Questions Des Parlementaires Au Gouvernement Sur L’actualité Ferroviaire

[katamiaw]

Les questions des parlementaires au Gouvernement sur l’actualité ferroviaire et les réponses des ministres concernés.

>> Kléber Mesquida, député de l’Hérault, a appelé l’attention du Premier ministre sur la liaison ferroviaire Montpellier – Barcelone. Il a notamment demandé le calendrier exact des travaux et les mesures qui pourront être prises afin que la réalisation de la portion ferroviaire Montpellier – Barcelone se fasse en cohérence et conformément aux engagements pris dans le cadre européen (…). En réponse, le ministre des Transports a indiqué que les projets ferroviaires en Languedoc-Roussillon avaient pour objet d’améliorer les communications de l’arc sud-méditerranéen en reliant les réseaux à grande vitesse français et espagnol et de répondre à la nécessité de développer le fret ferroviaire sur l’arc languedocien, la première phase de ces projets étant la section internationale Perpignan – Figueras (…).

Question écrite n°31586 – Réponse parue au JO du 18/07/2006 Pour en savoir plus

>> Georges Fenech, député du Rhône, a interrogé le ministre des Transports sur le projet de contournement fret ferroviaire de l’agglomération lyonnaise et sur les différents scénarios possibles. Rassurant le député, Dominique Perben a indiqué que les études étaient en cours et que RFF élaborait notamment les éléments qui permettront en 2007 d’engager une concertation sur le choix du fuseau sud, afin que cette décision intervienne en même temps que l’approbation ministérielle de l’avant-projet de la section nord. Il a également précisé avoir définitivement abandonné le doublement de la ligne Grenay – Saint-Fons, qui serait passée par les zones les plus urbanisées de l’agglomération lyonnaise.

Question orale sans débat du 5 décembre 2006 – JO Assemblée nationale du 5 décembre 2006 (débats parlementaires, questions) Pour en savoir plus

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Et qui s'interroge sur les liaisons ferroviaires disparues qui redeviendront nécessaires d'ici 30 ans? Lorsque la route sera complètement saturée sans possibilités d'élargissement et lorsque le pétrole deviendra une denrée rare, le ferroviaire redeviendra LE moyen de transport sur grandes distances (plus de 60 km). Il faudrait commencer à y songer, la décrépitude du réseau avance, on chipote pour ouvrir ou moderniser certaines relations nécessaires (LGV franco-espagnoles, Carpates, Canfranc...) mais on ouvre à grand frais de autoroutes qui ne seront jamais rentables à moins de les faire payer le prix fort (Grenoble - Gap).

L'économie, la cohésion sociale, les transports, l'industrie et l'écologie sont les éléments d'un ensemble qui est stable uniquement si chacun de ces éléments est lui même stable. Si on en supprime un, tout s'écroule...