Dom Le Trappeur Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 Dépêche de presse sur l'incident TGV Si quelqu'un peut nous fournir des informations : sur la panne sur la gestion de la panne (secours du train; transbordements, informations et accompagnements des voyageurs, conséquences) Notons comme cela a été dit à plusieurs reprises sur différentes discussions du forum que la "gestion des incidents" tend à devenir de plus en plus difficile (durée - secours - procédures...) ******* vendredi 27 octobre 2006, 9h28 Neuf cents personnes bloquées six heures dans un TGV Perpignan-Bruxelles Par Michaela CANCELA-KIEFFER PARIS (AFP) - Quelque 900 personnes ont été bloquées pendant près de six heures dans un TGV qui devait relier Perpignan (Pyrénées orientales) à Bruxelles (Belgique), à l'arrêt en pleine voie dans l'Yonne en raison d'une panne, décrivant des conditions difficiles. "Nous avons eu un problème technique à la hauteur de Saint-Florentin, dans l'Yonne", a dans un premier temps déclaré un porte-parole de la SNCF, confirmant des témoignages de passagers. Le TGV 9868 parti à 12h58 de Perpignan à destination de Bruxelles où il devait arriver à 20h25 était jumelé à un deuxième TGV, le 5021, parti de Montpellier à 14h44 et qui devait arriver à Lille à 19h38. Sa motrice est tombée en panne vers 18h00 et le transbordement des passagers a commencé, dans une rame arrivée spécialement de la Gare de Lyon, à 20h50, a indiqué le directeur opérationnel de la SNCF, Philippe Jacob. Ce transbordement s'est achevé vers minuit, a-t-il précisé. La nouvelle rame a fait une halte à Marne-la-Vallée vers 1h du matin pour ravitailler les passagers. "900 passagers à faire cheminer sur 250 mètres, des personnes âgées, des familles avec des enfants et beaucoup de bagages, cela prend du temps", a-t-il ajouté en précisant que le personnel de la SNCF, assisté de pompiers, avait "transbordé d'abord un premier élément, pendant que dans l'autre élément les clients ont attendu". Ce responsable a décrit des problèmes de climatisation et des pannes de courant dans le train, comme les passagers, en expliquant toutefois qu'il n'y a avait eu aucun "malaise grave". "Le médecin des pompiers est passé à plusieurs reprises dans les rames: il n'y a pas eu de problème", a de son côté affirmé un porte-parole de la direction Paris sud-est de la SNCF. "Les passagers qui souhaitaient sortir s'aérer ont été autorisés à le faire, accompagnés d'un agent SNCF", a-t-il ajouté. "Il doit faire 40 degrés dans ce wagon. Parfois nous sommes complètement dans le noir et sans climatisation", a affirmé pour sa part à l'AFP Jean-Marc Lemaitre, cadre de 43 ans, alors qu'il attendait le transbordement, vers 22h30. Ce passager devait se rendre à Roissy, un des arrêts de ce train pour prendre l'avion et a appelé l'AFP. Il a indiqué qu'il devait partir au Kenya avec son épouse et a raté son avion, comme beaucoup d'autres selon lui. "Maintenant, nous sommes tous debout, on est dans le noir. Les gens ne sont pas très à l'aise et tout le monde est trempé de sueur", a déclaré pour sa part au téléphone Raphael Margaf, 26 ans, parti de Lyon. "Nous avons reçu des bouteilles d'eau il y a environ dix minutes", a-t-il dit peu avant 23h00, en affirmant qu'il n'y avait eu, auparavant "aucune distribution de nourriture ou d'eau". "On a surtout l'impression d'avoir été traités comme des têtes de bétail", a-t-il accusé. "Les pompiers, les gendarmes la SNCF ont posé des lumières tout le long des voies. Ils ont descendu nos valises. Cela s'est bien passé, mais il est vrai que l'on a eu très chaud", a déclaré pour sa part Christiane Bottollier, une autre passagère, évacuée plus tôt. M. Jacob a indiqué que les passagers seraient compensés à 100% concernant leur "transport ferroviaire", sans être en mesure d'indiquer quelles compensations seraient offertes à ceux qui ont raté leur l'avion. "Les voyageurs qui devaient prendre des avions seront hébergés à l'hôtel", a-t-il ajouté. Ceux qui devaient se rendre à Bruxelles seront pour leur part acheminés en autocars à partir de Lille, a-t-il précisé.
BB4100 Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 A chaque incident TGV, ça fait toujours comme ça: on appelle les pompiers, les gendarmes, on évacue en pleine voie... en gros plus de 4h de bazar, comme en Charentes à la fin du printemps. A quoi servent les UM de BB 67000 équipées d'attelages automatiques qu'on trouve dans les dépôts si on ne s'en sert pas? Ce genre d'incident arrive assez régulièrement (pas souvent heureusement) et c'est toujours aussi mal géré... Je ne sais pas si ça va inciter les voyageurs à prendre plus souvent le train...
assouan Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 Encore une question : pourquoi les TGV derriere celui-ci ont-ils été sortis sur ligne classique ??? On ne pouvait pas banaliser ???? Si quelqu'un a une idée...
trotinette Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 Bonjour, Je constate surtout que les gens sont encore en train de se plaindre des conditions de dépannage !!!! Jamais, jamais, jamais, contents !!! J'aimerai les voir en rade avec leur bagnole.... à mon avis, ils ne feraient certainement pas mieux ! J'dis chapeau aux collègues qui ont du galérer à bord et qui ont certainement fait leur max ! Ras le bol de tous ces raleurs ! Trotinette
A1AA1A68000 Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 Salut, Encore une question : pourquoi les TGV derriere celui-ci ont-ils été sortis sur ligne classique ??? On ne pouvait pas banaliser ???? Si quelqu'un a une idée... hum, à mon humble avis, à l'heure où cela est arrivé au TGV (panne de motrice), on devait pas être de l'heure de pointe sur la LGV Sud Est (je pense qu'il devait être entre 17 et 18h approximativement, si le TGV devait atteindre lille à 19h), donc banaliser imposerait du retard dans les deux sens de circulation (surtout si la rame tombe en panne SUR le point d'entrée sortie de banalisée, ça fait parcourir aux trains 2 pas de voies banalisées, pas simple du tout, mais ce n'est qu'une hypothèse), le plus simple reste alors de faire parcourir 1 voie normalement et dans l'autre sens, passer par la classique (ça ne pénalise qu'un sens)... mais ce n'est que mon avis... Yaya
Dom Le Trappeur Publication: 27 octobre 2006 Auteur Publication: 27 octobre 2006 Bonjour, Je constate surtout que les gens sont encore en train de se plaindre des conditions de dépannage !!!! Jamais, jamais, jamais, contents !!! J'aimerai les voir en rade avec leur bagnole.... à mon avis, ils ne feraient certainement pas mieux ! J'dis chapeau aux collègues qui ont du galérer à bord et qui ont certainement fait leur max ! Ras le bol de tous ces raleurs ! Trotinette Personne ne dit le contraire Trotinette : les cheminots qui ont galéré (conducteur, contrôleurs, agents circulation, régulation, commerciaux...) ainsi que pompiers et gendarmes mobilisés sur cette affaire ont fait de leur mieux... mais les 800 voyageurs ont mis leur voyage entre les mains de la SNCF et il y a là un problème collectif. Qu'on le veuille ou non il y a là un vrai problème d'organisation posé à la direction SNCF. Nous savons depuis belle lurette que la médiatisation joue un rôle gisgantesque. Sil il n'y avait pas eu de dépêche AFP, en parlerions nous ? La SNCF a des comptes à rendre non seulement aux voyageurs ou aux collectivités mais aussi aux cheminots. Nous sommes cheminots, souvent au coeur des évènements. Nous savons que 90% des trains arrivent à l'heure (ou avec un retard acceptable selon les statistiques de la SNCF) 9 % avec des retards importants. Mais il y a aussi des situations extrèmes qui elles nous interrogent (trains supprimés, secours, ou retards de plusieurs heures). Or nous constations que ces situations extrêmes tendent à augmenter en nombre et surtout à prendre des proportions gisgantesques en terme de gestion et de conséquences. Bien sûr cela se produit de manière exceptionnele ici ou là, rarement au même endroit et de la même façon sur le territoire. Or il y a rarement de retour d'expérience sur ces questions. On en parle deux trois jours et on passe à autre chose en croisant les doigts. L'information ne circule pas ou peu dans la boîte... Mais au total ces situations extrêmes tendent à devenir de plus en plus nombreuses. Il est donc nécessaire d'avoir une réflexion importante et approfondie sur ces évènements. Ceci dit, les voyageurs dans cette situation ont subit un incident fort désagréable et sont quand même en droit d'être fort mécontent. Certains l'expriment avec force mais il me semble que les propos sont restés courtois malgré pour certains des conséquentes assez importantes.
Thor Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 de toute façon le transbordement a du vite commencer, donc les deux voies de bloquées... Par contre oui je trouve ça bizarre de pas banaliser, effectivement ca fait du retard, mais moins que de passer par la ligne classique..
assouan Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 de toute façon le transbordement a du vite commencer, donc les deux voies de bloquées... (...) D'après ce que je comprends ce n'était pas un transbordement "bord à bord" puisque les voyageurs ont du marcher le long de la voie... Les trains devaient être l'un devant l'autre plutot. Sur Lci interview d'un voyageur très objectif (pas content mais honnete)
Dom Le Trappeur Publication: 27 octobre 2006 Auteur Publication: 27 octobre 2006 Selon les divers citations de la dépêches: "" Le train est tombé en panne à 18h00 le transbordement a commencé vers 21h et s'est terminé à minuit... Les pompiers ont installé un éclairage Le transbordemnt ne s'est pas fait bord à bord ""
km315 Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 A mon avis le probleme est simple : 1) Incident a l'heure de pointe : pas de rame de secours dispo 2 ) Banalisation de la LGV impossible a cette heure sans mettre un bazard monstre sur tout le reseau avec effet boule de neige 3 ) quand une ligne est exploitee a fond de ses sillons , impossible de ne pas transformer une panne en incident majeur , meme probleme que sur la banlieue Parisienne par exemple a cause de ce meme effet boule de neige Pour trottinette : les clients ne peuvent comprendre ce que vous vivez en interne a la SNCF , meme avec toute les excuses techniques que je comprend moi , qui fait du SAV pour mes clients a longueur de journée , ce qu'ils retiendront , c'est qu'ils sont restés coincés... "Quand tout va bien , c'est normal et dû.... Quand y a un probleme, y avait qu'a ... " discours classique mais inevitable. Je pense que une rame corail V200 stationnée a mi parcous de LGV avec les BB22000 aptent a 200kmH et TVM ne seraient pas du luxe... pour palier avec ces incidents qui se reproduiront surement , le parc TGV SE commencant a avoir de la bouteille et des KM ... Certe cela a un cout financier... mais le cout en image presentée de la SNCF me semble bien plus dommageable que les cheques de remboursement a verser...
Davidian Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 j'ai vu ca au infos tout a l'heure et franchement la direction ne peut s'en prendre qu'a elle même quand au retard finale a l'arrivée a Lille. Comme le dit BB4100 il y a des EMs equipées d'attellages automatiques, ce genre d'incident pourrait se regler en deux fois moins de temps en utilisant des moyens appropriés et pas en envoyant un TGV de la gare de Lyon. On arrête pas de nous bassiner avec les ISO machin chouette pour la qualité du service rendu, mais quand je vois ca je suis tout simplement MDR. Enfin bon comme le dit Itinéris :" pas content, pas content, pas content!!! "
A1AA1A68000 Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 Salut le souci c'est que le système de rame de secours ou motrices de secours n'est viable que si la rame en panne a pu gagner un garage... Sinon, c'est le même ""caca"" car les rames s'entassent, sauf à porter l'assistance par l'avant ce qui n'est pas simple non plus... Et pour mémoire, les seules machines équipées d'attelages automatiques pour secourir les rames (les 67200) sont limitées à 90 km/h sur la ligne, ce qui veut dire qu'il faut souvent plusieurs heures pour porter le secours... Yaya
barney Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 à ma connaissance les UM de 67200 ne servent qu'à évacuer une rame vide donc après transbordement (pas de chauffage train, vitesse commerciale 90km/h). mais c'est vrai qu'un secours par l'avant, même dans les conditions décrites ci dessus, aurait été moins galère au final. bien qu'il n'aurait pas évité le transbordement (dans un lieu plus adapté) et les ruptures de correspondances liées au retard. visiblement le choix du point d'arrêt du collègue n'était pas tip-top mais a-t-il eu vraiment le choix ? km351, l'a dit, avec justesse, la ligne est exploitée au maximum. les conséquences ne pouvaient être autres que celles là. celui qui a raté son vol pour le kenya, il prenait des risques, même s'il n'en avait pas conscience. les comagnies aériennes ne tiennent pas compte d'un retard de TGV. et comme tout moyen de transport "physique", le tgv est soumis à des aléas. bref, pas de bol.
francoué Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 A quoi servent les UM de BB 67000 équipées d'attelages automatiques qu'on trouve dans les dépôts si on ne s'en sert pas? Ce genre d'incident arrive assez régulièrement (pas souvent heureusement) et c'est toujours aussi mal géré... Je ne sais pas si ça va inciter les voyageurs à prendre plus souvent le train... Sur le Sud-Est, je ne sais pas où ils se trouvent. Mais sur l'Atlantique ils sont à Paris, Tours et Le Mans. Ils ne roulent qu'à 90km/h. Donc un Tgv en panne à Courtalain(Pk 133), il faudra 1h30 pour qu'ils arrivent a destination, après leur départ en ligne. La Lgv Sud-Est est plus longue, donc le temps s'amplifie..........
windson Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 Le lieu de l'incident est assez loin de toute bif. La bif de St Florentin a été passé, et la suivant était encore loin. Il y a une chose que je ne comprends pas, pourquoi ou il me semble, que les 67200 ne soient pas aussi à Laroche-Migennes, mais de toute façon, ça prouve que des qu'il y a un incident sur LGV, c'est le merdier, et on met du temps à réagir. Il aurait été plus simple de refouler jusqu'à St Florentin, puis tirer jusqu'à Laroche, là, il y avait de quoi faire. JE ne suis pas au PC, je suis un simple éxécutant, on nous le répète assez souvent. En tout cas, c'est gr^ve toutes cette perte de temps, ça me rappelle la detresse d'un TGV entre Lyon Part-Dieu et Lyon Perrache, bilan 4h.
barney Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 y'a des 67200 à PCS, LAR, MCH, et VSX.
BB4100 Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 y'a des 67200 à PCS, LAR, MCH, et VSX. Il manque Avignon... j'ai pas mal trainé dans ce dépôt et je peux te dire qu'il y en a 2.
Korto Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 (modifié) Le secours a été demandé au niveau de "Vaumort" Il a été fait un transbordement "de bout a bout", qui c'est assez mal passé... Les pompiers sont venus en renforts et pour apporter des groupes electrogenes car il faisait noir. Les pompiers ont decidé de transborder les voitures une par une, ce qui a pris un temps considerable vu que pas de quai en plus a cet endroit, donc ballast, valises, clients..etc.. ca fait un beau bordel. Enfin precision: les clients pour BXL ont été acheminés en bus car la rame de remplacement était une UM de Dupleix, qui sont inaptes a circuler en belgique... (et on ne parle pas des clients en correpondance avec l'Eurostar... je sais pas ce qui leur est arrivé, lol) Modifié 27 octobre 2006 par Korto
deltaboys Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 Il manque Avignon... j'ai pas mal trainé dans ce dépôt et je peux te dire qu'il y en a 2. J'en ai entendu parler aussi ! Nous avons été mis au jus vite fait ... ca a fait du bazard cette nuit. D'après ce que j'ai entendu c'est en effet un TGV Réseau et Duplex en UM qui sont tombés en panne. D'après les gars qui étaient penchés sur le problème, c'est la motrice du Duplex qui est tombé en panne. A l'heure où je vous parle j'en sais pas plus je suis dans la maison que depuis 15j et j'ai pris ca au vol, mais on regarde comment ca a pu arriver. Il y a eu des doutes sur le Shafenberg mais beaucoup on laissé tomber ensuite ils regardaient les résumé d'incident à savoir étudier les pages 400 pages 0 pages M etc etc ... Voilà en gros Bertrand
TroTroRigolo Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 A chaque incident TGV, ça fait toujours comme ça: on appelle les pompiers, les gendarmes, on évacue en pleine voie... en gros plus de 4h de bazar, comme en Charentes à la fin du printemps. A quoi servent les UM de BB 67000 équipées d'attelages automatiques qu'on trouve dans les dépôts si on ne s'en sert pas? Ce genre d'incident arrive assez régulièrement (pas souvent heureusement) et c'est toujours aussi mal géré... Je ne sais pas si ça va inciter les voyageurs à prendre plus souvent le train... Il est vrai que pour les dalais de traitement de ces anomalies nous avons beaucoup de progres a faire. Les 67200 devrait pouvoir etre utilisés pour amener un TGV HS sur un quai où les transbordement serait moins périeux Encore une question : pourquoi les TGV derriere celui-ci ont-ils été sortis sur ligne classique ??? On ne pouvait pas banaliser ???? Si quelqu'un a une idée... Certainement pour ne pas impacter les circulation de sens impacté (Paris-province)
cyclodocus Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 certes il y a des 67000 en réserve mais VL 90 !! alors le calcul est vite fait si la rame en panne est à perpet. en revanche, s'il y avait UM, pourquoi ne pas : avoir tranbordé une rame dans l'autre, couper, faire sortir tout ce monde (ou partie) dans une gare (ou un point à quai) proche en arrière, où le tgv de secours serait venu un seul transbordement protégé (les tgv en panne faisant écran) et descente sur quais. et retards peut être moins conséquents.
assouan Publication: 27 octobre 2006 Publication: 27 octobre 2006 certes il y a des 67000 en réserve mais VL 90 !! alors le calcul est vite fait si la rame en panne est à perpet. en revanche, s'il y avait UM, pourquoi ne pas : avoir tranbordé une rame dans l'autre, couper, faire sortir tout ce monde (ou partie) dans une gare (ou un point à quai) proche en arrière, où le tgv de secours serait venu un seul transbordement protégé (les tgv en panne faisant écran) et descente sur quais. et retards peut être moins conséquents. Sauf que ... 900 voyageurs (dans une rame duplex et une réseau) : ça doit pas tenir.... :Smiley_32:
Séb21 Publication: 28 octobre 2006 Publication: 28 octobre 2006 à ma connaissance les UM de 67200 ne servent qu'à évacuer une rame vide donc après transbordement (pas de chauffage train, vitesse commerciale 90km/h). mais c'est vrai qu'un secours par l'avant, même dans les conditions décrites ci dessus, aurait été moins galère au final. bien qu'il n'aurait pas évité le transbordement (dans un lieu plus adapté) et les ruptures de correspondances liées au retard. j'ai déjà subi une telle galère sur lgv:rupture de caténaire c'était au niveau de Sens dans le sens Dijon Paris on est arrivé à Paris avec 4h de retard mais avec un comité d'accueil distribuant boissons et enveloppes!! bien sûr,on a eu droit à plusieurs versions,on va repartir,on va être transbordé,on va repartir en bus et au final,on est rentré à Paris tiré par les 67200 de pcs donc sans clim et sans éclairage une autre fois sur une UM,pb sur la rame de tête,d'ou garage à Tonnerre,on détèle,on s'entasse dans la rame encore en état et on repart à chaque fois une solution différente mais toujours une gestion pour le moins chaotique!! ca me rappelle aussi le coup du tgv en panne à l'arrivée à ply 'au km 4) qui est resté bloqué 4h je crois juste en face d'un tag disant :le rer jusqu'à la mer
xcdt221 Publication: 28 octobre 2006 Publication: 28 octobre 2006 A mon avis le probleme est simple : 1) Incident a l'heure de pointe : pas de rame de secours dispo 2 ) Banalisation de la LGV impossible a cette heure sans mettre un bazard monstre sur tout le reseau avec effet boule de neige 3 ) quand une ligne est exploitee a fond de ses sillons , impossible de ne pas transformer une panne en incident majeur , meme probleme que sur la banlieue Parisienne par exemple a cause de ce meme effet boule de neige Pour trottinette : les clients ne peuvent comprendre ce que vous vivez en interne a la SNCF , meme avec toute les excuses techniques que je comprend moi , qui fait du SAV pour mes clients a longueur de journée , ce qu'ils retiendront , c'est qu'ils sont restés coincés... "Quand tout va bien , c'est normal et dû.... Quand y a un probleme, y avait qu'a ... " discours classique mais inevitable. Je pense que une rame corail V200 stationnée a mi parcous de LGV avec les BB22000 aptent a 200kmH et TVM ne seraient pas du luxe... pour palier avec ces incidents qui se reproduiront surement , le parc TGV SE commencant a avoir de la bouteille et des KM ... Certe cela a un cout financier... mais le cout en image presentée de la SNCF me semble bien plus dommageable que les cheques de remboursement a verser... Belle analyse! Rajoutes un sur-incident de signalo... et là c'est un peu plus clair! Enfin plus sombre pour s'en sortir rapidement!
xcdt221 Publication: 28 octobre 2006 Publication: 28 octobre 2006 A chaque incident TGV, ça fait toujours comme ça: on appelle les pompiers, les gendarmes, on évacue en pleine voie... en gros plus de 4h de bazar, comme en Charentes à la fin du printemps. A quoi servent les UM de BB 67000 équipées d'attelages automatiques qu'on trouve dans les dépôts si on ne s'en sert pas? Ce genre d'incident arrive assez régulièrement (pas souvent heureusement) et c'est toujours aussi mal géré... Je ne sais pas si ça va inciter les voyageurs à prendre plus souvent le train... Juste un bémol sur ta remarque vue de "l'extérieur"!!! Le moindre incident sur la LGV PSE peut très rapidement tourner en déroute. Pour y trainer depuis 1990, je peux t'affirmer que tous les acteurs impliqués dans la relève des incidents sont très "pro". Chaque incident grave ou ayant eu des conséquences régularité importantes est analysé par un retour d'expérience. Des fiches méthodes ont été rédigées, de l'outillage spécial pour découpe des jupes TGV dans les brigade voies, des conventions ont été passées avec les préfectures pour obtenir la mobilisation rapide des pompiers et de la gendarmerie, une cellule de crise est activée rapidement, les cadres sont avisés des incidents par SMS, un centre de supervision a été crée, la télésurveillance des installations est renforcée, deux chasseurs sont en action quotidiennement pour abattre le gibier dans les emprises, stock de bouteilles d'eau dans les gares, etc.. Concernant la gestion des incidents, il n'y a pas de recette miracle applicable à tel ou tel incident, il y a certes un fil conducteur mais il faut composer avec beaucoup de contraintes telles que, disponibilité des rames de secours, topographie des lieux, accès routiers aux installations, conditions météo, sur-incident éventuel ou tout simplement deuxième incident à 200 kms, proximité ou éloignement des itinéraires de sortie.... Il est plus facile de critiquer après coup les choix qui ont été faits!!! Mais je suis certain, pour avoir vécu des situations similaires, que tous les agents SNCF impliqués dans le traitement de cet incident ont été solidaires, sans distinction de service et de grade. C'est d'ailleurs uniquement dans ces situations perturbées que l'on retrouve la solidarité interservice. Maintenant, je reste preneur de solutions toutes faites qui nous permettrons de diminuer encore le temps d'indisponibilité des installations... Avis aux amateurs de " y a qu'à ..... faut qu'on...."!
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