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Le Web des Cheminots

Et Une Couche Sur Les Régimes Spéciaux -


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Je ne pense pas que ce soit du defaitisme mais plutot du réalisme, a partir du moment où, dans la société une tres grande majorité de personnes ne veulent plus des regimes speciaux, ceux-ci sont condamné a terme...... D'autant que je n'ai pas entendu un reprensentant d'un parti politique defendre ces regimes speciaux. (Cela ne veux pas dire que cette idée me plait)

Je suis du même avis que toi quand tu dis qu'il s'agit plutôt de réalisme. Même si cela est à notre encontre, il faut savoir regarder la vérité en face et accepter le principe qu'une évolution est inévitable même si comme déjà dit, c'est à notre défaveur. Après, je pense qu'il vaut mieux négocier un meilleur échapatoire et donc limiter les dégâts que d'aller au mur et ne rien avoir.

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A mon sens il y a deux possibilités;

- refuser le principe de la modification des regimes spéciaux mais accepter d'en discuter afin d'obtenir des compensations.

- refuser toute modification des régimes spéciaux quitte a aller dans le mur - et c'est ce qui se passera si on n'applique pas le point ci-dessus (Si N.Sarkosy est elu je ne voie pas comment on pourrait s'y opposer etant donné qu'une majorité des Français l'aura élu, en principe pour son programme)

Ceci dit je sais ce qui se passera; nos syndicats refuseront tout dialogue, une loi mettant fin aux régimes spéciaux sera votée a l'assemblée grace a la majorité en place et on sera b....... en beauté. la-dessus nos syndicats nous expliquerons qu'on a perdus car nous n'etions pas tous unitaire et que c'est la faute des agents qui ne sont pas battus avec eux ......

Il n'y a pas besoin d'etre extralucide pour savoir que cela se passera ainsi.

Pour les personnes qui pensent qu'on peut se battre, j'aimerais qu'ils m'expliquent comment ils iront a l'encontre de la volonté de la population.

Ceci n'est pas du défaitisme, c'est malheureusement de la logique.

A voir, car si ça fait comme les dernières élections, ce ne sera vraiment pas pour son programme.

Et pour le refus du dialogue, c'est bien beau de dire que les syndicats refusent le dialogue... mais faudrait-il qu'en face il y ait quelqu'un pour les écouter déjà.

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Et hop ça dérape

encore une polémique en perpective...

Une "erreur technique" fait disparaître

une déclaration controversée de Sarkozy

sur le site info de TF1/LCI

PARIS (AP) - Un des passages-clés de l'émission "J'ai une question à vous poser", au cours de laquelle Nicolas Sarkozy a répondu lundi à un panel de Français, n'a pas été diffusé sur le site Internet du groupe TF1 en raison d'une "erreur technique", a assuré la chaîne, qui dément toute censure. TF1 a précisé travailler au rétablissement de l'intégralité de la vidéo.

Le passage en question concerne un moment de tension au cours duquel Nicolas Sarkozy a défendu sa phrase "La France, on l'aime ou on la quitte". "Quand on habite en France, on respecte ses règles: on n'est pas polygames, on ne pratique pas l'excision sur ses filles, on n'égorge pas le mouton dans son appartement", a dit le ministre, soulevant à la fois les applaudissements d'une partie du panel présent sur le plateau, mais également l'indignation ("c'est honteux", "je me sens insultée", a crié une jeune femme d'origine algérienne) chez d'autres.

"On a eu de gros problèmes techniques" qui ont conduit à la perte d'un premier enregistrement, a expliqué à l'Associated Press Pascal Emond, le rédacteur en chef du site tf1.lci.fr. L'enregistrement de secours finalement mis en ligne avait lui coupé "de façon automatique" trois ou quatre minutes d'émission dont le passage en question, mais "on n'a pas fait vraiment attention", a-t-il expliqué.

"On ne fait pas de censure", a assuré M. Emond notant que ça n'aurait eu "aucun sens" de supprimer un passage cité dans les commentaires de toute la presse. "Ce n'est pas une volonté de notre part".

Il a expliqué que l'absence de cette séquence n'a été constatée que lorsque les journalistes du "Nouvel Observateur", alertés par une internaute, ont soulevé la question. Les techniciens de la chaîne étaient en train de rétablir la vidéo dans son intégralité, a-t-il assuré vers 17h30. La séquence concernée devrait également figurer dans la sélection des meilleurs passages de l'émission qui devait être mise en ligne en fin d'après-midi. AP

Sur le Net: http://tf1.lci.fr/infos/elections-2007/

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Le passage en question concerne un moment de tension au cours duquel Nicolas Sarkozy a défendu sa phrase "La France, on l'aime ou on la quitte". "Quand on habite en France, on respecte ses règles: on n'est pas polygames, on ne pratique pas l'excision sur ses filles, on n'égorge pas le mouton dans son appartement", a dit le ministre, soulevant à la fois les applaudissements d'une partie du panel présent sur le plateau, mais également l'indignation ("c'est honteux", "je me sens insultée", a crié une jeune femme d'origine algérienne) chez d'autres.

"On a eu de gros problèmes techniques" qui ont conduit à la perte d'un premier enregistrement, a expliqué à l'Associated Press Pascal Emond, le rédacteur en chef du site tf1.lci.fr. L'enregistrement de secours finalement mis en ligne avait lui coupé "de façon automatique" trois ou quatre minutes d'émission dont le passage en question, mais "on n'a pas fait vraiment attention", a-t-il expliqué.

Bien que je n'aprécie que moderement N.Sarkosy je suis d'accord avec ce qui est en gras et je suis pas choqué pas ce qui est en bleu je ne voie pas là matiere a contreverse....J'aimerai savoir pour quelle raison cette femme c'est sentie insultée ???

Modifié par Vinces
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Bien que je n'aprécie que moderement N.Sarkosy je suis d'accord avec ce qui est en gras et je suis pas choqué pas ce qui est en bleu je ne voie pas là matiere a contreverse....J'aimerai savoir pour quelle raison cette femme c'est sentie insultée ???

C'est vrai, mais c'est quand même généraliser à toute une population ces actes tout à fait marginaux. Toujours le même discours. On représente une communaté par un détail afin de dresser le reste de la population contre. Il s'agit là de xénophobie.

Tu es le premier à hurler quand il stigmatise la "France qui bloque les trains" pour parler des cheminots. C'est la même chose, même s'il s'en défend. C'est une manière pour lui de piétiner les platebandes de Le Pen!

Ce sinistre personnage n'est autre qu'un extrème droite très calculateur qui durcit son discours petit à petit. Il va faire des déçus s'il passe, mais ça sera trop tard pour revenir en arrière.

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Bien que je n'aprécie que moderement N.Sarkosy je suis d'accord avec ce qui est en gras et je suis pas choqué pas ce qui est en bleu je ne voie pas là matiere a contreverse....J'aimerai savoir pour quelle raison cette femme c'est sentie insultée ???

Et le cochon dans la baignoire on a le droit ???? cestachier

peut on aimer la France et la quitter??

Modifié par ouragan
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Après, je pense qu'il vaut mieux négocier un meilleur échapatoire et donc limiter les dégâts que d'aller au mur et ne rien avoir.

Mais tu veux négocier quoi, pendant combien de temps et avec quelles garanties? Tout le monde cotise 42,5 ans et après?

Le prochain gouvernement en 2012 va encore faire une réforme des retraites et allonger les cotisations à 45 ans et après en 2017 un autre gouvernement qui va encore faire une réforme des retraites et porter les cotisations à 47,5 ans en expliquant qu'il n'y a rien pour les payer alors qu'on est un pays qui produit de plus en plus de richesse.Et après, 2022 encore une réforme qui va allonger les cotisations à 50 ans.Et après, on s'arrête là ou on continue? Et vous qui avez 20 où 30 ans aujourd'hui ,commencez à faire vos calculs où dites moi si je suis complètement à côté de la plaque et si oui prouvez moi le contraire.

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Invité ibrahima

Le nombre n'a pas toujours raison. Il faut savoir aller outre la vox populi (qui n'est qu'une oeuvre des médias ne l'oublions pas), en 1933 le nombre n'avait pas raison de l'autre côté du Rhin, si l'on s'en tenait à l'opinion publique, il y aurait encore la peine de mort dans ce pays, pas de R.M.I. pour ceux qui ne travaillent pas, pas d'allocations familliales pour "ces étrangers qui viennent en France que pour çà" (avec les guillemets de citations, le bruit et l'odeur souvenez-vous !), des gens en prisons pour des délits mineurs, le droit à l'auto-défense... Toutes ces idées, ce sont en principe les mêmes personnes qui les véhiculent.

Ibrahima

Modifié par ibrahima
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Je suis du même avis que toi quand tu dis qu'il s'agit plutôt de réalisme. Même si cela est à notre encontre, il faut savoir regarder la vérité en face et accepter le principe qu'une évolution est inévitable même si comme déjà dit, c'est à notre défaveur. Après, je pense qu'il vaut mieux négocier un meilleur échapatoire et donc limiter les dégâts que d'aller au mur et ne rien avoir.

Et tu veux négocier quoi? Pour le moment, je n'ai pas l'impression que ceux qui comptent s'attaquer à notre régime, veuillent bien discuter.

Enfin ce ne sont que des promesses électoralistes pour le moment. Certains m'ont l'air à cours d'arguments pour ne baser leur campagne en priorité sur ce sujet.

Maintenant, s'ils sont élus, on verra s'ils tiennent leurs promesses, car ce sont des champions dans la catégorie... bigbisous

Modifié par Typiac
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Sans esprit partisan , je note que Sarko , deja aux grands leviers du PRS de la France depuis qq années aurait deja

pu mettre en place pas mal de chose de se qu'il " annonce " .

Beaucoup de gesticulation, n'ouvrez pas la fenetre , ca ferait un courant d'air ce brassage d'air mediatique !!!.

Malheureusement , je ne vois pas encore d'adversaire convainquant pour equilibrer le debat et donner des alternatives

economiques serieuses et realisables .

Bref , un peu dans l'attente de la suite .. pour les retraites , de tous ( speciaux ou pas )

Deja je sais que je vais bosser jusqu'a 65 ans ou pas loin ... lapleunicheuse en ayant commencé a 20 ans

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c'est parti certains vont négocier notre régime de retaites

il faut surtout ne pas céder à la panique et commencer à brader nos retraites!!!!!!!!!!!!!

Ce n'est aucunement du defaitisme , c'est bel et bien de la strategie. le but etant de negocier un regime special moins cher mais toujours tres avantageux...

Effectivement, etant donné que ni le peuple, ni le legislatif ne seront avec vous, vous avez toutes les chances d'aller droit dans le mur en refusant toute negociation. Ou alors les gouvernement susccesifs ireont tous de leur reforme, qui grignoteront petit a petit les regimes speciaux.

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Ce n'est aucunement du defaitisme , c'est bel et bien de la strategie. le but etant de negocier un regime special moins cher mais toujours tres avantageux...

Effectivement, etant donné que ni le peuple, ni le legislatif ne seront avec vous, vous avez toutes les chances d'aller droit dans le mur en refusant toute negociation. Ou alors les gouvernement susccesifs ireont tous de leur reforme, qui grignoteront petit a petit les regimes speciaux.

Une stratégie ? il n'y a rien à négocier c'est tout ou rien et après ? lis voir le message 34

Je n'ai pas entendu Sarkosy parler de négociations,il a même répondu à la "petite vieille" qui avait une petite retraite,que pour lui en donner plus il fallait réformer les régimes spéciaux pour dégager suffisamment de moyens et après ça tu crois qu'elle va voter qui? et crois-tu qu'elle en aura plus après?

Modifié par ____
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C'est vrai, mais c'est quand même généraliser à toute une population ces actes tout à fait marginaux. Toujours le même discours. On représente une communaté par un détail afin de dresser le reste de la population contre. Il s'agit là de xénophobie.

Tu es le premier à hurler quand il stigmatise la "France qui bloque les trains" pour parler des cheminots. C'est la même chose, même s'il s'en défend. C'est une manière pour lui de piétiner les platebandes de Le Pen!

Ce sinistre personnage n'est autre qu'un extrème droite très calculateur qui durcit son discours petit à petit. Il va faire des déçus s'il passe, mais ça sera trop tard pour revenir en arrière.

Ce sont des actes qui existent en France, qui bafouent les droits de la femme ( et du mouton lapleunicheuse humour inside) et qu'il faut bien entendu combattre. Mais quand Sarko declare cela, ce n'est pas dans le but de denoncer ces pratiques d'un autre age, c'est avant tout pour , encore et toujours, mettre a dos les francais entre eux, les minorités contre la majorité.

je vais etre cru, mais en gros il a voulu dire qu'il allait eduquer la minorité arabe et noire de France, leur apprendre les bonnes manières, les passer au "karcher" comme il aime le dire, ce non pas forcement parce qu'il le pense ou qu'il va le faire, mais pour chatoyer les oreilles des electeurs les plus a droite... Sans pour autant faire acte de propos racistes.

Effectivement Sylvain, ca sent les methodes lepenistes a plein nez...

Modifié par thesofasurfer
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Le nombre n'a pas toujours raison. Il faut savoir aller outre la vox populi (qui n'est qu'une oeuvre des médias ne l'oublions pas), en 1933 le nombre n'avait pas raison de l'autre côté du Rhin, si l'on s'en tenait à l'opinion publique, il y aurait encore la peine de mort dans ce pays, pas de R.M.I. pour ceux qui ne travaillent pas, pas d'allocations familliales pour "ces étrangers qui viennent en France que pour çà" (avec les guillemets de citations, le bruit et l'odeur souvenez-vous !), des gens en prisons pour des délits mineurs, le droit à l'auto-défense... Toutes ces idées, ce sont en principe les mêmes personnes qui les véhiculent.

Ibrahima

Il y a plein de chose interressant la-dedans, de vrais problemes de société en tout cas, ma position sur ces sujets et j'aimerai bien avoir la votre;

- en 1933 le nombre n'avait pas raison de l'autre côté du Rhin tout a fait d'acord mais il 'y a aucuns rapport avec une modification des regimes spéciaux et une socités raciste et militarisés qui etait mise en place a l'epoque

- si l'on s'en tenait à l'opinion publique, il y aurait encore la peine de mort dans ce pays. Là aussi je suis d'accord, quoique je me demande si dans certains cas (terrorisme avec volonté de tuer le plus de personne posible) la peine de mort n'aurait pas du etre conservée ?

- pas de R.M.I. pour ceux qui ne travaillent pas, le RMI devrai etre a mon sens accompagné par une aide réelle a la réinsertion par la formation et a la recherche d'emploi et limité dans le temps et non comme aujourd'hui un dispositif qui ne fait que conforté une exclution de fait.

- pas d'allocations familliales pour "ces étrangers qui viennent en France que pour çà la en effet si la France n'arrive plus a payer ces retraites il serait logique de ne pas verser d'aides quelques qu'eles soient a des personnes qui ne possede pas la nationnalité Française ou negocier avec les pays d'origine une reciprocité concernant le versement d'aide indentique

- des gens en prisons pour des délits mineurs la en effet ce ne serait pas normal mais il faut aussi relativiser car a partir de quand parle-t-on de delis mineurs? et que faire dans le cas où ceux-ci sont répétitifs ?

- le droit à l'auto-défense Là par contre je suis pour le droit a l'auto-defense un cambrioleur entre chez toit pendant la nuit, il est armé d'un pied de biche pour forcer les porte que fais-tu ? tu lui ouvre les porte de ta maison ? tu lui offre le petit dejeuner ? tu laisse ta famille etre menacer par un individu entré par effraction ?

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Invité ibrahima

Quant au propos du candidat de l'U.M.P. sur T.F. 1 avec la réaction scandalisée de l'algérienne dont j'ai vu la séquence au zapping, je suis également scandalisé (et comme je suis de ceux qui jouent franc-jeu ici, je précise que je ne suis pas musulman), la même chose dite par Lepen aurait succité bien des réactions.

Ce que j'ai entendu, même Yves Boisset n'aurait pas oser le mettre dans la bouche de Jean Carmet dans "Dupont-Lajoie", certains feraient bien de revoir ce film qui a aujourd'hui trente ans, son réalisateur dit lui même que la situation est toujours aussi critique (à mes yeux, à juste titre).

Ibrahima

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Sarkozy : "je ferai la réforme des régimes spéciaux" 5 février sur TF1

4 commentaires Il veut déshabiller Paul le cheminot pour habiller Paulette la commerçante

Il refuse d’augmenter les cotisations sociales patronales mais veut faire travailler les salariés jusqu’à 65 ou 67 ans

Et il refuse de faire payer Bouygues ou Lagardère et les grands patrons, mais il nourrit les fonds de pension au détriment de la repartition...

Au lieu d’élever tout le monde vers le haut, il nivelle les futures retraites vers le bas : avec Sarkozy c’est la pauvreté des retraités annoncée pour toutes et tous, pire encore que Fillon...

Les régimes spéciaux de retraite dans le collimateur de Sarkozy

Les régimes spéciaux de retraites (salariés de la SNCF, de la RATP, d’EDF-GDF) se retrouvent confrontés à un véritable tir de barrage. François Fillon avait précédé Sarkozy en affirmant qu’il faudra réformer ces régimes de retraite « dès le début de la prochaine législature ». Pour la Cour des comptes, il faut leur imposer « les principes prévus par la loi de 2003 ». Pire, ils sont défendus par de Villepin. Le promoteur du CNE et du CPE appelle, en effet, « à ne pas monter certains Français contre d’autres » !

Querelle tactique et accord sur le fond

L’opposition entre Fillon et de Villepin relève de la tactique politicienne. Fillon veut embarrasser de Villepin au moment du débat sur la fusion Suez-GDF. De Villepin ne veut surtout pas que de l’huile soit jetée sur le feu. Mais, sur le fond, il n’y a aucune illusion à se faire : si la droite gagne les élections en 2007 (quel que soit son candidat à la présidentielle), elle cherchera à réformer les régimes spéciaux de retraites et cela ne sera que l’une des multiples régressions sociales que nous aurons alors à subir.

Horace et les Curiaces

Jean-Louis Debré (président UMP de l’Assemblée Nationale) pose une question intéressante à François Fillon : « Pourquoi lorsqu’il était ministre, n’a-t-il pas fait une réforme des régimes spéciaux ? » La réponse est simple : il fallait diviser le salariat pour pouvoir l’affronter sur un sujet aussi sensible que les retraites. Horace choisissait d’attaquer l’un après l’autre chacun des trois Curiaces : le secteur privé, la fonction publique, les régimes spéciaux. En 1993, Balladur avait commencé à la besogne en s’attaquant aux retraites des salariés du secteur privé (40 ans de cotisations, retraite calculée sur les 25 meilleurs années et non sur les 10…) En 1995, Juppé, s’appuyant sur l’inégalité créée par Balladur entre salarié du privé et du public s’attaquait, au nom de l’égalité, à la retraite des fonctionnaires et aux régimes spéciaux. L’énorme mobilisation de novembre-décembre 1995 l’obligeait à reculer. Fillon en a tiré les leçons : en 2003, il ne s’est attaqué qu’aux seuls fonctionnaires. Il estime maintenant qu’il est temps d’en finir avec les régimes spéciaux, toujours au nom de sa conception de l’ « égalité », celle du nivellement par le bas.

En 1995 les salariés du public ont défendu les intérêts de tous les salariés

En 1995, les salariés de la fonction publique, ceux de la SNCF, d’EDF-GDF, de la Ratp ont été accusés de défendre des « intérêts corporatistes ». En réalité, en défendant leurs propres retraites, ils ont défendu les retraites de tous les salariés, du privé comme du public. Pendant 8 ans, aucun gouvernement n’a osé remettre en cause les retraites dans le public mais aussi dans le privé. Il n’était pas possible, en effet, d’exiger des salariés du privé une augmentation de leur durée de cotisation tant que les salariés du public bénéficiaient de 37,5 années et demie. Mais en 2003, Fillon ne s’est pas contenté d’obliger les salariés du public à cotiser 40 annuités. Dès 2008, la loi qu’il a fait voter, augmentera d’un trimestre par an ans la durée de cotisation dans le privé et dans le public. Les 45 annuités préconisées par le Medef sont en bonne voie.

Pourquoi les salariés sont-ils les seuls visés ?

Curieusement, le tir de barrages contre les régimes spéciaux de retraites ne vise que les salariés. Pourtant, au nom de l’ « égalité », il existerait d’autres cibles. Les « retraites chapeaux », tout d’abord. Elles sont financées à grands frais par les entreprises et permettent à bien des dirigeants d’entreprise de bénéficier d’une retraite approchant souvent de très près leur salaire d’activité. Ce sont autant de sommes qui sont détournés de l’augmentation des cotisations retraites patronales et qui nuisent à l’équilibre des régimes de retraite des salariés du secteur privé. Ensuite, les transferts entre régimes de retraite, ce qu’on appelle la « compensation ». Ils se font au détriment des régimes de salariés et au profit des régimes de non-salariés (agriculteurs, professions indépendantes, commerçants, professions libérales…). En quoi est-ce acceptable alors que ces professions paient des cotisations nettement inférieures à celle des salariés (cotisations salariés + cotisations employeurs) et ont toujours refusé un alignement de leurs cotisations sur celles des salariés ?

Un enjeu financier au total peu important

Il s’opère, tout d’abord,une confusion entre les régimes spéciaux de retraite des trois Fonctions publique (Etat, collectivités territoriales, hôpitaux) et les régimes spéciaux de la SNCF, de la RATP, d’EDF-GDF, des mines. Or, seuls ces derniers sont concernés puisque les trois fonctions publiques ont été au nombre des victimes de la loi Fillon de 2003. L’enjeu est donc beaucoup moins important que ce qui est suggéré.

La Cour des comptes précise, ensuite, qu’il faut réformer ces régimes « en raison des perspectives démographiques » : le nombre de retraités augmente et le nombre de cotisants diminue. C’est un argument un peu court car il ne prend pas en compte les causes de cette évolution démographique. La cause fondamentale de cette évolution est pourtant évidente : la dégradation du service public et le fait que depuis plus de 20 ans, les embauches nécessaires à un fonction correct du service public n’ont pas été effectuées. Il est donc normal que la solidarité nationale intervienne pour financer les retraites de ces régimes. Si tel n’était pas le cas, quel serait le sort des mineurs retraités ? Enfin, lorsque l’on analyse la question des retraites, il est nécessaire d’envisager l’avenir, de faire un peu de prospective. En effet, si la situation démographique des régimes spéciaux n’est pas très favorable aujourd’hui il n’en sera pas de même dans 20 ans. A condition, toutefois que cesse la dégradation du service public. Car la diminution des embauches depuis plus de 20 ans se traduira par une diminution des départs en retraite en 2025. Aujourd’hui, il y a environ 500 000 retraités (certains ne bénéficiant, d’ailleurs, que de pensions de réversion) relevant des régimes spéciaux pour un total de 12 millions de retraités, soit 4,2 %. En 2025 les chiffres seront tout à fait différents : environ 300 000 pour environ 18 millions de retraités, soit 1,6 % du total.

Alors pourquoi tant de bruit pour si peu ? Parce que la droite veut briser les reins de ceux qui ont été le fer de lance des mobilisations de salariés en 1995 et en 2006. C’est aussi l’un des buts des privatisations, même si ce n’est pas le plus important. Parce que la droite veut aller au-delà de l’allongement d’un trimestre par an de la durée de cotisation et aller le plus rapidement possible vers une retraite à taux plein pour 45 années de cotisation. L’article 5 de la loi Fillon lui permet très clairement d’agir ainsi. Mais, sans augmenter les cotisations (ce que le Medef lui interdit) il ne sera pas possible d’équilibrer le financement des régimes de retraite par répartition.. Cela ne sera possible politiquement que quand aura sauté l’ultime verrou symbolique des 37,5 années de cotisation dans les régimes spéciaux.

Pourquoi pas un seul régime de retraite ?

La question est judicieuse. Mais il faudrait d’abord la poser au gouvernement qui, avec la loi Fillon, a fait le lit des fonds de pension et mis à mal la possibilité d’un seul régime unifié de retraite par répartition. Il faudrait ensuite la poser à tous les non-salariés qui ont toujours refusé l’intégration à un régime qui les obligerait à aligner leurs cotisations sur celle du salariat. Il faudrait, enfin, prendre en compte le fait que EDF-GDF et la RATP ont commencé à intégrer (adosser) les retraites de leurs salariés au régime général. Cette intégration a amené le versement d’une soulte par les entreprises concernées, afin de compenser le transfert de charges.

L’égalité des droits : oui, mais comment ?

Il reste cependant une question de fond : pourquoi les salariés d’EDF, la SNCF, la RATP pourraient-ils profiter de conditions de départ en retraite qui seraient plus avantageuses que celles des salariés du privé ou des trois fonctions publiques ? Les salariés des entreprises visées ont la possibilité de partir en retraite à 55 ans, voire à 50 ans. Ils cotisent 37,5 années contre 40 dans les autres secteurs. Leurs retraites sont calculées sur le dernier salaire. Est-ce acceptable au regard du sort imposé aux salariés du privé ou de la Fonction publique ? Que 18 000 agents de conduite de la Sncf (10 % des agents de la Sncf) puissent prendre leur retraite à 50 ans ne paraît pas scandaleux au regard de la nature de leur métier et de la sécurité des usagers. D’ailleurs, les militaires peuvent la prendre bien avant cet âge mais ne font pas l’objet d’une attention aussi soutenue. Ce qui est regrettable, par contre, c’est que la pénibilité du travail et la sécurité (des usagers de la route par exemple) ne soient pas prise en compte dans le secteur privé. Que les 160 000 autres agents de la Sncf puissent partir à 55 ans correspond au versement de cotisations retraites beaucoup plus élevées que dans le secteur privé. En 2000, ces cotisations s’élevaient à 26 % de son salaire pour un salarié du privé (régime général et ARCCO) mais à 36 % de son salaire pour un salarié de la Sncf. Une partie de ces 36 % est certes payés par l’Etat mais c’est aux dépens d’un salaire direct plus élevé. Il faut savoir également que le départ en retraite à 55 ans n’est pas du tout synonyme de retraite à taux plein. En effet, l’âge d’embauche a continuellement reculé : de 18 ans il y a 40 ans à 24/25 ans en moyenne aujourd’hui. Très peu de cheminots bénéficieront donc, dans ces conditions d’un nombre d’annuités suffisantes pour bénéficier d’une retraite à taux plein à l’âge de 55 ans. Leur retraite est calculée sur leur dernier salaire. Mais ce ne serait certainement pas une bonne solution pour les salariés du privé : à la différence du public, un salaire peut considérablement régresser au cours de cette dernière année. La vraie égalité avec les salariés du public serait de revenir au calcul de la retraite sur la base des 10 meilleures années. Les salariés relevant des régimes spéciaux peuvent bénéficier d’une retraite à taux plein au bout de 37,5 années de cotisation. Alors qu’il faut 40 annuités pour les salariés du privé. Alors qu’il faudra (dans le meilleur des cas) ajouter un trimestre par an à ces 40 annuités à partir de 2008 aussi bien pour les salariés du privé que pour ceux des trois fonctions publiques. Il n’y a donc pas égalité. Mais tout le problème est de savoir comment établir cette égalité. L’espérance de vie après 60 ans augmente (même si elle le fait beaucoup moins rapidement que ne l’affirme la loi Fillon). Il pourrait, donc, être possible de discuter d’un allongement de la durée de cotisation Mais cela n’aura aucun sens tant que sévira le chômage de masse et que différer le départ à la retraite obligera des centaines de milliers de jeunes à rester au chômage. Cela n’aura aucun sens, non plus, tant que la durée moyenne d’une carrière dans le secteur privé sera, comme aujourd’hui, égale à 37 ans. Dans les conditions actuelles, en effet, obliger les salariés du privé à cotiser au-delà de 37,5 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein relève d’un déni de réalité, d’une volonté de faire chuter dramatiquement le niveau des retraites sans oser l’avouer. Le patronat licencie à tour de bras les salariés de plus de 50 ans et le gouvernement vient de supprimer le seul frein à cette frénésie : la contribution Delalande qui obligeait à verser entre 8 et 12 mois de salaire pour le licenciement d’un salarié âgé. De plus en plus de salariés du privé (notamment les femmes) partent avec des retraites amputée, de plus en plus proches du minimum vieillesse. Ils seront sans doute la majorité dans 30 ans. Certes, l’égalité est nécessaire. Mais la seule égalité possible, aujourd’hui, si l’on ne veut pas baisser le niveau des retraites, c’est les 37,5 annuités, dans le privé comme dans le public (fonction publique et régimes spéciaux).

Comment financer les retraites ?

L’alignement des régimes spéciaux de retraites sur les autres régimes de retraite des salariés ne concernerait que 1,6 % des retraités en 2025. Il serait donc, de toute façon, parfaitement vain d’attendre de cette réforme une solution au financement des retraites. . C’est pourquoi il est nécessaire de revenir sur la question du financement des retraites. C’est là que se situe la clé du problème. La réforme Fillon ne crée pas de nouvelles ressources pour les retraites. Pour cette loi, l’équilibre financier sera le produit de l’allongement de la durée de cotisation et de la baisse du montant des retraites. Ce qui signifie que dans 30 ans, vieillesse et pauvreté redeviendront synonymes pour la majorité des salariés en retraite, comme il y a 40 ans ! Pourtant, selon le Conseil d’Orientation des Retraites et le rapport Charpin avait calculé qu’il était possible de maintenir le niveau des retraites à condition d’augmenter les cotisations retraites de 15 poins en 40 ans. Cela représente une augmentation de 0,38 point par an. A part le Medef, qui peut prétendre qu’une augmentation de 0,25 point pour les cotisations patronales et de 0,13 points pour les cotisations salariales serait insupportable ? C’est, au contraire, non seulement possible mais souhaitable. Cela serait possible car cela n’empêcherait ni les profits ni les salaires directs d’augmenter. Cela permettrait de financer des retraites égales à 75 % du salaire et (en augmentant plus rapidement le taux des cotisations patronales) de commencer à répartir autrement les richesses. Cela permettrait de commencer à reprendre au capital les 160 milliards d’euros annuels gagnés par les profits au détriment des salaires au cours des 25 dernières années. L’égalisation des retraites se ferait alors par le haut et non par le bas comme le veulent le gouvernement et le Medef.

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Il y a plein de chose interressant la-dedans, de vrais problemes de société en tout cas, ma position sur ces sujets et j'aimerai bien avoir la votre;

- en 1933 le nombre n'avait pas raison de l'autre côté du Rhin tout a fait d'acord mais il 'y a aucuns rapport avec une modification des regimes spéciaux et une socités raciste et militarisés qui etait mise en place a l'epoque

- si l'on s'en tenait à l'opinion publique, il y aurait encore la peine de mort dans ce pays. Là aussi je suis d'accord, quoique je me demande si dans certains cas (terrorisme avec volonté de tuer le plus de personne posible) la peine de mort n'aurait pas du etre conservée ?

- pas de R.M.I. pour ceux qui ne travaillent pas, le RMI devrai etre a mon sens accompagné par une aide réelle a la réinsertion par la formation et a la recherche d'emploi et limité dans le temps et non comme aujourd'hui un dispositif qui ne fait que conforté une exclution de fait.

- pas d'allocations familliales pour "ces étrangers qui viennent en France que pour çà la en effet si la France n'arrive plus a payer ces retraites il serait logique de ne pas verser d'aides quelques qu'eles soient a des personnes qui ne possede pas la nationnalité Française ou negocier avec les pays d'origine une reciprocité concernant le versement d'aide indentique

- des gens en prisons pour des délits mineurs la en effet ce ne serait pas normal mais il faut aussi relativiser car a partir de quand parle-t-on de delis mineurs? et que faire dans le cas où ceux-ci sont répétitifs ?

- le droit à l'auto-défense Là par contre je suis pour le droit a l'auto-defense un cambrioleur entre chez toit pendant la nuit, il est armé d'un pied de biche pour forcer les porte que fais-tu ? tu lui ouvre les porte de ta maison ? tu lui offre le petit dejeuner ? tu laisse ta famille etre menacer par un individu entré par effraction ?

Ces sujets sont assez difficiles. Il a fallu trancher. Pour la peine de mort, heureusement qu'elle n'y est plus, même si parfois c'est difficile de trouver une peine assez forte. mais quand tu parles de terrorisme, bien souvent il s'agit d'actes idéologiques. La peine de mort ne ferait qu'élever les condamnés au rang de martyrs (voir l'exécution de Saddam Hussein)

Ensuite, la prison n'a jamais été la punition idéale. On enferme le problème afin de ne pas en entendre parler quelque temps. On ne résoud rien. Il y a un problème social. Une réduction du temps de travail pour un salaire identique permet d'avoir une véritable vie privée et de famille. Actuellement la famille est un modèle social et une personne sasn famille se retrouve bien vite marginalisée et finit par mal tourner, notamment durant ces derniers temps.

Il y a là une boucle qui peut devenir un cercle vicieux si on prend les problèmes à l'envers, comme c'est fait actuellement.

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Ibrahima a dit :

La population (à juste titre) est pour le retraite à 55 ans des pompiers. Le régime de retraite de l'armée et de la police ne sera pas touché (tant mieux pour eux, ils échappent ainsi à la bêtise poujadiste ) et là les médias sont très discrets. Devinez pourquoi.

Je ne pense pas que ce serait une démarche poujadiste que de comparer le régime de retraite des militaires au notre ...

Les militaires bénéficient d'avantages sans aucune commune mesure par rapport aux régimes spéciaux communément attaqués par la droite, tant en terme de durée de cotisation, de montant de la pension, de reclassement dans des emplois dits « réservés » , d'aides pharaoniques à la création d'entreprise , et j'en passe.

Je déplore que nos syndicats et nos leaders de gauche ( j'entends par gauche la gauche réellement anti-libérale ) adoptent la position de l'autruche sur ce point !

Sinon je partage l'avis général que l'arrivée de Sarko à l'Elysée constitue une grande menace pour notre régime . Au delà de cette considération catégorielle, c'est le service public ferroviaire en général qui serait lourdement menacé . Voir comment Véolia piaffe déjà d'impatience ...

Mobilisons nous tous pour que Sarko n'ait aucune voix cheminote !

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Invité ibrahima

Je veux pas appliquer aux militaires, ce que beaucoup nous repproche. Tant mieux pour eux Ce n'est pas une catégorie de la population qui est favorisée mais une autre partie qui est défavorisée selon moi.

Ibrahima

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Aigleroyal, je viens de lire ton intervention. C'est excellentissime!!! :Smiley_01:okokokokokokokok

Mais comment soumettre tout ça au plus grand nombre de personnes?

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Ibrahima a dit :

Je ne pense pas que ce serait une démarche poujadiste que de comparer le régime de retraite des militaires au notre ...

Les militaires bénéficient d'avantages sans aucune commune mesure par rapport aux régimes spéciaux communément attaqués par la droite, tant en terme de durée de cotisation, de montant de la pension, de reclassement dans des emplois dits « réservés » , d'aides pharaoniques à la création d'entreprise , et j'en passe.

Je déplore que nos syndicats et nos leaders de gauche ( j'entends par gauche la gauche réellement anti-libérale ) adoptent la position de l'autruche sur ce point !

Sinon je partage l'avis général que l'arrivée de Sarko à l'Elysée constitue une grande menace pour notre régime . Au delà de cette considération catégorielle, c'est le service public ferroviaire en général qui serait lourdement menacé . Voir comment Véolia piaffe déjà d'impatience ...

Mobilisons nous tous pour que Sarko n'ait aucune voix cheminote !

tu as raison aucunne voix cheminote te le moins possible des salariés en général

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Moi je voulais reagir sur plusieurs choses, je suis d'origine etrangere et je pense qu' il faut arreter de se plaindre en France pour tout.

Sarkozy pour les 35 heures il n'a pas tort, la France est le seul pays au monde avec une telle legislation.

Il faut encourager en France le travail et pas l'assistanat comme on le fait trop souvent.

J'ai de la famille eux Usa et en Australie. Aux Usa

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