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Le Web des Cheminots

[jeu] Où Que C'est ? Quoi Qu'est-ce ?


katamiaw

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voici les vues aériennes de 1933

et vers 2000 (avec la gare SDF)de ce grand ensemble ferroviaire

j'ai marqué en rouge les anciens emplacements des voies et en jaune le lieu des photos

la derniére photo est la sortie du domaine SNCF avant la traversée de l'A1

le site http://www.plaine-me...hp?lng=fr&pg=30

reprend l'histoire de ce réseau (avec des locotracteurs électriques) n’hésitez pas à cliquer sur le lien (au début de page) Voir toutes les images

Modifié par jackv
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Invité necroshine

Un autre lien : http://www.tourisme93.com/document.php?pagendx=110

Le réseau ferré industriel de la Plaine-Saint-Denis

fer_P1020481.jpgParallèlement à la voie d’eau, la circulation ferroviaire donne une forte impulsion à l’industrialisation de la Plaine. Si, pendant longtemps, les grandes compagnies ferroviaires ne se préoccupent pas de la banlieue et privilégient le trafic national de voyageurs et de marchandises, deux entrepreneurs ont une idée de génie qui sera déterminante pour l’industrialisation de la région.

Deux industriels de la Plaine-Saint-Denis imaginent le Chemin de Fer Industriel

Une entreprise de pierre de taille, la Société Riffaud et Civet, quitte Paris et s’installe sur un vaste terrain de 40 000 m2, à la Plaine-Saint-Denis. Ils y font l’acquisition d’une belle demeure surnommée « le Château de la Plaine » au 126 avenue de Paris (actuelle avenue du Président Wilson) et font construire juste à côté deux immeubles devant servir aux bureaux d’études, aux services commerciaux et aux logements du personnel. Des écuries pouvant abriter 50 chevaux sont prévus, mais les deux industriels ont une meilleure idée : afin de faciliter le transport des pierres, les deux industriels imaginent, en 1886, le raccordement de leur chantier de taille au chemin de fer du Nord.

La construction de cette ligne privée exige des moyens importants. Aussi, Riffaud et Civet contactent d’autres industriels situés sur le parcours afin de leur proposer la desserte de leurs usines. Certaines acceptent immédiatement comme Saint-Gobain, l’usine Tancrèdes frères et la savonnerie des Deux Mondes. Après avoir relié leur chantier de taille de pierre aux Chemins de Fer du Nord, à la gare de marchandises Plaine-Saint-Denis et au réseau intérieur des Magasins Généraux, lui-même relié au chemin de fer de l’Est, à la Petite Ceinture et à la gare de l’Est, un port est créé sur le canal Saint-Denis, organisant une correspondance entre le trafic par eau et par voie ferrée. La Société du Chemin de Fer Industriel est née !

fer_P1020489.jpgUn véritable maillage de dispositifs d’aiguillages s’organise. La Société du Chemin de Fer Industriel installe elle-même les voies qui relient les entreprises entre elles. Cette organisation est d’autant plus intéressante qu’elle diminue les coûts de transports des matières premières et des produits manufacturés mais, en plus, elle crée une demande de matériaux nouveaux. En effet, rails, poutrelles, locomotives, wagons et ouvrages d’art sont indispensables à son fonctionnement, créant un nouvel élément d’industrialisation. Plusieurs entreprises s’installent afin de répondre à ce besoin. C’est le cas pour la Compagnie Auxiliaire des Chemins de Fer qui, dès 1880, s’établit à Saint-Ouen pour la fabrication de wagons ; l’entreprise Corpet-Louvet, fondée à La Courneuve en 1912, fabrique du matériel ferroviaire ; l’établissement Westinghouse, constructeur de freins ferroviaires à Sevran ; Worthington, au Bourget, spécialisé dans les attelages ferroviaires ou encore l’entreprise Jeumont-Schneider qui produit, à la Plaine-Saint-Denis à partir de 1919, des appareils de voies comme des croisements, des changements ou des traversées.

La Société du Chemin de Fer Industriel qui, en 1884, avait débuté avec trois « embranchés », en dessert vingt en 1890. Dans les années 1930, le Chemin de Fer Industriel connaît sa période d’activité maximale avec quatre-vingt cinq usines et entrepôts raccordés transportant jusqu’à 600 000 tonnes de fret par an. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, ce système dessert 140 hectares sur la Plaine-Saint-Denis.

Les vestiges de la Société du Chemin de Fer Industriel

fer_P1020476.jpgDans les années cinquante, la liaison avec les Magasins Généraux, devenus essentiellement des entrepôts utilisant prioritairement la route, est supprimée puis, la gare de la Haie-Coq cesse son trafic. Avec le début de la désindustrialisation du site, l’activité du Chemin de Fer Industriel régresse brutalement à partir de 1970. Le dernier train circule sur le réseau le 15 décembre 1993 avec la fermeture des établissements de sidérurgie Nozal. L’immeuble du Chemin de Fer Industriel, surélevé de trois étages en 1906, existe toujours au 124 avenue de Président Wilson. Malgré quelques transformations de la façade, les deux voûtes, permettant l’une le passage des locomotives et des wagons, l’autre la sortie des fardiers tirés par des chevaux qui effectuaient les livraisons, sont encore visibles. Enfin, dans le jardin d’entrée des Magasins Généraux (50 avenue du Président Wilson), un locotracteur électrique AEG à accumulateurs et à trois essieux est exposé. Il date de 1930 et est l’un des sept derniers à avoir circulé dans la Plaine. Il est du type à cabine centrale, dite « boîte à sel ».

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c'est bien ce pti jeu,mais je suis pas mecano c 'est dur de trouver les reponses.

Même pour les mécanos, c'est dur et nôtre champion n'est pas à la route.

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la 67206 est à Tours. Chose très curieuse, la voie de droite a un dévers prononcé alors que l'autre a été modernisée mais est à plat. S'agit-il d'une ligne précédemment autorisée à 120 ou plus et maintenant fermée aux voyageurs, dont on a gardé une voie adaptée aux marchandises ?

Modifié par 5121
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la 67206 est à Tours. Chose très curieuse, la voie de droite a un dévers prononcé alors que l'autre a été modernisée mais est à plat. S'agit-il d'une ligne précédemment autorisée à 120 ou plus et maintenant fermée aux voyageurs, dont on a gardé une voie adaptée aux marchandises ?

La voie de droite rejoint l'autre après la courbe ?

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à mon avis, plus rien n'y circule. ça sent la mise en VU, selon la tactique habituelle d'abandonner une voie à limite d'usure

Modifié par 5121
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Oui, c'est bien la région Centre, et oui la BB 67206 est de Tours. Pour le reste, non.

Les deux voies ne se rejoignent pas directement après la courbe. Pour être honnête, je ne sais pas quelle fut la vitesse de la ligne à ses heures les plus glorieuses. Les deux voies sont susceptibles de voir passer des trains.

Christophe

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Oui, c'est bien la région Centre, et oui la BB 67206 est de Tours. Pour le reste, non.

Les deux voies ne se rejoignent pas directement après la courbe. Pour être honnête, je ne sais pas quelle fut la vitesse de la ligne à ses heures les plus glorieuses. Les deux voies sont susceptibles de voir passer des trains.

Christophe

Aaaaah !!! j'avais bien reconnu le paysage....

Dans le Cher ?

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Non "mossieur" ! (mais je connais "ma" campagne ! et maintenant il va nous dire que c'est au fin fond de l'indre pffff hihi)

Non, Indre et Loire, d'abord, Madame.

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