Ferrovipathe013 Publication: 29 avril 2020 Publication: 29 avril 2020 Bonsoir à tous, j'ai besoin de conseils car je suis face à un dilemme particulier : J'aimerais vraiment devenir conducteur de trains, j'en rêve. Mais j'ai déjà tenté cela il y a plusieurs années, j'ai postulé pour quasiment toutes les offres de conducteur de train sur le site de la SNCF en précisant que j'était disponible immédiatement, sans famille à gérer, prêt à travailler les week-ends, nuits et jours fériés sans problème, mais je n'ai eu que des réponses négatives avec le traditionnel "Nous regrettons de ne pouvoir donner suite à votre demande". Au bout d'un moment, j'ai abandonné et je me suis tourné vers un autre métier qui n'a rien à voir : Technicien ascensoriste. J'ai trouvé un travail dans ce domaine après une formation AFPA et j'ai été rapidement embauché mais ça s'est mal passé et j'ai fini par quitter l'entreprise ; compréhensif, l'employeur m'a fait une rupture conventionnelle en expliquant qu'en cas de démission je n'aurais pas droit aux allocations chômage. J'ai voulu ensuite me reconvertir vers l'informatique, en vain, je suis donc retourné dans mon ancienne entreprise d'ascenseurs, l'employeur a accepté de suite de me reprendre et m'a fait un CDI sans hésitation. Depuis, je suis dans cette entreprise et ça se passe bien mieux que la dernière fois, l'ambiance de mon équipe est géniale et je gagne en compétences au fil du temps. Mais depuis quelques jours, l'envie de devenir conducteur de trains me reprend, j'en ai parlé à un ami qui m'encourage à foncer, mais je me vois mal quitter une fois de plus l'entreprise d'ascenseurs, craignant de laisser à mon employeur qui m'a laissé une deuxième chance l'image de quelqu'un qui ne sait finalement pas ce qu'il veut et sachant qu'il compte sur moi ; et de plus, il m'a clairement dit qu'il ne pourrait pas me faire une deuxième rupture conventionnelle. A cela s'ajoute un autre problème : Je ne peux pas me remettre au chômage, j'ai un crédit auto à payer et des charges pour mon logement, il me faudrait passer passer d'un emploi à l'autre quasi instantanément (En admettant que la SNCF finisse par m'accepter), sachant qu'il y a un préavis en cas de démission et que la SNCF met deux mois à répondre à une candidature. Bref voilà, merci de m'avoir lu, j'aimerais avoir vos avis, merci par avance. Kévin, Bouches-du-Rhône.
Bibloc Publication: 30 avril 2020 Publication: 30 avril 2020 (modifié) si ton employeur t'a repris avec bonne volonté, que l'ambiance est bonne et que le boulot te plait, reste dans cette place. Tu pourras toujours consacrer ton temps libre à arpenter les quais de gare ou adhérer à une assos de préservation de matériel. Il faut te méfier de toi, une passion n'est pas forcément facile à vivre quand elle devient une obligation quotidienne, comme tu le dis, prêt à travailler les week-ends, nuits et jours fériés ... La réalité est parfois cruelle ! D'autant que, comme souvent dit ici, à la SNCF (et autres) on n'aime pas spécialement les passionnés du rail. On considèrerait plutôt que ferrovipathie désigne une maladie, comme cardiopathie, neuropathie etc ... Modifié 30 avril 2020 par Bibloc 1 3
Vérane12 Publication: 30 avril 2020 Publication: 30 avril 2020 Bonjour, le préavis vis à vis de ton travail actuel, ne pourra commencer que lorsque tu auras une date d’embauche à la SNCF, ce qui implique que tu ai une réponse de la SNCF et que tu réussisse les tests et les examens médicaux. Après, quitter un travail pour un autre, c’est évidemment toujours un risque. Me concernant entre le départ de mon précédent travail à la fin du préavis et mon embauche effective à la SNCF, il y a deux jours. 3 1
PLANONYME Publication: 30 avril 2020 Publication: 30 avril 2020 (modifié) La SNCF reçoit en permanence un volume de candidatures bien supérieur à ses besoins de recrutement. Tous métiers, au moins 200.000 sollicitations pour bon an mal 5.000 à 8.000 recrutements à mener à bonne fin. C'est ce qui explique que pour de nombreuses candidatures le premier examen est succinct, rapide et ne relevant pas forcément d'une science très exacte en matière de ressources humaines. C'est pour ça, qu'il ne faut pas forcément s'arrêter à un premier refus, d'autant que le postulant continuant en général à vivre sa vie professionnelle ailleurs et idéalement à progresser, sa valeur sur le marché du travail augmente. Ce n'est donc qu'après avoir passé avec succès toutes les étapes de la sélection et du recrutement que doit se poser la question de franchir le pas en mesurant bien les avantages, les inconvénients, la prise de risque (un technicien ascensoriste qualifié retrouverait facilement un emploi, non ?). Un recruteur qui pensera avoir enfin (sic) trouvé le bon candidat saura entendre que celui-ci n'est pas forcément disponible avant un certain délai. Le temps pour l'intéressé de prendre ses dispositions pour honorer ses obligations lors de la démission de son emploi. Modifié 30 avril 2020 par PLANONYME 2 1
Ferrovipathe013 Publication: 4 mai 2020 Auteur Publication: 4 mai 2020 Merci pour vos réponses, je suis entrain de renoncer au projet finalement car je suis épileptique et même si j'ai un traitement et que mes crises (Rares) se produisent durant le sommeil, j'ai appris récemment que les métiers des transports en commun sont interdits aux épileptiques. J'ignore ce qu'il en est du cas du transport de fret, j'ai repéré une offre d'emploi de la VFLI près de chez moi et j'ai postulé, mais si vous dites que les passionnés de trains sont mal vus, alors c'est déjà mort pour moi étant donné le contenu de ma LM mettant en valeur mon grand intérêt pour le matériel ferroviaire ... Bref ma seule consolation est de demander à des conducteurs de train de bien me laisser voir la cabine, je l'ai déjà fait et certains ont accepté.
ADC01 Publication: 4 mai 2020 Publication: 4 mai 2020 il y a 11 minutes, Ferrovipathe013 a dit : Merci pour vos réponses, je suis entrain de renoncer au projet finalement car je suis épileptique et même si j'ai un traitement et que mes crises (Rares) se produisent durant le sommeil, j'ai appris récemment que les métiers des transports en commun sont interdits aux épileptiques. J'ignore ce qu'il en est du cas du transport de fret, j'ai repéré une offre d'emploi de la VFLI près de chez moi et j'ai postulé, C'est pareil pour un conducteur de fret.
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