Invité jackv Publication: 21 mai 2018 Publication: 21 mai 2018 1950 c'es un peu court pour 68 et 1970 c'est un peu long ….,ajuste
Invité jackv Publication: 22 mai 2018 Publication: 22 mai 2018 mercredi 22 Par Laurent Salini « Le fleuve a pris sa course. Car il s’agit d’un fleuve, d’un énorme mouvement populaire. (…). Le flot exaltant qui déferle aujourd’hui est celui-là même que nous avions souhaité, espéré, préparé. (…). Voici maintenant que la moisson lève, au grand soleil de la lutte. La faire mûrir, la protéger de la grêle autant que des faux impatients, lui faire porter tous ses grains (…). Les travailleurs ont moins besoin de conseils que d’alliés nombreux et fermes. Solidarité dans la lutte, solidarité entre ouvriers, étudiants et enseignants : voilà qui fera notre force (…). » a l'assemblée la motion de censure contre le GVT est repoussée (manque 11voix) la CGT et la CFDT font une déclaration commune ou ils demandent : l'abrogation immediate des ordonnances sur la secu l'ouverture de négociations salariales et un SMIG à 600f mois la garantie des emplois et des ressources reduction de la durée du travail sans perte de salaire l'extension des droits syndicaux dans l'entreprise. les info régionales d'Amiens a la tele En lancement du journal qui a lieu dans des conditions exceptionnelles (hors du studio habituel), le présentateur fait un lapsus en disant "croyez bien ce n'est pas un décor si ces chars... Ces tables pardon, sont surchargées de papier" c'est assez special , dans les conditions de réalisation et l'enumeration des entreprises en grève.. http://www.ina.fr/video/RCC8904092499 bâtiment et personnels de la SECU en grève
r2d2 Publication: 22 mai 2018 Publication: 22 mai 2018 A voir ce soir sur Arte, mercredi 1h05, Vincennes l'université perdue https://www.arte.tv/fr/videos/059529-000-A/vincennes-l-universite-perdue/ 3
Invité jackv Publication: 23 mai 2018 Publication: 23 mai 2018 (modifié) jeudi 23 le mouvement touche 9 millions de salariés….dont 2 millions dans la sidérurgie, 350 000 à la SNCF, 300 000 dans le textile, 250 000dans les PTT, 300 00 dans la chimie , 200 000 dans les mines ,100 000 dans l'habillement.. Le 23 mai, dans le journal l'Express, Françoise Giroud écrit : "Les brutalités de la police ? On ne s’engage pas dans les CRS avec une vocation pédagogique, étudiants ou pas, on cogne !" les Parisiens vérifient aussi le vieil adage : chercher une aiguille dans une botte de foin. Les automobilistes sillonnent désespérément la capitale à la recherche des dernières gouttes d’essence. https://www.francebleu.fr/infos/societe/mai-68-a-paris-le-23-mai-1526999090 Jeudi de l'Ascension, mais comme dit l'Humanité, «il n'y a ni dimanche ni jour férié pour les grévistes (") qui veillent à la bonne discipline de leur lutte». Le mouvement s'amplifie. Pas de courses à Longchamp aujourd'hui. Les personnels des établissements de la Compagnie fermière de Vichy entament une grève de 48 heures (renouvelables). L'eau d'Evian commence à manquer à Paris. L'extreme défile contre le « péril rouge », souvent dans la plus grande indifférence. Dans les rangs d’Action française, d’Occident et de la Fédération nationale des étudiants de France (Fnef). Alain Madelin, Gérard Longuet, Patrick Buisson, Bruno Gollnisch, Patrice Gélinet ou encore Bernard Lugan participent a des affrontements violents. Cinquante ans après, bon nombre d’entre eux ont gardé quelque chose de l’extrémisme de leurs 20 ans… Des jeunes militants de droite manifestent devant l’Arc de triomphe en mai 1968. / Ladybirds films A 2h45, de nouveaux incendies éclatent sur la rive droite, rue de Rivoli, place de l'Hôtel-de-Ville. A 3 heures, un calme précaire semble revenir. 210 interpellations dont 44 étudiants, 110 personnes examinées dans des hôpitaux, 78 policiers blessés. Le ministère des Postes et Télécommunications suspend l'usage des radiotéléphones accordé aux radioreporters, on leur reproche de diffuser des informations trop utiles aux manifestants. http://www.liberation.fr/france/1998/05/23/special-mai-1968-ce-jour-la-jeudi-23-mai-ascension-vers-la-violence_236947 Modifié 23 mai 2018 par jackv
Invité jackv Publication: 23 mai 2018 Publication: 23 mai 2018 (modifié) Exposition : « Gilles Caron, Paris 1968 », à l’Hôtel de Ville de Paris, du 4 mai au 28 juillet Manifestation, Paris, mai 1968 (© Gilles Caron / Fondation Gilles Caron) les revendications des femmes se sont exprimées dès l’automne 68 car ces revendications étaient absentes du mouvement de mai, elles se sont developpées plus amplement à partir des assemblées générales non mixtes aux Beaux-Arts à l’automne 70. Mais en 68, malgré quelques indices, leur visibilité est égale à zéro. Mai 68 a été un évènement très bref, fulgurant, mais décisif. Il contient en son cœur la naissance du MLF comme celle du Front homosexuel d’action révolutionnaire (le FHAR) et il a entraîné la radicalisation du Mouvement français pour le planning familial. Il est difficile de donner une date certifiée pour le MLF. Pour les unes c’est 68, pour d’autres 70-71. Toujours est-il que mai 68 en a donné les premières impulsions à travers l’élan pour la liberté né chez les jeunes filles. La mixité est autorisée dans les établissements scolaires suite à une forte demande des étudiants. De même le refus de la conformité exprimé par ces derniers implique une forme de rejet de l’uniforme qui sera par conséquent supprimé. Les filles, qui jusqu’alors portaient des blouses sont autorisées à porter un pantalon, comme les garçons, prouvant une avancée dans la lutte pour l’égalité des sexes. Les mouvements féministes se sont accrus avec la création du MLF*en 1970.. https://blogs.mediapart.fr/florence-prudhomme/blog/240318/22-mars-1968-mai-68-et-les-femmes Modifié 23 mai 2018 par jackv
r2d2 Publication: 23 mai 2018 Publication: 23 mai 2018 (modifié) Il y a 4 heures, jackv a dit : L'extreme défile contre le « péril rouge », souvent dans la plus grande indifférence. Dans les rangs d’Action française, d’Occident et de la Fédération nationale des étudiants de France (Fnef). Alain Madelin, Gérard Longuet, Patrick Buisson, Bruno Gollnisch, Patrice Gélinet ou encore Bernard Lugan participent a des affrontements violents. Cinquante ans après, bon nombre d’entre eux ont gardé quelque chose de l’extrémisme de leurs 20 ans… Des jeunes militants de droite manifestent devant l’Arc de triomphe en mai 1968. / Ladybirds films ce soir France3 22h40 Mai 68 restera à jamais marqué par la victoire culturelle et idéologique de l'extrême gauche et par l'aspiration libertaire de la jeunesse. Pourtant, il y eut une autre jeunesse, nostalgique d'une France de l'ordre et tout aussi critique sur son époque. Ainsi, parmi les manifestants de 68, d'autres jeunes ont tenté, eux aussi, de faire leur révolution et d'imposer violemment leur vision du monde. Ce documentaire raconte l'histoire de cette autre révolte contre le pouvoir gaulliste. A partir des témoignages d'acteurs de ce mouvement, connus et inconnus, tels que Patrick Buisson, Patrice Gélinet, Bernard Lugan, Gérard Longuet, Alain Madelin ou encore Alain Robert, retour sur un Mai 68 oublié, celui des baby boomers, adeptes d'une droite réactionnaire. Ceci-dit le "péril rouge" existait et les chars du pacte de Varsovie étaient à 4 ou 5 bombes atomiques de Paris, l'Otan s'attendant à une déferlante de chars dans la trouée de Fulda (superbe jeux de stratégie), avec envoi massif de bombardiers à hélice (qui seraient descendu) puis de forces aussi modernes que celles US. Mais est-ce que les russes voulaient vraiment attaquer ? surtout qu'ils avaient de si nombreux renseignements sur notre pays; ce fut un jeu de dupes. Le "péril rouge" a sévit notamment 1978, époque où les camarades français ont averti (plan de vol) les gentilles forces libératrices de l'oppression coloniale sévissant à Kolwesi du départ du 2e REP : même Radio France international a averti que les avions décollaient de France vers l'Afrique. Et le massacre débuta à Kolwesi. Franchement on vit heureux en 2018, sauf si on laisse des abrutis libres d'agir dans leur barbarie Modifié 23 mai 2018 par r2d2 1 1
Invité jackv Publication: 24 mai 2018 Publication: 24 mai 2018 (modifié) vendredi 24 mai les grévistes manifestent à paris et dans de nombreuses villes à limoges ,mont de marsan ouvriers et paysans font manif et meeting communs à 20h De Galle s'adresse au français et annonce un referendum pour juin Pompidou le 1er ministre propose d'engager des négociations dés le lendemain nouvelle nuit de barricades a paris au quartier latin une AG avec vote a mains levées des salariés d"AF a Orly manif a st denis la regrettée imprimerie CHAIX et les cheminots de la plaine le landy et a paris là aussi des cheminots Le 24 mai 1968, les agriculteurs descendent pour la deuxième fois dans la rue pour alerter sur leurs conditions de vie et dénoncer la politique agricole de Bruxelles. http://www.lavoixdunord.fr/382200/article/2018-05-23/pour-les-agriculteurs-la-chienlit-c-est-bruxelles (en maintenant ils râlent si Bruxelles veut modifier la PAC) Modifié 24 mai 2018 par jackv
Invité jackv Publication: 24 mai 2018 Publication: 24 mai 2018 (modifié) le vendredi 24 mai 10 millions de grévistes. Apogée du mouvement. Des dizaines de milliers de manifestant à l’appel de la CGT dans deux cortèges de la place Balard à la gare d’Austerlitz et de la Bastille aux grands magasins. Mots d’ordre de "Gouvernement populaire". Déclaration des milieux religieux favorables aux revendications. En cette nuit du 24 au 25 mai 1968, tous les ingrédients étaient en effet réunis pour que la révolte commencée trois semaines auparavant bascule dans la révolution. Alors qu’un simple rassemblement gare de lyon a été déposé en préfecture, la foule s’ébranle vers l’Ouest parisien. « Tout le monde avait un transistor collé à l’oreille. On entend le discours de De Gaulle qui annonce un référendum .Une fois à Bastille, la manifestation se scinde. Une partie va à la Bourse. Un autre cortège va vers la place Vendôme, où se situe le ministère de la justice. Devant la Bourse, un groupe plus déterminé, pénètre dans « le temple du capitalisme » et tente d’y mettre le feu. Un geste avant tout symbolique. Il y a eu un petit départ de feu, le parquet a un peu cramé, mais tout était en pierre ! C’était quelques poubelles ! On est loin de l’incendie du Reichstag ! » Reste que cette scène prendra une dimension quasi mythique par la suite. Tout se joue dans ces quelques instants fugaces. Les manifestants sont devant un dilemme : soit la voie insurrectionnelle, soit une sortie plus politique de la crise. À Lyon, un commissaire de police est tué par un camion lancé par les manifestants. Violences également à Bordeaux, Strasbourg, Nantes, Toulouse. https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/05/24/anniversaire-de-mai-68-le-24-mai-le-moment-des-revolutionnaires-sans-revolution_5303943_3224.html#TlMh6fv4EB6lmCve.99 Cinquante ans après, peut-on dire que le 24 mai fut une occasion manquée de prendre le pouvoir, de passer à une étape supérieure ? La réponse est unanime. Et elle est négative. Soirée d'émeutes du 24 au 25 mai 1968 de 20H30 à 21H15 http://www.ina.fr/audio/PHD94043790 archives sonores INA De 20H30 à 21H15. - Edition spéciale - Réactions et commentaires de personnalités politiques et syndicales à la déclaration du général de GAULLE et reportages en direct des différentes manifestations en cours à Paris et en province : Raymond TORTORA, Marc ALVAREZ, Jacques BOURGET, Claude MAYDIEU, Michel FORGIT, Bernard RIVIERE à Paris ; René MARCHAND à Nantes et Alain COHAT à Lyon. - A 0'00 : correspondance de Raymond TORTORA en queue de manifestation, place de la gare de Lyon (par téléphone) Modifié 24 mai 2018 par jackv
r2d2 Publication: 24 mai 2018 Publication: 24 mai 2018 Malgré la naissance du mythe d'une fusion étudiants avec les prolos en mai68, la réalité était déjà une coupure nette entre PC et les militants étudiants déjà d'extrême-extrème gauche. Il y avait de la méfiance envers ces étudiants voulant une révolution pour mieux obtenir des places au soleil (certains attendit 1981). Cela fut tût pendant des décennies mais en 1969, alors que le climat était plus serein, la visite à l'université de Vincennes par les représentants du PC, voulant inciter les travailleurs à s'inscrire à l'université, à trouver au fiasco et à la totale incompréhension entre "intellectuels gauchistes fils à papa" et les prolos qui devront supporter cette nouvelle génération de futurs cadres et patrons, bien plus vache que le classique paternalisme à la sauce catho. https://www.youtube.com/watch?v=H-zhwq5xRjw Ce reportage est édifiant, détruisant un mythe intellectuel, pire un vide intellectuel qui allait accapare le pays pendant des décennies. Ces profs, ces acteurs de Vincennes, ils font de longues phrases pour s'auto-convaincre mai sen grattant un peu, c'est le vide neuronal, un café de commerce sans pastis mais avec les mêmes verbeux. VincennesVisitePC1969.mov 1
Invité jackv Publication: 25 mai 2018 Publication: 25 mai 2018 samedi 25 après la nuit agitée à 15h premiers négociations au ministére des affaires sociales rue de grenelle .. délégation conduite par le 1er ministre , le CNPF; 3 délégués de PME et 6 OS; CGT, CFDT,FO,CGC,CFTC, FEN dans le soirée le patronat lâche sur le SMIG salaire horaire à 3f soit une augmentation de 35%. pour le reste c'est plus dur ,pour le secteur public et nationalisé des commissions paritaires sont mises en place Pompidou et un jeune secrétaire d'état un dénommé Chirac Pendant ce temps, à Paris, on fait le bilan des dégâts de l'incendie qui a ravagé la Bourse après le passage des manifestants : une vingtaine de cabines téléphoniques brûlées, de nombreuses fenêtres brisées, un poste du circuit intérieur de télévision réduit en miettes. Finalement tout cela n’empêchera pas la Bourse de fonctionner normalement, selon un responsable de la chambre syndicale des agents de change. les journalistes français de l'ORTF se mettaient en grève afin d'obtenir un nouveau statut garantissant leur autonomie par rapport au pouvoir. Deux jours plus tard, trois journalistes de France Inter démissionnaient, adressant une lettre au directeur général de l'ORTF dans laquelle ils estimaient «impossible d'exercer à l'actualité radiophonique le métier de journaliste conformément aux règles et aux principes moraux de cette profession». http://www.liberation.fr/direct/element/le-25-mai-1968-les-journalistes-de-lortf-se-mettent-en-greve_82246/
Invité jackv Publication: 26 mai 2018 Publication: 26 mai 2018 (modifié) Dimanche 26 - Bilan des émeutes de la nuit de vendredi à samedi: 2400 mètres carrés de voies dépavées, 72 arbres arrachés, 48 voitures calcinées, 3 locaux de police dégradés. - Le préfet d'Aquitaine a indiqué que sur les soixante-seize personnes arrêtées dans les derniers incidents, on dénombre trente étudiants et étudiantes, quatre lycéens. Parmi les autres, figurent douze repris de justice. Le 26 mai, on apprend le retour de Daniel Cohn-Bendit en France. Les Parisiens sont lassés des événements et manquent de tout.Rue d’Alésia dans le XIVe arrondissement, une vielle dame se désole de payer chez son tripier sa tranche de foie de veau deux francs, plus cher qu’au début du mois. L’association des Parents d’Elèves (500 000 familles) adjure UNEF et SNESUP de ne plus appeler à des manifestions de rue. Le gouvernement met en garde contre des groupes armées soi-disant prêt à intervenir à l’issue des rassemblements prévus. Le flottement de l’État est palpable, et la crise sociétale et politique s’enlise, même si Pompidou n’en appelle pas encore aux astres. "Je ne suis pas un diplomate, mais je ne suis pas non plus Madame soleil", déclare-t-il avec humour. Daniel Cohn-Bendit négocie avec des douaniers français, à la frontière franco-allemande, le 24 mai 1968. © AFP - ROLAND WITSCHEL les négociations se sont interrompues vers 4h et reprennent à 16h30 G Séguy lit une résolution adoptée par la CA de confédération CGT le gouvernement joue sur une rupture du front syndical (pas de changement sur ce point 50ans plus tard) les négociations vont durer toute la nuit c'et le lundi 27 vers 8h après plus de 20h de négociation que sera rédigé un procès verbal des négociations.. (a suivre... le rebond du lundi 27 ) https://www.francebleu.fr/infos/societe/mai-68-a-paris-le-26-mai-la-crise-s-enlise-et-la-capitale-n-a-plus-d-essence-plus-de-cigarettes-ni-d-1527255389 LUNDI 27 fin des premieres négociations ….et on recommence...Les 25 heures qui changèrent la face de la société... Modifié 26 mai 2018 par jackv
Invité jackv Publication: 27 mai 2018 Publication: 27 mai 2018 (modifié) lundi 27 mai Les murs sont peut-être épais mais ils n’empêcheront pas la CGT d’être avertie le lundi 27 mai vers 2 heures du mat.. d’un événement extérieur qui va changer le cours de la négociation. La CFDT s’apprête à tenir, le lundi soir, un meeting, que l’on annonce monstre, avec l’UNEF, le PSU et de nombreuses organisations « gauchistes », en présence de Pierre Mendès France. L’ombre du gauchisme, cachant à peine celle de PMF, plane sur Grenelle ! « Alors, raconte Georges Séguy, qui s’adressait à Eugène Descamps, j’apprends que tu as accepté de défiler avec ceux qui nous accusent de trahison parce que nous négocions des revendications des travailleurs. “Tu sais bien”, me répond Descamps fort embarrassé, “que nous n’avons pas du mouvement étudiant la même appréciation que vous”. » « En fait, assure M. Descamps, rien n’était tranché. » Mais pour la CGT, le signal est clair : il faut conclure. Vite. Dans le « protocole d’accord » de Grenelle. On trouve pêle-mêle, dans le texte lu par Georges Pompidou aux délégations, à 7 h 40, une augmentation de 35,14 % du smig au 1er juin (580 francs par mois), une hausse des salaires réels (incluant les augmentations intervenues depuis le 1er janvier), le libre exercice du droit syndical dans les entreprises, une légère réduction de la durée du travail, un « assouplissement » de l’âge de la retraite, un financement de la formation professionnelle par l’entreprise, avec le concours de l’État, un aménagement des allocations familiales, indemnisation à 50 % des jours de grève, rendez-vous dans six mois pour un examen du rapport salaires-prix et réduction de 5 % du ticket modérateur applicable aux dépenses médicales.. etc Mais Grenelle n’est pas un accord. Ce n’est qu’un constat. Aucun syndicat ne signe, chacun voulant consulter sa base. En partant la retrouver à Billancourt, Georges Séguy indique que les résultats sont « notoirement insuffisants ». « Étant donné que nous n’avons pas signé d’accord, ajoute-t-il, il paraîtrait étrange que nous appelions à la reprise du travail. » Renault Le texte du "constat" est rendu public. Les syndicats consultent. Refus des ouvriers qui le jugent insuffisant, notamment à Renault Billancourt, à Cléon, au Mans, chez Citroën, Berliet, Rodhiacéta. Référé de la direction de Citroën demandant l’expulsion des grévistes des 8 usines de la région parisienne. À Toulouse, taxis et artisans boulangers entrent dans la grève. Conseil des ministres extraordinaire pour approuver le projet de loi qui sera soumis à referendum le 16 juin. Meeting au stade Charléty 30 000 à 50 000 personnes. CFDT, UNEF, PSU avec Mendès-France, en dehors des communistes et de la CGT. Discours d’André Barjonet : «Aujourd’hui, la révolution est possible. Mais il faut s’organiser vite, très vite ». Dans ce climat de division, lettre du PCF à la FGDS : Nécessité d’une rencontre urgente et mise en route d’un programme commun. Waldeck Rochet : « Il n’est pas sérieux de prétendre aller au socialisme sans les communistes, et encore moins en faisant de l’anticommunisme, comme au stade Charléty ». https://www.francebleu.fr/infos/societe/mai-68-a-paris-le-27-mai-les-ouvriers-refusent-les-accords-de-grenelle-et-l-etat-verrouille-les-1527259271 photo AFP Meeting au stade Charléty 30 000 à 50 000 personnes La CGT reprend l’initiative et lance un mot d’ordre national, pour le mercredi 29, d’une manifestation qui doit se dissoudre devant la gare Saint-Lazare. De Gaulle part chercher des appuis en Allemagne auprès du général Massu demain Mitterrand entre dans le jeu.. Modifié 27 mai 2018 par jackv
IGS4 Publication: 27 mai 2018 Auteur Publication: 27 mai 2018 Mai-68 à Paris : le 27 mai, la base refuse les accords de Grenelle et l'État verrouille l'information à France Inter Avec "Mai-68 à Paris", France Bleu raconte, 50 ans après, la révolte étudiante et ouvrière et la vie quotidienne de l'époque dans la capitale. Le 27 mai, les ouvriers refusent les accords de Grenelle négociés par leurs syndicats, et les informations de France Inter sont verrouillées par l'État. Le 27 mai 1968, au ministère des Affaires sociales, 127 rue de Grenelle à Paris, Pompidou, Chirac, Balladur et les représentants de sept syndicats ouvriers et organisations patronales accouchent des accords de Grenelle : deux jours et deux nuits de négociations, nourris aux sandwichs et à la bière, sans compter des dizaines de paquets de Gitanes, de Gauloises et de cigarettes Ariel, qui coûtent 2,30 francs le paquet, pour tenir le coup. Au final, il est décidé une augmentation du SMIG de 35%, des autres salaires de 10%, et une réduction du temps de travail. La base refuse les accords de Grenelle, la grève continue Si le leader syndical Georges Séguy pavoise, et si Pompidou savoure son tour de force, patatras, la base rejette les accords de Grenelle. Ouvriers et étudiants le font savoir lors d’un meeting géant au stade Charlety, dans le XIIIe arrondissement. Ce 27 mai, tout est possible : on évoque la création d’un gouvernement populaire et la grève continue ! La suite dans France Bleu de ce jour. Le 27 Mai 1968, des ouvriers de l'usine de Renault Billancourt refusent les accords de Grenelle. © AFP - Marc Garanger/Aurimages. Le 27 mai, ouvriers et étudiants organisent un meeting géant au stade Charlety. © AFP 2
Invité jackv Publication: 27 mai 2018 Publication: 27 mai 2018 Les mesures négociées rue de Grenelle seront tout de même appliquées par le gouvernement Pompidou. Au final, ces trois jours de discussion auront aussi posé les bases d’une nouvelle méthode de négociation sociale, en associant tous les acteurs. Et au passage fait naître l’expression « organiser un Grenelle de… », désormais entrée dans la culture populaire.
Invité jackv Publication: 28 mai 2018 Publication: 28 mai 2018 (modifié) Mardi 28 Conférence de presse de François Mitterrand : Il sera candidat à la Présidence de la République si le « NON » l’emporte au referendum. Il réclame la dissolution de l'assemblée et du gouvernement ,et la constitution d' un gouvernement restreint sans dosage ni exclusive sous la direction possible de Pierre Mendès-France. Alain Peyrefitte, ministre de l’Education nationale, démissionne. Rassemblement CGT dans toute la France (Nantes : 40 000, Toulouse : 30 000, Saint-Nazaire 25 000 , Angers : 20 000, etc…) _ Réapparition de Cohn-Bendit rentré à la Sorbonne après franchissement clandestin de la frontière allemande. Reprise du travail dans le textile vosgien, les Deux-Sèvres et les Yvelines. L’AFP en grève ; EDF/GDF : coupures de courant en guise d’avertissement. SNCF : interruption des négociations.la poursuite de la grev se confirme, la CGT propose une rencontre aux autres OS et appelle a manifester demain 29 dans toute la France.. Récit d'un ingénieur du CNRS ..En mai 1968, au groupe de laboratoires du CNRS de Bellevue à Meudon. La composition du personnel (en gros 600 personnes) y était originale : des chercheurs, des ingénieurs, techniciens, administratifs (ITA), mais aussi un grand nombre d'ouvriers de tous les métiers (mécaniciens, métalliers, électriciens, menuisiers, peintres...). Tous les syndicats étaient représentés : CGT, CFDT, FO, CGC, FEN. La CGT était, chez les ouvriers et les ITA, le syndicat le plus puissant ; pour les chercheurs, c'était le SNC-FEN. Il y avait un accord national de concertation entre ces deux organisations. . Ce 28 mai fut et reste un grand jour. Quelle que soit l'analyse que l'on pouvait faire les uns et les autres de cette « disparition », cela avait provoqué - me semble-t-il - chez les gens un déclic, peut-être un profond sentiment d'espoir de quelque chose de nouveau. Je dis cela parce qu'à Bellevue, lorsque la CGT proposa aux personnels de participer à cette manif, ce fut largement accepté. Ce qui me frappa, c'est que nous partîmes particulièrement nombreux à Paris. Il faisait beau. Ce fut pour moi l'une des plus grandes manifestations à laquelle j'ai participé. L'un des mots d'ordre - très politique - en était : « Gouvernement populaire ! » Et je fus particulièrement surpris - et même ému - par la présence d'une jeune fille de mon labo, une technicienne, toujours discrète, effacée, qui avait des difficultés d'élocution... Elle qui ne participait jamais à rien était là et criait avec tant d'autres ce slogan ! Je n'imaginai même pas que quelque militant lui ait proposé de venir. Pourquoi était-elle venue, comme cela, d'elle-même ? Qu'est-ce qui l'avait poussée ? Que se passait-il dans sa tête ? Et ce chercheur, à coup sûr de droite, qui au début du mouvement s'était distingué en nous engueulant de « foutre le bordel », lui aussi était là, il tenait même la banderole de l'intersyndicale de Bellevue ! C'était incroyable pour moi. Pourquoi lui aussi était-il là ? Ça donne à réfléchir. Alors ce serait ça un vrai mouvement de masse ? Un mouvement unique dans l'histoire. Un mouvement qui entraîne des hommes et des femmes, ensemble, quels qu'ils soient, à un moment donné, dans une même direction... Lorsque la foule innombrable passa par le boulevard Haussmann, aux fenêtres les vendeuses des Galeries Lafayette et du Printemps applaudissaient. Ce fut un extraordinaire moment de communion et d'émotion. https://www.humanite.fr/node/398808 les titres des journaux du 28 si par endroit la situation sociale semble se débloquer pour le gouvernement, la raffinerie de Dunkerque est toujours bloquée et explique les pénuries d’essence dans la région. http://www.lavoixdunord.fr/385077/article/2018-05-28/27-mai-1968-les-accords-de-grenelle-sont-valides Dans l’après-midi, au port de Calais, plusieurs bateaux du Boulonnais et du Gravelinois, chargés de poissons, souhaitaient décharger les 38 tonnes de leur cargaison. Huit tonnes de poissons ont été récupérées par les grévistes ...Huit de ces 38 tonnes ont été récupérées et réservées à des associations caritatives. http://www.lavoixdunord.fr/384838/article/2018-05-28/le-28-mai-1968-huit-tonnes-de-poissons-ont-ete-recuperees-par-les-grevistes demain 29 une journée très particulière ...pour de gaulle Modifié 28 mai 2018 par jackv
Pascal 45 Publication: 30 mai 2018 Publication: 30 mai 2018 Mort du journaliste Maurice Séveno, figure de la grève de Mai 68 à l'ORTF (source L'Express - 29/05/2018) Citation L'ancien journaliste Maurice Séveno, l'une des figures de la grève de mai 1968 à l'ORTF, est décédé dans le Calvados à l'âge de 92 ans, a annoncé mardi 29 mai 2018 à l'AFP l'ex-député François Loncle, s'exprimant au nom de la famille ... ... Il a été l'un des meneurs de la grève de 1968 à l'ORTF, ce qui lui a valu d'être licencié et interdit d'antenne. Il fonde alors l'Union des journalistes de télévision, qui regroupe 70 journalistes licenciés comme lui de l'ORTF, et qui se battent pour retrouver leur travail .... https://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/mort-du-journaliste-maurice-seveno-figure-de-la-greve-de-mai-68-a-l-ortf_2012558.html Photo gettyimages 1
Invité jackv Publication: 30 mai 2018 Publication: 30 mai 2018 (modifié) hier mercredi 29 mai Manifestation CGT appuyée par le PCF de 15 h 30 à 20 h 30 de la Bastille à la gare Saint-Lazare, la CFDT et la FEN absente du fait du refus de participer de l’UNEF ; Refus de FO. 800.000 manifestants dans le calme, mais tension perceptible. Mot d’ordre principal : « Gouvernement populaire ». Manifestations analogues dans toutes les grandes villes. A 11 h 30, après avoir ajourné le conseil des ministres convoqué à 10 heures, le général de Gaulle quitte l’Élysée en hélicoptère au quartier général des Forces Françaises de Baden-Baden où il a secrètement rencontré le général Massu, puis à Mulhouse pour une deuxième conférence avec les chefs de l’armée. Multiples conciliabules au gouvernement, à droite et dans le courant socialiste. des négociations s'ouvrent dans les branches professionnelles L’idée d’une vacance du pouvoir se répand alors même que Pompidou annonce qu’il fera une déclaration le lendemain, avec arrivée à Colombey à 18 h 15. Dans l’intervalle on apprendra sa visite en Allemagne, à l’Assemblée nationale et que les gens informés connaissent certains préparatifs politiques et militaires. 21 h 10 : Mendès-France se déclare prêt à présider un gouvernement de gauche unie. retour sur cette journée particulière mercredi 29 mai 1968, en pleine tragédie, il est environ 13 heures quand de Gaulle choisit de disparaître. « Plusieurs manifestations sont déjà passées près de l'Élysée, qu'il aurait été facile d'envahir. Le 26, Jacques Foccart, le conseiller très spécial du Général, a décidé de planifier l'intervention d'un hélicoptère au cas où… Et puis il y a Yvonne de Gaulle, qui en a pourtant vu d'autres, mais qui commence à craquer. Cela devient tout à fait infernal. Aujourd'hui, pour la première fois de ma vie, j'ai été insultée dans la ruece que j'ai entendu, c'est épouvantable. Une anecdote qu'elle répétera à l'envi à tous ses interlocuteurs, une fois parvenue à Baden-Baden. À 10 heures, le gendre du Général , basé à Mulhouse dans le corps d'armée de Metz, entre dans le bureau présidentiel.à son arrivée à l'Élysée, Alain de Boissieu a immédiatement perçu l'angoisse des collaborateurs qui voient, au milieu d'une des cours du palais, des personnels s'affairer à préparer les bagages du couple présidentiel. Celui-ci l'exhorte : de Gaulle ne doit pas baisser les bras. Je vous en supplie, battez-vous. De cette entrevue dramatique, Alain de Boissieu fera un récit où le chef de la France libre apparaît complétement effondré. . De Boissieu sursaute : Père, c'est absolument impossible. Vous ne pouvez pas faire cela, vous avez l'armée qui est prête à vous suivre. De Gaulle n'en est pas si certain. . Mais je n'y peux rien, répond de Gaulle, rien n'obéit plus, les ministres ne commandent plus, ça fiche le camp et je veux prendre du recul. Je vais voir combien de temps je resterai et je veux créer un chaos. Et puis j'en ai assez, j'en ai assez. À 11 heures, de Gaulle téléphone à Georges Pompidou. J'ai besoin de me retrouver en face de moi-même, de prendre du champ par rapport à l'événement, de réfléchir tranquillement, de ne pas rester dans la fournaise, de retrouver le sommeil. Ici, je n'arrive pas à dormir. Je rentrerai demain à 15 heures. Vous n'avez pas de raisons de vous inquiéter. extraits de . L'ouvrage dirigé par Franz-Olivier Giesbert et Claude Quétel (éditions Perrin-« Le Point ») journaux du 29 (qui retracent les evenements du 28) et ou l'on apprend que les USA ont perdu un sous-marin "scorpion" il y a qq jours Modifié 30 mai 2018 par jackv
Invité jackv Publication: 30 mai 2018 Publication: 30 mai 2018 (modifié) jeudi 30 mai un debut de reprise en main (dans la presse ce qui c'est passé le 29) Le Comité Central du PCF se réunit. Demande la satisfaction des revendications. Pas de replâtrage du gaullisme ni de « 3ème force », mais un changement radical sur la base d’un programme d’union. Conseil des ministres de 15 h à 15 h 45 ..Allocution de De Gaulle à la radio à 16 h 30. extraits « J’ai pris des résolutions… Je ne me retirerai pas… Je dissous aujourd’hui l’Assemblée nationale… Je diffère la date (du référendum). Quant aux élections législatives, elles auront lieu dans les délais prévus par la Constitution… A moins qu’on entende bâillonner le peuple français tout entier en l’empêchant de s’exprimer, en même temps qu’on l’empêche de vivre par les mêmes moyens, qu’on empêche les étudiants d’étudier, les…. Ces moyens, ce sont l’intimidation, l’intoxication et la tyrannie exercées par des groupes organisés de longue main en conséquence, et par un parti qui est une entreprise totalitaire… Si donc cette situation de force se maintient, je devrai, pour maintenir la République, prendre, conformément à la Constitution, d’autres voies que le scrutin immédiat du peuple. En tout cas et tout de suite… Il faut que s’organise l’action civique… La France en effet, est menacée de dictature… ». La télévision a refusé de le transmettre, aucune voix de l’opposition n’était autorisée à répondre.... François Mitterrand : « C’est la voix de la dictature… C’est un appel à la guerre civile ». https://www.cvce.eu/en/obj/address_given_by_charles_de_gaulle_on_the_events_of_may_1968_paris_30_may_1968-en-77c0d5bf-e29b-4f73-97f8-bff6c17d00f0.html 18 heures à l'appel des SDR (comités de defense de la république) Manifestation de soutien à de Gaulle, pendant deux heures, de la Concorde à l’Etoile. En tête les ministres, François Mauriac et Joséphine Baker. 300 000 personnes venues de toute la France par cars avec des banderoles par régions. L’usage des radio-téléphones est rendu aux journalistes pour qu’ils puissent rendre compte. Tixier-Vignancourt, vieux leader de l’extrême-droite rallie de Gaulle, Pierre Poujade aussi, Les fascistes d’«Occident » sont dans le défilé. Quelques cris relevés : « Cohn-Bendit à Dachau ! ». « La France aux Français ! ». « De Gaulle n’est pas seul ! ». « Mitterrand c’est raté »." Liberté du travail ". Commentaires élogieux des journaux franquistes à Madrid : « Le général De Gaulle fait songer au général Franco d’il y a 20 ans ». « Le New-York Times » : « Le général cherche à camoufler sa défaite devant les travailleurs ». En réaction, des dizaines de milliers d’adhésions sont enregistrés à la CGT. Des violences anti grévistes apparaissent à Montpellier, Rouen ,La rochelle.. Le soir même, décret sur l’augmentation du SMIG: A compter du 1er juin, il passe de 2,28 francs à 3 francs l’heure. Rétablissement du contrôle des changes et suppression de zones de salaires. http://www.charles-de-gaulle.org/espace-pedagogie/dossiers-thematiques/de-crise-de-mai-1968/manifestation-soutien-de-gaulle-30-mai-1968/ ne pas oublier d se remettre dans les conditions media de 1968.. .pas de téléphones mobiles quelques telephones fixes peu de cabines ( j'ai pu avoir un poste fixe en 1972 et parce que j'avais une paie d'ADC) presque plus de tele et 1 seule chaine . la radio seulement.. RTL, euripe 1 un peu France inter le tout en grande onde avec le transistor peu de presse régionale souvent en grève donc pas mal de fausses nouvelles ou de "bruits" divers.. Modifié 30 mai 2018 par jackv
Invité jackv Publication: 30 mai 2018 Publication: 30 mai 2018 (modifié) mai 68 par LIFE ….car la contestation c'est aussi aux USA... https://fr.slideshare.net/odeleblanc/01-aleblanclife-mai-juin-1968 mais dans LIFE on évoque aussi la France et le 31 mai Modifié 30 mai 2018 par jackv
Invité jackv Publication: 31 mai 2018 Publication: 31 mai 2018 vendredi 31 mai Les postes à essence commencent à êtres ravitaillés. Pompidou fait connaître la composition du nouveau gouvernement (R. Capitant, ministre de la Justice).9 ministres sont remerciés et des porte feuilles échangés Les grèves continuent, mais avec une certaine reprise du travail (PME, centres postaux, charbonnages) entre 8 et 9millions Georges Séguy « la CGT n’entend gêner en rien le déroulement de la consultation électorale ». le mouvement étudiant commence a refluer la presse du 31 avec les nouvelles du 30. . Manifestation de soutien au régime gaulliste à Paris le 31 mai 1968. , le préfet de la région Poitou-Charentes salue les habitants pour leur calme "qui est la règle de l'esprit régional". ►https://france3-regions.francetvinfo.fr/…/serie-25-mai-68-p…
Invité jackv Publication: 31 mai 2018 Publication: 31 mai 2018 (modifié) avenir samedi 1 dimanche 2 lundi 3 c'est le week end de pentecôte ... ouf l'essence est revenue comme par miracle.. Modifié 31 mai 2018 par jackv
Invité jackv Publication: 31 mai 2018 Publication: 31 mai 2018 mai juin 68 c'est cela aussi à Nanterre les derniers bidons ville seront rasés vers 1973/4 (du coté d' Achères ) et ces bidons réapparaîtront dans les années 90 PARIS, 2 juin 1968 (AFP) - Les étudiants de Nanterre ont ouvert pour les fêtes de la Pentecôte les portes de la faculté aux ouvriers du voisinage et à leurs familles. Plusieurs centaines de travailleurs sont venus aujourd'hui à la faculté accompagnés de leurs enfants. La plupart venait du bidonville tout proche et des bandes d'enfants basanés, portugais ou marocains, ont transformé les galeries et les couloirs de la faculté en terrain de jeu. Les plus jeunes avaient été confiés "à la garderie", pendant ce temps les parents ont pu participer à des discussions organisées dans des amphithéâtres et à plusieurs séances de cinéma gratuites. A midi le restaurant universitaire a accueilli les visiteurs. Le prix du repas a été le même que pour les étudiants. (150 chômeurs prennent régulièrement leurs repas au restaurant universitaire depuis plusieurs jours). https://www.capital.fr/votre-carriere/mai-68-vu-par-lafp-et-le-dimanche-promenade-revolutionnaire-en-famille-1282659
Invité jackv Publication: 4 juin 2018 Publication: 4 juin 2018 Dimanche 2 juin Incidents violents entre Israélites et Arabes à Belleville Négociations et consultations intenses sur les revendications des salariés. Consultation des grévistes sur les accords signés à EDF/GDF ,arsenaux ,le pétrole, le papier, l'agriculture, l'habillement Discutions plus difficiles dans métallurgie, caoutchouc, bâtiment , fonction publique, SNCF et RATP Lundi de pentecôte 3 juin Naissance officielle de «l’Union des Comités pour la Défense de la République » (CDR) Président Roger Frey. _ Démission de l’état-major de l’ORTF Allocution de Georges Pompidou sur le « communisme totalitaire » et la nécessité de rétablir l’ordre. Le Bureau Politique du PCF constate que l’accusation calomnieuse « désigne le PCF comme adversaire principal et meilleur défenseur des intérêts de la classe ouvrière » et que « la question posée devant le pays n’est pas gaullisme ou communisme, mais dictature ou démocratie ». discutions bloquées dans la métallurgie ne general et le soir ouverture de négociations dans la métallurgie parisienne Mardi 4 juin Nombreuses reprises du travail. Mais Citroën, Renault, SNCF ; RATP, PTT Orly Les grands magasins (sauf 2) maintiennent la grève. Réouverture des banques. La grève s’amplifie à l’ORTF et la police investit l’immeuble. Les bulletins télévision sont assurés par quelques journalistes « jaunes », tandis que le « comité d’action civique de l’ORTF » menace de suspension les leaders de la grève : les plus célèbres journalistes, réalisateurs et producteurs, tels Léon Zitrone, E. de la Taille, Robert Chapatte, Frédéric Pottecher, jean Lanzi, Igor Barrère, Roger Louis, Phippe Labro… 18 heures: Manifestation de 10 000 jeunes gaullistes dans les beaux quartiers, avec en tête Joséphine Baker. Manifestation de soutien à De Gaulle au Trocadéro 15 000 jeunes se réunissent au Trocadéro à l'appel de l'Union des jeunes pour le progrès. Ils défilent du Palais de Chaillot au Champs de Mars au cri de «De Gaulle n'est pas seul». A cette date, Paris entame sa troisième semaine de crise même si certains faits laissent entrevoir une «reprise» : l'essence est de nouveau sur le marché, les bus reprennent du service, les stations de métro rouvrent leurs portes... Mais la mobilisation reste importante. http://www.liberation.fr/apps/2018/01/1968/
Invité jackv Publication: 5 juin 2018 Publication: 5 juin 2018 - Mercredi 5 juin Intervention des forces de l’ordre chez Loocked à Beauvais. Le PCF appelle à la vigilance contre les groupes gauchistes, qui interviennent avec violences pour s’opposer à la volonté de travailleurs de reprendre le travail lorsque leurs revendications sont satisfaites. mais aussi …. Assassinat à Los Angele, en pleine campagne électorale de Robert Kennedy, frère du Président John Kennedy abattu à Dallas. 5 et 6 après accord et consultation des salariés ,reprise du travail progressif a EDF GDF, dans les mines ,la sidérurgie,les arsenaux, à la RATP, à la SNCF, et dans certains secteurs de la fonction publique. - Jeudi 6 juin Les travailleurs des arsenaux, les gaziers et électriciens, versent à l’appel de leurs fédérations CGT, une journée de salaire pour les grévistes contraints de continuer la grève. La direction de Citroën organise un vote à bulletins secrets au Palais des sports. Les travailleurs en grève refusent de s’y associer. Les ordures commencent à disparaître des rues de Paris du fait de la reprise du travail des éboueurs. Refus de signer de la CGT d'un accord séparé pour le bâtiment. Jeudi 6 juin 1968 Samedi, élection de la reine des Fraises 1968 à Woippy C’est samedi prochain que débuteront les festivités organisées par « L’Union », à l’occasion de la 38e fête des Fraises. Au cours de cette soirée de gala, qui se tiendra au salon Rosier, au stade Général-Gibon, il sera procédé à l’élection de Sa Majesté la reine des Fraises 1968 et de ses demoiselles d’honneur. Après l’élection, les heureuses élues se verront remettre l’enveloppe traditionnelle de l’Union de Woippy, leur permettant de faire face aux frais occasionnés au cours de leur règne, et elles recevront divers cadeaux offerts par les commerçants locaux. Ce règne débutera par un champagne d’honneur, en présence des personnalités.
Invité jackv Publication: 5 juin 2018 Publication: 5 juin 2018 6 juin 2000 métallos marchent en direction de la chambre patronale boulevard Karl Marx à st Etienne photo Vo
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