

 

Excellent, mais comme souvent on oublie l'essentiel. Le fameux commerçant il lui faut du capital pour investir dans un outil de production efficace, autre que des voitures Corail,  et cette fameuse activité doit rapporter un peu d'argent (je sais c'est un gros mot mais c'est incontournable).

Et en France je demande à voir si on peux offrir ce service pour une poignée de 🍒 

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Il y a 2 heures, ADC01 a dit :

Ca, c'est toi qui le dit.

Ben justement. 😃

Je pratiquais par le passé (mais "ça vaut pas", le paternel était de la Maison, et m'a fait découvrir la France depuis le train, jusqu'à ce que je sois majeur et indépendant), et puis j'ai recommencé dès que cela a été possible ; parce que oui, démarrer à 6h30 / 7h30 (en ayant dormi et pris une douche dans un salon sympa) c'est mieux que de se lever à 4h30 / 5h du matin pour courir après le premier train pour espérer arriver en 2e partie de matinée au mieux, et revenir en milieu de nuit après la journée sur place.

J'ajoute que la location de voiture à l'autre bout de la France m'a toujours un peu gêné, pas seulement sur l'aspect financier (moindre que le prix de la voiture sur le porte bagage), mais tout simplement parce que si je fais une rayure sur mon outil, je n'ai pas la même pression mentale que sur une voiture de location, qui ne m'appartient pas, ladite rayure me coûtant au minimum un bras et un os...

Mes 3 loustics ont découvert par eux mêmes récemment la pertinence du train de nuit, ont comparé, et désormais utilisent ce mode toutes les fois que cela est possible face à l'option TGV / ICE, tant en version pro que pour les loisirs ; et le plus dingue, c'est qu'ils ne sont pas des cas isolés à mettre dans un bocal de formol sur une étagère de la faculté de médecine : ils sont manifestement dans une dynamique plus générale au niveau de leurs réseaux et de leurs connaissances.

Donc je confirme que pour ce qui nous concerne, le bilan est largement positif par rapport aux contraintes [bagnole / TGV / IC], rien qu'en termes de fatigue et de sécurité routière par exemple, et ce constat semble partagé par beaucoup de monde si on en juge par les infos disponibles à droite à gauche.

On est bien d'accord, le train de nuit n'est pas du tout sur le même schéma d'utilisation que sur un TGV ou un IC diurne, mais pour les déplacements bloqués sur une seule journée, il se révèle largement compétitif en intégrant ce qui devient aussi un critère : celui de la qualité de vie.

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il y a 23 minutes, Laroche a dit :

Excellent, mais comme souvent on oublie l'essentiel. Le fameux commerçant il lui faut du capital pour investir dans un outil de production efficace, autre que des voitures Corail,  et cette fameuse activité doit rapporter un peu d'argent (je sais c'est un gros mot mais c'est incontournable).

Et en France je demande à voir si on peux offrir ce service pour une poignée de 🍒 

Oui, si on considère l'immobilisme comme une constante pour ne pas regarder l'essentiel, justement.

Sauf rebondissements de dernière minute, je n'ai pas pour l'instant d'information comme quoi l'Autriche serait une terre merveilleuse où l'argent coulerait à flot et où les affaires se monteraient quasi gratuitement, avec un taux de rentabilité à deux chiffres...

Donc il faut se poser la question : le matériel ferroviaire ayant une durée de vie de X années, que les goûts changent tous les Y années, que les besoins s'étalent sur une période totalement indépendante du X ou du Y, faut il considérer qu'au bout des X ou Y années, on arrête la production purement et simplement ?

Le passage des DEV aux Corails a bien été l'occasion de redonner significativement du lustre au transport ferroviaire ? Pourtant, ce n'était pas gagné.

Pareil pour le passage des Caravelles aux saucisses  ATER et aux AGC, avec une amélioration significative du confort et donc une augmentation des flux voyageurs (malgré les mauvaises manières que j'évoquais tout à l'heure, ayant conduit à contrarier toute amélioration du CA)...

Pour revenir sur les voitures Corail, on touche un sujet connexe aux trains de nuit, mais j'aimerais qu'on m'explique pourquoi la Suisse a le même matériel en rayons, et qu'on l'utilise comme si c'était hier : vitres transparentes, confort de roulement, sièges au poil, silence parfait ? Et qu'on m'explique aussi que chez nous, à part Sotteville ou Culoz pour ce niveau d'exigence, c'est bon, on doit se contenter désormais de matériel un cran largement en dessous, aux sièges plus proches des planches à fakirs rembourrées aux noyaux de pêches, surmontés de range-mouchoirs surnommés 'porte bagages' parfaits pour se décapsuler le cerveau, le tout dans une ambiance sonore qui impose le port du casque pour couvrir les sons du matériel en plein effort ? (j'exagère peut être un poil... mais.)

 

Si le problème était l'accessibilité aux UFR voire même aux PMR : constituer des rames avec des séries de caisses à plancher bas et portes larges intercalées à raison de 1 caisse pour 2 ou 3 Corails, cela aurait coûté le bilan annuel de la SNCF ? J'ai comme un doute.

Avec effectivement un nombre de collaborateur très réduit, il est difficile de se faire entendre. Mais si on ajoute les utilisateurs (ou leurs représentants), cela devrait influer significativement sur les décisions prises. Mais au fond, qui bloque, exactement ? On pourrait même devoir répondre à des questions du type : mais quelle génération bloque et à fait ce qu'il fallait pour bloquer ? ces questions vont arriver, violemment. Et ça m'ennuierait de devoir m'expliquer à titre individuel pour tout ce qui est constatable, bien énervant, et possiblement résistible.

 

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Le 16/08/2024 à 22:19, VTT37 a dit :

Peut être, mais y a t il une majorité de Français prêts à prendre un train de nuit ? Cela m'étonnerait fort. Et sans clients / usagers comme vous voulez, l'avenir pour ce mode de transport est très limité et reste très centré depuis Paris. Sur un simple plan écologique, quel intérêt à dépenser de l’énergie pour faire circuler des caisses à moitié vides, sans compter les différents parcours à vide vers les centres de maintenance. Depuis la mise en service du TGV, les gros bassins potentiels ont disparus (Marseille, Bordeaux et dans une moindre mesure Toulouse et les au delà) et les intersecteurs ont pris le relais. Ne restent que quelques liaisons avec un temps de trajet très long mais avec un potentiel très faible.

A cela s'ajoute le sentiment de promiscuité et d'insécurité à dormir avec des inconnus dans un espace très restreint : Et oui, les temps ont changé.

Pour répondre à la première question, en complément des posts précédents : OUI ! 😊

 

Sortir de "l'iledefrancecentrismeégocentré" serait une bonne chose : IdF, 6% du territoire, une ou deux dizaines de % du nombre d'habitants réel du territoire (et au fait, quel est le montant des recettes fiscales ?) Et pourquoi les recettes fiscales du reste du territoire devraient abonder dans la proportion actuelle les frais de fonctionnement de cette région, au fond ? On retrouve cette configuration dans quel autre pays dit "civilisé" ?

Continuer avec obstination l'obligation de transit par Paris pour aller d'un coté à l'autre de l'Hexagone, est il sérieux au vu des difficultés croissantes liées à l'explosion du nombre de personnes qui y sont agglutinées ? Des transversales, des radiales, et d'une manière globale toute solution qui éviterait le transit chronophage et anxiogène par ce lieu à la dérive ne serait elle pas à privilégier, histoire de commencer à apaiser (!) tout ceci ? Traverser Paris avec 2 valises et un sac est il une fatalité, une option unique et obligatoire, ou un truc genre fort Boyard mais sans le vieux barbu qui pose une question du bac ?

Regardez l'environnement urbain des gares, puis une carte d'IdF avec réseau routier / autoroutier / RER / métro : on a l'impression de voir un bilan de scintigraphie avec la vascularisation hors de contrôle d'un magnifique cancer métastasé en phase terminale... Il est temps d'arrêter de déverser de l'argent (que l'on n'a soi disant plus) dans une aventure sans issue.

 

Pour rester dans le domaine ferroviaire, les choix faits au siècle dernier ont fait l'impasse sur les besoins de mobilités à l'échelle locale pouvant être gérés avec l'outil ferroviaire, en portant le raisonnement uniquement sur la notion de "gros bassins". Hors les métropoles, point de salut, tout ce qui se situait et continue de se situer dans l'espace intersticiel était destiné à devenir résiduel.

La possiblité de fonctionnement d'un territoire avec des échanges et un équilibre satisfaisant a fait l'objet d'un arrêt avec condamnation, et cette orientation survendue et assumée par des communiquants (dont certains continuent d'encombrer les écrans) : on en voit les effets avec la fracture villes / périphéries lointaines, de plus en plus visible et objet de débats...

La carte du réseau tgv illustre assez bien cette dynamique à l'oeuvre, qui est aussi parfaitement lisible dans l'exemple opposé de la fermeture de la liaison entre Limoges et Clermont Ferrand pour 7 millions d'Euros non engagés ; la belle gare d'Eygurandes - Merlines avec son trafic local devenu quasi inexistant, mais par laquelle transitait des flux potentiellement importants, a été sacrifiée, et il faut désormais "faire le tour".

 

En fait, la logique IdF avec ses flux de millions de voyageurs hors d'échelle, donc nécessitant des outils spécifiques, n'a pas à servir d'étalon pour la gestion des flux du reste du territoire. Big is not beautiful. Or c'est cette ingéniérie des outils de mobilités de masse appliquée à des besoins sans commune mesure, qui a justifié la déprise systématique d'outils plus fluides correspondant aux réalités du terrain.

 

Quant à la notion de promiscuité et d'insécurité à dormir avec des inconnus... voir la méthode de gestion et la qualité de l'accueil des Autrichiens, et amusez vous à faire le bronx dans leurs trains ; prévenir à l'avance, je réserve une couchette, et je viens avec ma caméra et mon seau de pop corn ; pas question de rater un truc pareil !😄

Ils illustrent assez bien le concept : on n'est pas du tout obligés de persévérer dans le n'importe quoi, il suffit d'un peu de fermeté bienveillante... et les temps "rechangent".

 

 

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Il y a 18 heures, BBArchi a dit :

Oui, si on considère l'immobilisme comme une constante pour ne pas regarder l'essentiel, justement.

L'essentiel n'est pas de rêver, mais de voir quelles conditions seraient nécessaires pour réaliser ce que tu appelles de tes vœux.

Il faut un réseau performant et aujourd'hui force est de constater que ce n'est pas le cas. Il faudrait au bas mot 100 milliards pour le maintenir en l'état. Sommes nous prêts à sortir cet argent ? Perso j'ai quelques doutes et nos décideurs ont le même, puisqu'ils ont décidé que le financement de cette maintenance sera assuré par les profits de SNCF Voyageurs, qui sera privé de capacité de financement de nouveau matériel hors des 115 rames TGV M.

C'est malheureusement factuel et n'étant ni en Autriche, ni encore moins en Suisse, je n'ai pas l'impression que cela change dans un avenir proche.

Il y a 18 heures, BBArchi a dit :

qui éviterait le transit chronophage et anxiogène par ce lieu à la dérive

C'est un peu cliché..... on ne trucide plus le provincial en vadrouille en IDF depuis belle lurette.....

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Il y a 21 heures, Laroche a dit :

L'essentiel n'est pas de rêver, mais de voir quelles conditions seraient nécessaires pour réaliser ce que tu appelles de tes vœux.

Il faut un réseau performant et aujourd'hui force est de constater que ce n'est pas le cas. Il faudrait au bas mot 100 milliards pour le maintenir en l'état.

Mais qu'est ce que c'est que cette affirmation sans preuves  ? !
Donc merci d'étayer par un exemple !


Oui le réseau  s'est rétracté par rapport à la" grande époque" des trains de nuit, mais prétendre que les lignes qui restent sont moins performantes aujourd'hui, c'est me semble-t-il de la désinformation.


Paris Brest par exemple par ligne classique au début des années 80: armement ancien avec rails courts, traction diesel à partir de Rennes, block manuel de Conlie (Le mans) à Brest
Limitations de vitesse importantes sur tout le parcours.


Très clairement sur cet itinéraire la situation est bien meilleure aujourd'hui.
Et on pourrait reprendre cet exemple, sur Paris Granville,Paris Marseille, Strasbourg, Bordeaux


Autre exemple,  sur une ligne secondaire : Morcenx Mont de Marsan ex VU limitée à 80, aujourd'hui 160 !

Ou Chartres Courtalain, Tours  Loches, Blanc Argent : RVB intégral et pose de rails longs et lourds sur traverse béton.

Dire que la situation s'est dégradée sur ces lignes, est tout simplement factuellement faux !
 

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il y a 27 minutes, CGO a dit :

Dire que la situation s'est dégradée sur ces lignes, est tout simplement factuellement faux !

Encore heureux que quand on fait un RVB, celui ci soit réalisé correctement.

Mais combien d'endroits où des conditions d'exploitation hors d'âge sont toujours en place, et explique moi pourquoi aujourd'hui,  nous avons beaucoup de difficultés pour faire circulier des trains dès que le soleil se couche.

Quelques exemple: Alimentation électrique de Paris Le Mans au top, sortie de Paris Bercy bof bof, sous capacité de la section Poissy Les Mureaux (Paris Le Havre Cherbourg + line J et bientôt E), Laroche Migennes Auxerre (voie neuve) mais cantonnement dépassé...... et je te fais cadeau de l'exploitation de POLT, Paris Clermont et Bordeaux Marseille et des lignes en IDF fermées à  partir de 21h où 22 h 1 jour sur 2

Effectivement tout va très bien Monsieur CGO, tout va très bien, mais il faut que je vous dise....

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