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En gare d'Orléans (45), la CGT cheminots fait la promotion des métiers du ferroviaire (La République du Centre - 04/02/2022)

Citation

Un bureau de recrutement était installé, vendredi 04 février 2022, sur le parvis de la gare d'Orléans (Loiret). Tenu par la CGT cheminots, il avait pour but d'attirer de nouveaux personnels. 

À la SNCF Centre-Val de Loire, 220 emplois sont non pourvus. Cela concerne les métiers d'agents d'aiguillage, de conducteurs de trains ou de contrôleurs ...

https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/en-gare-d-orleans-la-cgt-cheminots-fait-la-promotion-des-metiers-du-ferroviaire_14081859/

Publication:

Je trouve la démarche un peu étrange de passer par un syndicat pour se faire recruter...

Ceci dit, après 8 ans de gel des salaires, ça va forcément être de plus en plus compliqué de trouver du monde. Le rapport salaire / contraintes d'un opérateur en aiguillage n'attire plus personne, et c'est logique.

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Il y a 3 heures, Yellow a dit :

ça va forcément être de plus en plus compliqué de trouver du monde.

Il y a toujours en un mois plus de candidatures (spontanées) qu'il y a de  besoins de recrutement en un an !

Ce n'est donc pas forcément un problème de volume de candidatures mais peut-être plutôt de critères de sélection. A un moment donné, l'entreprise sera peut-être amenée à s'interroger là-dessus ?

Elle veut ce qu'il y a de meilleur sur le marché du travail, c'est légitime, mais ce qu'il y a de meilleur a déjà sinon un emploi, sinon tout au moins le choix pour en trouver un.

Et c'est là que je rejoins le propos sur le fait qu'il va peut-être (sans doute ?) devenir de plus en plus compliqué de trouver du monde. Car quand une entreprise ne reste pas suffisamment attractive, eh bien elle doit se contenter de ce qu'il y a...

Je n'ai pas l'impression que lorsque j'ai été recruté au fin fond de ma Bretagne natale, avec réponse définitive et affectation (logement provisoire avec) le jour même des tests, j'étais si exceptionnel que ça ! Je penserais même plutôt le contraire car à peine 20 ans à l'époque, pas le bac, pas d'expérience professionnelle... 

 

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Il y a 5 heures, Yellow a dit :

Je trouve la démarche un peu étrange de passer par un syndicat pour se faire recruter...

Ceci dit, après 8 ans de gel des salaires, ça va forcément être de plus en plus compliqué de trouver du monde. Le rapport salaire / contraintes d'un opérateur en aiguillage n'attire plus personne, et c'est logique.

C'est pas faux... Le but n'est pas d'être recruté via le syndicat, il n'a pas ce pouvoir. En revanche, ça sert dans les discussions sur l'emploi face à la direction, de contre-argument face au "on n'arrive pas à recruter". Ce qui est vrai aussi.

Avoir des candidats, c'est une chose, leur faire passer les tests puis les conserver une fois qu'ils ont compris les inconvénients du métier, c'en est une autre.

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Il y a 1 heure, PLANONYME a dit :

Il y a toujours en un mois plus de candidatures (spontanées) qu'il y a de  besoins de recrutement en un an !

Ce n'est donc pas forcément un problème de volume de candidatures mais peut-être plutôt de critères de sélection. A un moment donné, l'entreprise sera peut-être amenée à s'interroger là-dessus ?

Elle veut ce qu'il y a de meilleur sur le marché du travail, c'est légitime, mais ce qu'il y a de meilleur a déjà sinon un emploi, sinon tout au moins le choix pour en trouver un.

Et c'est là que je rejoins le propos sur le fait qu'il va peut-être (sans doute ?) devenir de plus en plus compliqué de trouver du monde. Car quand une entreprise ne reste pas suffisamment attractive, eh bien elle doit se contenter de ce qu'il y a...

Je n'ai pas l'impression que lorsque j'ai été recruté au fin fond de ma Bretagne natale, avec réponse définitive et affectation (logement provisoire avec) le jour même des tests, j'étais si exceptionnel que ça ! Je penserais même plutôt le contraire car à peine 20 ans à l'époque, pas le bac, pas d'expérience professionnelle... 

 

Dans le même message, tu dis que la boite a des critères trop exigeants et tu contre-argumentes en citant ton propre cas. Je pourrais en dire autant avec moi, j'ai aussi été embauché sans rien avoir d'exceptionnel à apporter. C'est peut-être que ces critères ne sont pas la principale cause des difficultés d'embauche. Une grande partie des candidatures (je n'ai pas les chiffres) sont faites par des gens qui voient les "immenses" avantages de la boite sans connaitre les inconvénients. On a bien évidemment une exigence de sécurité mais je ne vois pas trop comment il serait possible de rogner sur ces critères. Je ne parle même pas des critères médicaux.

Il ne me semble pas que les concurrents de la SNCF aient tous leurs postes de pourvus. Ça montre que le problème est commun au secteur. Peut-être même à la période, puisque même des secteurs en horaires de bureau ont du mal à recruter.

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Publication: (modifié)

il y a quand même AUSSI un souci sociétal

avec la fumette (interdite par la loi) mais plus que tolérée, presque 50% des jeunes sont "positifs" aux tests médicaux (ça reste longtemps dans le corps)

et comme c'est incompatible avec une fonction de sécurité.....

Modifié par cyclodocus
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Comme l'usage de walkman à une époque, qui faisait que beaucoup de candidats arrivaient à la visite médicale avec une surdité. Même partielle, ça ne passe pas pour certains emplois.

Et ensuite, au delà de vouloir ou pouvoir conserver les candidats devenus embauchés, il y a la période d'essais, et tous ne donnent pas satisfaction, ou ont vu l'entreprise de l'intérieur, et ce n'est pas ce qu'ils attendaient, que le rapport avec le salaire soit fait ou pas..

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Il y a 23 heures, cyclodocus a dit :

il y a quand même AUSSI un souci sociétal

avec la fumette (interdite par la loi) mais plus que tolérée, presque 50% des jeunes sont "positifs" aux tests médicaux (ça reste longtemps dans le corps)

et comme c'est incompatible avec une fonction de sécurité.....

Certes, mais la "fumette" existait aussi il y a une dizaine d'années, je ne pense pas que c'était très différent d'aujourd'hui.

La pénurie de candidats pour les métiers en horaires décalés est très récente (5 ans max, je pense).

Et encore, la boite est (partiellement) sauvée par le non-remplacement de certains départs en retraites, avec la suppression massive des postes.

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Il y a 6 heures, E.T.G. a dit :

Comme l'usage de walkman à une époque, qui faisait que beaucoup de candidats arrivaient à la visite médicale avec une surdité. Même partielle, ça ne passe pas pour certains emplois.

Et ensuite, au delà de vouloir ou pouvoir conserver les candidats devenus embauchés, il y a la période d'essais, et tous ne donnent pas satisfaction, ou ont vu l'entreprise de l'intérieur, et ce n'est pas ce qu'ils attendaient, que le rapport avec le salaire soit fait ou pas..

Oui, j'aimerai bien avoir les stats des démissions / licenciements en période d'essai.

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Il y a 7 heures, E.T.G. a dit :

Comme l'usage de walkman à une époque, qui faisait que beaucoup de candidats arrivaient à la visite médicale avec une surdité. Même partielle, ça ne passe pas pour certains emplois.

Pour le recrutement peut-être . Mais un conducteur par exemple n’est plus descendu , il peut être équipé d’une aide auditive.

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Le 14/02/2022 à 09:00, cyclodocus a dit :

il y a quand même AUSSI un souci sociétal

avec la fumette (interdite par la loi) mais plus que tolérée, presque 50% des jeunes sont "positifs" aux tests médicaux (ça reste longtemps dans le corps)

et comme c'est incompatible avec une fonction de sécurité.....

Je ne suis pas sûr que ça ait été aussi élevé, et même maintenant, ça ne semble plus être un gros motif de rejet.

  • J'aime 1
Publication: (modifié)

Je pense que le problème actuel n'est pas tant le taux de rejet, mais les candidatures, qui arrivent de moins en moins nombreuses.

Et cela en dépit du discours de propagande de M. Farandou du 04/02 : "La réalité, c'est que la SNCF offre des emplois passionnants, à haute valeur technologique, porteurs de sens car quand on entre à la SNCF, on vient pour concilier la mobilité et la transition écologique."

C'est bien beau, mais comme on dit, on n'attire pas les mouches avec du vinaigre. La fin du statut, le gel des salaires, les contraintes horaires font que l'attractivité de l'entreprise s'effrite petit à petit.

Modifié par Yellow
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Il y a 2 heures, Yellow a dit :

Je pense que le problème actuel n'est pas tant le taux de rejet, mais les candidatures, qui arrivent de moins en moins nombreuses.

Et cela en dépit du discours de propagande de M. Farandou du 04/02 : "La réalité, c'est que la SNCF offre des emplois passionnants, à haute valeur technologique, porteurs de sens car quand on entre à la SNCF, on vient pour concilier la mobilité et la transition écologique."

C'est bien beau, mais comme on dit, on n'attire pas les mouches avec du vinaigre. La fin du statut, le gel des salaires, les contraintes horaires font que l'attractivité de l'entreprise s'effrite petit à petit.

Tout à fait d’accord. Et pour compléter, je viens d’apprendre que certaines formations initiales devant débuter en début d’année ont été annulées faute de participants. Ça ne va pas aller sans poser d’évidents problèmes d’effectifs rapidement.

  • J'aime 2
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Il y a 17 heures, Tophe a dit :

et ça ne semble plus être un gros motif de rejet.

Je demande à voir, quand-même.

Publication:
Il y a 22 heures, Tophe a dit :

Je ne suis pas sûr que ça ait été aussi élevé, et même maintenant, ça ne semble plus être un gros motif de rejet.

Pas sur que le passage eventuel à la VAS soit aussi cool que ça

  • J'aime 1
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Il y a 17 heures, Tophe a dit :

Tout à fait d’accord. Et pour compléter, je viens d’apprendre que certaines formations initiales devant débuter en début d’année ont été annulées faute de participants. Ça ne va pas aller sans poser d’évidents problèmes d’effectifs rapidement.

 

C'est déjà largement le cas aujourd'hui : j’ai plusieurs collègues coincés dans leur poste, malgré le fait d'avoir réussi leur entretien pour en changer. Motif : pas de remplacement possible, pas d'effectif disponible, on les garde à leur poste.

Parfois, ils "lâchent" un agent sans remplacement : c'est la réserve qui couvre tant bien que mal le manque d'effectif.

Ça commence à peser significativement sur le moral des équipes.

  • Pas content 1
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il y a une heure, Yellow a dit :

 

C'est déjà largement le cas aujourd'hui : j’ai plusieurs collègues coincés dans leur poste, malgré le fait d'avoir réussi leur entretien pour en changer. Motif : pas de remplacement possible, pas d'effectif disponible, on les garde à leur poste.

Parfois, ils "lâchent" un agent sans remplacement : c'est la réserve qui couvre tant bien que mal le manque d'effectif.

Ça commence à peser significativement sur le moral des équipes.

Rien de nouveau...
Réponse que j'ai eu le "plaisir" de recevoir en...1975.
A l'époque les ordinateurs n'ayant pas encore été inventés l'agent chargé de la gestion du personnel disposait d'un tampon tout fait qui indiquait:                              "l'insuffisance des effectifs ne permet pas de donner suite à cette demande" 

🙁

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  • Haha 2
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Il y a 11 heures, Yellow a dit :

 

C'est déjà largement le cas aujourd'hui : j’ai plusieurs collègues coincés dans leur poste, malgré le fait d'avoir réussi leur entretien pour en changer. Motif : pas de remplacement possible, pas d'effectif disponible, on les garde à leur poste.

Parfois, ils "lâchent" un agent sans remplacement : c'est la réserve qui couvre tant bien que mal le manque d'effectif.

Ça commence à peser significativement sur le moral des équipes.

Chez nous ce problème a été résolu: dès que la place que tu dois avoir se libère tu y es envoyé, il appartient à ton ancien attachement de se débrouiller pour te remplacer, tu ne leur "appartiens" plus. C'est d'autant plus utile qu'avec des effectifs de plus en plus tendus plus personne ne pourrait bouger sinon. Néanmoins au métro, les mutations interlignes (les intralignes ont toujours cours) sont bloquées pour les agents de station, car les lignes se fournissent dorénavant au centre de formation pour affecter un agent sur un roulement vacant, au détriment d'un agent venant d'ailleurs qui l'aurait demandé.

Publication:

https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/sncf/emploi-la-sncf-recrute-et-forme_4988280.html

 

"En Bretagne, 80 postes sont à pourvoir, mais ce sont des postes techniques aux horaires souvent atypiques. Laurent Beaucaire, directeur régional Bretagne de la SNCF voyageurs, explique que ce travail de nuit ou en week-end provoque une attractivité moindre pour ces postes."

 

Forcément, quand on impose les contraintes sans vraiment offrir les compensations...

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Le 03/03/2022 à 13:10, Yellow a dit :

Forcément, quand on impose les contraintes sans vraiment offrir les compensations...

Comme cela devient hélas partout. Donc ça leur fait les pieds s'ils ne trouvent personne, ils n'ont que ce qu'ils méritent.

  • J'aime 1
Publication:
Il y a 1 heure, E.T.G. a dit :

Comme cela devient hélas partout. Donc ça leur fait les pieds s'ils ne trouvent personne, ils n'ont que ce qu'ils méritent.

oui enfin dire que ça leur fait les pieds est un peu cavalier.....car si demain y plus personne pour faire tourner les trains...c'est pas Sncf qui souffrira, ce sont bien les usagers clients...

SNCF rationalisera ce qui reste d'intéressant pour elle et accélèrera la fermeture du reste.... je grossis le trait mais le schéma est tout tracé à plu ou moins long terme.

en y regardant de plu prés ça fait des décennies que c'est en cours...depuis 1938 en fait....

  • J'aime 2
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Il y a 5 heures, E.T.G. a dit :

Comme cela devient hélas partout. Donc ça leur fait les pieds s'ils ne trouvent personne, ils n'ont que ce qu'ils méritent.

Malheureusement, pour le moment, ça fait les pieds à ceux qui restent pour assurer le manque d'effectifs : Les agents qui comblent les trous et la première ligne d'encadrement qui vient en renfort quand il n'y a plus d'agents disponibles.

Pour la direction, c'est transparent.

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il y a une heure, Yellow a dit :

Malheureusement, pour le moment, ça fait les pieds à ceux qui restent pour assurer le manque d'effectifs : Les agents qui comblent les trous et la première ligne d'encadrement qui vient en renfort quand il n'y a plus d'agents disponibles.

Pour la direction, c'est transparent.

Complétement d'accord avec toi !

les agents en ont peut être marre d'être taillables et corvéables à merci...

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Publication:
Le 15/02/2022 à 08:12, Yellow a dit :

j'aimerai bien avoir les stats des démissions / licenciements en période d'essai

En 2020, dans le périmètre de la S.A. SNCF Voyageurs, il y a eu 1 685 recrutements.

Départs en période d'essai (ce qui couvre à la fois les démissions et les ruptures à l'initiative de l'employeur insatisfait de l'essai) :

image.png.6bbf32e3316bafdae989f0ffb02f985f.png

On est à 7 % de l'effectif recruté cette année-là.

Pour 2019 et 2018, je retrouve respectivement 6,45 % (116 départs sur 1797) et 8,84 % (165 sur 1866).

Sources : bilan social. 

 

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