Les dépôts, leurs installations, leur matériel et outillage

[E.T.G.]

Original, bien à propos et beau, le mur d'enceinte du dépôt de Marseille-Blancarde (13) photographié le 06 octobre 1997.

[E.T.G.]

Deux lorrys, qui font penser à du matériel minier, au dépôt de Chambéry (73) le 04 octobre 1997.

[E.T.G.]

Le 05 octobre 1997, au dépôt de Marseille-Blancarde (13), nous voyons un lorry servant à poser dessus les engins lorsqu'on dépose leurs bogies. Remarquer, sur la porte de l'atelier, le chiffre 6 avec une police d'écriture caractéristique que bien des engins ont reçu par marquages "Scotch".

[E.T.G.]

Ambiance de nuit au dépôt de Bordeaux (33) le 21 septembre 1997.

[E.T.G.]

Document affiché à la station-service du dépôt de Rennes (35) en octobre 1997, précisant les compléments d'huile lorsqu'ils sont faits sur les différents types d'engins fréquentant jadis les lieux: BB67000, X2400, 3800, etc.

[E.T.G.]

Echantillonnage d'outillages au dépôt de Nantes (44) le 13 octobre 1997.

[E.T.G.]

Un rouage de la maintenance des engins: le tour en fosse, servant au reprofilage des essieux, afin de rendre aux bandages leur forme rigoureusement circulaire, corrigeant des plats qui se forment après un patinage (perte d'adhérence en traction/accélération) ou un enrayage (perte d'adhérence en freinage).

Ces équipements coûtent fort cher, aussi, chaque dépôt ne serait-ce que titulaire n'en possède pas, mais plusieurs "tours en fosse" sont disséminés à travers le territoire national de façon à recevoir les engins de leur région et au-delà, voire de plus loin pour soulager un tour qui serait débordé.

Le 15 octobre 1997, l'élément automoteur X4668-XR8665 de Nantes passe précisément en reprofilage au dépôt de Rennes (35).

A l'époque, Rennes reprofilait par exemple ses engins, ceux de Nantes, de Sotteville, et même de Tours (X2200 et, plus surprenant, Z5300 acheminées en véhicule pour l'occasion).

Sur la première photo, on voit le chariot qui permet de hâler l'engin afin de le positionner précisément sur le tour à reprofiler.

Sur la deuxième photo, un essieu placé sur le tour et prêt à être reprofilé.

Sur la troisième photo, une vue de sous la jupe (de l'engin), pour ceux qui aiment ça et que l'on devine nombreux!

[E.T.G.]

Le 07 octobre 1997, vue sur le parc de pantographes de rechange du dépôt d'Avignon (84).

[E.T.G.]

Saluons le travail des agents du matériel qui sont eux aussi un des rouages essentiels pour que les trains circulent.

Le 16 octobre 1997, au dépôt de Sotteville (76), des thermiciens sont affairés autour de moteurs d'engins dont l'établissement est titulaire.

[E.T.G.]

Caisse de wagon remise à neuf et servant de local de stockage au dépôt de Sotteville (76) le 16 octobre 1997.

[E.T.G.]

Curiosité au dépôt de Sotteville (76) en février 1994 avec un wagon dont j'ignore à quoi il servait.

[E.T.G.]

Le 24 septembre 1994, une rame T.G.V. Sud-Est est positionnée sur le tour en fosse de l'A.M.P.S.E.-site de Villeneuve-Saint-Georges (94), dont on voit au premier plan le chariot permettant le halage de la rame.

[E.T.G.]

Pas de matériels de dépôts mais des engins tout autant utiles pour l'entretien du réseau ou son exploitation: différents matériels "divers" vus en août 1993 avec un wagon désherbeur de la ligne de la Cerdagne, vu à Villefranche-Vernet-les-Bains (66), et sur la ligne de l'Ariège (09), Latour-de-Carol - Toulouse, un wagon qui semble bien être un chasse-neige, plutôt rudimentaire par rapport aux précipitations que la ligne peut subir; ainsi qu'une draisine dont on dirait qu'elle est équipée pour l'inspection des voûtes de tunnels ou les caténaires.

[E.T.G.]

Dans le monde ferroviaire, chacun a ses rails, y compris cet appareillage électrique vu au dépôt de Nevers (58) en juin 1997.

[E.T.G.]

Bogies d'atelier dans les anciens Ateliers d'Oullins-Voitures (69) en mai 1997.

[E.T.G.]

Pièces de rechange diverses et variées et bogies d'atelier au dépôt de Marseille-Blancarde (13) en avril 1998.

[E.T.G.]

Pour faire écho à la publication d'une photo d'E.T.G. dans le fil adéquat, la couverture de la plaquette de Lyon-Vaise, offerte lors d'une de mes visites de cet établissement et soigneusement archivée chez moi.

[nic]

Le 30/11/2021 à 11:16, E.T.G. a dit :

...chacun a ses rails...

Phrase très juste. J'aurais continué la phrase .. et     
appui.

[E.T.G.]

Couverture de la plaquette des Ateliers de La Folie, qui fut leur premier Atelier Directeur, avant que ce directorat soit pour cause de fermeture confié aux Ateliers de Saint-Pierre-des-Corps.
Avant sa fermeture, La Folie avait en gestion les matériels automoteurs de banlieue 25000 volts (Z6100, 6300, 6400), ainsi que les R.I.B.

[E.T.G.]

Puisque je publiais par ailleurs des photos prises au dépôt de Toulouse, en voici sa plaquette, offerte lors d'une de mes visites:

[YBE]

Ah, en voilà une plaquette sur laquelle j'aurais bien aimé mettre la main !
La vue est assez insolite : elle a du être prise du sommet d'un pylône d'éclairage de la gare car à cet endroit je ne vois que ça, et l'ère des drones n'avait pas débuté à cette période (je dirais à la louche que c'est la première moitié des années 90 ?)...

Modifié 9 février 2023 par YBE

[E.T.G.]

Tu es bon: toute fin des années 80 (CC1100 modernisées) ou première moitié des années 90, date de la prise de vue au milieu de la décennie.

[YBE]

Pas si bon : simplement je suis arrivé en septembre 1996 à Toulouse où j’ai passé 22 ans. En 96, si mes souvenirs sont bons, il n’y avait plus de BB Midi en service — à ma grande déception — excepté les 2 CN, et oui, les CC1100 ont été rénovées fin 80, donc fenêtre de tir finalement réduite. Sur l’image on ne voit pas de CC6500 ni de CC7100 mais à cette époque il y en avait régulièrement. Il me semble qu’il y avait aussi des BB7200 et x2200, mais également parfois BB67000, A1AA1A68000 (ou 68500 je ne sais plus) et CC72000, mais pour ces diesels, j’ai un doute.

[E.T.G.]

Il y a 18 heures, YBE a dit :

Sur l’image on ne voit pas de CC6500 ni de CC7100 mais à cette époque il y en avait régulièrement. Il me semble qu’il y avait aussi des BB7200 et x2200, mais également parfois BB67000, A1AA1A68000 (ou 68500 je ne sais plus) et CC72000, mais pour ces diesels, j’ai un doute.

CC6500 et CC7100, j'en ai déjà vu au dépôt de Toulouse, et même publié des photos, mais pour les secondes, dans ces années-là, ce n'était plus très fréquent, celles en service restaient sur le réseau-sud-est et n'allaient plus que rarement à l'ouest de Narbonne.

BB7200, à l'aise. X2200 (j'en ai aussi publié des photos), ça arrivait quelques fois.

A1AA1A68000, pas que je sache. CC72000, pas non plus, mais ce fut quotidien avant que Bordeaux - Montauban soit électrifié.

Et A1AA1A68500, vu qu'elles ont (sauf erreur de ma part) fait toute leur carrière à Chalindrey, sauf à être détachées pour des trains de travaux, aucune chance d'en avoir jamais vu à Toulouse.

[YBE]

Sur les 68000 et 68500, je ne me souvenais plus lesquelles étaient où et je n’ai pas pris le temps de vérifier. Donc oui si des A1A A1A ont mis les boggies à Toulouse dans les années 90 ou 2000, ce sont sans doute des 68000. Mais que ce soit pour les 68000 et les 72000, je n’ai pas dit que c’était régulier : il me semble tout de même être presque sûr d’en avoir vu très exceptionnellement.

Pour les 67000, 67200 et 67400, il me semble que j’en voyais occasionnellement, et pour les CC7100, à mon grand étonnement, j’en ai vue encore régulièrement de fin 96 à la fin des années 90 au moins, puis plus rarement jusqu’à leur retrait en toute fin 2001. Les 6500, j’avais été surpris de croiser de loin en loin une livrée Maurienne s’égarant en gare de Toulouse.

J’ai des photos en argentique de tout ça, mais je ne suis pas près de trouver le temps de les scanner car c’est loin d’être une priorité : à la retraite peut-être, mais telles que les choses sont parties ce sera dans 22 ans au plus tôt…