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Le Web des Cheminots

Messages recommandés

Publication:

Salut à tous ,

Il faut remonter à l'origine pour comprendre le "pseudo déficit" de la SNCF .

A la conception et au financement du début du programme TGV ( il ne faut pas

oublier que la création de la ligne TGV Paris LYON servait à delester l'artére PLM

proche de la saturation ) les politiques , les financiers ne voyaient pas le dévello-

pement et le succés avenir du réseau TGV et de sa réussite commerciale.

La grande maison a du en grande partie financer ce programme et ce avec des

taux assez conséquents , alors qu'elle aurai pu étre autrement aidée nottament

par les grandes banques alors nationalisées à l'époque . C'est à comparer avec

les "succés" que l'ont sait des investissement réalises par ces banques .

On paye donc deux fois la facture , la charge financiére contractée par la SNCF

et les erreurs statégiques commises par de hauts dirigeants politiques et financiers

au sujets d'investissement catastrophiques .

Le contribuable paye deux fois la facture au détriment d'investissements qui

auraient pu améliorer ou maintenir en état le réseau férré classique .

Publication:

Salut Cheminant,

EDF est aujourd'hui (ou a été, j'espère) la proie de nombreux vautours qui l'ont pendant des années mise à genoux.

Aujourd'hui ces mêmes personnes qui l'ont fait couler crient au et fort qu'il faut défendre le service public, tu penses pas que c'est SCANDALEUX.

CROIS-TU QUE LE SORT QUI A ETE FAIT A EDF NOUS EST EPARGNE?

Je ne crois pas

Chaud du Manche 69

:carton:

Publication:

Notre statut d'EPIC définit notre avenir, il sera identique à celui d'EDF comme pour la séparation du réseau et du producteur. EDF a surtout était victime d'investissements réaliser à l'étranger (Brésil notamment) et soutenu par le statut rassurant de l'entreprise en France (monnopole de production et de distribution, soutien étatique); ces investissements, après des débuts prometteurs ont tournés au vinaigre par les conséquences d'une conjecture mondiale défavorable. Si aujourd'hui EDF devient "capitalisable" et probablement "privatisable" c'est avant tout à l'approche d'énormes investissement que l'Etat ne souhaite pas soutenir seul (renouvèlement et démentèlement des anciennes centrales nucléaire). Lorsque tu parle de vautours, j'hésite à comprendre que tu parle des agents voire des affaires qui gravitent autour du financement du Comité d'Entreprise d'EDF; il ne faut pas tout mélanger et tout mettre au même niveau et ainsi éviter les raccourcis trop facile à l'instar des médias, l'échelle économique d'une telle entreprise et des enjeux qu'elle réprésente dépasse et de loin celui de la masse salariale, de la question des retraites et de "quelques" millions d'euros distribués sous le manteau. Cette argumentation tient également à la SNCF dont on oubli trop souvent le rôle prépondérant qu'elle occupe dans la vie économique française.

Publication:

PS: il y a une erreur gramaticale déplorable au début, il faut lire "a surtout été", j'en fais énormément tout comme les fautes d'orthographes, j'en profite également pour m'excuser vis-à-vis de celles qui existent déjà et les prochaines qui ne me sauteront pas aux yeux...désolé.

Cheminant, au fond de la classe près du radiateur.

Publication:

Le problême n'est pas la quantité d'argent détournée mais plustôt le fait que cela induise, une mentalité néfaste au bon équilibre de la boîte.

Certaines personnes se croient aux commandes du bâteau et de fait font uniquement ce qui pourrait servir leur cause.

Question: Que ferait l'ANPE s'il n'y avait plus de chômeur?

Réponse: La même chose que si le climat social de notre entreprise était serein...

Chaud du Manche 69

:carton:

Publication:

Hello,

Dans les propos de départ de ce sujet, il me semble reconnaître des arguments tirés du livre : SNCF, la machien infernale. Pour avoir lu ce bouquin, très aggressif et bourré d'erreurs (abonné à Rail & Transports, lui aussi plein d'erreurs, je ne suis pas étonné, puisque l'un des auteurs est journaliste à La Vie du Rail, dont Rail & Transports constitue une variante plus "professionnelle").

Les règles de concurrences rail/route sont faussées depuis très longtemps.

Il faut remonter en fait en lendemain de la première guerre mondiale, lorsque des milliers de camions américains ont été mis en vente dans les surplus de l'armée.

Le premier pékin venu achetait une flotte de camion, et à commencé à concurrencer les chemins de fer, en écrémant les trafics les plus rémunérateurs, tels que la messagerie, et toutes les marchandises à forte valeur ajoutée, laissant les merdes peu rentables au chemin de fer. L'ultra-libéralisme économique ne date pas d'hier ! D'innombrables petites compagnies de chemins de fer secondaires en ont fait les frais et ont été mises en grandes difficultés financières, par fuite des trafics à la concurrence routière, avec des fermetures dès la fin des années 30.

Vint la grave crise de 1929, le fameux "jeudi noir" avec le krach boursier de Wall Street, et son cortège d'augmentations : matières premières, masse salariale, etc. mettant en difficulté les grandes entreprises ferroviaires, à cause de leurs frais fixes de plus en plus élevés, alors que les transports routiers, avec leurs frais fixes moins élevés, ont encore accentué leur pression commerciale sur les chemins de fer, pieds et poings liés par l'Etat qui bloquait leurs tarifs.

Vint la victoire du front poulaire en 1936, et un immense espoir pour tous les cheminots (très bien illustré par Henri Vincenot, l'écrivain bourguignon, dans ses "Mémoires d'un enfant du rail").

Las ! Les chemins de fer furent bien nationalisés, l'Etat rachetant 51% des actions des compagnies privées, amenant à la création de la SNCF au 1er janvier 1938, sous forme d'une SA par action, avec l'Etat en actionnaire majoritaire, ceci jusqu'en 1982, où l'actuel EPIC prit le relais ; mais la concurrence routière ne fut pas le moins du monde régulée, ni règlementée, et le déficit de la SNCF s'installa dès le départ, puisque les règles de concurrences sont fausses, dès le départ.

La première tâche de la SNCF fut de supprimer des milliers de kilomètres de lignes secondaires, sur ordre de l'Etat, actionnaire majoritaire, laissant encore plus le champ libre à la concurrence routière.

Ce qui me fait dire que les cheminots ont été les premiers cocus du socialisme en 1938 !

Vint la deuxième guerre mondiale : plus de pneus, plus d'essence : plus de camions, ni de cars : les lignes fermées en 1938 furent réouvertes, y compris quelques lignes de chemins de fer secondaires à voie étroite.

Regardez dans chaque gare les monuments aux morts : les cheminots ont payé un très lourd tribut à cette guerre.

La libération : premier cadeau du nouveau gouvernement provisoire socialo-communiste en 1946 : diviser par deux les taxes sur le gazole, pour aider au rédémarrage du transport routier !!!!!! :carton:

Une deuxième fois cocus, par les mêmes !

Dans ces conditions de concurrences faussées, le chemin de fer ne peut pas être rentable !

L'Etat, et Bruxelles, sont en grande part responsable du recul constant du rail face à la route.

Et les accords de Kyoto prévoyant de privilègier les transports les moins polluants, Bruxelles en fait quoi ; et Chirac, De Robien, ils en pensent quoi ???

Allez, bonne lecture, et à suivre...

@ +

TRAM21 :buba:

Publication:

Tram, merci pour ces quelques remarques forts intéressantes.

Mais cela ne remet pas en question le problême de base.

Chaud du Manche 69

:carton:

Publication:

Hello,

Dans les propos de départ de ce sujet, il me semble reconnaître des arguments tirés du livre : SNCF, la machien infernale. Pour avoir lu ce bouquin, très aggressif et bourré d'erreurs (abonné à Rail & Transports, lui aussi plein d'erreurs, je ne suis pas étonné, puisque l'un des auteurs est journaliste à La Vie du Rail, dont Rail & Transports constitue une variante plus "professionnelle").

Allez, bonne lecture, et à suivre...

@ +

TRAM21  :buba:

Tu as raison, j'avais commencé à le lire et je me suis arrété apres le chapitre consacré à Le Flock et surtout de l'accident de la gare de Lyon.

Le peu que j'ai lu m'a étéonné par le grand nombre d'erreur, en particulier d'avoir écrit que c'est un TGV qui avait tapé .

Par contre , personne ne parle de ce livre

http://www.liberation.fr/page.php?Article=255500

Je ne le trouve meme pas

Publication:

Désolé, chers amis, je n'ai pas lu ce livre.

J'espère que certains me l'amèneront lorsque l'on se rencontrera, bientôt j'espère...

Chaud du Manchon 69

:carton:

Publication:

Trains de vies : à demander au père Noel ???

Nouvelle venue j'interviens juste pour dire tout le bien que je pense du bouquin cité dans les posts ci-dessus.

Le titre est "Trains de vies : enquête dans la SNCF d'aujourd'hui" et, en effet, ça n'a rien à voir avec la Machine Infernale.

Le plus intéressant, à mon humble avis, c'est que, à côté de la présentation du système ferroviaire comme le grand public ne le connait pas, avec les métiers connus ou inconnus, les grands réformes (rff, régionalisation, etc...) - le tout très bien écrit - le plus intéressant, disais-je, c'est la réflexion de fond de la journaliste.

Elle considère que la SNCF est une réalisation collective française (état, cheminots, société civile, contribuables, ...) et que son futur, son devenir, devrait aussi être déterminé de manière collective (genre : ça coute des sous mais que veulent les gens, demandons leur carrément en leur fournissant TOUS les éléments d'information).

j'espère vous avoir donner envie (je ne touche pas de commissions - j'aurais du y penser ! )

;)

Publication:

Trains de vies : à demander au père Noel ???

Nouvelle venue j'interviens juste pour dire tout le bien que je pense du bouquin cité dans les posts ci-dessus.

Le titre est "Trains de vies : enquête dans la SNCF d'aujourd'hui" et, en effet, ça n'a rien à voir avec la Machine Infernale.

Le plus intéressant, à mon humble avis, c'est que, à côté de la présentation du système ferroviaire comme le grand public ne le connait pas, avec les métiers connus ou inconnus, les grands réformes (rff, régionalisation, etc...) - le tout très bien écrit - le plus intéressant, disais-je, c'est la réflexion de fond de la journaliste.

Elle considère que la SNCF est une réalisation collective française (état, cheminots, société civile, contribuables, ...) et que son futur, son devenir, devrait aussi être déterminé de manière collective (genre : ça coute des sous mais que veulent les gens, demandons leur carrément en leur fournissant TOUS les éléments d'information).

j'espère vous avoir donner envie (je ne touche pas de commissions - j'aurais du y penser ! ) 

;)

Salut,

Je compte l'acheter, en espérant que je ne serais pas déçu.

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