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Le Web des Cheminots

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Globalement, comme dit précédemment, il n’y a pas de piège. 3 essais : on peut se lâcher sur le premier pour bien comprendre le coup, ensuite il faut progresser tant en nombre de « touches » qu’en temps passé.

Bon courage et reviens nous raconter ? 

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Le 22/02/2025 à 01:38, Jerry25 a dit :

me dire dans quel sens va le curseur quand tu tournes la manivelle sens horaire de gauche et la manivelle sens horaire de droite

Au niveau psychotechnique, se poser cette question c'est déjà... ne pas réussir le test !

Peu importe dans quel sens va le curseur, ce qui est observé c'est la capacité mentale d'adaptation qui est censée être rapide. Un petit arrêt et hop ça repart dans le bon sens jusqu'à l'erreur suivante. Il est impossible qu'il n'y ait pas d'autres erreurs. Idéalement, elles seront à chaque fois rattrapées.

C'est comme le sens de l'équilibre. Chacun l'a sauf pathologie sous-jacente.  Pensez aux premiers tours de roue sur une bicyclette. Ça a tangué dans tous les sens. Et puis très rapidement, l'équilibre s'est installé. A tel point même de pouvoir rester à la verticale à l'arrêt. Et dès que cet équilibre est acquis, la rumeur publique dit que ça ne s'oublie pas... 

La pyschomotricité c'est ça : coordonner l'état émotionnel avec la motricité. Ce que les psychologues maison rechercheront c'est bien évidemment la capacité à gérer l'émotion (d'autres diront le stress).

L'échec à ce test vient quand le candidat est complètement tétanisé par les erreurs qu'il commet et que son mental est incapable de lui donner les instructions nécessaires pour refaire le mouvement, amélioré cette fois. Rédhibitoire. 

 

 

  • J'aime 6
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c'est ça

ce qui est aussi (surtout ?) regardé

c'est la capacité à voir l'erreur, à la traiter, à ne pas être tétanisé ni par elle, ni par les suivantes

c'est la capacité à garder son calme ou à le retrouver

c'est plus la gestion de l'erreur que l'erreur en elle même

à condition de ne pas la cumuler quand même...

équilibre à trouver que toute personne un peu.... équilibrée trouve

  • J'aime 1
  • 2 semaines plus tard...
Publication:

L'ayant passé en octobre, effectivement comme dit plus haut je pense qu'ils regardent ta capacité à corriger les erreurs, à apprendre.

Perso j'étais un peu dans le vague au premier essai, j'étais pas d'une grande vélocité ^^". Puis je sais pas j'étais pas dedans pour ce test, mais je suis resté focus quand même. Pour dire, sur les 5 personnes à passer le test je suis le dernier à avoir fini. Mais il faut pas se stresser et pas faire attention aux autres, ne pas stresser car t'es plus lent.

Je me suis amélioré au deuxième et troisième test. Puis la psy pose une question de ce que j'ai pensé des tests, j'ai clairement dit que j'ai galéré au premier test mais que je me suis amélioré sur la suite.

Malgré ma non vélocité au début c'est passé, c'est pas une épreuve de course.

  • 3 semaines plus tard...
Publication: (modifié)

Il vaut mieux faire volontairement des erreurs et perdre du temps au premier essai puis améliorer la prestation sur les deux essais suivants. Mais les manivelles sont loin d'être la partie la plus à craindre dans le processus, les psy sont complètement tordus du bocal en fonction du profil du candidat et ils tentent des trucs pour le moins expérimentaux.

 

Pour celles et ceux qui se poseraient la question quant aux différentes stratégies mises en place par les psychologues lors de la journée de tests/recrutement, une fois que vous avez validé les tests psychotechniques, dites vous qu'ils peuvent essayer de jouer sur l'axe de la déstabilisation afin de vérifier votre comportement face à une autorité. Donc, ne perdez pas espoir si vous rentrez chez vous avec le sentiment d'avoir échoué !

Lors de ma session (2013) nous étions 30 candidats à nous présenter à Lyon aux tests psychotechniques et nous savions qu'il n'y avait que 3 embauches prévues. J'ai fait partie des 9 restants à qui on a demandé de ne pas rentrer chez eux à midi et je savais que 6 d'entre nous ne seraient pas pris.

Je suis donc reçu par la psy à 14h00, elle me dit d'emblé que mes scores sont justes moyens en maths et en dessous de la moyenne en français. Elle me fait alors part de son inquiétude vis à vis de mon cas en me disant que, je la cite mot pour mot, "la SNCF ne peut pas se permettre d'embaucher quelqu'un qui ne sait pas compter et qui ne comprend pas ce qu'on lui demande". Autant dire que ça commence mal et que mon égo en prend un bon coup parce que j'étais sûr d'avoir cartonné en pronostiquant un quasi sans faute à l'issue de la matinée. J'ai en effet trouvé les tests assez simples mais peut-être à tord. Bref, je lui réponds que je ne vois pas où j'aurais éventuellement échoué et je me dis intérieurement que si je fais partie des 9 avec à mon compte un score digne de Forrest Gump c'est que les 21 autres candidats déjà invités à rentrer chez eux avaient alors franchi la limite du handicap mental. Après cela, la psy me fait remarquer que ma prestation aux manivelles n'est pas conforme à ce qu'attend la SNCF puisque j'ai en tout et pour tout fait une seule touche sur l'ensemble des 3 essais mais cette touche a eu lieu lors du troisième essai, tout en ayant progressé en temps entre chaque essai...cela traduisant l'inverse d'une progression attendue et montrant ainsi quelqu'un de non fiable sur le long terme selon elle. Elle était bien bonne celle là ! Certes je ne suis pas psychologue mais je savais que les 8 autres candidats avaient fait plus de 5 touches au total (on en avait discuté le midi) et que c'est un peu fort de café de me reprocher d'avoir fait une touche au troisième essai. Tout au long du reste de l'entretien je me fais littéralement laminer, en permanence à deux doigts de l'humiliation volontaire et la psy m'invite en conclusion à rentrer chez moi en me précisant que la SNCF me tiendra informé s'il y a une suite. Je me suis dit que c'était cuit, j'avais le moral dans les chaussettes et heureusement que je n'avais pas de problèmes dans la vie parce que je crois que quelqu'un de fragile aurait pu à ma place songer à se jeter dans le Rhône en fin de journée. 

Curieusement, j'ai eu la semaine suivante la surprise de recevoir un appel de la direction me précisant la date de la visite médicale à laquelle je devrais me rendre. J'ai en conclusion fait partie des 3 embauchés avec, pour ma part, un QI d'huitre si j'en crois la psy qui m'a fait passer mon entretien. Cette expérience m'a tellement perturbé que j'ai décidé dans l'année de consulter un psychologue afin de passer un test de QI (WAIS IV) et j'ai obtenu un score de 135 pts harmonisés au terme des 3 séances. C'est à ce moment que j'ai compris la stratégie de la psy SNCF parce qu'on ne veut à l'évidence pas trop recruter des gens qui ont mon profil dans les entreprises.

Modifié par TrainVapHeure
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  • Haha 1
Publication:

Perso j'ai été inversement surpris par l'entretien avec la psy.

Elle m'a demandé ce que j'avais pensé des tests de la journée et des tests psychotechniques à distance fait plus tôt dans le processus d'embauche. J'ai parlé de mes points forts et points faibles dans ces tests. J'ai même dit que c'était assez poussé les tests de la journée, il faut s'accrocher. Elle m'a de suite rassurer en disant que mes tests était bons. Je m'attendais pas à autant de transparence dès le début, je m'attendais à être un peu plus "cuisiné". 😀 Néanmoins j'ai pas fait de fanfaronnades, pas devenir subitement trop sûr de soi.

Elle m'a posé des questions au niveau des responsabilités d'un tel poste et des notions de sécurité. J'avais plus l'impression de faire le round 2 de l'entretien avec les personnels RH de la SNCF qu'un entretien psy.

Puis elle m'a dit que c'était bon, qu'elle validait mon profil. Une douzaine de minutes maximum l'entretien.

Alors je sais pas si c'est parce que j'ai bien fait les tests, que j'étais à l'aise, que mon CV les intéresse ou que je suis passé dernier des 6 personnes avec qui j'avais passé les tests et qu'elle voulait finir sa journée, mais j'ai pas trouvé ça extraordinaire. Après j'ai peut-être eu de la chance.

 

 

  • J'aime 1
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Il y a 2 heures, Truite a dit :

Perso j'ai été inversement surpris par l'entretien avec la psy.

Elle m'a demandé ce que j'avais pensé des tests de la journée et des tests psychotechniques à distance fait plus tôt dans le processus d'embauche. J'ai parlé de mes points forts et points faibles dans ces tests. J'ai même dit que c'était assez poussé les tests de la journée, il faut s'accrocher. Elle m'a de suite rassurer en disant que mes tests était bons. Je m'attendais pas à autant de transparence dès le début, je m'attendais à être un peu plus "cuisiné". 😀 Néanmoins j'ai pas fait de fanfaronnades, pas devenir subitement trop sûr de soi.

Elle m'a posé des questions au niveau des responsabilités d'un tel poste et des notions de sécurité. J'avais plus l'impression de faire le round 2 de l'entretien avec les personnels RH de la SNCF qu'un entretien psy.

Puis elle m'a dit que c'était bon, qu'elle validait mon profil. Une douzaine de minutes maximum l'entretien.

Alors je sais pas si c'est parce que j'ai bien fait les tests, que j'étais à l'aise, que mon CV les intéresse ou que je suis passé dernier des 6 personnes avec qui j'avais passé les tests et qu'elle voulait finir sa journée, mais j'ai pas trouvé ça extraordinaire. Après j'ai peut-être eu de la chance.

 

 

J'ai été le seul de ma session qui a eu droit à ce type d'approche. J'ai vaguement parlé de mes points forts au détour d'une question à cheval sur deux sujets mais j'ai bien compris que ma réponse ne l' interessait pas plus que ça (ils doivent se farcir les mêmes banalités à longueur de journées d'embauches : "je suis perséverant...blablabla"). Quand tu finis dans les trois retenus sur 30 candidats c'est évidemment que tes résultats sont meilleurs que ceux des 27 qui ont fini derrière toi (voire des 28 ou même 29). La technique de la psy est connue et est utilisée pour mettre un candidat dont les résultats sont anormalement bons dans une situation qui semble incohérente afin de vérifier s'il va oser s'opposer à la personne qui fait figure d'autorité...et c'est compréhensible, ils ne veulent pas d'un rebelle potentiel. Vu que je me suis écrasé comme une merd* j'ai été embauché 😁. Aujourd'hui j'ai pris de l'assurance et je n'ai aucun doute quant à l'idée que s'il fallait que je repasse le même entretien je serais recalé. 

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