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Le Web des Cheminots

Grève Du 8 Novembre 2006 Dans La Presse Et Les Médias


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LES ECHOS - http://www.lesechos.fr/journal20061107/lec...ces/4494732.htm

La direction de la SNCF ferme la porte aux syndicats grévistes

Anne-Marie Idrac, la nouvelle présidente de l'entreprise, rompt avec l'habitude de son prédécesseur de recevoir les organisations cheminotes l'après-midi même d'une journée nationale de grève. La SNCF, qui a déjà reçu vendredi la CGT, SUD-rail, FO et la CFE-CGC ainsi que la FGAAC et enfin la CFTC, entend en rester là.

A changement de président, changement d'orientation sur les grèves. Il y a quinze jours, Anne-Marie Idrac, la nouvelle présidente de la SNCF, avait indiqué son souhait de voir évoluer le dialogue social dans l'entreprise, l'estimant « frustrant » pour tout le monde. Reprenant les propos de certains cheminots, elle l'avait alors jugé proche de la « guerre froide » ou relevant de la période « juste après la chute du mur de Berlin ».

Demain, à l'occasion de la première grève qu'elle aura à assumer - elle débute ce soir à 20 heures et doit se terminer jeudi à 8 heures -, la présidente entend passer aux travaux pratiques et amender la politique jusque-là suivie pour la sortie de grève. Il était en effet de rigueur sous l'ère Gallois de constater le rapport de forces le matin de la grève, à savoir le taux de grévistes. Sur cette base, organisations syndicales et direction se retrouvaient dans l'après-midi pour négocier : les syndicats pouvaient alors estimer avoir obtenu des avancées et justifier ainsi l'arrêt du mouvement social.

Assumer les conséquences

Mais, cette fois-ci, il n'est pas question de réunir les organisations syndicales dans l'après-midi. La SNCF, qui a déjà reçu vendredi dernier la CGT, SUD-rail, FO et la CFE-CGC qui ont appelé à la cessation de travail sur un mot d'ordre commun, ainsi que la FGAAC (autonomes) et enfin la CFTC, entend en rester là. Elle devait en informer hier les syndicats via une lettre.

Anne-Marie Idrac souhaite sans doute que ces derniers assument totalement les conséquences de cette grève aux revendications disparates (emploi, statut, salaires, avenir du fret, et même défense de certains guichetiers d'Ile-de-France qui avaient vendu des billets en fraude).

Reste à savoir comment les intéressés, qui ont déjà très vivement réagi après les propos d'Anne-Marie Idrac il y a quinze jours, vont réagir. Lors d'une conférence de presse commune des six organisations (sur huit que compte l'entreprise) ayant appelé à la grève, Jean-Michel Sgorlon, secrétaire général adjoint de la CGT-cheminots, a déploré : « On ne peut pas discuter, il n'y a plus rien à discuter. Madame Idrac ne veut écouter personne, elle n'entend rien. » « On ne peut pas prétendre avoir le dialogue social en tête et penser à affronter les syndicats », estime William La Rocca (FGAAC).

1 train sur 3

Sur fond de changement d'attitude de la direction, cette grève rituelle à la SNCF promet donc d'être bien suivie. Hier, l'entreprise prévoyait une circulation moyenne de 2 TGV sur 3 au départ de et vers Paris, 1 TGV seulement sur 3 sur les liaisons de province à province, 1 train Corail sur 3 sur le réseau grandes lignes classique, 1 TER sur 2 en régions et 1 Transilien sur 2 en Ile-de-France. Le trafic sera normal pour les TGV Eurostar et Thalys.

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LES ECHOS - http://www.lesechos.fr/info/france/4494779.htm

SNCF : une grève « à la carte » très politique

La défense du fret, celle du service public, de l'emploi et des salaires, le règlement du contentieux traction et même l'arrêt des procédures disciplinaires contre certains guichetiers indélicats, ce qui semble, en l'occurrence, quelque peu en contradiction non seulement avec la morale mais aussi avec la notion intrinsèque de défense du service public... S'ils avaient voulu illustrer les critiques contre la culture de grève « rituelle » et « préventive » de la maison et conforter ainsi l'analyse d'Anne-Marie Idrac, leur nouvelle présidente, selon laquelle le dialogue social à la SNCF relève de l'époque de la guerre froide et du mur de Berlin, les syndicats de cheminots ne s'y seraient pas pris autrement en mettant en avant des mots d'ordre « à la carte » à très fortes connotations politiques pour mobiliser leurs troupes et expliquer le mouvement national qui démarre ce soir.

Les intéressés eux-mêmes semblent d'ailleurs avoir eu du mal à s'entendre puisqu'il leur a fallu deux réunions très espacées pour arriver à trouver un consensus et s'accorder sur une date, et que deux organisations cheminotes sur six (deux autres préférant s'abstenir) ont préféré déposer des préavis séparés pour ces journées d'action. Pas étonnant qu'avec un menu aussi copieux que vague les négociateurs syndicaux puissent déplorer l'échec de la dernière réunion de conciliation avec la direction et s'étonner de n'avoir reçu que des « non-réponses » à l'ensemble de leurs revendications ! Donnant là encore du grain à moudre à leur nouvelle présidente, qui se plaignait récemment que les relations sociales dans l'entreprise soient « très bloquées » et « très frustrantes ».

Il semble, en fait, que la nomination à la direction de la SNCF de l'ancienne dirigeante de la RATP qui fut aussi secrétaire d'Etat aux Transports dans les deux gouvernements Juppé, entre 1995 et 1997, au moment des grandes grèves contre la réforme des régimes spéciaux de retraite ait été mal vécue par certaines fédérations syndicales. Qui veulent, aujourd'hui, établir un rapport de force alors que la société nationale, toute bénéficiaire qu'elle soit, a encore de gros dossiers à régler, notamment celui de sa division fret, qui s'éloigne dangereusement de la voie tracée par Bruxelles dans le cadre de son plan de sauvetage. Qui voient aussi d'un mauvais oeil le projet de la présidente d'établir de nouvelles règles en déplaçant au niveau local autant que faire se peut un certain nombre de négociations sociales. Ce qui écornerait leur toute-puissance.

Alors, si la mobilisation s'annonce massive, l'arme de la grève politique peut être à double tranchant. Le grand public se montre de moins en moins compréhensif avec ce type de mouvement et la direction de la SNCF, appuyée par le gouvernement, s'affiche de plus en plus intransigeante. En cette période préélectorale, les syndicats pourraient, en agissant ainsi, relancer le débat sur l'instauration d'un service minimum. A leurs risques et périls.

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LE MONDE - http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-826708,0.html

La nouvelle présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, confrontée à sa première grève

Les réunions de conciliation prévues dans le cadre de la prévention des conflits qui se sont tenues, vendredi 3 novembre, entre les organisations syndicales de la SNCF et les représentants de la direction n'ont pas abouti.

En conséquence, les six syndicats (CGT, SUD-Rail, FO, CFE-CGC, CFTC, et FGAAC) qui appellent à cesser le travail ont confirmé leur mot d'ordre de grève pour la journée du mercredi 8 novembre. Dans les faits, le mouvement qui est qualifié de "carré", c'est-à-dire de 24 heures, non reconductible, débutera mardi 7 novembre à 20 heures pour se terminer jeudi 9 novembre à 8 heures.

Cette grève, dont les mots d'ordre retenus par les syndicats vont de la "défense du fret, du service public, du statut, de l'emploi, des salaires" à des revendications plus ciblées comme "le réglement du contentieux traction" et à "l'arrêt des procédures disciplinaires" contre certains guichetiers indélicats est le premier mouvement d'ampleur nationale depuis qu'Anne-Marie Idrac a pris les rênes de l'entreprise au mois de juillet.

Cette grève intervient également alors que contre toute attente, la nouvelle patronne des chemins de fer avait, lors d'un séminaire avec la presse à la mi-octobre, fustigé la qualité du dialogue social à l'interieur de l'entreprise, le jugeant archaïque et "datant de la guerre froide ou au mieux d'avant la chute du mur de Berlin". Ce mouvement a donc valeur de test pour Mme Idrac, convaincue que l'entreprise vit une "relation sociale très bloquée et très frustrante pour tout le monde".

Les syndicats avaient vivement réagi à ces propos. Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, première organisation syndicale de l'entreprise, avait ironisé en estimant que "Mme Idrac (avait) complètement déraillé".

L'ironie était également de mise chez SUD-Rail où dans un communiqué, le troisième syndicat de la SNCF reconnaissait que "si le mur de Berlin est tombé, il reste manifestement des Bastille à prendre" et que l'archaïsme, "c'était de vouloir imposer des conditions sociales plus mauvaises sous prétexte de modernité".

S'exprimant samedi 4 novembre sur Europe 1, Christian Mahieux, secrétaire fédéral de SUD-Rail a précisé que son organisation syndicale n'avait "pas de comptes personnels à régler avec Mme Idrac" mais que les cheminots se souviennent "effectivement de Mme Idrac en 1995 (alors secrétaire d'Etat au transport) et du rôle qu'elle avait dans le gouvernement Juppé qui s'est attaqué à la SNCF à cette époque".

IMPRIMER SA MARQUE

Le dirigeant de SUD-Rail a également déploré l'absence de la présidente de la SNCF, vendredi, lors des réunions de conciliation avec les syndicats, dans le cadre des préavis de grève : "On ne sait pas si Mme Idrac était occupée à reconstruire son "mur de Berlin" à elle, mais elle n'a pas daigné venir à la réunion de conciliation avec les organisations syndicales et cela pose un réel problème sur la façon dont est géré le dialogue social à la SNCF", a-t-il de nouveau ironisé en référence aux propos de Mme Idrac.

Connaissant Mme Idrac, juge un spécialiste des transports, on imagine mal qu'elle ait fait de telles déclarations si elle n'avait pas vraiment l'intention de normaliser le dialogue social dans l'entreprise. "C'était le moment où jamais" reconnaît aussi un cadre de la SNCF avant d'expliquer qu'il fallait qu'elle imprime sa marque "dès ses premiers mois de présidence, pas l'année prochaine !".

Mme Idrac a reçu le soutien de Dominique Perben, son ministre de tutelle. "Une fois pour toutes, il faut que chacun comprenne que la grève ne doit pas être le point de départ d'un dialogue social mais qu'il faut avant, discuter, négocier", a déclaré le ministre des transports, lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale. "L'appel à la grève ne doit être que le résultat d'un désaccord profond", a-t-il souligné, ajoutant : "Il faut que nous travaillions autrement."

Selon la SNCF, depuis la signature, au mois d'octobre 2004, du texte sur la "prévention des conflits et l'amélioration du dialogue social" dans l'entreprise par six organisations syndicales (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, UNSA et FGAAC), les grèves nationales ont sensiblement baissé mais ont parfois mobilisé plus de cheminots. Ellles sont passées de "15 en 2004 à 10 en 2005 pour atteindre 7 à fin septembre 2006".

Sur la même période, les conflits locaux, sont passés de "473 en 2004 à 450 en 2005 et à 262 à la fin du mois de septembre 2006". Enfin, sur 635 "démarches de concertation immédiate", comme celle qui a échoué vendredi, et qui oblige les syndicats à demander à être reçus par la direction avant de débuter un conflit, seulement "28 ont finalement débouché sur une grève" précise l'entreprise.

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LES ECHOS - http://www.lesechos.fr/info/france/4494779.htm

SNCF : une grève « à la carte » très politique

La défense du fret, celle du service public, de l'emploi et des salaires, le règlement du contentieux traction et même l'arrêt des procédures disciplinaires contre certains guichetiers indélicats, ce qui semble, en l'occurrence, quelque peu en contradiction non seulement avec la morale mais aussi avec la notion intrinsèque de défense du service public...

Ca c'est pas du tout une bonne idée.......Cela pourrait etre pris comme une impunité et un encouragement a se servir......n'oublions pas qu'il s'agit purement et simplement d'escroquerie et il me semble que certains voyageurs se sont retrouvé en difficulté a cause des ces pratiques. Je le repete encore une fois TOUT N'EST PAS DEFENDABLE

Modifié par Vinces
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Ca c'est pas du tout une bonne idée.......Cela pourrait etre pris comme une impunité et un encouragement a se servir......n'oublions pas qu'il s'agit purement et simplement d'escroquerie et il me semble que certains voyageurs se sont retrouvé en difficulté a cause des ces pratiques. Je le repete encore une fois TOUT N'EST PAS DEFENDABLE

attention en effet de ne pas dire n'importe quoi car certains medias se regalent avec des infos comme ça pour nous "descendre" revoltages

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attention en effet de ne pas dire n'importe quoi car certains medias se regalent avec des infos comme ça pour nous "descendre" revoltages

Enfin ceci est déjà tiré des médias, donc à prendre avec des pincettes aussi !

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D'aprés ce que j'ai lu à droite à gauche, l'escroquerie est évidente pour certains, mais par pour tous les agents incriminés par la direction, certains nient farouchement ce qui leur est reproché. Quelles OS a eu l'indélicatesse d'amener ce sujet dans le fleuve des revendications, ou est-ce tout simplement les médias qui ont fait le raccourci eux-mêmes ?

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D'aprés ce que j'ai lu à droite à gauche, l'escroquerie est évidente pour certains, mais par pour tous les agents incriminés par la direction, certains nient farouchement ce qui leur est reproché. Quelles OS a eu l'indélicatesse d'amener ce sujet dans le fleuve des revendications, ou est-ce tout simplement les médias qui ont fait le raccourci eux-mêmes ?

Bonne question, c'est pour celà qu'il faut faire attention !

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D'aprés ce que j'ai lu à droite à gauche, l'escroquerie est évidente pour certains, mais par pour tous les agents incriminés par la direction, certains nient farouchement ce qui leur est reproché. Quelles OS a eu l'indélicatesse d'amener ce sujet dans le fleuve des revendications, ou est-ce tout simplement les médias qui ont fait le raccourci eux-mêmes ?

OS oui laquelle nonmais je ne jette pas la pierre ,je m'interroge moi qui suis syndiqué en effet sur des déclarations rapides et hatives qui font le raccourci pour les medias comme tu dis koiquesse

Modifié par Le ritalo
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Puisque je vous dit que c'est dans un communiqué interfédéral pfffff

(cf lien - corrigé - dans mon post précédent)

Hélas, y a pas photo. Comme si les revendications étaient insuffisantes, ou pas assez fédératrices. On s'est donc permis une petite ligne supplémentaire, c'est navrant.

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Hélas, y a pas photo. Comme si les revendications étaient insuffisantes, ou pas assez fédératrices. On s'est donc permis une petite ligne supplémentaire, c'est navrant.

D'accord avec toi...

Mais on notera au passage, la déformation faite par les médias...

Modifié par Jay17
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D'accord avec toi...

Mais on notera au passage, la déformation faite par les médias...

de moins en moins indépendants, inféodés à de grands groupes industriels, trop accomodant avec les hommes politiques les plus en vue, toujours à caresser dans le sens du poil les annonceurs, principale source de leurs revenus. Je n'ai plus du tout confiance dans ce qu'ils racontent, surtout la tv, et plus triste maintenant la presse écrite.

Heureusement il reste le web, dernier espace de libre expression.

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Sur la question des guichetiers

des informations complémentaires dans une dépêche de presse

en ayant à l'esprit que c'est une affaire complexe...

mardi 7 novembre 2006, 17h21

SNCF: les cheminots en grève, mercredi

PARIS (AP) -

Lors d'une conférence de presse commune, lundi à Paris, les six syndicats de cheminots ont dénoncé "une multitude de réorganisations, de restructurations, que plus personne ne semble être en capacité d'expliquer", et qui "fleurissent dans tous les secteurs d'activité de l'entreprise".

Ces réorganisations aboutissent, selon eux, à "l'augmentation de la productivité qui vise en premier lieu l'emploi et les rémunérations, l'abandon des activités estimées non rentables, la filialisation ou l'externalisation d'activités".

Sur le plan de l'emploi, les fédérations de cheminots protestent contre la suppression de 14.000 postes depuis 2002, dont 7.000 pour le fret. Sur les salaires, ils exigent la mise en place d'un "véritable 13e mois".

Les syndicats veulent également obtenir des assurances quant au maintien de leur régime de retraites, et "tiennent à rappeler leur détermination à combattre toute remise en cause, par quelque gouvernement que ce soit", du "régime spécial de protection sociale", des cheminots.

Ils demandent aussi la suspension des révocations décidées à l'encontre de certains guichetiers, suite aux enquêtes lancées pour des fraudes sur la vente de billets gérés par le réseau informatique Mosaïque, en Ile-de-France.

"Des conseils de discipline se poursuivent et des gens sont révoqués alors qu'ils ont été innocentés par la justice. Nous voulons que ces procédures soient suspendues le temps que l'enquête aille à son terme. La SNCF ne peut pas avoir sa propre justice", explique le secrétaire général de FO-Cheminots Eric Falempin.Les syndicats rappellent que tous ces problèmes ont été soulevés lors de réunions qui se sont tenues régulièrement avec la direction depuis la fin du mois d'août.

"Nous n'avons obtenu des réponses sur rien", martèlent les représentants des fédérations de cheminots. La nouvelle présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, nommée le 12 juillet dernier à la tête de l'entreprise publique, va donc devoir gérer son premier conflit social et s'est, jusqu'à présent, mis à dos la majorité des syndicats qui lui reprochent une "absence totale de dialogue".

"Mme Idrac n'entend rien et ne veut discuter avec personne", affirme le secrétaire général adjoint de la fédération CGT des cheminots, Jean-Michel Sgorlon.

Il faut dire qu'en septembre dernier, lors d'un séminaire de presse à Séville, Mme Idrac a fait référence à la "guerre froide", et au "mur de Berlin", pour évoquer l'attitude des syndicats de cheminots, qualifiant leur appel à cesser le travail de "grève préventive".

"On ne peut pas assimiler les syndicats au mur de Berlin et dans le même temps prôner le dialogue social", a déclaré le porte-parole de la Fédération générale autonome des agents de conduite (FGAAC) William La Rocca.

Les fédérations laissent d'ores et déjà planer la menace d'une suite à la journée de grève de mercredi. "Les syndicats seront forcément amenés à se réunir pour faire le point après ce mouvement", explique ainsi M. Falempin. "S'il n'y a pas de réponse, on en tirera toutes les conséquences pour la suite". AP

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Des procès Stalinniens à la SNCF, à l'encontre de certains des guichetiers déjà innocentés par la Justice...

Désolé les gars, c'est Mme Idrac qui a raison, " le Mur de Berlin" existe bien... le souci, c'est qu'elle se situe donc du mauvais côté.

mode archi provoc OFF

Fabrice

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Bonjour à tous ! (Mon premier message ici)

Je ne sais pas comment le mouvement sera suivit...Mais moi était en stage, je n'ai pas le droit de faire grêve, il faut que je suis à Bretigny demain à 8h. En gare des affiches ont étées apposées, quand j'ai lu je me suis dit qu'on se foutait des usagers...D'après ces affiches, tous les trains aux heures de pointes roulent demain matin et demain soir, ça me parrait bizzare...On verra bien demain !

Aller bonne soirée et bon courrage pour ceux qui vont aux manifs ! il va faire froid !

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Bonjour à tous ! (Mon premier message ici)

Je ne sais pas comment le mouvement sera suivit...Mais moi était en stage, je n'ai pas le droit de faire grêve, il faut que je suis à Bretigny demain à 8h. En gare des affiches ont étées apposées, quand j'ai lu je me suis dit qu'on se foutait des usagers...D'après ces affiches, tous les trains aux heures de pointes roulent demain matin et demain soir, ça me parrait bizzare...On verra bien demain !

Aller bonne soirée et bon courrage pour ceux qui vont aux manifs ! il va faire froid !

Un clone :Smiley_24: mon homonyme polonais :ph34r:

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Source Le Figaro : http://www.lefigaro.fr/debats/20061108.FIG...grade_sncf.html

Rétrograde SNCF

Quatre mois. C'est le temps qu'il aura fallu à la nouvelle présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, pour essuyer sa première grève nationale. Pour quelle raison ? À dire vrai, on serait bien en peine de l'expliquer puisque les syndicats eux-mêmes ont longtemps discuté pour se mettre d'accord sur un inventaire à la Prévert, dans lequel on est prié de lire le « malaise » qui minerait les cheminots. Va donc pour la défense du fret, du statut, de l'emploi, des salaires et, tant qu'on y est, l'arrêt des poursuites à l'encontre d'une poignée de guichetiers qui avaient organisé une double billetterie pour arrondir leurs fins de mois ! Et puis bien sûr l'essentiel, sans lequel une grève n'aurait pas ses lettres de noblesse : la défense du service public.

Pour les milliers de Français qui utilisent le train pour voyager ou tout simplement pour aller travailler, la qualité du service public va se traduire aujourd'hui par une pénible cohue sur les quais et, pour les entreprises, par une épidémie d'absentéisme. Mais que l'on se rassure, la situation, paraît-il, s'améliore : on n'a dénombré « que » 270 conflits sociaux cette année à la SNCF contre 460 l'an dernier. Faut-il que la vie y soit réellement irrespirable pour justifier une telle fièvre ! À moins, ce qui semble plus fidèle à la réalité, que, depuis des décennies, la grève et l'affrontement constituent l'alpha et l'oméga du dialogue social pour des syndicats, CGT et SUD en tête, surtout soucieux de se barricader dans l'un de leurs derniers bastions.

C'est précisément ce que vient de dire, en termes plus choisis, Anne-Marie Idrac, résumant tout haut ce que tout le monde pense tout bas. On peut disserter à l'infini sur sa supposée maladresse face à des interlocuteurs qui n'en demandaient pas tant. Leur opinion était de toute façon déjà faite à l'égard de celle dont le plus grave défaut à leurs yeux est d'avoir eu à traiter des transports sous le gouvernement Juppé en 1995. Mais l'expérience montre que même avec un patron plus consensuel, Louis Gallois, son prédécesseur, les syndicats durs de la SNCF n'ont jamais sérieusement envisagé d'autre méthode que celle du conflit, y compris lorsqu'il s'est agi d'instaurer un système d'intéressement dans l'entreprise.

Cette attitude rétrograde d'un autre temps est suicidaire. Non seulement, elle piétine allégrement ce fameux service public, qui n'est pas assuré pour les usagers - lesquels, faut-il le rappeler, sont avant tout des clients -, mais surtout, elle met l'entreprise elle-même en danger. Car, un jour ou l'autre, il faudra bien que la SNCF adopte des critères de gestion modernes pour affronter la ­concurrence dans tous ses métiers. Pour ne pas l'avoir fait à temps, son activité de transport de marchandises périclite et les grèves n'ont fait qu'accélérer sa détérioration. Et si le TGV est un réel succès, le transport de voyageurs n'est pas à l'abri d'un coup de grisou. À l'heure où chacun souhaite, en France, jeter de nouvelles bases pour le dialogue social, il appartient à la direction de la SNCF, mais tout autant aux syndicats, d'accompagner intelligemment cette mutation. À terme, il en va aussi et avant tout de l'intérêt des salariés qu'ils défendent.

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Quoi qu'on puisse penser de ce média, je trouve personnellement qu'il y a une très grande part d'objectivité et de réalité dans ce papier.

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