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Le Web des Cheminots

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Invité jackv
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je viens de découvrir que le 7 mai

 On y trouve notamment les premiers magnétoscopes Sony, pour enregistrer les programmes de la télévision. Pourtant, en 1968, il n’y pas encore de cassette vidéo, les VHS.....Le magnétoscope est livré avec une caméra, un pied et un magnétophone à bande. Vous filmez votre écran de télévision et ensuite, vous pouvez à tout moment revoir votre programme favori.

C'est, en quelque sorte, l’âge de pierre de la révolution numérique ! 

en province et pas seulement dans le monde ouvrier nous étions loin de cela...les 1ere magnétoscope sont arrivés bien après...et nous étions loin d'avoir les moyens d'en acheter..

https://www.francebleu.fr/infos/societe/mai-68-a-paris-le-7-mai-1524058527

Invité jackv
Publication: (modifié)

ce que gagnait un ouvrier professionnel echelle 5 ,....2 eme echelon a la sncf en avril 68

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en

plus + traitement +complement + indemnité de résidence + prime de travail = 841,10 f

moins - cotisation maladie - cotisation vieillesse =77,68 f

soit globalement pour un mois 763,42 f donc environ de 800 francs

 

SMIG horaire = 2,2 francs

Une baguette : 0,45 franc
Un litre d'essence : 1,04 franc
Un litre de lait : 0,77 franc
Un quotidien : 0,35 franc
Un paquet de cigarettes : 1,35 franc

le kilo de faux-filet valait environ 15,41 francs

300 km en seconde classe 33 francs 

le ticket de métro parisien à l’unité en seconde classe 1 franc

Le médecin généraliste la consultation est de 13,25 francs

https://www.nouvelobs.com/societe/le-quotidien-de-1968/20080306.OBS3785/1968-en-quelques-chiffres.html

 

salaires moyens par categories et sexe 1967/68

5af04dfdb0a62_Sanstitre.png.0b9d7590220fefc7599b9389f1bd24a7.png

https://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_1970_num_14_1_1962

 

Modifié par jackv
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Mai-68 au jour le jour : le 7 mai, la longue marche des étudiants
 
Il y a 50 ans, la France vivait un mois de revendications et de contestations d'une ampleur inédite. Retour sur ce mois riche en événements, au jour le jour. Le 7 mai, la déambulation pacifique des étudiants dans Paris, de Denfert-Rochereau à la place de l'Étoile.
 
À l'appel de l'Unef, des milliers d'étudiants se sont rassemblés à Paris.
 
Au lendemain d'une nuit de violents accrochages avec la police, un cortège de 30 000 personnes s'ébranle, vers le Quartier latin.
 
C'est le début d'une longue marche dans Paris, qui d'est en ouest, mènera les étudiants jusqu'à la place de l'Étoile, au pied des Champs-Élysées.
 
Des enseignants se sont joints au rassemblement. Des étudiants ont chanté l'Internationale devant la tombe du Soldat inconnu. Tout s'est déroulé dans le calme.
 
En parallèle, toutefois, des escarmouches ont lieu au Quartier latin. Des discrètes négociations ont lieu entre les autorités et les leaders étudiants...
 
La suite dans Le Progrès de ce jour.
 
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La place Denfert-Rochereau à Paris, où des milliers d'étudiants se sont rassemblés. Photo d'archives AFP.
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Publication: (modifié)
Ville de Quimper (Finistère)
 
EN IMAGES. Mai 68, ouvriers et paysans dans les rues de Quimper
 
Mai 68 a eu un écho bien particulier dans le Finistère. Retour sur une journée de manifestation quimpéroise très observée par les autorités.
 
Entretien avec Christian Bougeard, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université de Brest. Il édite une note sur la manifestation du 8 mai 1968 à Quimper (Finistère) « L’Ouest veut vivre ».
 
Il y a cinquante ans, mai 68. Que s’est-il passé le 8 mai dans l’Ouest ?
 
Une manifestation interrégionale, comme il y eut également à Brest ou Lorient, avec pour mot d’ordre : « L’Ouest veut vivre ».
 
En quoi la manifestation de Quimper était particulière ?
 
Elle était très observée par les autorités. Frappés par une baisse des prix agricoles et des revenus, inférieurs à la moyenne nationale, les éleveurs bretons manifestent à plusieurs reprises en 1967. Le 2 octobre, une grande manifestation paysanne tourne à l’émeute. 12 000 à 15 000 personnes convergent à Quimper. La permanence du député Marc Bécam est saccagée. Devant la préfecture, les forces de l’ordre doivent se replier. On dépave des rues, des vitrines sont brisées. Des véhicules sont brûlés. C’est l’expression d’une colère et d’un certain désespoir. Les paysans bas-bretons ont anticipé les manifestations étudiantes parisiennes.
 
La suite dans Ouest-France de ce jour (avec d'autres images d'archives).
 
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Entre 8 000 et 16 000 personnes convergent à Quimper. | photographie Monique et Pierre Guéna. Coll. Fondation Jean-Jaurès.
 
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Les Bigoudènes sont du cortège. | photographie Monique et Pierre Guéna. Coll. Fondation Jean-Jaurès.
 
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La Bretagne se sent depuis longtemps délaissée par l'Etat. | photographie Monique et Pierre Guéna. Coll. Fondation Jean-Jaurès.
 
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CGT et CFDT ont appelé à la manifestation. | photographie Monique et Pierre Guéna. Coll. Fondation Jean-Jaurès.
 
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La manifestation reste pacifique, malgré les craintes et le souvenir des saccages de celle d'octobre 1967. | photographie Monique et Pierre Guéna. Coll. Fondation Jean-Jaurès.
 
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Un quart des manifestants sont des agriculteurs. C'est exceptionnel. | photographie Monique et Pierre Guéna. Coll. Fondation Jean-Jaurès.
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Invité jackv
Publication: (modifié)

manif a AMIENS (je ne me suis pas vu) ? un des rares jours ou il a plu

 

 

une galerie complete de photos

http://www.photos-mai68.com/

 

une recap de mai 68 sur Amiens

 

Modifié par jackv
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Les 5 Prix Nobel en question :

Alfred Kastler

André Lwoff

François Jacob

François Mauriac

Jacques Monod

Mai-68 au jour le jour : le 8 mai, cinq "Nobel" solidaires

Il y a 50 ans, la France vivait un mois de revendications et de contestations d'une ampleur inédite. Retour sur ce mois riche en événements, au jour le jour. Le 8 mai, les soutiens aux étudiants se multiplient, et cinq Nobel demandent l'amnistie des élèves emprisonnés.

Alors que le gouvernement assure que l'ordre public sera maintenu, la tension reste vive au Quartier latin.

Les soutiens se multiplient à l'encontre des étudiants, et la CGT et la CFDT se déclarent "solidaires des étudiants et enseignants en lutte".

Par ailleurs, des voix s'élèvent pour demander l'amnistie des élèves emprisonnés. C'est le cas de nombreux professeurs, mais aussi de cinq prix Nobel : François Jacob, Alfred Kastler, André Lwoff, François Mauriac et Jacques Monod, qui écrivent à De Gaulle en lui demandant de « faire personnellement un geste susceptible d’apaiser la révolte étudiante ».

La suite dans Le Progrès de ce jour.

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Nouvelles émeutes dans le Quartier latin. Photo archives AFP.

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Mai-68 à Paris : le 8 mai, la police recrute et "La piste aux étoiles" est l'émission préférée des Français
 
Avec "Mai-68 à Paris", France Bleu raconte, 50 ans après, la révolte étudiante et ouvrière à Paris et la vie quotidienne de l'époque dans la capitale. Le 8 mai, étudiants et CRS ont déposé pavés et matraques. A la télévision, Roger Lanzac et sa "Piste aux étoiles" font un carton.
 
Le 8 mai 1968, le calme revient à Paris. Les étudiants ont déposé les pavés. Les CRS, temporairement, ne jouent plus de la matraque, "la gomme à effacer les sourires", comme dit l’un deux. Mais la police et les CRS bouclent le Quartier Latin, autour de la Sorbonne et du boulevard Saint-Michel.
 
La réouverture de La Sorbonne et Nanterre envisagée
 
Le ministre de l'Éducation nationale Alain Peyrefitte et les recteurs d’académie envisagent la réouverture de Nanterre et de la Sorbonne. 8.000 étudiants, massés à la Faculté des sciences, attendent la bonne nouvelle.
 
La police recrute 2.500 personnes
 
Dans la presse, le Canard enchaîné titre "Pas de quartier… Latin". Le Figaro est rebaptisé par les étudiants "Le Flicaro". Dans France-Soir, on peut lire cette offre d’emploi : "Urgent, 2.500 postes à pourvoir dans la police, gardiens, officiers, formations accélérées et avenir assuré, se présenter au 39, rue Henri Barbusse dans le 5e arrondissement."
 
Roger Lanzac et sa "Piste aux étoiles" chouchous des téléspectateurs
 
En 1968, l'animateur Nagui a 7 ans. Laurent Ruquier a 5 ans, et Cyril Hanouna n’est pas encore né. Les animateurs vedettes s’appellent Pierre Bellemare, Guy Lux et Michel Drucker, qui présente l’émission "Tilt". Mais le chouchou des téléspectateurs, c'est Roger Lanzac. Ce 8 mai, petits et grands se pressent devant la première chaîne de télévision, pour assister à l’émission préférée des Français : "La piste aux étoiles".
 
La suite dans France Bleu du mardi 8 mai.
 
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En mai 1968, les policiers recrutent, et portent pour la première fois un grillage de protection sur leurs casques. © AFP -
 
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Roger Lanzac présente "La piste aux étoiles". © AFP - ROBERT PICARD/Ina
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il y a 8 minutes, Pascal 45 a dit :

Roger Lanzac et "La Piste aux Etoiles", un programme de l'ORTF que je n'ai jamais raté ...

okok

faites toi plaisir,

retourne en enfance

(avant qu'un abruti déclenche une histoire bidon de droit d'auteur):

 

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Invité jackv
Publication: (modifié)

piquet de grève a l'entrée du depot , les premiers jours ....

.après nous avons monté une grande tente avec des bâches surtout pour éviter les coups de soleil (extrait du CP)

 

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Modifié par jackv
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Mai-68 à Paris : le 10 mai, la nuit des barricades se prépare et Stone sans Charden chante l'amour déçu
 
Avec "Mai-68 à Paris", France Bleu raconte, 50 ans après, la révolte étudiante et ouvrière et la vie quotidienne de l'époque dans la capitale. Le 10 mai, la nuit des barricades commence, et Stone sans Charden chante "Et patati et patata" à la télévision.
 
En ce 10 mai 1968, Paris a soif de slogans. Paris dévore les mots, brasse les idées dans la rue : les Parisiens évoquent la démocratie directe, l’aliénation du travail, ou le fait de "ne pas perdre sa vie à la gagner". Jean Yanne lance à la radio, au second degré, "il est interdit d’interdire".
 
"Plus de caresses, moins de CRS" avant la nuit des barricades
 
Dans le printemps parisien et dans les rues, on parle aussi beaucoup d’amour. Mais si un utopiste a écrit sur le mur d’un immeuble du boulevard Saint-Germain "Plus de caresses, moins de CRS", la réalité est tout autre :  au soir du 10 mai 68, commence la nuit des barricades.
 
Les étudiants lancent des pavés depuis le cinquième étage
 
Des étudiants, poursuivis par des CRS et coincés entre la barricade de la rue Saint-Jacques et la rue d’Ulm, se réfugient au 37, de la rue Gay Lussac, chez madame Rochon. Du haut du balcon et du cinquième étage, les jeunes manifestants lâchent des pavés sur les CRS. Ils sont arrêtés sans ménagement quelques heures plus tard par un commissaire de police. Depuis la cathédrale Notre-Dame, Monseigneur Marty lance un appel au calme.
 
La suite dans France Bleu de ce jour.
 
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Des CRS franchissent une barricade montée par des manifestants, dans la nuit du 10 au 11 mai 1968. © AFP
 
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Rue Gay Lussac, au lendemain de la nuit des barricades qui a eu lieu du 10 au 11 mai 1968. © AFP
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quand on voit le tissus commercial, tous ces petits commerces qui animaient les quartiers et qui sont aujourd'hui enterrés, remplacé par des chaines de fringues, je regrette mon adolescence et peut-être qu'en 1968, on a accéléré le temps vers plus de déshumanisation des rapports sociaux. 

L'individalisme à la place du communisme, socialisme, gaullisme, catholicisme, ... c'est la victoire finale de mai68

Sommes-nous plus heureux 50 ans plus tard ?

En tout cas, le frigo est plein et la consommation permise à tous grace aux crédits (et au subventions d'Etat).

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Invité jackv
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debut mai 68 paris lyon...

des cheminots en grève lisent les journaux à la gare de Lyon  JACQUES MARIE / AFP
 
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La loi du 27-12-1968 constitue une avancée remarquable du droit du travail. Elle affirme des droits et libertés ; elle reconnaît un contre-pouvoir syndical dans l’entreprise... les employeurs se voient tenus d'accepter le fait syndical en tant que tel sur le lieu même où s'exécute la prestation de travail ; la faculté officiellement ouverte désormais aux syndicats représentatifs de constituer des sections syndicales et de désigner des délégués syndicaux au sein de l'entreprise ouvre ainsi une nouvelle brèche dans l'exercice du pouvoir patronal, « sans pour autant remettre en question la nécessaire autorité du chef d'entreprise ».
 
 le syndicalisme avant 68 ?
 
- Loi du 19 octobre 1946 qui reconnaît expressément le droit syndical aux fonctionnaires.
- Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946  " tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l'action syndicale et adhérer au syndicat de son choix" 
- Loi du 27 avril 1956 « tendant à assurer la liberté syndicale et la protection du droit syndical »
- Loi du 31 juillet 1963 qui institue le monopole syndical de la grève dans les services publics
 
avant 1968, le droit reconnaissait un rôle au syndicat dans les institutions de l’entreprise, notamment le droit de présentation des candidats aux élections et la désignation d’un représentant propre au comité d’entreprise, mais le droit ignorait le syndicat en tant que tel dans l’entreprise et permanents et délégués syndicaux ne bénéficiaient d’aucune protection particulière.
 
le syndicalisme se faisait hors de l'entreprise:
pas de section syndicale dans l'entreprise, tracts diffusés a l'extérieur , affichage syndical  a l'entrée avant la pointeuse  pour ne pas être consulté pendant le temps de travail, pas de local syndical ,les reunions se faisaient a la bourse du travail ou au bistrot du coin, idem pour le paiement de cotisations ..et bien sur pas de temps d'alloué aux fonctions syndicales..
Les seuls moyens face a l'employeur , la demande d'audience si le patron voulait bien ...mais surtout la grève.. 
 

 

 

Invité jackv
Publication: (modifié)

MAI-JUIN 1968 À LA GARE DE L'EST

Jacques Phélut, cheminot à la gare de l'Est, retrace une journée d'occupation durant les grèves de mai et juin 1968.
Plans sur les rails vides de trains, sur la gare désertée.
Les cheminots en grève jouent aux cartes, lisent la presse, discutent.
L'horloge indique 14 h 15. Zoom sur l'affiche : " Comité de Grève de la Gare de Paris-Est". Filtrage à l'entrée de la gare. Un panonceau informe que "Les grévistes entrent, non-grévistes et curieux passez votre chemin". Affiche ; "... Pour de meilleurs salaires... un Gouvernement Populaire d'Union Démocratique..."

https://www.cinearchives.org/Liste-des-films-669-614-0-0.html

 pour la vidéo

Le ‎09‎/‎05‎/‎2018 à 11:19, Pascal 45 a dit :

Roger Lanzac et "La Piste aux Etoiles", un programme de l'ORTF que je n'ai jamais raté ...

okok

il y avait cela aussi

 

 

Modifié par jackv
Invité jackv
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Le 17 mai, la révolte qui gronde en France se propage dans les locaux de l’ORTF. Techniciens, réalisateurs, producteurs se mettent en grève, suivis, quelques jours plus tard, par une majorité de journalistes. Pendant plus d’un mois, jusqu’au 23 juin, les Français seront privés de télévision

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il y a 19 minutes, jackv a dit :

 

Le 17 mai, la révolte qui gronde en France se propage dans les locaux de l’ORTF. Techniciens, réalisateurs, producteurs se mettent en grève, suivis, quelques jours plus tard, par une majorité de journalistes. Pendant plus d’un mois, jusqu’au 23 juin, les Français seront privés de télévision

Citation

... 50 journalistes ont été licenciés, d'autres sont mutés ou envoyés à la retraite d'office. Les "punis" de Mai-68 s'appellent Michel Drucker, François de Closets, Thierry Roland, Emmanuel de la Taille, Frédéric Pottecher, Roland Mehl, Jean-Pierre Elkabbach, Edouard Guibert.  Beaucoup ont bien rebondi depuis ... 

https://www.franceinter.fr/info/mai-68-a-la-maison-de-la-radio

Citation
... François de Closets, Maurice Séveno, Roger Couderc, Robert Chapatte seraient aussi parmi les licenciés, dont la liste ne comporterait que très peu de non-grévistes. Quant à Léon Zitrone, il serait muté aux sports et se verrait réserver les courses cyclistes et de chevaux ...
 

http://www.lemonde.fr/le-monde-2/article/2008/05/16/premiers-licenciements-de-journalistes-a-l-ortf_1046087_1004868.html

Chronologie de Mai 68 à l’ORTF :

http://www.maisondelaradio.fr/sites/default/files/asset/document/chrono.pdf

Modifié par Pascal 45
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Il y a 1 heure, jackv a dit :

Pendant plus d’un mois, jusqu’au 23 juin, les Français seront privés de télévision

Chose totalement inenvisageable aujourd'hui avec la pression des annonceurs et des actionnaires. Il y a bien eu une forte grève chez I-Télé durant quasiment un mois, mais les programmes n'ont pas été interrompus et les espaces pubs, certes moins nombreux, continuaient à être diffusés

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à l’instant, Greg4546 a dit :

Chose totalement inenvisageable aujourd'hui avec la pression des annonceurs et des actionnaires. Il y a bien eu une forte grève chez I-Télé durant quasiment un mois, mais les programmes n'ont pas été interrompus et les espaces pubs, certes moins nombreux, continuaient à être diffusés

et la majorité des journalistes ont pris la porte de sortie sans grand éclat ni trop de solidarité de la part de  "leurs collègues" des merdias.

Il faut replacer dans le contexte de 1968 l'ORTF: la majorité des familles ne possédaient pas de poste de télévision mais écoutaient quasi religieusement France-Inter, la voix de Paris à l' accent pointu si différent de celui de nos terroirs.

Il n'y a qu'une minorité assez aisée qui a souffert de ne plus avoir de TV en mai 68.

Par contre, sans radio, ce fut un peu la panique et les rumeurs le plus folles traversaient la province, semant aussi une crainte de révolution non controlée ce qui expliqua le surprenant résultat des élections suivantes.

Plus que la grève de la TV, les pompes d'essence à sec, à ordre de réquisition préféctorale pour quelques indispensables, ont marqué les esprits, ont rappelé l'occupation si proche chez les + 40 ans.

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Invité jackv
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il y a une heure, r2d2 a dit :

et la majorité des journalistes ont pris la porte de sortie sans grand éclat ni trop de solidarité de la part de  "leurs collègues" des merdias.

Il faut replacer dans le contexte de 1968 l'ORTF: la majorité des familles ne possédaient pas de poste de télévision mais écoutaient quasi religieusement France-Inter, la voix de Paris à l' accent pointu si différent de celui de nos terroirs.

Il n'y a qu'une minorité assez aisée qui a souffert de ne plus avoir de TV en mai 68.

Par contre, sans radio, ce fut un peu la panique et les rumeurs le plus folles traversaient la province, semant aussi une crainte de révolution non controlée ce qui expliqua le surprenant résultat des élections suivantes.

Plus que la grève de la TV, les pompes d'essence à sec, à ordre de réquisition préféctorale pour quelques indispensables, ont marqué les esprits, ont rappelé l'occupation si proche chez les + 40 ans.

 

pas d'accord pour la tele puisque j'en avais une et je n'étais qu'ouvrier...  et d'après les chiffre 61,9% des ménages étaient équipés c'est a dire pas mal de monde dans les villes car il y avait des zones d'ombre coté montagne et certaine campagnes eloignées ..

 tu dois confondre avec 1962 ou là seulement 23,1% des ménages étaient équipés

 evolutions de l'équipement des ménages en biens durables 

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 evolution des coûts de ces biens

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https://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_1969_num_3_1_1875

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Citation
Mai-68 à Paris : le 11 mai, Jean-Luc Godard distribue des pavés et la chanson" Sorbonne 68" est interdite à la radio
 
Avec "Mai-68 à Paris", France Bleu raconte, 50 ans après, la révolte étudiante et ouvrière et la vie quotidienne de l'époque dans la capitale. Le 11 mai, la nuit des barricades s'achève et la chanteuse Sheila fait la couverture de Jour de France, raquette de tennis à la main.
 
Le 11 mai à 7 heures du matin, s’achève la nuit des barricades. En guise de bouquet final, quelques derniers cocktails Molotov explosent au Quartier Latin.
 
Les étudiants balancent du sable et des acides sur les CRS
 
Les journalistes dressent un premier bilan : 367 blessés, 60 barricades et 188 voitures endommagées, dont un tiers détruites par le feu. Miracle, il n'y aucun mort. Dans la nuit, les étudiants ont appelé les Parisiens à l’insurrection, et on a même aperçu Jean Luc Godard distribuer des pavés.
 
Dans la rue, c’est la révolte totale. Les manifestants utilisent un compresseur pour propulser du sable à haute pression sur les policiers, les étudiants en pharmacie balancent des acides sur les CRS, qui répliquent avec des grenades lacrymogènes.
 
La volonté générale contre la volonté du Général
 
En ce 11 mai, le silence du général de Gaulle à l'Elysée est assourdissant. Le Premier ministre Georges Pompidou, lui, rentre d’un voyage officiel en Afghanistan. Une interview télévisée est improvisée à la sortie de l’avion à Orly.
 
Sheila joue au tennis pour "Jour de France"
 
Le 11 mai, le chanteur Ted Scotto et sa chanson "Sorbonne 68" sont interdits de télé et de radio. Sheila est en couverture de Jour de France, la chanteuse découvre le tennis et s’entraîne au bois de Boulogne. Le dernier San Antonio vient de paraître, il a pour titre "Bravo docteur Béru".
 
La suite dans France Bleu de ce jour.
 
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Dans la nuit du 10 au 11 mai 1968, de violentes émeutes secouent le quartier latin. © AFP -
 
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© Radio France - Thierry Boeuf
 
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le gros symbole qui a refroidi le prolo vis à vis des étudiants et autres bobos de l'époque comme Godard:

la 4L qui brule !

Le prolo souvent avez au mieux une mobylette, une moto ou miracle une vieille bagnole.

Mettre le feu à une voiture, pas une grosse mercedes/DS/ mais une Dauphine, une 4L, une 2CV: c'est comme si les prolos avaient brulé les bibliothèques universitaires parisiennes.

J'étais gosse mais je m'en souviens, quand la photo est arrivée dans un rare journal publié à Paris et distribué par miracle en province, on en a parlé avec les copains dans la classe... et l'instituteur a rejoint la conversation, il a quitté l'estrade, lui si fier de sa 4L décapotable, il était tout retourné presque en pleurs.

Modifié par r2d2
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En ce dimanche 12 mai 1968, l’événement majeur a lieu au stade de Colombes. C'est la finale de la Coupe de
France entre Saint-Étienne et Bordeaux. Le score final est de 2 à 1 en faveur Saint-Étienne.  okok  okok  okok
 
Mai-68 à Paris : le 12 mai, Pompidou cède aux étudiants et Barbara fait la pub de la Citroën DS
 
Avec "Mai-68 à Paris", France Bleu raconte, 50 ans après, la révolte étudiante et ouvrière et la vie quotidienne de l'époque dans la capitale. Le 12 mai, Georges Pompidou annonce la réouverture de la Sorbonne et les passants photographient les barricades et les voitures brûlées du Quartier Latin.
 
Mai-68 a bien failli s’arrêter le dimanche 12 mai. Et si les syndicats ont appelé à la grève générale pour le lendemain, le gouvernement paraît décidé à désamorcer les tensions. Le premier ministre, George Pompidou, cède sur les revendications étudiantes : dans son allocution à Matignon, il annonce avoir décidé la réouverture de la Sorbonne et vouloir libérer les étudiants emprisonnés. Cela suffira-t-il à calmer le jeu ? Rien n'est moins sûr.
 
Le Quartier Latin devient une attraction touristique
 
Le dimanche, les Parisiens avaient pour habitude de se balader au Parc Monceau, au parc Montsouris ou au jardin du Luxembourg. Mais depuis les événements qui ont démarré au début du mois, le quartier latin est devenu une attraction. On photographie les barricades et les voitures renversées et carbonisées avec un appareil photo instantané : le Polaroïd.
 
La R6 de Renault fait un carton, Citroën lance la Mehari
 
Quelles sont les autos préférées des Parisiens en 1968 ? Chez Renault, la R6 fait un carton. D’après certains manifestants, elle brûle bien. Citroën vient de lancer une voiture décontractée : la Méhari. Et toujours à la pointe de la modernité, on installe des autoradios cassettes stéréo dans les DS. Et à grand renfort de publicité, la chanteuse Barbara chante les louanges de la DS.
 
Gille Dreu chante "Alouette" chez "Discorama", Saint-Étienne remporte la coupe de France
 
Au programme télé de ce dimanche, on peut voir "Discorama", présenté par Denise Glaser. Les téléspectateurs y découvrent un grand garçon moustachu et sympathique : Gille Dreu, qui chante "Alouette".
 
La suite dans France Bleu de ce jour.
 
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Des passant examinent une voiture brûlée dans le quartier latin, qui devient une attraction en mai 1968. © AFP
 
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La Citroën Mehari, ici en 1969 au salon de l'automobile. © AFP
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Invité jackv
Publication: (modifié)

la grève à la SNCF commencera plutôt le lundi 13 mai avec des piquets de grève a l'entrée des différents établissements...mais déjà les vendredi 10 et le samedi 11 et oui nous travaillons au moins le samedi matin , nous entions l'atmosphère se tendre et malgré le manque de liberté syndicale , des petits groupes se formaient pour discuter et certains camarades arboraient un foulard rouge autour du  cou sur leur bleu de travail ( les drapeaux rouges étaient en cotons a cette époque et débarrassées du manche il faisait un foulard très seyant , et  ils devaient être un peu plus grand que ceux actuels en synthétique)

Donc le lundi 13 nous déposons la caisse a outils  et manif.

la photo au dessus du courrier picard montre le piquet a l'entrée du depot, il faisait encore frais les nuits les premiers jours d'où la presence du poêle "ilo" a gas oil masi après ce fut un mai ensoleillé et le poêle a été remplacé pour une tente pour protéger du soleil..

 

ce qui se passe ces jours là a Amiens

le 10 mai

Le mouvement du 22 mars qui va déboucher sur Mai 68 est parti de la faculté de Nanterre. A Amiens Jean-Pierre Garcia l'un des fondateurs du Festival international du film, alors étudiant en droit s'en souvient et raconte comment les profs ont rejoint les élèves dans les manifs. 

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 le samedi après-midi une manif s'organise sur Amiens très vite et commence à attirer beaucoup de monde. Les ouvriers durant ce weekend, les centrales syndicales CGT, CFDT et FO se retrouvent et décident que le lundi 13 mai serait une manifestation de solidarité dans toute la France avec arrêt de travail.  

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Là,  on a eu sur Amiens une manif dans laquelle il y avait dix ou douze mille manifestants. Ca se voyait clairement que ce n'était pas du tout du tout la même chose que ce qui se passait jusque là aussi bien du point de vue des manifs des ouvriers,  quand il y avait des actions qui les concernaient, que du point de vue des manifs étudiantes..( video en haut de la page) , aux côtés des profs  de la fac de droit, c'est la première fois qu'on voyait des profs aux côtés des étudiants dans des manifs, en tout cas sur Amiens et tous les syndicats ouvriers aussi. Et dans les profs qui manifestaient, il y avait Robert Badinter qui à l'époque était prof de droit commercial sur Amiens et également Jean-Pierre Cot, qui était un des profs de sociologie politique également sur la fac d'Amiens

https://www.francebleu.fr/infos/societe/mai-68-en-picardie-1525279852

Modifié par jackv

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