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Le Web des Cheminots

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Le chemin de fer d’Yverdon à Sainte-Croix
Au temps de la vapeur 17 novembre 1893 - 24 janvier 1945
La genèse de la ligne

Au début du XX siècle, Sainte-Croix était un des lieux de sports d'hiver les plus fréquentés de Suisse, la station la plus proche de Paris disait le slogan ! Une clientèle internationale venait y pratiquer les sports à la mode : ski, luge, bob, patinage, marche à pied et même le golf.
Avec son accès difficile en diligence, ce chemin de fer s’imposait pour relever le tourisme, actuellement en déclin en Suisse
Postes.
Quatre diligences font quotidiennement le trajet vers Yverdon en une heure cinquante.
A dater du 1er octobre, l’horaire des courses postales Yverdon-Sainte- Croix et retour a été modifié comme suit :
Départs d’Yverdon :       6,45   3,00   6,35          Arrivées à Ste-Croix : 10,05   6,20   9,35 
Départs de Ste-Croix :  6,15   10,25   6,45          Arrivées à Yverdon :    8, 00   12,10   8,35

Le peuple. Feuille d’annonces des districts D’Yverdon, Grandson et Orbe 05 octobre 1887
 

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Sainte Croix, Place du Pont, A. Dériaz éditeur Baulmes 1890

 


Projet de chemin de fer d’Yverdon à Ste-Croix 


La Feuille d’avis de Sainte-Croix annonce que deux tracés viennent d’être élaborés en vue d’un projet de voie ferrée reliant Yverdon et Sainte-Croix. Le premier de ces tracés, dû à M. l’ingénieur de Saussure, d’Yverdon, part de cette dernière ville, utilise la route cantonale, en l’élargissant, avec la nouvelle correction par Montagny et Essert. De là, il passe au sud et au-dessous de Peney pour gagner le plateau de Baulmes. Près de la tuilerie de Baulmes, où se trouverait la gare, il fait un contour, longe les gravières et gagne le flanc sud du Mont-de-Baulmes en s’élevant jusqu’aux rochers qui enserrent la gorge de Covatannaz au-dessus de Vuiteboeuf. Le tracé traverse ces rochers en tunnel, franchit la gorge sur un pont qui débouche sur un autre petit tunnel, sous le lacet de l’Arnon (qui surplombe la gorge), de la route de la Côte, continue jusqu’entre Bullet et la Mothe, suit la route en passant en tunnel sous le château et arrive à la gare de Sainte-Croix, près de la fabrique Mermod, La longueur est de 21 kil. 400m, la pente de 5 0/0, durée du trajet 1 heure 10 minutes, le coût environ deux millions. L’autre tracé, dû à M. l’ingénieur Freymond, de Moudon, dévie du précédent depuis Peney ; de là il se dirige sur Vuiteboeuf traverse sur un viaduc le ravin à la partie orientale du village et gravit la Côte, par une crémaillère de 15 0/0 de pente, jusqu’au grand contour. Le trajet, à cause du ralentissement causé par la crémaillère, serait aussi de 1 heure 10 min. L’emploi de la crémaillère n’entraîne ni arrêt, ni transbordement ; les trains, grâce à des machines spéciales, s’engagent sur la crémaillère et la quittent sans interruption. Le devis de ce projet est d’environ 1,600,000 fr. L’auteur du projet estime, après s’être renseigné d’une façon minutieuse, que cette entreprise est réalisable

Le Peuple. Feuille d’annonces des districts D’Yverdon, Grandson et Orbe 14 septembre 1887

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Bulletin des séances du Grand Conseil 29 mai 1888


L'assemblée accorde également la concession pour le chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix.

Conseils des Etats : Feuille Avis Lausanne 26 juin 1888


Nous lisons la dépêche suivante dans le Bund de vendredi : « Les ingénieurs Chappuis et de Saussure, propriétaires de la concession pour le chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix, de même que les représentants des communes intéressées, paraissent disposés à accepter l’offre du riche grand-conseiller Barbey, lequel construirait la ligne à ses frais, à la condition qu’elle ne soit pas exploitée les jours fériés. »

Journal d’Yverdon 29 septembre 1890


Deux modifications ont été introduites dans la concession du chemin de fer Yverdon-Sainte- Croix, savoir, le transfert du siège de la Société Yverdon, tel que le prévoyait la concession primitive et le remplacement des articles qui exigeaient deux classes de voitures d’après le système américain par des articles qui ne prévoient qu’une classe de voitures, avec compartiments pour fumeurs et non-fumeurs. Le transfert du siège de la Société de Lausanne Yverdon doit être envisagé comme un simple retour la concession primitive. On tient compte par là d’un désir exprimé par la population d’Yverdon. En ce qui concerne l’introduction de deux classes de voitures du système américain, on a estimé qu’elle compromettrait la prospérité de l’entreprise, c’est-à-dire qu’elle renchérirait inutilement l’exploitation, sans que le besoin de ces deux classes exige ce renchérissement. Le nombre des voyageurs qui utiliseraient la première classe serait, d’après les renseignements pris d’une manière très exacte, si restreint sur cette ligne d’intérêt local et en cul-de-sac, que les véhicules de 1re classe devraient la plupart du temps être transportés vides. Dans son préavis du 30 mai, le Conseil d’Etat du canton de Vaud s’exprime en faveur de la demande de modification.

L’Estafette 2 juillet 1891

Le premier coup de pioche

Yverdon— Sainte-Croix. 
Le premier coup de pioche est donné mercredi soir 3 août, date importante pour Ste-Croix, une foule de personnes se pressaient sur l’emplacement de la future gare, autour d’un cercle formé par un cordeau. Cinq vieillards sont là, pioche en mains, ce sont MM. Charles Campiche, de la Sagne, âgé de 96 ans Henri Jaccard de Culliairy, 92 ans ; Louis Jaccard, préfet du cercle de Sainte-Croix, 84 ans ; Eugène Bornand-Couleru 81 ans, et Louis Jaques, 77 ans ; comptant ensemble 430 ans, vigoureusement portés. Il est 6h30 heures. Un coup de canon retentit c’est le signal Et voilà nos cinq vénérables piochant qui mieux-mieux voire même que l’un d’eux, oubliant ses 92 printemps, s’est mis en manches de chemise pour abattre plus de besogne. Les bravos et les applaudissements éclatent de toutes parts. Pendant ce temps Union Instrumentale joue le cantique suisse et le canon continue tonner. Puis les travailleurs s’arrêtent pour prendre un verre bien gagné et trinquer la ronde. Posant sa pioche et se découvrant, M. le préfet prononce quelques paroles de reconnaissance l’adresse de M. W. Barbey. Trois formidables hurrahs sont poussés dit la Feuille d’Avis de Ste-Croix, en l’honneur de ce généreux concitoyen dont le nom est dans toutes les bouches et dans tous les cœurs. M. Aubert, syndic, remercie les anciens, eux qui ont vu le modeste Sainte-Croix de jadis et qui ont bien voulu inaugurer les importants travaux point de départ d’une ère nouvelle de prospérité et de développement matériel. Il souhaite la bienvenue MM. Meunier et Chatelet, entrepreneurs du tronçon Sainte-Croix-Onglettaz, les assurant de la vive sympathie de la population et porte aux acclamations de l’assistance, son toast l’avenir de leur chère commune. Enfin, M. Eugène Bornand-Couleru exprime, en quelques paroles émues, son très grand attachement Sainte-Croix et appelle les bénédictions d’en haut sur l’entreprise qui débute et sur la population tout entière. Puis un cortège se forme les vieillards marchant crânement en tête suivis par les autorités par une escouade d’ouvriers outils sur l’épaule, et toute une foule de citoyens. La longue colonne traverse les rues au bruit du canon, et vient s’arrêter devant le Cercle démocratique, où une gaie soirée familière clôt cette belle journée. Jeudi heures du matin on piochait ferme pour de bon cette fois et les plus incrédules sont entièrement convertis.

Nouvelliste vaudois 06 aout 1882

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Le premier coup de pioche A. Dériaz éditeur Baulmes 1893

 

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Entier postal Inauguration de la ligne 17 novembre 1893

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Publicité pour le chemin de fer, imprimerie Sadag, Genève 1900

 

Le chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix 


BERNE. — Le Conseil fédéral recommande à rassemblée fédérale d’accorder la modification de la concession demandée pour le chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix dans le sens de l’introduction de voitures de deuxième classe et d’un supplément de taxe pour le transport des animaux vivants.

Tribune de Vevey 29 mai 1907

1 juin 1918 : le train circule le dimanche, ce que son fondateur, fervent croyant, avait interdit jusqu'à son décès

Description de la ligne

Chemin de fer à voie étroite (métrique) d’une longueur de 21,4 km.
Le tracé très pittoresque de la ligne Yverdon-Ste-Croix commence à la gare des chemins de fer fédéraux à Yverdon ; il s’élève ensuite doucement à travers forêts et prairies, agrestes villages, tels que Valeyres sous Montagny, Essert sous Champvent, Peney et Vuiteboeuf.
Ce dernier village qui se blottit dans un nid de verdure, est situé à l’entrée des gorges de Covatannaz conduisant à Sainte-Croix en 1h1/4 par un sentier de piétons.
Si ces gorges ne peuvent soutenir la comparaison avec celle s de l’Aar par exemple, elles n’en présentent pas moins un grand intérêt grâce à leurs belles forêts aux allées mystérieuses et fraîches et à leurs hautes murailles au fond desquelles bondit l’Arnon qui remplit le gouffre de son harmonieuse musique.

De Vuiteboeuf le chemin de fer se dirige sur Baulmes, riche village de 1300 habitants remontant à une haute antiquité et qui grâce à sa situation offrant une variété de courses, toutes plus intéressantes les unes que les autres, est de plus en plus apprécié comme lieu de séjour.

Il atteint ensuite la gare de Six Fontaines un chalet rafraichissant en pleine forêt relié par une charmante route à travers bois à la station climatérique de Ballaigues.
C’est de cette halte que, d’un élan hardi il commence à escalader le Jura au milieu des sapins, coupant et trouant les rochers, sans nuire au pittoresque de la contrée, dominant de haut la plaine étalée à perte de vue et offrant, sur toute la chaine des Alpes, du Salève au Säntis, un panorama grandiose et féérique. Puis, après avois suivi, en les surplombant, les Gorges de Covatannaz qui se creusent sauvages et profondes, il aboutit au village de Sainte Croix, 
Le trajet d’une heure environ sur cette ligne hardie, construite en partie sur le roc, protégée en plusieurs endroits par d’épais murs de soutènement, dans la partie des Rapilles de Baulmes surtout, est un des plus intéressant et des plus impressionnant qu’on puisse faire en chemin de fer.

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 Gare CFF et gare YStC, Yverdon 1900

 

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Gare de Valeyres sous Montagny, H. Cornu photographe 1930

 

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Gare d’Essert, H. Cornu photographe 1930

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Gare de Vuiteboeuf, Rossi & fils, Yverdon 1900

 

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Gare de Baulmes, A. Dériaz éditeur Baulmes 1900

 

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Gare de Six Fontaines, A. Dériaz éditeur Baulmes 1900

 

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Les Rapilles de Baulmes, A. Dériaz éditeur Baulmes 1900 

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Gare de Trois Villes 2015

 

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Tunnel de Covatannaz, A. Dériaz éditeur Baulmes 1900 

 

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Tunnel de l’Onglettaz, H. Paillard 1902

 

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Gare de Sainte Croix, A. Dériaz éditeur Baulmes 1902

 

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Gare de Sainte Croix, H. Paillard 1900

 

 

Le matériel roulant
Les locomotives à vapeur

 

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Locomotive N°1 « Reine Berthe » G 2 X 2/2    N° 1
Mise en service :    1893
Constructeurs :    Société Alsacienne de Constructions Mécaniques Graffenstaden (France)
Vitesse maximum :    40 km/h   Poids : 34,3 t   Longueur :9,15 m
En 1920 les unités 1 et 2 sont vendues au LEB
Mise hors service :   1936
 

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Locomotive N°2 « Olivier » G 2 X 2/2    N° 2
Mise en service :    1893
Constructeurs :    Société Alsacienne de Constructions Mécaniques Graffenstaden (France)
Vitesse maximum :    40 km/h   Poids : 34,3 t   Longueur :9,15 m
En 1920 les unités 1 et 2 sont vendues au LEB
Mise hors service :   1936
 

 

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Locomotive N°3 « Davel » G 2 X 2/2    N° 3
Mise en service :    1893
Constructeurs :    Société Alsacienne de Constructions Mécaniques Graffenstaden (France)
Vitesse maximum :    40 km/h   Poids : 34,3 t   Longueur :9,15 m
En 1921 la machine N 3 est vendue au LEB
Mise hors service :   1936

 

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Locomotive N°4   G 4/4   N°4 « Aliénor »
Mise en service :    1911
Constructeurs :    Schweizerische Lokomotiv und Maschinenfabrik Winterthur
Vitesse maximum :    45 km/h   Poids :    38,9 t   Longueur :    9,27 m
En 1948 cette locomotive a été vendue au Chemin de Fer de Thessalie en Grèce

 

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Locomotive N° 5 G 2 x 3/3   N°5
Mise en service :    1917
Constructeurs :    Henschel et Sohn, Kassel (Allemagne)
Vitesse maximum :    45 km/h   Poids : 54 t Longueur :    9,15 m
Elle a été construite pour l'armée allemande
En 1922 le Chemin de fer Economique de la Meuse a acquis la locomotive
En 1928 l'YStC la rachète
Entre 1941 à 1945 elle fait un passage à Montbovon pour l'armée
En 1946 elle est vendu au Chemin de fer Franco-Ethiopien

 

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Locomotive N 26 G 2/3 + 2/2 N° 28   série 26 -28
Mise en service :    1902
Constructeurs :  Schweizerische Lokomotiv und Maschinenfabrik, Winterthur
Vitesse maximum :    45 km/h   Poids : 47,3 t   Longueur : 10,16 m
Construite pour les Chemins de fer Rhétiques des Grisons
En 1920 l'YStC la rachète
En 1946 l'unité 27 est démolie
En 1947 les unités 26 et 28 sont vendues à l'Union Espanola de explosivos FC Catalanes
En 1964 elles sont démolies
 

 

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A suivre

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Voitures et Wagons

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Voiture Salon AS N°11   Construite en 1893   Schweizerische Industrie Gesellschaft Neuhausen
Transformée en 1927 en C 28 II par les ateliers YStC
Long 9,50 m   Poids 6,1 t   Places 28

 

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Voiture voyageurs   N°25 série B2 21-28
Constructeur :  Schweizerische Industriegesellschaft, Neuhausen am Rheinfall
Mise en service : 1893   Année de transformation :  1927
Longueur : 9,5 m   Poids : 5,5 t Places 40

 

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Voiture voyageurs   N°24   série C 21-24
Constructeur :  Schweizerische Industriegesellschaft, Neuhausen am Rheinfall
Mise en service :    1893   Année de transformation : 1928
Longueur : 9,5 m   Poids : 6,5 t Places 40

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Voiture voyageurs   BC série 14-15   B 33
Constructeur : Schweizerische Industriegesellschaft, Neuhausen am Rheinfall
Mise en service : 1912   Année de transformation :  1945
Longueur :  9,5 m   Poids : 6,5 t   Places 2e. 12   3e : 48
 

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Fourgon FZ N°51 
Schweizerische Industriegesellschaft, Neuhausen am Rheinfall
Mise en service : 1893    Année de transformation : 1936
Longueur : 8,65 m     Charge maximum : 5 t     Poids : 6 t
 

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Wagon série K 101- 112
Constructeur : Schweizerische Industriegesellschaft, Neuhausen am Rheinfall
Mise en service : 1893   Année de transformation : 1934
Longueur : 7,2 m   Charge maximum : 10 t   Poids : 5,1 t   

 

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Wagon série K 113-118
Constructeur : Schweizerische Industriegesellschaft, Neuhausen am Rheinfall
Mise en service : 1900  
Longueur : 7,2 m   Charge maximum : 10 t   Poids : 5,2 t   
 

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Wagon K 119   série K 119 – 122
Constructeur : Schweizerische Industriegesellschaft, Neuhausen am Rheinfall
Mise en service : 1912    Année de transformation :  1981 en X504 
Longueur : 7,2 m   Charge maximum : 10 t   Poids : 5,8 t  

 

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Wagon tombereau E 202
Constructeur : Schweizerische Industriegesellschaft, Neuhausen am Rheinfall
Mise en service : 1893   Longueur : 7,2 m   Charge maximum : 10 t   Poids : 4,4 t
 

 

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Wagon tombereau série L 201-204
Constructeur : Schweizerische Industriegesellschaft, Neuhausen am Rheinfall
Mise en service : 1893   Longueur : 7,2 m   Charge maximum : 10 t   Poids : 4,4 t
 

 

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Wagon tombereau série L 205 - 206
Constructeur : Pétolat, Dijon (France)
Mise en service :  1905   Longueur : 7,2 m   Charge maximum : 10 t    Poids : 5,3 t
 

 

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Wagon tombereau L 207 - 208
Constructeur : Ateliers YStC, Yverdon
Mise en service : 1911    Longueur : 7,2 m   Charge maximum : 10 t   Poids : 5,4 t
 

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Wagon tombereau série L 209 - 211
Constructeur : Baume et Marpent, Haine St Pierre (Belgique)
Mise en service : 1886   Longueur : 6,72 m   Charge maximum : 10 t   Poids :  5,5 t
 

 

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Wagon plat série M 301 - 304
Constructeur : Schweizerische Industriegesellschaft, Neuhausen am Rheinfall
Mise en service : 1893   Longueur : 7,2 m   Charge maximum : 10 t   Poids : 4,5 t
 

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Wagon plat série M 307 - 310 I
Constructeur : Pétolat, Dijon (France)
Mise en service : 1906   Longueur : 7,2 m   Charge maximum : 10 t   Poids : 4,7 t
 

 

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Wagon de service X 501 
Constructeur : Schweizerische Industriegesellschaft, Neuhausen am Rheinfall
Mise en service : 1900   Poids : 6 t   Longueur : 7,6 m   Charge maximum : 10 t
 

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Wagon de service X 505
Constructeur : Schweizerische Industriegesellschaft, Neuhausen am Rheinfall
Mise en service : 1893   Poids : 5 t   Longueur : 7,5 m   Charge maximum : 10 t
 

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Wagon grue X 506
Constructeur : Schweizerische Industriegesellschaft, Neuhausen am Rheinfall
Mise en service : 1893   Poids : 7 t   Longueur :  5,8 m   Charge maximum : 10 t
Année de rénovation : 1975

 

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Les wagons de service avec benne basculante    série X 511-512
Constructeur : Schweizerische Industriegesellschaft, Neuhausen am Rheinfall
Mise en service : 1893
Poids : 6 t   Longueur : 7,5 m   Charge maximum : 15 t
 

 

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Ambiance sur la ligne

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Entrée en gare de Sainte Croix   G4/4N°4   G2/3 2/2   SLM 2171 + 1481-1483 en 1928

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Gare de Sainte Croix, A. Dériaz éditeur Baulmes 1916

 

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Tunnel de l’Onglettaz, A. Dériaz éditeur Baulmes 1900

 

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Rapilles de Baulmes, A. Dériaz éditeur Baulmes 1904

 

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Gare de Six Fontaines, A. Dériaz éditeur Baulmes 1902 

 

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Entre Essert et Vuiteboeuf, « Reine Berthe » A. Dériaz éditeur Baulmes 1900

 

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Gare de Baulmes, A. Dériaz éditeur Baulmes 1910

 

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Gare de Valeyres sous Montagny, A. Dériaz éditeur Baulmes 1900

 

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Gare d’Yverdon, Coll YStC BVA 1898  

 

Le paysage depuis la ligne

 

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Imprimerie Sadag, Genève 1900

 

La publicité

 

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Liste des abréviations

Locomotives :

G=    G = locomotive à voie étroite 
G 2x 2/2    2x 2/2 = 2 x 2 essieux moteurs sur 2        total 4 essieux
G 4/4    4 essieux moteurs sur 4                        total 4 essieux 
G 2x 3/3    2x 3/3 = 2 x 3 essieux moteurs sur 3       total 6 essieux
G 2/3 + 2/2    2/3 2 essieux moteurs 1 essieu porteur      
    2 x 2 essieux moteurs sur 2      total 5 essieux 

Voitures voyageurs 

AS    Voiture 1 ère classe salon
A     Voiture 1 ère classe
B    Voiture 2 ème classe
BC    Voiture 2 ème et 3 ème classe
C    Voiture 3 ème classe

Wagons

Fz    Fourgon avec compartiment pour la poste

Wagons marchandises

E    tombereau à essieux
K    couvert à essieux
L    wagon ouvert à essieux 
M     wagon plat à essieux    
X    wagon de service


Sources :

Scriptorium BCU Lausanne
Archives personnelles 

Cartes postales :

Alphonse Dériaz Baulmes, Henri Paillard Sainte Croix, Henri Cornu Colombier, Rossi & fils Yverdon, BVA bureau vaudois d’adresse Lausanne, Imprimerie Sadag Genève

Décembre 2024
 

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