[X 4300 / 4500 / 4630 / 4750 / 4900] Photographies

[E.T.G.]

Le 17 octobre 1997, l'élément automoteur X4588-XR8617 venu terminer sa carrière à Longueau pour quelques mois attend son prochain service dans le dépôt de Fives (59).

[E.T.G.]

Le 14 juin 1995, les T1008 et XR98756 (X94756) sont garées aux Ateliers du Mans (72).

La turbine fut démolie en compagnie de plusieurs caisses d'E.A.D., E.T.G. et même des Z5100 deux ans plus tard dans une "campagne de nettoyage" pour désencombrer la cour de l'établissement. La remorque postale en revanche fut conservée car ce matériel avait encore une chance de réutilisation, ce qui ne fut finalement pas le cas.

Sauf l'élément X94755-XR98755 racheté par Cannes La Bocca Industries en vue d'une transformation en élément à voyageurs et revente à un pays en voie de développement puis finalement sauvegardé par le musée des Ambulants à Toulouse, les remorques postales, veuves de leurs motrices (de leur côté transformées en motrices à voyageurs avec remariage avec des remorques provenant de différents horizons) n'ont été démolies qu'en 2010 dans une nouvelle campagne de démolition de 118 caisses d'E.A.D. et E.T.G. Elles auront donc existé plus longtemps réformées (16 ou 19 ans, selon les caisses) qu'en service (12 ou 15 ans, toujours selon les caisses)!

[E.T.G.]

Un peu de couleurs avec différents E.A.D., de gauche à droite X4593 (bleu Isabelle modernisé Basse-Normandie), X4649-XR8444 (vert perroquet modernisé Picardie), X4782 (rouge et crème non modernisé) et XR8752 (X4752, rouge vermillon modernisé Haute-Normandie), vus sur le grill de sortie du dépôt de Sotteville (76) le 16 octobre 1997.

[E.T.G.]

Couleurs variées avec ces éléments automoteurs sur le grill de sortie du dépôt de Sotteville (76) le 16 octobre 1997:

_X4752-XR8752 modernisé Haute Normandie rouge;

_X4593 et X4649 modernisés respectivement Basse-Normandie bleu et Picardie vert;

_XR8444 (X4649) modernisée Picardie vert et XR8779 (X4779) classique rouge et crème;

_ XR8779 (X4779) classique rouge et crème et XR8444 (X4649) modernisée Picardie vert;

_XR8784-X4784 classique rouge et crème.

[E.T.G.]

Le 16 octobre 1997, les X4551 et 4528 sont en maintenance à leur établissement d'attache, Sotteville (76).

[E.T.G.]

Le 17 octobre 1997 à Arras (62), rassemblement d'X4500 dont l'élément X4529-XR8371 et X4572-XR8378 en U.M. avec un autre.

[E.T.G.]

Rencontre avec l'élément automoteur X4519-XR8528 au Havre (76) en novembre 1993 (j'avais 18 ans) alors qu'il officiait pour le compte du dépôt de Sotteville,

Le 17 octobre 1997, je retrouve une énième fois cet l'élément automoteur désormais basé à Longueau et garé à Lens (62). Il est dans sa dernière année d'activité à la S.N.C.F. mais bénéficiera d'un sursis de quelques années sous la bannière du chemin de fer touristique Quercyrail.

Je vous publierai d'ailleurs un jour une vue de lui fin prêt à quitter les Ateliers du Mans à cet effet.

[E.T.G.]

Nice-Ville (06), septembre 1996, l'élément automoteur X4537-XR8368 va assurer en solo l'aller-retour international pour Cuneo tandis qu'un couplage d'Aln663 avec le 1201 en queue vient d'arriver quelque peu en retard.

[E.T.G.]

Le 14 octobre 1997, l'élément automoteur X4905-XR8903-X4906 va découcher au dépôt de Rennes (35) où il fait les pleins avant d'aller dormir.

Il est l'un des trois derniers de sa série à avoir les monogrammes en relief et a conservé de son séjour à Marseille ses éperons chasse-neige.

Chez les E.A.D., les engins ayant porté les logos en relief étaient les X4734 à 4742, 4750 à 4789 et 4901 à 4926. Ils ont commencé à être enlevés au profit de logos adhésifs à partir de vers 1988 et ont disparu progressivement au gré des passages en révision des engins concernés, soit jusqu'en 1993 pour les X4630, 1988 pour les X4750 et 1989 pour les X4900. Cependant, si dans ces laps de temps les X4630 les avaient tous perdu, trois à quatre X4750 et les trois X4900 précités étant passés juste avant cette modification les ont conservé jusqu'à leur passage suivant en révision, soit jusqu'en 1995 pour les X4750 et même jusqu'au début des années 2000 pour les X4900. Ces engins faisaient donc l'objet d'une rareté toute relative pendant toutes ces années où ils sont restés seuls équipés sans que plus aucun ne les perde pendant plusieurs années. Il faut d'ailleurs souligner qu'aucun d'entre eux n'avait fait l'objet de vol, contrairement hélas à de nombreuses locomotives.

Comme j'avais les programmes de Révisions d'E.A.D. et ayant vu dedans que les X4770 et 4771 que je connaissais bien puisque je les côtoyais souvent allaient y passer en 1995, j'avais demandé aux Ateliers du Mans s'ils pouvaient me mettre un logo de côté et c'est celui de la X4771 qui passait en modernisation Haute-Normandie après ma demande qui m'a été offert, et que je conserve précieusement.

[E.T.G.]

Dans la série "on prend les mêmes et on recommence", eh ben...on prend les mêmes et on recommence!

Je vous avais montré le 26 juillet dans ce topic même l'élément X4780-XR8780 au dépôt de Rennes en octobre 1997, le revoici cette fois au dépôt d'Epinal (88) en mars 1998, ayant été muté de Sotteville à Metz entre temps, en compensation d'un élément de Metz muté à Sotteville à l'occasion de sa modernisation T.E.R.-S.N.C.F.

[E.T.G.]

En mars 1998, plusieurs éléments automoteurs diésels passent une nuit dans et devant la remise du dépôt d'Epinal (88).

Cette nuit-là, et dans le désordre, les X4789-XR8789, X4759-XR8759, X4416-XR8381 et X4780-XR8780 sont entre autres présents.

[E.T.G.]

Elément automoteur diésel X4799-XR8799 en gare de Nancy (54) en mars 1998.

[E.T.G.]

Affluence d'éléments automoteurs diésels en mars 1998 au dépôt de Metz-Sablon (57), qui était leur bastion dans l'est.

Notons que certains enclenchements de journées successives de roulement pouvaient, en l'absence de problème nécessitant une rentrée prématurée, conduire les éléments qui les effectuaient à s'absenter de leur dépôt titulaire pendant plus d'un mois, mais moins que 37 jours toutefois, qui était le pas des visites des organes de roulement. Ceci en faisant tout le tour du périmètre d'action des éléments non modernisés de ce dépôt (Paris-Est, Strasbourg, Sarrebruck, Chaumont, Chalindrey, Colmar, etc., mais en évitant Metz, donc),

 

 

Modifié 6 août 2021 par E.T.G.
Ordre de publication des photos.

[E.T.G.]

Descendant de Breil-sur-Roya, l'élément X4521-XR8614 dessert Nice-Saint-Roch (06), dernière gare desservie avant son terminus Nice-Ville, en septembre 1996.

[E.T.G.]

Des éléments automoteurs en différentes livrées au dépôt de Metz-Sablon (57) en mars 1998: X4788-XR8788, XR8602 (X4383) et X4411-XR8532.

L'élément jaune est issu du programme "Lorraine 1", éléments dont la modernisation, strictement identique aux autres, a été financée par la S.N.C.F. afin de compenser le départ sur Lyon-Vaise des sept X2700 modernisés que détenait Metz.

Les yeux les plus aguerris auront distingué que contrairement à la motrice, la remorque est à toît lisse et non rainuré, cette "nouvelle" XR8788 étant l'ancienne 8660, de construction plus ancienne, et est une illustration de la valse des remorques qu'ont opéré .les Ateliers du Mans pour des raisons de production et de délais d'immobilisations.

[E.T.G.]

Décembre 1997, l'élément automoteur X4712-XR8709 vient d'arriver en gare de Lyon-Perrache (69) et il s'apprête à rentrer à Lyon-Vaise, son dépôt titulaire.

[E.T.G.]

En novembre 1997, l'élément automoteur X4702-XR8699 s'apprête à quitter la gare de Lyon-Perrache (69) pour Roanne via Part-Dieu.

[E.T.G.]

Les X72500 commencent à arriver et le 72505/6 visible ici en janvier 1998 avec l'élément X4391-XR8610 dans le dépôt de Tours-Saint-pierre (37) porte des traces d'adhésif qui sont probablement des stigmates du retrait d'équipements d'essais récemment enlevés.

[E.T.G.]

L'élément X4585-XR8376 est en tête d'une U.M. rentrant au dépôt de Saint-Roch alors qu'il quitte la gare de Nice-Ville (06) en septembre 1996.

C'est justement à bord d'une U.M. que nous continuons de parcourir cette très belle ligne Nice - Coni avec en première photo de paysage la traversée du tunnel des Bouisses, tunnel qui a été chemisé par un revêtement intérieur en tôle ondulée, en amont de Peille (ce tunnel de 32 mètres motivera quelques années plus tard un ralentissement à 10 km/h resté en place de longs mois à cause de mouvements de terrain). Sur les autres photos, nous sommes entre Peille et L'Escarène, parmi les coins les plus sauvages de la ligne.

Modifié 10 août 2021 par E.T.G.
Erreur de légende.

[E.T.G.]

En janvier 1998, l'élément automoteur X4356-XR8344 est en cours de préparation dans son dépôt titulaire, Tours-Saint-Pierre (37), pour assurer une nouvelle journée de service.

[E.T.G.]

Mon premier parcours de la ligne Alès - Bessèges, avec un de mes vieux compères, que j'ai aussi vu oeuvrer sur Nice - Cunéo ou Marseille - Avignon, autour d'Alès et que j'ai retrouvé plus tard dans le Nord-Pas de Calais puis en Bourgogne, l'élément automoteur X4515-XR8332.

Nous sommes le 21 février 1995, l'engin affiche une mine fatiguée mais heureusement, il sera pris en Révision Générale quelques semaines plus tard et en ressortira comme neuf. Plus tard il arborera la livrée rénovation légère Picardie puis la livrée T.E.R. 1997.

L' "affluence" voyageurs sur la première photo ne doit pas faire illusion, la ligne est déjà moribonde depuis longtemps, l'impression d'abandon ressort bien, les dessertes sont indigentes, lentes et assurées par du matériel qui n'est pas toujours dans un état de fraicheur. Il est étonnant qu'elle ait pu survivre jusqu'en 2012, même si entre temps du matériel neuf avait été introduit, mais les vitesses-limite déjà pas fulgurantes ont en parallèle été baissées!

Passons aux photos:

_arrêt en gare de Saint-Ambroix;

_Gammal au retour, avec la baie située au dessus du moteur ouverte, trahissant mon activité favorite lors de mes voyages en E.A.D.: enregistrer avec un magnétophone le bruit du moteur!;

_Salindres;

_vue intérieure du fourgon à bagages, normalement peint en jaune limon. On a vu des couleurs plus heureuses...;

_vue de l'élément en gare d'Alès, avec un ancien modèle de poignées intérieures de portes extérieures, coudées et peintes en époxy.

 

J'ai ces jours-ci 11 août d'autres photos de cet élément prises en avril 1994, scannées la semaine dernière et en cours de préparation pour publication, alors qu'il oeuvre justement sur la ligne Nice - Coni.

[E.T.G.]

Le 11 avril 1995, l'élément automoteur X4647-XR8436 est à quai en gare de Reims (51) en queue d'une Unité Multiple prête à partir pour Laon.

[E.T.G.]

Petite série ardennaise faite le 11 avril 1995:

_l'élément automoteur X4366-XR8356 effectue ses essais de manière fumante dans les garages de Givet,

_l'élément X4423-XR8388 dessert Nouzonville;

_l'élément X4336-XR8322 assurant un aller-retour Charleville-Mézières - Nouzonville stationne entre ses deux trains tandis que l'X4369-XR8361 dessert la gare.

[Nico2]

Merci pour ces nombreuses photos d'EAD.

Bien qu'il ne s'agisse pas de mon matériel préféré (j'en ai plusieurs en fait : les 26000, ainsi que les TGV POS et R ; rien à voir donc ! 🙂), j'ai beaucoup côtoyé les EAD depuis ma jeunesse jusqu'à leur retrait du service. 

Les photos des années 90 ravivent mes nombreux souvenirs autour de ces autorails, qui font partie de mon vécu ferroviaire de passionné et d'usager / client ensuite.

Dans la famille des EAD, les X4750/4790 avaient ma préférence, pour leur aptitude à rouler à 140 km/h, de même que les X4900.

Mais je suis d'accord, le son d'un X4500 à l'accélération, avec le passage des vitesses, etc. ; c'est tout de même quelque chose 😅

Du chemin de fer vivant, sonore et olfactif ; vraiment une autre époque.

Quand on voit les matériels actuels, plus confortables et silencieux, on se rend compte que le TER a tout de même énormément progressé vers le haut de gamme (pour le matériel, après pour les dessertes ça se discute... 🥲)

 

 

[E.T.G.]

L'élément automoteur X4502-XR8365, que vous avez vu récemment assurer la vedette pour le film "La Voie est Libre" n'a pas encore connu les projecteurs et on le voit ici s'apprêter à partir de Nice-Ville (06) pour assurer en solo l'aller retour international Nice - Coni en septembre 1996.

Il est quasiment à échéance de parcours de révision, ce qui explique son état plus très frais. Celles-ci viennent d'être arrêtées et il sera ainsi mis à disposition des équipes de techniciens du film afin de lui redonner un petit coup d'éclat pour endosser son rôle.

Son retrait de service est intervenu quelques semaines après ces prises de vues.

En sus, gros plan sur son nez, et vue intérieure du fourgon.