dylan30 Publication: 20 mai 2020 Publication: 20 mai 2020 Bonjour je viens à vous car je dois en septembre faire ma licence professionnelle dans le domaine de la signalisation électrique cela me préparera au métier de chef d'équipe électricien basse tension. Je devrais être rattaché durant cette année d'alternance à l UP de Paris-Lyon ou Saint-Lazare j'ai eu un entretien avec le psy qui m'a dit qu'à la suite et à la réussite de mon année d'alternance ils me garderaient or je devrais attendre environ une vingtaine d'années avant de faire une demande de mutation car c'est eux qui ont payé ma formation. Je voulais savoir si cela est vraiment vrai que je dois réellement rester 20 ans dans le même établissement ? merci à tous
ADC01 Publication: 20 mai 2020 Publication: 20 mai 2020 il y a une heure, dylan30 a dit : Bonjour je viens à vous car je dois en septembre faire ma licence professionnelle dans le domaine de la signalisation électrique cela me préparera au métier de chef d'équipe électricien basse tension. Je devrais être rattaché durant cette année d'alternance à l UP de Paris-Lyon ou Saint-Lazare j'ai eu un entretien avec le psy qui m'a dit qu'à la suite et à la réussite de mon année d'alternance ils me garderaient or je devrais attendre environ une vingtaine d'années avant de faire une demande de mutation car c'est eux qui ont payé ma formation. Je voulais savoir si cela est vraiment vrai que je dois réellement rester 20 ans dans le même établissement ? merci à tous Il y en a qui attendre un changement de résidence 20, 25, 30 ou toute leur carrière sans jamais partir, c'est au bon vouloir de l’établissement, il n'est prévu nulle part qu'une demande de changement de résidence doit être honorée. 1
Bobo Publication: 20 mai 2020 Publication: 20 mai 2020 il y a 19 minutes, ADC01 a dit : Il y en a qui attendre un changement de résidence 20, 25, 30 ou toute leur carrière sans jamais partir, c'est au bon vouloir de l’établissement, il n'est prévu nulle part qu'une demande de changement de résidence doit être honorée. J'ai eu la chance d'avoir le cas inverse, on me dit que je dois rester au minimum 4 à 5 ans dans le nouvel établissement après mon apprentissage, au final, 2 ans et demi plus tard j'ai obtenu le changement de résidence. Tout dépend de la situation (pas au sens géographique) de l'établissement, mais je trouve qu'annoncer d'entrée de jeu 20 à 30 ans me semble tout de même beaucoup.
ADC01 Publication: 20 mai 2020 Publication: 20 mai 2020 il y a 14 minutes, Bobo a dit : Tout dépend de la situation (pas au sens géographique) de l'établissement, mais je trouve qu'annoncer d'entrée de jeu 20 à 30 ans me semble tout de même beaucoup. Beaucoup mais réaliste
dylan30 Publication: 20 mai 2020 Auteur Publication: 20 mai 2020 Il y a 1 heure, ADC01 a dit : Il y en a qui attendre un changement de résidence 20, 25, 30 ou toute leur carrière sans jamais partir, c'est au bon vouloir de l’établissement, il n'est prévu nulle part qu'une demande de changement de résidence doit être honorée. Pourtant à entendre parler certains on dirait que c'est porte ouverte sur ça.. il y a une heure, Bobo a dit : J'ai eu la chance d'avoir le cas inverse, on me dit que je dois rester au minimum 4 à 5 ans dans le nouvel établissement après mon apprentissage, au final, 2 ans et demi plus tard j'ai obtenu le changement de résidence. Tout dépend de la situation (pas au sens géographique) de l'établissement, mais je trouve qu'annoncer d'entrée de jeu 20 à 30 ans me semble tout de même beaucoup. C'était il y a combien de temps et dans quel secteur d'activité ?
capelanbrest Publication: 20 mai 2020 Publication: 20 mai 2020 comme partout il faut surtout être là, au bon moment (opportunité) avec la bonne personne (les bons encadrants). tout le reste n'est que concours de circonstances donc aléatoire.....donc inutile de faire des plans sur la comète dés lors que rien de précis n'est écrit.... et c 'est valable dans toutes les boites sauf à avoir négocié avant et que cela ait été contractuellement couché sur le papier..... 1
Bobo Publication: 21 mai 2020 Publication: 21 mai 2020 Il y a 16 heures, dylan30 a dit : Pourtant à entendre parler certains on dirait que c'est porte ouverte sur ça.. C'était il y a combien de temps et dans quel secteur d'activité ? J'ai fais mon alternance BAC Pro sur Strasbourg entre 2012 et 2015, avec promesse d'embauche par la suite. J'ai donc posé mes valises sur Rouen à la fin de l'été 2015, et j'ai pu revenir sur Strasbourg au printemps 2018. J'étais en technicentre pour l'alternance ainsi qu'à Rouen, et depuis mon retour sur Strasbourg je suis en gare. 1
PLANONYME Publication: 21 mai 2020 Publication: 21 mai 2020 (modifié) Il y a 21 heures, dylan30 a dit : m'a dit qu'à la suite et à la réussite de mon année d'alternance ils me garderaient or je devrais attendre environ une vingtaine d'années avant de faire une demande de mutation car c'est eux qui ont payé ma formation. Il s'agit d'un contrat en alternance. Il y a certes une formation et elle a un coût. Mais c'est la SNCF (une et indivisible) qui l'a financée, pas spécialement tel établissement. En plus, s'agissant de formation en alternance, c'est largement subventionné pour l'employeur (pour faire simple, il récupère sur la contribution qu'il doit à la formation professionnelle : https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F22570). A tel point que vu ce régime fiscal et social, il n'est même pas possible d'opposer une clause de dédit-formation au salarié si d''aventure il avait envie d'aller voir ailleurs, dans une autre entreprise (et avec ce type de formation, je crois savoir que les offres ne manquent pas, y compris chez les prestataires de SNCF Réseau). C'est la loi du marché (du travail). Et c'est souvent ce que finit par faire le cheminot attaché à aller et vivre et travailler ailleurs, son "pays", et qui finit par se lasser de l'attente ou du manque de perspectives (notamment dans les premières années d'activité). En l'état, il s'agit probablement d'une embauche en C.D.D. pour le temps de la formation. A moins que ce soit déjà un C.D.I. et donc (normalement) une embauche (antérieure au 1er janvier 2020 ?) au cadre permanent. La première année étant une période d'essai (de formation aussi) avant le commissionnement. Auquel cas, c'est le Statut qui cadre la possibilité de demander un changement de résidence pour convenance personnelle (tout le monde chez les cheminot-e-s dit à tort "mutation" mais il s'agit d'un changement de résidence car la mutation c'est autre chose, un changement de filière). Ce qui précède vaut pour les agents au cadre permanent. Depuis le 1er janvier 2020, les nouveaux recrutements ont lieu en dehors de ce Statut. En l'état aucune règle du jeu n'est à ma connaissance codifiée pour ces nouveaux embauchés. A l'avenir, il faudra bien certainement. N'importe comment, même les quelques lignes citées plus haut pour les agents du cadre permanent sont bafouées et détournées tous les jours. J'ai souvent écrit ici dans ce forum que c'était un sujet étrangement resté en friches sur le plan social, dans une entreprise où le personnel est pourtant réputé assez revendicatif et actif sur plein de sujets. Mais comme il a été dit, pouvoir demander un changement de résidence est une chose. Faire la demande, c'est prendre le risque de la réponse. Et certains attendent, attendent des dizaines d'années, voire toute leur carrière jusqu'à la retraite ! D'autres arrivent à trouver une opportunité. Il n'y a donc rien de gravé dans le marbre. La réponse à la question telle que posée, c'est ça. Modifié 21 mai 2020 par PLANONYME
dylan30 Publication: 21 mai 2020 Auteur Publication: 21 mai 2020 Il y a 4 heures, PLANONYME a dit : Il s'agit d'un contrat en alternance. Il y a certes une formation et elle a un coût. Mais c'est la SNCF (une et indivisible) qui l'a financée, pas spécialement tel établissement. En plus, s'agissant de formation en alternance, c'est largement subventionné pour l'employeur (pour faire simple, il récupère sur la contribution qu'il doit à la formation professionnelle : https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F22570). A tel point que vu ce régime fiscal et social, il n'est même pas possible d'opposer une clause de dédit-formation au salarié si d''aventure il avait envie d'aller voir ailleurs, dans une autre entreprise (et avec ce type de formation, je crois savoir que les offres ne manquent pas, y compris chez les prestataires de SNCF Réseau). C'est la loi du marché (du travail). Et c'est souvent ce que finit par faire le cheminot attaché à aller et vivre et travailler ailleurs, son "pays", et qui finit par se lasser de l'attente ou du manque de perspectives (notamment dans les premières années d'activité). Merci de toutes ses précisions, donc le top c'est d'avoir un CDD durant la période de formation et à la fin de celui ci de ne pas le renouveler ou partir avec un CDI dans l'établissement, mais postuler dans un autre établissement ? Il y a 4 heures, PLANONYME a dit : une embauche (antérieure au 1er janvier 2020 ?) au cadre permanent. L'embauche est prévue en septembre 2020
PLANONYME Publication: 21 mai 2020 Publication: 21 mai 2020 Il y a 7 heures, dylan30 a dit : donc le top c'est d'avoir un CDD durant la période de formation et à la fin de celui ci de ne pas le renouveler ou partir avec un CDI dans l'établissement, mais postuler dans un autre établissement ? L'embauche est prévue en septembre 2020 Un embauche (sous contrat d'alternance) en septembre 2020, ce sera nécessairement hors statut = contractuel. Puisque depuis le 1er janvier 2020, il n'y a plus de recrutement sous couvert du Statut. Ce qui fait que tout ce que j'ai cité comme règle collective du jeu des changements de résidence est caduc. Le problème c'est qu'en l'état, ça n'est remplacé par rien d'autre pouvant servir de politique RH. Au terme d'un CDD, il peut être tentant d'aller se faire embaucher dans un autre établissement. Rien ne l'interdit formellement. Mais je ne suis pas sûr que l'entreprise laisse faire, au risque de perturber sa gestion prévisionnelle des emplois et compétences. Aucun établissement SNCF ne fait ce qu'il veut en matière d'embauche. Il se doit d'avoir l'autorisation qui va bien. Si c'est au détriment d'un autre établissement, il sera bloqué dans sa décision. En CDI, en absence de changement de résidence validé par l'établissement employeur cédant vers un établissement prenant, il faut d'abord rompre le contrat de travail (démission). Je ne suis pas sur que sur un C.V. ça soit tentant pour l'établissement SNCF prenant. Et il aurait certainement, là-aussi, des comptes à rendre s'il embauchait dans la foulée. Les prestataires et autres sous-traitants de SNCF Réseau seront par contre heureux de recruter "chez lui" (lire l'endroit ou il veut vivre et travailler) quelqu'un de déjà formé. Et comme n'hésiteraient pas à dire certains managers de l'ancien temps à la SNCF, ceux à qui ça ne plait pas de travailler à la SNCF là où on les a embauchés, n'ont qu'à aller voir ailleurs, ça risque d'être pris au mot (l'inflation des démissions semble prouver que ça l'est déjà). Et l'électricité basse tension c'est nécessairement une compétence recherchée sur le marché du travail (moi je n'y connais rien, mais c'est bien parce que je n'y connais rien que je ne doute pas de ça). Et il n'y a pas que le ferroviaire. Avant, avoir travaillé à la SNCF et ne pas y être resté, c'était louche pour un employeur potentiel. La crainte de tirer un très mauvais numéro. Période révolue dans les métiers qualifiés. La SNCF est dans un sacré casse-tête là. C'est elle qui s'y est mise.
dylan30 Publication: 23 mai 2020 Auteur Publication: 23 mai 2020 Le 22/05/2020 à 01:03, PLANONYME a dit : Ce qui fait que tout ce que j'ai cité comme règle collective du jeu des changements de résidence est caduc. Le problème c'est qu'en l'état, ça n'est remplacé par rien d'autre pouvant servir de politique RH. Au terme d'un CDD, il peut être tentant d'aller se faire embaucher dans un autre établissement. Rien ne l'interdit formellement. Mais je ne suis pas sûr que l'entreprise laisse faire, au risque de perturber sa gestion prévisionnelle des emplois et compétences. Aucun établissement SNCF ne fait ce qu'il veut en matière d'embauche. Il se doit d'avoir l'autorisation qui va bien. Si c'est au détriment d'un autre établissement, il sera bloqué dans sa décision. En CDI, en absence de changement de résidence validé par l'établissement employeur cédant vers un établissement prenant, il faut d'abord rompre le contrat de travail (démission). Je ne suis pas sur que sur un C.V. ça soit tentant pour l'établissement SNCF prenant. Et il aurait certainement, là-aussi, des comptes à rendre s'il embauchait dans la foulée. Donc a moi de prendre sur moi, de faire mes années dans mon établissement de formation et avoir un motif "légitime" pour tenter une mutation. Ou partir plus tard dans le privé mais bon..
capelanbrest Publication: 24 mai 2020 Publication: 24 mai 2020 (modifié) Il y a 8 heures, dylan30 a dit : Donc a moi de prendre sur moi, de faire mes années dans mon établissement de formation et avoir un motif "légitime" pour tenter une mutation. Ou partir plus tard dans le privé mais bon.. exactement ! ou de choisir une autre voie dans une autre entreprise...ça n'est pas ce qui manque. en gros oui c 'est à chacun de gérer sa carrière/formation alternante où que ce soit, en fonction des taquets qui lui sont propres.....et non l'inverse. la vie en entreprise quand on est salarié, alternant , c'est ça.....et c'est peu ou prou partout la même chose. aprés si la formation est couteuse et engageante pour l'entreprise, il est tout aussi normale qu'elle fixe des conditions en cas d'obtention de la validation du parcours du candidat. Modifié 24 mai 2020 par capelanbrest
PLANONYME Publication: 24 mai 2020 Publication: 24 mai 2020 (modifié) Il y a 14 heures, dylan30 a dit : Ou partir plus tard dans le privé Tout salarié, quand il est formé, est censé avoir une valeur sur le marché du travail qu'idéalement pour lui un autre n'aura pas. C'est d'ailleurs pour ça qu'est faite l'alternance. Partant de là, le salarié formé monnaye son savoir, son expertise, ses qualités et fait valoir ses aspirations. La génération Z (née après 1997) qui commence à entrer sur le marché du travail exigera a priori, encore davantage que la génération Y qui l'a précédée. Le phénomène est connu des acteurs RH qui théorisent sur le sujet, sauf que pour le moment ils ne font encore que théoriser sans prendre la mesure des conséquences. Et si cette aspiration est de vivre et travailler au pays (une revendication qui vient pourtant des années 1970), il sera vain de ne pas vouloir l'entendre avant... 20 ans comme semble l'avoir prédit le psychologue. Voir s'il n'a pas annoncé cette perspective pour juger et apprécier une réaction ? Auquel cas, la bonne réponse, c'était : "non, non pas de problème !". Après, dans la vraie vie, ce sera autre chose... Modifié 24 mai 2020 par PLANONYME 1
dylan30 Publication: 25 mai 2020 Auteur Publication: 25 mai 2020 Le 24/05/2020 à 08:05, capelanbrest a dit : exactement ! ou de choisir une autre voie dans une autre entreprise...ça n'est pas ce qui manque. aprés si la formation est couteuse et engageante pour l'entreprise, il est tout aussi normale qu'elle fixe des conditions en cas d'obtention de la validation du parcours du candidat. Surtout le domaine électrique.. Il y a quelques années c'était 33000 € sur 2 ans d'après un agent donc normal qu'ils veulent garder la personne.. Le 24/05/2020 à 14:09, PLANONYME a dit : La génération Z (née après 1997) qui commence à entrer sur le marché du travail exigera a priori, encore davantage que la génération Y qui l'a précédée. Le phénomène est connu des acteurs RH qui théorisent sur le sujet, sauf que pour le moment ils ne font encore que théoriser sans prendre la mesure des conséquences. Et si cette aspiration est de vivre et travailler au pays (une revendication qui vient pourtant des années 1970), il sera vain de ne pas vouloir l'entendre avant... 20 ans comme semble l'avoir prédit le psychologue. Voir s'il n'a pas annoncé cette perspective pour juger et apprécier une réaction ? Auquel cas, la bonne réponse, c'était : "non, non pas de problème !". Après, dans la vraie vie, ce sera autre chose... J'ai pu passer un autre entretien aujourd'hui, ce coup ci c'était 30 ans et non 20 donc je pense que c'est pour tester la réaction du futur embaucher.. Et je pense que c'est de même un bac +3 payer à 1600 brut c'est pas ouf.. (une fois la formation fini)
PLANONYME Publication: 25 mai 2020 Publication: 25 mai 2020 il y a 44 minutes, dylan30 a dit : 1600 brut c'est pas ouf.. (une fois la formation finie) 1.600 € c'est plutôt du net (2.073 € en brut) : traitement de base (selon coefficient hiérarchique) + indemnité de résidence (pas grand chose !) + prime dite de travail (quelques 250 € en valeur théorique). C'est la rémunération correspondant à la position 16 dans la grille (bac + 3 = agent de maîtrise, davantage ici au sens technicien qu'encadrant). Le potentiel d'évolution standard en déroulement de carrière et de salaire va jusqu'à la position 23. Ce qui fera alors, valeur d'aujourd'hui en net toujours, quelque 2.480 € (sur 13 mois ou presque compte de la prime de fin d'année et de quelques autres rémunérations accessoires annuelles). Selon le régime de travail (dimanches et fêtes, nuit), il y aura en sus quelques indemnités (primes), dites éléments variables de solde dans le jargon RH de l'entreprise. Sous réserve de l'exactitude de mon calcul, barème de rémunération sous les yeux.
dylan30 Publication: 25 mai 2020 Auteur Publication: 25 mai 2020 (modifié) Il y a 2 heures, PLANONYME a dit : 1.600 € c'est plutôt du net (2.073 € en brut) : traitement de base (selon coefficient hiérarchique) + indemnité de résidence (pas grand chose !) + prime dite de travail (quelques 250 € en valeur théorique). Ouf ça me rassure un peu plus, l'indemnité de résidence correspond à quoi ? Il y a 2 heures, PLANONYME a dit : C'est la rémunération correspondant à la position 16 dans la grille (bac + 3 = agent de maîtrise, davantage ici au sens technicien qu'encadrant). Le potentiel d'évolution standard en déroulement de carrière et de salaire va jusqu'à la position 23. Ce qui fera alors, valeur d'aujourd'hui en net toujours, quelque 2.480 € (sur 13 mois ou presque compte de la prime de fin d'année et de quelques autres rémunérations accessoires annuelles). Selon le régime de travail (dimanches et fêtes, nuit), il y aura en sus quelques indemnités (primes), dites éléments variables de solde dans le jargon RH de l'entreprise. la position 16 jusqu'à 23 (fin de carrière ?) correspondent à quoi..? Pour le bac +2 il s'agit des mêmes critères ? Il paraît que (en fonction des métiers que j'ai pu me renseigner) le bac +3 n'a pas d'importance et sera au même niveau que le bac +2 Et je pense que a l'électrique c'est le travail de nuit astreinte etc qui peuvent aider sur le salaire Modifié 25 mai 2020 par dylan30
PLANONYME Publication: 26 mai 2020 Publication: 26 mai 2020 L'indemnité de résidence, c'est une différenciation salariale selon le lieu géographique d'affectation. C'est censé tenir compte de la différence du coût de la vie d'une localité ou zone à l'autre. Il y a ainsi trois zones de salaire. Ça ne va pas chercher plus de 15 ou 20 € par mois. Dans certaines zones, c'est même zéro. Une position de rémunération, c'est ça qui détermine le salaire. J'ai cité la position 16. Là je raisonne Cadre Permanent au Statut et c'est caduc pour une embauche en 2020 mais la rémunération des contractuel-le-s est calquée par équivalence au nom du principe à travail égal, salaire égal. Dans la grille du Cadre Permanent, il y a 35 positions correspondant à autant de rémunérations de base selon la qualification de chacun (de A à H, avec deux niveaux dans chaque qualification sauf A, mais je ne rentre pas ici dans les détails car c'est caduc). Ce que j'écris est suffisant pour comprendre que la position 16 est à peu-près au milieu de la grille et donc des rémunérations proposées. Quelle que soit la position d'embauche (l'emploi de début), nul ne restera dessus indéfiniment. C'est tout un folklore d'entreprise : les notations. Lesquelles vont mener à une progression dans la grille de salaire, plus ou moins vite, position après position, du 1er au niveau au 2ème niveau, voire d'une qualification à l'autre (de E vers F - cadre - puis G, puis H pourquoi pas ?). Je me suis arrêté dans mon estimation d'un déroulement de carrière et de salaire standard à la position 23 puisque c'est la dernière de la qualification E (en une quinzaine d'année, vingt peut-être, ça devoir pouvoir se faire sauf accident de carrière, mauvaises évaluations...). Un agent de maîtrise à la position 16 (et au-delà) sera d'ailleurs lui même amené à influer sur le déroulement de carrière et de salaire des agents d'exécution de son équipe et, dans ses propres résultats et performances professionnelles, il sera souvent tributaire de la qualité de travail des coéquipiers moins gradés (mais parfois tout aussi qualifiés, ça sera d'ailleurs son intérêt, étant lui-même peu ou prou sinon responsable de leur formation, au moins impliqué dans celle-ci). Bac + 3 devrait être utile ! Mais effectivement, le niveau de diplôme requis pour un recrutement à E est bac + 2. Bac + 3 ce n'est pas plus mal mais ce n'est pas assez pour démarrer cadre (je crois qu'il faut bac + 5, peut-être bac + 4 mais pas moins). Donc, bac + 3 ce sera la qualification E, et la position de rémunération 16 pour démarrer. Je redis encore que je raisonne, pour la démonstration, avec la grille de salaire statutaire actuelle. Pour les contractuel-le-s (il y en a déjà un certain nombre de longue date mais maintenant tous les nouveaux embauchés sont contractuels depuis le 1er janvier 2020), ce sont des équivalences grosso modo. On ne parlera pas pour eux de qualification et de positions mais de classe et de pourcentages de majoration. Tout ça va être appelé à s'harmoniser, se réformer peut-être. L'entreprise semble consciente que ses salaires d'embauche sont trop bas, ce qui lui pose des problèmes de recrutement. Elle déclare à qui veut l'entendre qu'elle est prête à les réévaluer mais dans ce cas, il semble à peu-près prévisible qu'elle se rattrapera sur les mécanismes de progression salariale donc certains sont quasi-automatiques à l'ancienneté, ce qui l'indispose énormément pour des questions de management. Le travail de nuit, c'est une majoration de 2,70 € par heure (+ 0,20 centimes en milieu de nuit). Pas de quoi devenir riche alors que "le travail de nuit, te nuit". L'indemnité d'astreinte, c'est une centaine d'euros si intervention en dehors des heures normales de service (pendant son repos journalier ou hebdomadaire donc). Et être d'astreinte, mais sans avoir été appelé puisqu'il n'y a pas eu besoin (ça arrive), ce n'est pas plus de 20 € pour être resté disponible (ce qui veut dire que même en vaquant à ses occupations personnelles ou prenant son repos chez soi, il ne faut pas trop s'éloigner pour pouvoir intervenir à première demande et nécessité). Là-dessus, je suis dans l'approximatif car je ne connais pas trop ce régime de travail.
dylan30 Publication: 29 mai 2020 Auteur Publication: 29 mai 2020 Le 26/05/2020 à 02:28, PLANONYME a dit : Mais effectivement, le niveau de diplôme requis pour un recrutement à E est bac + 2. Bac + 3 ce n'est pas plus mal mais ce n'est pas assez pour démarrer cadre (je crois qu'il faut bac + 5, peut-être bac + 4 mais pas moins). Donc, bac + 3 ce sera la qualification E, et la position de rémunération 16 pour démarrer. Je redis encore que je raisonne, pour la démonstration, avec la grille de salaire statutaire actuelle. Pour les contractuel-le-s (il y en a déjà un certain nombre de longue date mais maintenant tous les nouveaux embauchés sont contractuels depuis le 1er janvier 2020), ce sont des équivalences grosso modo. On ne parlera pas pour eux de qualification et de positions mais de classe et de pourcentages de majoration. Tout ça va être appelé à s'harmoniser, se réformer peut-être. L'entreprise semble consciente que ses salaires d'embauche sont trop bas, ce qui lui pose des problèmes de recrutement. Elle déclare à qui veut l'entendre qu'elle est prête à les réévaluer mais dans ce cas, il semble à peu-près prévisible qu'elle se rattrapera sur les mécanismes de progression salariale donc certains sont quasi-automatiques à l'ancienneté, ce qui l'indispose énormément pour des questions de management. Merci des précisions précédentes donc en soit le bac +3 n'a pas plus d avantages qu'un bac +2 l'évolution et le salaire reste potentiellement le même Le 26/05/2020 à 02:28, PLANONYME a dit : Le travail de nuit, c'est une majoration de 2,70 € par heure (+ 0,20 centimes en milieu de nuit). Pas de quoi devenir riche alors que "le travail de nuit, te nuit". L'indemnité d'astreinte, c'est une centaine d'euros si intervention en dehors des heures normales de service (pendant son repos journalier ou hebdomadaire donc). Et être d'astreinte, mais sans avoir été appelé puisqu'il n'y a pas eu besoin (ça arrive), ce n'est pas plus de 20 € pour être resté disponible (ce qui veut dire que même en vaquant à ses occupations personnelles ou prenant son repos chez soi, il ne faut pas trop s'éloigner pour pouvoir intervenir à première demande et nécessité). Là-dessus, je suis dans l'approximatif car je ne connais pas trop ce régime de travail. Effectivement c'est limite pour le travail fourni.. Le barème est le même pour tout les employés il y a juste la variation des primes en fonction du secteur et du métier c'est bien ça ?
PLANONYME Publication: 29 mai 2020 Publication: 29 mai 2020 (modifié) Il y a 2 heures, dylan30 a dit : Le barème est le même pour tout les employés il y a juste la variation des primes en fonction du secteur et du métier c'est bien ça ? Oui, les éléments variables de solde pour tout ce qui concerne les sujétions citées ici (travail de nuit, des dimanches et fêtes, astreinte), relèvent toujours (ou encore) de la politique de rémunération de l'entreprise, une et indivisible. Le corps social cheminot, via ses représentants, est très attaché à ça. Seule la prime de travail, avec son code prime spécifique pour chaque famille de métiers, est susceptible d'engendrer quelques écarts, de moins en moins d'ailleurs du fait de la revendication de longue date dudit corps social d'aligner les primes de travail les plus basses (il y en avait vraiment de très basses !) sur les plus hautes. Techniquement, la prime de travail est un moyen de différenciation de l'attractivité (ou non) des rémunérations pratiquées selon le métier exercé. Cette prime de travail surprend souvent les médias : il leur faut une prime pour travailler ? Non, ils ont leur salaire selon une grille unique (euh non, les agents de conduite ont la leur) plus une prime de travail (sur laquelle les absences influent) qui différencie un peu les rémunérations. Modifié 29 mai 2020 par PLANONYME
ermeline Publication: 30 mai 2020 Publication: 30 mai 2020 Il y a 15 heures, PLANONYME a dit : Oui, les éléments variables de solde pour tout ce qui concerne les sujétions citées ici (travail de nuit, des dimanches et fêtes, astreinte), relèvent toujours (ou encore) de la politique de rémunération de l'entreprise, une et indivisible. Le corps social cheminot, via ses représentants, est très attaché à ça. Seule la prime de travail, avec son code prime spécifique pour chaque famille de métiers, est susceptible d'engendrer quelques écarts, de moins en moins d'ailleurs du fait de la revendication de longue date dudit corps social d'aligner les primes de travail les plus basses (il y en avait vraiment de très basses !) sur les plus hautes. Techniquement, la prime de travail est un moyen de différenciation de l'attractivité (ou non) des rémunérations pratiquées selon le métier exercé. Cette prime de travail surprend souvent les médias : il leur faut une prime pour travailler ? Non, ils ont leur salaire selon une grille unique (euh non, les agents de conduite ont la leur) plus une prime de travail (sur laquelle les absences influent) qui différencie un peu les rémunérations. Bonjour, La prime de travail est la même pour chaque position de rémunération, il n'y a plus de différence entre métiers. Sauf les roulants, qui n'ont pas la même grille, je crois.
dylan30 Publication: 2 juin 2020 Auteur Publication: 2 juin 2020 Le 29/05/2020 à 15:32, PLANONYME a dit : Oui, les éléments variables de solde pour tout ce qui concerne les sujétions citées ici (travail de nuit, des dimanches et fêtes, astreinte), relèvent toujours (ou encore) de la politique de rémunération de l'entreprise, une et indivisible. Le corps social cheminot, via ses représentants, est très attaché à ça. Seule la prime de travail, avec son code prime spécifique pour chaque famille de métiers, est susceptible d'engendrer quelques écarts, de moins en moins d'ailleurs du fait de la revendication de longue date dudit corps social d'aligner les primes de travail les plus basses (il y en avait vraiment de très basses !) sur les plus hautes Bon bah merci pour toutes les précisions, maintenant à moi de choisir ou je vais
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