assouan Publication: 1 août 2022 Publication: 1 août 2022 (modifié) (oui c'est l'été, on se repose, on a le temps de s'intéresser 😏) Donc la découverte du jour, pour moi, sera qu'il existait des gares "laitières" à Paris. A priori il y en avait 5 : Chevaleret - Paris-Orléans (1930) - vers le n°38 de la rue Vouillé - Etat (1931) Est-Flandres - Paris Villette (1933) - vers le n°12 de la rue du chemin de fer ? La Chapelle-Charbon - réseau du Nord (1934) - vers le n°150 de la rue de la Chapelle Bercy - PLM (1935) On trouve un historique très bien fait ici : https://journals.openedition.org/rhcf/1199?lang=fr Mais quasiment pas de traces photographiques ou de plans (côté "laiterie" on trouve quelques trucs mais côté ferroviaire...) 😞 Un wagon ici : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9029011f Quelques articles : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k11758012/f8.item.r="gare laitière".zoom https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k587659v/f1.item.r="gare laitière".zoom https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46227492/f1.item.r="gare laitière".zoom https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k603529p/f1.item.r="gare laitière".zoom Modifié 1 août 2022 par assouan 5 1
CGO Publication: 1 août 2022 Publication: 1 août 2022 La gare laitière de Vouillé devait fonctionner encore dans les années 1970 et une rame de wagons inutilisés y a longtemps stationné dans les années 1980...
assouan Publication: 1 août 2022 Auteur Publication: 1 août 2022 Cela aurait été vraiment tout à la fin (mais c'est à vérifier). Une petite photo de la gare du Paris-Orléans (Chevaleret) : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k12047484 1
assouan Publication: 1 août 2022 Auteur Publication: 1 août 2022 il y a 54 minutes, CGO a dit : La gare laitière de Vouillé devait fonctionner encore dans les années 1970 et une rame de wagons inutilisés y a longtemps stationné dans les années 1980... En 1964 ça roulait encore 😉 "En juin 1964, ce HA 588 857 stationne voie 104 au Plateau de Vouillé de la gare de Paris-Vaugirard. Il vient d’être restitué par l’EP des Messageries Laitières et il attend d’être réétiqueté vide pour retour dans une gare de la ligne Paris/Argentan/Granville où il a ses habitudes. C’est un « PV étoilé », autorisé au régime accéléré en France seulement. En Basse-Normandie, il circule dans des trains de messageries tractés par des 141 P." http://fr.1001mags.com/parution/ferrovissime/numero-34-janvier-2011/page-50-51-texte-integral 1
Pascal 45 Publication: 1 août 2022 Publication: 1 août 2022 Je ne savais pas qu'il a existé des acheminements de lait par wagons, du vin ok, mais du lait ! Le lait arrivait en bon état à destination dans des citernes non réfrigérées ?
assouan Publication: 1 août 2022 Auteur Publication: 1 août 2022 Il y a 5 heures, Pascal 45 a dit : Je ne savais pas qu'il a existé des acheminements de lait par wagons, du vin ok, mais du lait ! Le lait arrivait en bon état à destination dans des citernes non réfrigérées ? Ben le principe c’est que, justement, ce trafic a explosé avec des wagons isothermes ? A creuser : cela viendrait de la 1ere guerre mondiale et d’un besoin de transport de viande congelée (!) et autres… Après guerre d’aucuns ont eu l’idée pour le lait… 1
CGO Publication: 2 août 2022 Publication: 2 août 2022 A noter qu'une partie des wagons réformés qui ont traîné sur le plateau de Vouillé une dizaine d'années étaient des wagons frigorifiques à 2 essieux (sans doute pour le poisson) Aujour d'hui cette gare qui a été "laitière" et de "marée" a toujours une activité fret , puisqu'elle reçoit des trains de pétrole... 1
bruno Publication: 2 août 2022 Publication: 2 août 2022 il y a 48 minutes, CGO a dit : Aujour d'hui cette gare qui a été "laitière" et de "marée" a toujours une activité fret , puisqu'elle reçoit des trains de pétrole... Bonjour. Pour une centrale de la compagnie parisienne de chauffage urbain, il me semble. Bruno.
CGO Publication: 2 août 2022 Publication: 2 août 2022 Tout à fait Bruno la CPCU alimentée par la géothermie ET un peu de fioul lourd arrivant par train à Vouillé... 1
bruno Publication: 2 août 2022 Publication: 2 août 2022 Il y a 1 heure, CGO a dit : Tout à fait Bruno la CPCU alimentée par la géothermie ET un peu de fioul lourd arrivant par train à Vouillé... Merci à toi. 1
Laroche Publication: 2 août 2022 Publication: 2 août 2022 Il y a 6 heures, CGO a dit : Tout à fait Bruno la CPCU alimentée par la géothermie ET un peu de fioul lourd arrivant par train à Vouillé... Et peut-être les usines d'incinération des ordures ménagères ( Vitry, Issy...) 1
assouan Publication: 2 août 2022 Auteur Publication: 2 août 2022 (modifié) Il y a 4 heures, Laroche a dit : Et peut-être les usines d'incinération des ordures ménagères ( Vitry, Issy...) On va éviter de partir sur ce qui alimente la CPCU siouplait ? C’est vraiment loin des gares laitières en 1931 ? Merki. Modifié 2 août 2022 par assouan
Laroche Publication: 3 août 2022 Publication: 3 août 2022 (modifié) Il y a 10 heures, assouan a dit : On va éviter de partir sur ce qui alimente la CPCU siouplait ? C’est vraiment loin des gares laitières en 1931 ? Merki. Pour revenir sur de bons rails 😘. J'ai le souvenir de ma prime enfance, que la laiterie de Migennes (fermée depuis de longues années), embranchée fer, expédiait quotidiennement 1 où 2 wagons de lait sur Paris au départ de Laroche Modifié 3 août 2022 par Laroche 3
bruyerois Publication: 3 août 2022 Publication: 3 août 2022 Jusqu'à la fin 19 ème siecle , il y avait des "vacheries "dans Paris. Plus de 500 établissements fournissaits des produits laitiers frais. ll y avait 5000 têtes de bétail dans la capital. Avec leur disparition, il a fallut ravitaillé les parisien. l'utilisation du train pour livrer les marchandises a développé des gares spécifiques ( vin, charbon, lait,...) Le marché des Halles etait lui lui-même alimenté par le rail . 2
assouan Publication: 3 août 2022 Auteur Publication: 3 août 2022 Il y a 5 heures, bruyerois a dit : (...) Le marché des Halles etait lui lui-même alimenté par le rail . Débordons un peu :) : quel était le réseau/raccordement ? J'ai du mal à voir depuis quelle grande gare les Halles, en plein milieu de Paris, pouvaient être alimentées ? Certes il y avait l'Arpajonnais 🙂 mais cela me semblait modeste par rapport aux tonnes débitées tous les jours aux Halles ? Curieuse je suis !
CGO Publication: 3 août 2022 Publication: 3 août 2022 (modifié) Les trains à vapeur utilisaient les voies du tram 8 (actuel bus 38) établies sur l'avenue d'Orléans Bd St Michel ,etc Il semble que le trafic ait été toujours assez faible (un ou deux trains par nuit) et encore ils devaient être assez courts. Il y avait un autre train qui venait de St Germain et qui passait à l'Etoile avant d'arriver aux Halles. Je ne serais pas étonné que même dans les années 20 le plus gros des marchandises arrivaient aux Halles en camions ! Ca veut pas dire que tout le trajet était routier ! Par exemple le lait et les poissons arrivant par train à Vouillé étaient sans doute transbordés sur des camions pour les derniers kilomètres jusqu'au Halles... Evidemment les wagons des grands réseaux ne pouvaient pas utiliser les voies du tram à cause de leur gabarit, les wagons qui arrivaient aux Halles étaient au gabarit de 2m et tamponnement central style tramway, une loco des Halles à gabarit réduit, est préservée à la Transvap... Modifié 3 août 2022 par CGO 2
capelanbrest Publication: 4 août 2022 Publication: 4 août 2022 (modifié) Il y a 7 heures, assouan a dit : Débordons un peu :) : quel était le réseau/raccordement ? J'ai du mal à voir depuis quelle grande gare les Halles, en plein milieu de Paris, pouvaient être alimentées ? Certes il y avait l'Arpajonnais 🙂 mais cela me semblait modeste par rapport aux tonnes débitées tous les jours aux Halles ? Curieuse je suis ! un début de réponse ici : Citation Incidence économique[modifier | modifier le code] Le trafic de marchandises eut toujours un rôle majeur pour l'Arpajonnais et les trains de desserte des Halles de Paris fonctionnèrent de 1894 à 1936. Au-delà de Porte d'Orléans, terminus du Paris - Arpajon, les trains empruntaient les voies de la ligne TG de la CGO jusqu'à Châtelet, puis les voies implantées rue des Halles, puis, plus tard, le boulevard de Sébastopol et la rue Réaumur. En 1926, on transporte vers les Halles, 15 000 tonnes de légumes. Jusqu'à 42 wagons arrivent par nuit. En 1929, le tonnage atteint 19 300 tonnes ; en 1927, 24 400 tonnes, dont 411 tonnes de fraises. Une part du trafic marchandises est aussi constitué des pavés extraits des carrières de Seine-et-Oise. Mais la circulation croissante dans Paris empêche de plus en plus ce type de transport, concurrencé par le ramassage par camions. Le trafic marchandises est autorisé uniquement la nuit entre 1 h et 4 h du matin jusqu'aux Halles. Le terminus voyageurs se situant à l'Odéon. Au retour, du fumier et des gadoues reviennent de la capitale pour servir d'engrais aux exploitants, ce qui provoque l'été, des « désagréments » aux riverains des gares. https://fr.wikipedia.org/wiki/Chemin_de_fer_Paris_-_Arpajon tout ça a cessé en 1937.....soit 34 ans avant le transfert "du ventre de Paris" vers RUNGIS. Modifié 4 août 2022 par capelanbrest 1
CGO Publication: 4 août 2022 Publication: 4 août 2022 (modifié) Il y a 5 heures, capelanbrest a dit : les trains empruntaient les voies de la ligne TG de la CGO jusqu'à Châtelet Ligne TG qui devient ligne 8 en 1921, à la reprise de la CGO par la STCRP et qui deviendra 38 sous la RATP... Exploitée par bus le 31 aout 1936, du coup le train des halles n'avait plus de voies... Modifié 4 août 2022 par CGO 1
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