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J’ai connu ça : des agents en tenue commerciale bien interpellés par les fdo du coin… parce que fumant des cigarettes roulées sur leur temps de pause…. Amalgame, problématique de contrôle en public de personnel en tenue, etc… le directeur d’établissement appelant le commissariat tout ça tout ça.

Cela ne préjuge en rien de ce qui est dans cette affaire précise. Je n’étais pas là. Mais je ne jette pas non plus, d’office, l’opprobre sur les policiers : on ne sait pas grand chose… 

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J'avais un collègue à St Lazare qui a subi cela aussi. Il était à l'époque chef de service et il voulait remettre un bulletin de compo (à l'époque aussi) au mécano d'un train pour Le Havre.

Les policiers étaient sur les dents suite aux attentats récents et il a fallu beaucoup de persuasion des collègues pour qu'il puisse faire son boulot. Les policiers n'étaient pas aussi violents que maintenant. 

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Si effectivement un agent est agressé lors d'un contrôle par les force de l'ordre,

au delà de tous les commentaires sur le bien fondé dudit contrôle, mais qu'il a été malmené, violenté etc....sans justification, 

rien ne l'empêche de porter plainte auprès de la police voir du procureur de la république si celle ci est classé sans suite.

c 'est une démarche lourde compliquée mais elle a l'avantage de formaliser une attitude inapproprié des forces de l'ordre.

certe ce sera un combat, mais ce sera également un témoignage officiel contre tous ces abus en général perpétués par une minorité.

c'est à mon sens bien plus important que de témoigner auprès d'un journaleux, les deux pouvant  être complémentaire...

C 'est aussi une façon de contribuer à la préservation d'un Etat de droit....(Même si ça peut paraitre lourd et compliqué).

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Ce passage m'interroge :

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Article 803 du Code de procédure pénale.

"Nul ne peut être soumis au port des menottes ou des entraves que s'il est considéré soit comme dangereux pour autrui ou pour lui-même, soit comme susceptible de tenter de prendre la fuite."

On n'a donc peut-être pas toute l'histoire. Et si la situation était bien telle que relatée par Sud Paris Nord, cette illégalité n'en est que plus choquante.

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Il y a 3 heures, PLANONYME a dit :

 

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Ce passage m'interroge :

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Article 803 du Code de procédure pénale.

"Nul ne peut être soumis au port des menottes ou des entraves que s'il est considéré soit comme dangereux pour autrui ou pour lui-même, soit comme susceptible de tenter de prendre la fuite."

On n'a donc peut-être pas toute l'histoire. Et si la situation était bien telle que relatée par Sud Paris Nord, cette illégalité n'en est que plus choquante.

Donc faute d'avoir les éléments du dossier mieux vaut éviter de prendre parti !

un appel d'une centrale syndicale (et une seule visiblement) ne constitue pas une preuve en la matière....que ce soit en faveur de police ou du salarié plaignant.

l'enquête devrait normalement dire ce qu'il en est...si le salarié à véritablement porté plainte.

sinon ça ne restera qu'un élément "alerte" revendicative...au yeux des parties.

 

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A propos du Carmillon qui justifierait de l'activité, moi (comme d'autres) j'en ai un ! Et je ne saurais être en activité (retraité). Comme quoi, ça ne devrait peut-être pas être suffisant sauf si la direction en décide autrement de concert avec les forces de l'ordre. 

Comme souvent quand on prend la peine de faire l'arbre des causes d'un problème, on découvre donc des choses qui mériteraient d'être davantage codifiées. Dans un aéroport, avec ses zones sécurisées et ses accès réglementés (les personnels du site n'ayant eux-mêmes pas tous accès indifféremment aux mêmes emprises), les habilitations sont davantage formalisées et vérifiables. C'est peut-être (?) dans cette voie qu'il faudrait travailler.

En attendant, j'imagine la soufflante pour ces 3 policiers zélés qui sont peut-être allés au-delà de ce que leur propre hiérarchie leur demande. Un manque de discernement ?

J'ignore si ce droit de retrait (danger grave et imminent ? hum...) a causé des perturbations sur le trafic. Si c'est le cas, c'est bien dommage.

 

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Publication: (modifié)

Une fois de plus, il convient de connaître l'histoire dans son ensemble.

Quant au droit de retrait, quelle est l'ambiance à Paris-Nord ?

 

Et puis... A t'on déjà oublié le confinement et les contrôles de la SUGE dans les triages et gares (j'y ai eu droit, en service, dans un faisceau et dans une gare) ?

Modifié par Christophe
Complément
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Il y a 6 heures, capelanbrest a dit :

un appel d'une centrale syndicale (et une seule visiblement)

Ça vient, ça vient... Ça valait le coup d'attendre puisque maintenant il y a deux agents victimes de ces violences policières. 

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Bonne nuit. 

Cet incident me rappelle une situation semblable vécue par une de mes connaissances cheminotes à Madrid Chamartín dans les années 80.

Il faut dire qu'à l'époque la voie pour accéder à RENFE était de faire le service militaire dans les unités ferroviaires de l'armée espagnole. Il n'était donc pas rare de voir des militaires en uniforme assurant toutes sortes de fonctions ( agents de circulation, mécanos, équipement...)

Il faut également préciser que pour un agent de circulation, le port de la casquette rouge est obligatoire lors de la présentation de signaux à main tels le signal de départ, en fait la dite casquette est un élément du signal.

Une autre précision importante à tenir en compte est qu'à cette époque les militaires permissionnaires étaient tenus de circuler en uniforme, y compris leurs couvre-chef réglementaires.  De ce fait, les gares étaient le terrain favori de chasse de la police militaire. (PM)

Donc, la connaissance, qui était de service comme agent de circulation en tant que militaire à Madrid Chamartín avait reçu ordre de donner le signal de départ au Talgo Pendular Madrid - Barcelone, qui à l'époque était un peu comme le Mistral, le train de prestige de RENFE.

Le militaire se dirige donc vers la tête de train pour siffler le départ du Talgo, sans avoir eu le temps de coiffer la casquette cheminote (il venait tout juste de sortir du poste de circulation). Il se fait donc coffrer par la PM malgré le fait d'avoir sur lui tout les agrès de sa fonction et la radio, pour port irrégulier d'uniforme. (Pas de casquette militaire)

 

Résultat, le train n'a pas pu partir à l'heure, et un bon boxon car l'agent de circulation s'était évaporé.

Il va sans dire que les PM, qui visiblement n'étaient pas très futés, se sont pris une remontrance corsée car RENFE avait fait scandale auprès du commandement. 

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Publication: (modifié)

 

On sort du fait divers, mais le communiqué ci-dessous s'y rattache et témoigne de l'ambiance intersyndicale sur le site. C'est sans en-tête syndical. image.png.4b1e1a1d897d80911bfc2ba29b9794b7.png

Modifié par PLANONYME
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Publication: (modifié)

Bon, c'est fini cette petite ou grande gueguerre entre syndicats au Landy ? !

Ils n'ont que ça à faire les syndicats du Landy ?

C'est d'une nullité totale !

On se croirait sur un ring de boxe, d'un coté la CGT et de l'autre coté Sud-Rail ...

Affligeant !

🤢  🤮

 

 

Modifié par Pascal 45
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Il y a 1 heure, zoreglube a dit :

Définition du point GODWIN

Je n'ai pas réagi plus tôt à cette modération (je ne sais d'ailleurs pas qui est concerné) mais pour ma part je n'ai rien vu qui s'apparenterait à un hors sujet commis pour amener à dessein les échanges sur un autre terrain.

Le sujet initial de la publication (c'est moi qui l'ai créé) : une organisation syndicale qui relaie un contrôle policier qui lui semble hors de propos. Une autre organisation syndicale embraye sur le même sujet en reprochant au passage à la première d'utiliser "le moindre événement pour se faire mousser". 

Suivi d'une réaction spontanée (hum ?) en tout cas sans étiquette syndicale des "TA du Landy", la base quoi, accordant toute sa confiance à la première organisation qui chronologiquement a communiqué sur le sujet. Ce qui ne veut pas dire que d'autres, y compris sans communiquer, n'aient pas fait ce qu'elles croyaient devoir faire.

Un contributeur habituel et de qualité de ce forum s'est interrogé et s'est indigné sur cette "guéguerre syndicale" au Landy. Qu'on le veuille ou non c'est dans le sujet. 

 

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Publication: (modifié)

La référence au point GODWIN , ne cible pas particulièrement ce sujet précis du forum , mais fait allusion aux autres parties du forum , qui se trouvent parfois en mode dérapage . Merci à PLANONYME pour la précision ci-dessus , et de l'ouverture de ce topic . 

Pour revenir au sujet est rester " dans le domaine des dérapages " , le contrôle au fasciés suivi d'une interpellation musclée non justifiée reste bien dans ce thème ! . 

Modifié par zoreglube
correction texte
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il y a une heure, Pascal 45 a dit :

D'après les références "Godwin" de zoreglube, je n'ai pas vu passé un tel message dans ce sujet ... ou alors, il est tellement passé vite que personne n'a pu le lire.

🤣

 

En effet, le message masqué a du rester en ligne environ 2 minutes ;) 

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Le 06/05/2022 à 23:21, assouan a dit :

J’ai connu ça : des agents en tenue commerciale bien interpellés par les fdo du coin… parce que fumant des cigarettes roulées sur leur temps de pause…. Amalgame, problématique de contrôle en public de personnel en tenue, etc… le directeur d’établissement appelant le commissariat tout ça tout ça.

Cela ne préjuge en rien de ce qui est dans cette affaire précise. Je n’étais pas là. Mais je ne jette pas non plus, d’office, l’opprobre sur les policiers : on ne sait pas grand chose… 

N’importe qui qui a un copain/de la famille bronzée sait que ça arrive, et pas qu’en France bien sûr. Un camérouno-canadien, avec un visa étudiant Schengen à Paris, qui se fait contrôler à la frontière Suisse, c’est systématiquement deux heures de perdu.

 

Le 07/05/2022 à 11:00, PLANONYME a dit :

 

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Ce passage m'interroge :

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Article 803 du Code de procédure pénale.

"Nul ne peut être soumis au port des menottes ou des entraves que s'il est considéré soit comme dangereux pour autrui ou pour lui-même, soit comme susceptible de tenter de prendre la fuite."

On n'a donc peut-être pas toute l'histoire. Et si la situation était bien telle que relatée par Sud Paris Nord, cette illégalité n'en est que plus choquante.

Les agents passent systématiquement les menottes, et depuis des années, à toute personne interpellée. C’est même arrivé à des mécanos suite à un accident de personne.

 

Le 08/05/2022 à 04:39, Bauvilla a dit :

Bonne nuit. 

Cet incident me rappelle une situation semblable vécue par une de mes connaissances cheminotes à Madrid Chamartín dans les années 80.

Il faut dire qu'à l'époque la voie pour accéder à RENFE était de faire le service militaire dans les unités ferroviaires de l'armée espagnole. Il n'était donc pas rare de voir des militaires en uniforme assurant toutes sortes de fonctions ( agents de circulation, mécanos, équipement...)

Il faut également préciser que pour un agent de circulation, le port de la casquette rouge est obligatoire lors de la présentation de signaux à main tels le signal de départ, en fait la dite casquette est un élément du signal.

Une autre précision importante à tenir en compte est qu'à cette époque les militaires permissionnaires étaient tenus de circuler en uniforme, y compris leurs couvre-chef réglementaires.  De ce fait, les gares étaient le terrain favori de chasse de la police militaire. (PM)

Donc, la connaissance, qui était de service comme agent de circulation en tant que militaire à Madrid Chamartín avait reçu ordre de donner le signal de départ au Talgo Pendular Madrid - Barcelone, qui à l'époque était un peu comme le Mistral, le train de prestige de RENFE.

Le militaire se dirige donc vers la tête de train pour siffler le départ du Talgo, sans avoir eu le temps de coiffer la casquette cheminote (il venait tout juste de sortir du poste de circulation). Il se fait donc coffrer par la PM malgré le fait d'avoir sur lui tout les agrès de sa fonction et la radio, pour port irrégulier d'uniforme. (Pas de casquette militaire)

 

Résultat, le train n'a pas pu partir à l'heure, et un bon boxon car l'agent de circulation s'était évaporé.

Il va sans dire que les PM, qui visiblement n'étaient pas très futés, se sont pris une remontrance corsée car RENFE avait fait scandale auprès du commandement. 

Ah les histoires militaires… j’adore toujours quand 300 types en armes et uniformes montent dans un train quelconque pour aller en caserne. D’ailleurs j’ai fait mon entretien d’embauche en tenue, j’étais encore au service à ce moment. Ça avait un avantage, je n’ai pas eu besoin de réfléchir à une tenue.

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