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Le Web des Cheminots

Accident de PN de Millas (66) le 14/12/2017


Messages recommandés

Il y a 10 heures, likorn a dit :

Bien sur. On ferait pareil sur un chemin, une route, une autoroute ou une piste d'aéroport.

:)

je te renvoie  à ma question juste au dessus.... :

Citation

et permet à la région de faire de bonnes économies...et de faire entrer dans les tête la possible non réouverture de la ligne..... !

Ceci arrange cela ou ceux ci . Tiens au fait quel niveau de trafic sur cette ligne au quotidien fret et voyageurs.... avant l'accident ?

Tout le restant n'est à mon sens qu'emballage.....formalisme ....voir hypocrisie.

Après comparer la piste d'un aéroport international de 1er rang avec une voie de chemin de fer qui dans tous les cas de figure coute trop cher au budget régional.....n' aucun sens sur le plan pratique et pragmatique.

Avec ou sans cette voie ferrée cela ne remettra pas en cause la vie de la région...là est toute la différence. (pour se hâter ou pas) ;)

 

Modifié par capelanbrest
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Il y a 16 heures, jackv a dit :

Je constate que le fait que ce soit la sncf qui soit aussi dans la procédure arrange bien les choses et la fermeture de la ligne calme les esprits laissant supposer qu il y a des doutes 

Cette fermeture n'est liée ni au "deuil", ni à l'enquête, mais sans doute  à de basses considérations électorales, au passage ça interroge sur l'indépendance de la justice.

Je pense pas que bien qu'indépendant, un juge pourrait maintenir l'A9 fermée six mois pour "besoins de l'enquête", parce que même indépendant un juge à un plan de carrière, une hiérarchie au dessus de lui et un téléphone qui peut sonner en toute indépendance...

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On peut se demander à quel complément d'enquête sur site serait possible après qu'il ait été "nettoyé" de toute trace et débris comme le montrent les images que l'on a pu voir dans la presse régionale.

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Recherches faites, sur la réouverture de la desserte ferrée voyageurs Perpignan Villefranche de Conflent, Madame Delga, présidente de la région Occitanie, a indiqué dès le 25 mai 2018 sa position et sa méthode le moment venu : "On doit accompagner ces familles dans cette période extrêmement tragique…, mais il faut aussi être pas à pas dans les prises de décision … il y a le travail de la justice qui doit se faire et ensuite nous retravaillerons de façon apaisée sur cette ligne"

https://viaoccitanie.tv/drame-de-millas-carole-delga-rappelle-lutilite-de-la-ligne-de-ter/

La Région Occitanie a rappelé le 7 décembre 2018 sa position et l'annonce de sa présidente

https://twitter.com/Occitanie/status/1071102382262681605

"…sur cette liaison, l'enquête est encore en cours, ce qui est indépendant de notre volonté. En revanche, la Région s'est engagée - et notre présidente @CaroleDelga l'a annoncé - à remettre des trains en circulation dès la réouverture de la ligne."

 

Pour l'instant, le juge d'instruction n'a pas mis fin à sa part du "travail de la justice". On en est là.

 

La Région est désormais Autorité organisatrice des TER et des transports scolaires, donc l'exécutif régional prendra en compte les deux aspects dans sa décision.

 

Sur le plan technique, les insuffisances relevées au point 5.3 du rapport du BEA-TT, dont l'absence de toute étude de ré-appréciation de la dangerosité locale liée à l'ouverture du collège Christian Bourquin en 2015, devront à mon avis traitées avant toute réouverture, indépendamment de leur inclusion éventuelle par le juge dans son dossier d'instruction judiciaire (un juge instruit "à charge et à décharge").

Modifié par PN407
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il y a 49 minutes, PN407 a dit :

Recherches faites, sur la réouverture de la desserte ferrée voyageurs Perpignan Villefranche de Conflent, Madame Delga, présidente de la région Occitanie, a indiqué dès le 25 mai 2018 sa position et sa méthode le moment venu : "On doit accompagner ces familles dans cette période extrêmement tragique…, mais il faut aussi être pas à pas dans les prises de décision … il y a le travail de la justice qui doit se faire et ensuite nous retravaillerons de façon apaisée sur cette ligne"

https://viaoccitanie.tv/drame-de-millas-carole-delga-rappelle-lutilite-de-la-ligne-de-ter/

La Région Occitanie a rappelé le 7 décembre 2018 sa position et l'annonce de sa présidente

https://twitter.com/Occitanie/status/1071102382262681605

"…sur cette liaison, l'enquête est encore en cours, ce qui est indépendant de notre volonté. En revanche, la Région s'est engagée - et notre présidente @CaroleDelga l'a annoncé - à remettre des trains en circulation dès la réouverture de la ligne."

 

Pour l'instant, le juge d'instruction n'a pas mis fin à sa part du "travail de la justice". On en est là.

 

La Région est désormais Autorité organisatrice des TER et des transports scolaires, donc l'exécutif régional prendra en compte les deux aspects dans sa décision.

 

Sur le plan technique, les insuffisances relevées au point 5.3 du rapport du BEA-TT, dont l'absence de toute étude de ré-appréciation de la dangerosité locale liée à l'ouverture du collège Christian Bourquin en 2015, devront à mon avis traitées avant toute réouverture, indépendamment de leur inclusion éventuelle par le juge dans son dossier d'instruction judiciaire (un juge instruit "à charge et à décharge").

On n'a pas fait autant de cas de la peine des familles dans le cas de l'accident au PN d'Allinges... et en conclusion de ce qui précède il urge d'attendre et quitte à me répéter je me demande quelles indices subsistant potentiellement sur place pourraient justifier la volonté du juge d'instruction de ne pas autoriser le rétablissent de la circulation ferroviaire.

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il y a une heure, black5 a dit :

On n'a pas fait autant de cas de la peine des familles dans le cas de l'accident au PN d'Allinges... et en conclusion de ce qui précède il urge d'attendre et quitte à me répéter je me demande quelles indices subsistant potentiellement sur place pourraient justifier la volonté du juge d'instruction de ne pas autoriser le rétablissent de la circulation ferroviaire.

Je suis comme toi. Il y a une volonté politique. C’est tellement gros. On se sert de ce drame. Et les pauvres parents ne s’en rendent pas compte,ça peut se comprendre.

Rien d’étonnant avec la politique,sans foi,sans âme,sans un minimum d’honneur.

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Il y a 1 heure, black5 a dit :

(1) On n'a pas fait autant de cas de la peine des familles dans le cas de l'accident au PN d'Allinges... et en conclusion de ce qui précède il urge d'attendre

(2) et quitte à me répéter je me demande quelles indices subsistant potentiellement sur place pourraient justifier la volonté du juge d'instruction de ne pas autoriser le rétablissent de la circulation ferroviaire.

(2) J'ai tendance à croire qu'un homme de métier déroule prudemment la procédure, sans pouvoir donner un délai sur les points qu'il ne maîtrise pas.

(1) La Région ne peut pas agir avant que le juge "rende la voie". L'élaboration des conditions de reprise dépendra évidemment (a) des termes du jugement prononcé, (b) de l'appréciation politique (pas politicienne ou politicarde) des demandes contradictoires en présence. Le principe de la reprise ferroviaire a déjà été annoncé, et il est cohérent avec toute la politique TER de la nouvelle région Occitanie

Je ne sais qui était le "on" d'Allinges. Ici, tous les élus concernés, dont Madame Delga (Présidente région Occitanie), Monsieur Gibelin (vice président transports Occitanie), Madame Malherbe (présidente du Conseil Départemental des Pyrénées Orientales), ont rencontré les membres des familles touchées et plus généralement des familles concernées par le transport scolaire local. Ils ont apprécié la situation locale (la presse locale se fait régulièrement l'écho de cette situation, mais tous les contacts ne sont pas "dans le journal"), c'est leur "métier d'élu". Et ils savent  que la démarche vers toute décision de remettre des trains devra être conduite localement les yeux dans les yeux, ceux des parents des enfants disparus, ceux des parents d'élèves du collège. De plus, il y a des insuffisances techniques signalées par le BEA-TT.

Modifié par PN407
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Il y a 1 heure, PN407 a dit :

(2) J'ai tendance à croire qu'un homme de métier déroule prudemment la procédure, sans pouvoir donner un délai sur les points qu'il ne maîtrise pas.

(1) La Région ne peut pas agir avant que le juge "rende la voie". L'élaboration des conditions de reprise dépendra évidemment (a) des termes du jugement prononcé, (b) de l'appréciation politique (pas politicienne ou politicarde) des demandes contradictoires en présence. Le principe de la reprise ferroviaire a déjà été annoncé, et il est cohérent avec toute la politique TER de la nouvelle région Occitanie

Je ne sais qui était le "on" d'Allinges. Ici, tous les élus concernés, dont Madame Delga (Présidente région Occitanie), Monsieur Gibelin (vice président transports Occitanie), Madame Malherbe (présidente du Conseil Départemental des Pyrénées Orientales), ont rencontré les membres des familles touchées et plus généralement des familles concernées par le transport scolaire local. Ils ont apprécié la situation locale (la presse locale se fait régulièrement l'écho de cette situation, mais tous les contacts ne sont pas "dans le journal"), c'est leur "métier d'élu". Et ils savent  que la démarche vers toute décision de remettre des trains devra être conduite localement les yeux dans les yeux, ceux des parents des enfants disparus, ceux des parents d'élèves du collège. De plus, il y a des insuffisances techniques signalées par le BEA-TT.

Les régionales viendront vite et si aucune décision n'est prise d'ici là.....la majorité actuelle et ses bonnes intentions pourraient être balayées... comme plumes au vent.

ça pourrait du reste être un sujet d'affrontement électoral le moment venu ...tout est bon en politique pour arriver à ses fins. ;)

Affaire à suive  et donc patience jusqu'aux prochaines évolutions du dossier.

 

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Certains ici manquent de reconnaissance du second degré.

Je maintiens donc qu'il est évident qu'a chaque accident on interdise l'utilisation de l'infastructure concernée pendant au moins 3 ans. C'est très proportionné et très courant.

Par exemple, tout l'espace aérien de l'océan indien est toujours fermé depuis la disparition de Malaysian 370.

Non?

Modifié par likorn
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il y a 43 minutes, capelanbrest a dit :

Les régionales viendront vite et si aucune décision n'est prise d'ici là.....la majorité actuelle et ses bonnes intentions pourraient être balayées... comme plumes au vent.

ça pourrait du reste être un sujet d'affrontement électoral le moment venu ...tout est bon en politique pour arriver à ses fins. ;)

Affaire à suive  et donc patience jusqu'aux prochaines évolutions du dossier.

 

Le sujet sera le poids du Rassemblement National, en hausse, et çà m'étonnerait que la ligne soit un sujet de clivage. Valls avait fusionné Midi Pyrénées et Languedoc Roussillon pour éviter que cette dernière ne devienne la première Région française gérée par le Front National (ce qu'elle aurait été quand on regarde les résultats par "ancienne Région") et le sujet avait été "faire barrage au Front", avec peu de choses de fond. Cela dit, les deux régions anciennes ont fait de nombreux efforts TER depuis des années (époque Malvy / Frèche et même avant). 

Comme ailleurs, La République en Marche changera très probablement la donne avec l'effondrement des "vieux" partis du coin, PS/Radicaux et "gaullistes". Plus les écologistes, aujourd'hui alliés au PS dans la majorité régionale de Mme Delga (+PC, parti de M Gibelin, VP Régional transports). Donc, on peut supposer que 2021 sera très différent du passé, mais que LREM reprendra le discours "c'est nous le seul rempart contre le RN" qui a été le sien aux européennes.

D'accord avec toi en ce qui concerne la ligne : affaire à suivre. Je n'ai pour l'instant rien lu sur les contre-expertises que va demander l'avocat de la conductrice, mais déjà le 5.3 du BEA-TT me semble un levier possible pour une argumentation visant à atténuer la responsabilité de sa cliente.

Modifié par PN407
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j'ai comme souvenir..

Accident routier le plus meurtrier en France, il a fait 53 morts dont 46 enfants et adolescents1 âgés de 5 à 17 ans. La plupart des victimes se trouvaient à bord d'un autocar qui a pris feu à la suite de l'accident et étaient originaires de la commune de Crépy-en-Valois dans l'Oise

 la A6 a été rapidement réouverte... 

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Il y a 2 heures, jackv a dit :

j'ai comme souvenir..

Accident routier le plus meurtrier en France, il a fait 53 morts dont 46 enfants et adolescents1 âgés de 5 à 17 ans. La plupart des victimes se trouvaient à bord d'un autocar qui a pris feu à la suite de l'accident et étaient originaires de la commune de Crépy-en-Valois dans l'Oise

 la A6 a été rapidement réouverte... 

C'était en 1982. A cette époque la machine judiciaire était bien moins sacralisée. L'intérêt général primait sur l'intérêt des particuliers.
Et le bon peuple acceptait une certaine "fatalité", même si des fautes ont été relevées par l'enquête.

Citation

Les 6 et 7 juin 1985, on apprend lors du procès du chauffeur, Antoine Alu, et du transporteur savoyard, Jean Bouttaz, que le bus a été acheté à un rebut allemand, qu’il avait 600 000 km au compteur et des systèmes de freins jamais changés.
Le transporteur est condamné à un an de prison avec sursis et 25 000 francs d’amende (3.811 euros), le chauffeur à 6 mois de prison avec sursis, 2 300 francs d’amende (350 euros) et un an de suspension de permis dont 8 mois avec sursis.
Dans la salle, les familles s’effondrent, et des cris retentissent : « Assassins ! » « Justice pourrie ! »

Le 7 mars 1986, ce jugement était confirmé par la Cour d'Appel de Dijon.

Le 10 janvier 1985, le tribunal de Senlis (Oise) allouait aux familles des enfants de Crépy-en-Valois un total de 12 millions de francs (1.829.388 euros) (versés par l'assurance de l'autocariste)

Les associations de victimes n'ont pu mener des actions en justice qu'à partir de 1990, et c'était encore très encadré en 1998 par une circulaire ministérielle "pour éviter l'inflation" : https://www.lexpress.fr/informations/les-victimes-se-rebiffent_636830.html

Citation

Certains magistrats redouteraient le lobbying associatif, ressenti comme un groupe de pression s'appuyant sur les médias pour exiger de la justice des peines de plus en plus lourdes.
«Si l'association a un droit légitime à mettre en mouvement l'action publique, elle ne peut devenir un acteur de cette action et un facteur de pression répressive», souligne Jean Alègre.

Il faut revenir à des exemples plus récents pour comparer la "volonté politique" en tenant compte de l'environnement médiatique et lobbyiste beaucoup plus influent que dans les années 80/90.

Contrairement aux arguments avancés par PN407, je pense que ce n'est pas en raison d'un juge méticuleux que la ligne reste fermée.
Il y a sur ce forum de nombreux cheminots et anciens cheminots qui savent très bien que les causes de l'accident ne seront pas modifiées simplement par le fait de faire rouler des trains sur la ligne.
Même pour ce qui est d'atténuer la responsabilité de la conductrice.

Si l'on considère ce PN comme trop dangereux parce que le trafic routier a évolué localement, alors qu'on le dise clairement. Mais dans ce cas ce n'est pas le rôle du juge d'instruction de bloquer la ligne pour cette  raison. Ce serait une instrumentalisation de la justice.

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Catastrophe de Beaune, on a vite réouvert l' A6, à cause des intérêts financiers des sociétés d' autoroutes et des interêts de la FNTR !

 

le chemin de fer peut crever, selon les sociétés d' autoroutes, les bitumeurs, et la FNTR.

Comment se fait il que, voila 20 ans après la catastrophe du tunnel du Mont Blanc, on ait réouvert le tunnel à ces abjects transporteurs routiers longue distance, en leur  "pardonnant les péchés " ? A cause des intérets de l' ATMB et de Edouard Balladur, bien sur ! Et des ces voyous de la FNTR.

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il y a 23 minutes, BAISIN a dit :

Catastrophe de Beaune, on a vite réouvert l' A6, à cause des intérêts financiers des sociétés d' autoroutes et des interêts de la FNTR !

 

le chemin de fer peut crever, selon les sociétés d' autoroutes, les bitumeurs, et la FNTR.

Comment se fait il que, voila 20 ans après la catastrophe du tunnel du Mont Blanc, on ait réouvert le tunnel à ces abjects transporteurs routiers longue distance, en leur  "pardonnant les péchés " ? A cause des intérets de l' ATMB et de Edouard Balladur, bien sur ! Et des ces voyous de la FNTR.

parce qu'à l'époque les juges ne jugeaient pas utile de fermer ces infrastructure, vu l'évolution des mœurs, il peut se comprendre qu'un juge pour se couvrir ferme cette ligne, m^me si c’est complètement inutile, mais on ne sait jamais afin que des années après, on ne lui reproche pas cela, à mon avis, on va vers de plus en plus vers ce genre de choses vu la judiciarisation de la société.  Et encore, et encore ton même discours bileux envers le transport routier, pourtant, je pense que tu dois y a voir recours comme tout un chacun, rien pour pour te nourrir, discours nauséabond au possible qui devient lassant.

 

 

Modifié par ADC01
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il y a 54 minutes, ADC01 a dit :

parce qu'à l'époque les juges ne jugeaient pas utile de fermer ces infrastructure, vu l'évolution des mœurs, il peut se comprendre qu'un juge pour se couvrir ferme cette ligne, m^me si c’est complètement inutile, mais on ne sait jamais afin que des années après, on ne lui reproche pas cela, à mon avis, on va vers de plus en plus vers ce genre de choses vu la judiciarisation de la société.  Et encore, et encore ton même discours bileux envers le transport routier, pourtant, je pense que tu dois y a voir recours comme tout un chacun, rien pour pour te nourrir, discours nauséabond au possible qui devient lassant.

 

 

tout a fait et c'était de meme pour la SNCF et les ADC...si le corps n'engagé pas le gabarit et si tu pouvais le faire gardienner par un agent tu pouvais repartir avec ton train ,tu faisais ta déposition plus tard.. autre temps autres mœurs autres réglements

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Il y a 23 heures, black5 a dit :

On n'a pas fait autant de cas de la peine des familles dans le cas de l'accident au PN d'Allinges... et en conclusion de ce qui précède il urge d'attendre et quitte à me répéter je me demande quelles indices subsistant potentiellement sur place pourraient justifier la volonté du juge d'instruction de ne pas autoriser le rétablissent de la circulation ferroviaire.

Je suis d'accord avec toi, en mettant un bémol : Dans le cas d'Allinges, il n'y a eu aucun doute sur le fonctionnement du PN. Sauf erreur, le fonctionnement à l'époque était tracé. Et tous les témoignages concordaient sur le déroulement de l'accident, le conducteur du car lui même ayant bien vu la barrière de sens contraire se fermer pendant qu'il était sur le PN.

Ici, on a une conductrice de car pour qui le PN était ouvert, des élèves présents dans le car derrière qui le disent aussi. Et les automobilistes en face qui disent le contraire. Mais rien pour prouver, pour savoir qui a tort ou raison. J'imagine que tant que le délai des différents recours pour les expertises n'aura pas été écoulé, ça ne roulera pas… Côté ferroviaire.

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Il y a 19 heures, cc27001 a dit :

Contrairement aux arguments avancés par PN407, je pense que ce n'est pas en raison d'un juge méticuleux que la ligne reste fermée.
Il y a sur ce forum de nombreux cheminots et anciens cheminots qui savent très bien que les causes de l'accident ne seront pas modifiées simplement par le fait de faire rouler des trains sur la ligne.
Même pour ce qui est d'atténuer la responsabilité de la conductrice.

Si l'on considère ce PN comme trop dangereux parce que le trafic routier a évolué localement, alors qu'on le dise clairement. Mais dans ce cas ce n'est pas le rôle du juge d'instruction de bloquer la ligne pour cette  raison. Ce serait une instrumentalisation de la justice.

On peut dire clairement et factuellement que le passage à niveau s'est révélé dangereux le 17 décembre 2017. Le BEA-TT a écrit des choses claires sur l'absence de vérification des évolutions, dont l'incidence de la création du collège à partir de 2015.

Il y a à mon avis deux sujets :

(1)--- la décision factuelle du juge de ne pas "rendre la ligne", qui s'exerce dans le cadre des pouvoirs qui lui sont donnés par le code de procédure pénale pour procéder, "conformément à la loi, à tous les actes d'information qu'il juge utiles à la manifestation de la vérité" sur les circonstances qui ont conduit aux homicides et blessures involontaires le 17 décembre 2017. Décision "téléguidée", personne ici n'a de preuve pour l'affirmer.

(2)--- la décision de l'ensemble des autorités politiques responsables (Etat, Région, département), assistées par leurs services techniques, quant aux conditions de la coexistence du trafic ferroviaire (Est-Ouest), du trafic routier (il n'y a peut-être pas que le transport scolaire) et du transport scolaire (Nord-Sud) à ce passage à niveau : co-construction éminemment "politique" d'une solution acceptable par tous les "points de vues" en présence (variés, certains contradictoires dans leur expression publique actuelle, certains encore publiquement silencieux) :

--------- traitement des "faiblesses réglementaires et techniques" (j'essaie d'employer des mots non polémiques) mises en évidence (par le BEA-TT, plus ce qui pourrait être mis en évidence pendant l'enquête et pendant l'éventuel procès),

--------- examen de mesures particulières éventuelles visant à renforcer la sécurité à ce PN, ou recherche de solutions alternatives.

Sur ce point (2), la présidente de la Région Occitanie a déjà annoncé sa méthode : "être pas à pas dans les prises de décision" … "retravailler(ons) de façon apaisée sur cette ligne". Perso, avec ce que je sais du coin et ce que je lis ou j'observe, çà me paraît la seule méthode localement acceptable.

Ci-joint le "mot du principal" du collège à la rentrée 2018

https://clg-bourquin-millas.ac-montpellier.fr/l-etablissement-en-pratique/mot-du-principal

Modifié par PN407
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Ça fait quand même plaisir de lire quelqu'un qui trouve aussi, l'air de rien, que techniquement ce PN à SAL aujourd'hui, est d'une robustesse, quant à son fonctionnement sécuritaire, qui pose question.

Au final, la ligne n'est pas réouverte aussi et surtout parce que le "petit juge", il ne se limite pas à dire que le PN marche bien.

Et qu'il n'y ai aucune preuve pour l'affirmer, cette certitude du bon fonctionnement, la SNCF mais aussi l'Etat y sont pour quelque chose, et évidemment que dans ce cadre la justice peut vite devenir politique.

On n'a pas fermé l'espace aérien de l'océan indien car l'accident est isolé. Les PN, c'est devenu plus discutable.

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il y a 35 minutes, likorn a dit :

Ça fait quand même plaisir de lire quelqu'un qui trouve aussi, l'air de rien, que techniquement ce PN à SAL aujourd'hui, est d'une robustesse, quant à son fonctionnement sécuritaire, qui pose question.

Au final, la ligne n'est pas réouverte aussi et surtout parce que le "petit juge", il ne se limite pas à dire que le PN marche bien.

Et qu'il n'y ai aucune preuve pour l'affirmer, cette certitude du bon fonctionnement, la SNCF mais aussi l'Etat y sont pour quelque chose, et évidemment que dans ce cadre la justice peut vite devenir politique.

On n'a pas fermé l'espace aérien de l'océan indien car l'accident est isolé. Les PN, c'est devenu plus discutable.

les pn c'est devenu discutable .. .pour qui ?

 et si c'est discutable et qu'il y a des risques de non fonctionnement ,c'est TOUS les pn qu'il faut fermer..

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Il y a 8 heures, Gom a dit :

Ici, on a une conductrice de car pour qui le PN était ouvert, des élèves présents dans le car derrière qui le disent aussi. Et les automobilistes en face qui disent le contraire. Mais rien pour prouver, pour savoir qui a tort ou raison. J'imagine que tant que le délai des différents recours pour les expertises n'aura pas été écoulé, ça ne roulera pas… Côté ferroviaire.

Les expertises n'ont pas besoin de la ligne ferroviaire maintenue hors-service.
A Brétigny ils ont tronçonné la TJD et l'ont emmenée sous scellé judiciaire, pareil pour les voitures corail. La ligne a été rétablie avec une TJD neuve, sans pour autant nuire aux expertises ultérieures.
A Millas ça pourrait suivre la même logique : tous les relevés de la ligne ont été réalisés, une reconstitution a été faite, tout le matériel incriminé a été mis sous scellé.
Le tracé de la voie ne va pas changer ? Le tracé de la route ne va pas changer ?
On peut remettre des barrières neuves, des feux neufs, des pédales d'annonce neuves, des câblages neufs, des relais neufs, tout cela sans nuire à l'expertise des pièces impliquées dans l'accident qui sont placées sous scellé judiciaire.

Je ne vois toujours pas sur quels aspects la remise en service de la ligne pourrait nuire aux expertises ultérieures sur les éléments qui étaient impliqués dans l'accident.
De plus, la preuve technique essentielle côté SNCF c'est de prouver que les feux rouges clignotants fonctionnaient côté bus, puisqu'il semble qu'ils ont bien fonctionné du côté opposé. Donc expertise des ampoules, des câblages, des relais,....
Si un poteau en bois masquait la visibilité d'un des feux sur un angle de quelques degrés (cité par le BEA-TT), la réouverture de la ligne ne modifiera rien sur ce point là.
Tout comme la réouverture de la route n'a rien modifié malgré la pose de plots en béton sur le PN.

Le maintien en l'état hors-service de la ligne qui va mener inexorablement à sa dégradation ne me semble pas coller avec le réel besoin de l'instruction, mais plus avec une négociation politico-sentimentale.

Modifié par cc27001
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Il y a 2 heures, cc27001 a dit :

Les expertises n'ont pas besoin de la ligne ferroviaire maintenue hors-service.
A Brétigny ils ont tronçonné la TJD et l'ont emmenée sous scellé judiciaire, pareil pour les voitures corail. La ligne a été rétablie avec une TJD neuve, sans pour autant nuire aux expertises ultérieures.
A Millas ça pourrait suivre la même logique : tous les relevés de la ligne ont été réalisés, une reconstitution a été faite, tout le matériel incriminé a été mis sous scellé.
Le tracé de la voie ne va pas changer ? Le tracé de la route ne va pas changer ?
On peut remettre des barrières neuves, des feux neufs, des pédales d'annonce neuves, des câblages neufs, des relais neufs, tout cela sans nuire à l'expertise des pièces impliquées dans l'accident qui sont placées sous scellé judiciaire.

Je ne vois toujours pas sur quels aspects la remise en service de la ligne pourrait nuire aux expertises ultérieures sur les éléments qui étaient impliqués dans l'accident.
De plus, la preuve technique essentielle côté SNCF c'est de prouver que les feux rouges clignotants fonctionnaient côté bus, puisqu'il semble qu'ils ont bien fonctionné du côté opposé. Donc expertise des ampoules, des câblages, des relais,....
Si un poteau en bois masquait la visibilité d'un des feux sur un angle de quelques degrés (cité par le BEA-TT), la réouverture de la ligne ne modifiera rien sur ce point là.
Tout comme la réouverture de la route n'a rien modifié malgré la pose de plots en béton sur le PN.

Le maintien en l'état hors-service de la ligne qui va mener inexorablement à sa dégradation ne me semble pas coller avec le réel besoin de l'instruction, mais plus avec une négociation politico-sentimentale.

Politico émotionnelle serait plus convenant en la matière...

on ne m'a toujours pas répondu :

  • combien de trains/jour sur la ligne en question
  • combien de voyageurs/jour sur la ligne en question
  • quelle fréquence ?
  • et surtout quel coût voyage/km et quelle valeur ajoutée apportée par le public qui l'emprunte ?

la réponse de la survie de la ligne se trouve sans aucun doute là dedans sans que les responsables régionaux SNCF et Région ne veuillent l'avouer ouvertement.

imaginons un tel accident sur un PN entre disons, Mantes la jolie et Rouen ou plus prés en région entre Perpignan et Rivesaltes  y a bien longtemps que ça roulerait de nouveau.

Je veux qu'il y ait de l'émotion dans cette affaire mais faut pas prendre le péquin lambda pour plus con qu'il ne l'est.

Malgré tous les dires des uns et des autres, je reste convaincu que pour SNCF et la Région l'occasion est hélas trop belle pour fermer. ;)

après ça n'est que mon ressenti vu de ma fenêtre...

 

 

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Il y a 2 heures, capelanbrest a dit :

Malgré tous les dires des uns et des autres, je reste convaincu que pour SNCF et la Région l'occasion est hélas trop belle pour fermer

On n'est pas dans une affaire style "Morlaix Roscoff", avec un effet d'aubaine pour la fermeture.

Je pense que la région ne souhaite pas fermer la ligne...

... mais elle est bien embêtée pour la rouvrir, bref elle refuse l'obstacle...

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ah ! si la sncf était une société privée comme les autoroutes il y a longtemps que tout cela serait débloqué :Smiley_32::jesuisdehors:

Modifié par jackv
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