antoine Publication: 9 mai 2007 Partager Publication: 9 mai 2007 Airbus: grève dans la confusion à Nantes et Saint-Nazaire © AFP André Durand Les salariés d'Airbus ont reconduit leur grève mercredi sur les sites de Nantes et Saint-Nazaire dans la confusion et la division, a constaté un journaliste de l'AFP. Sur le site nantais, qui emploie 2.000 personnes, une assemblée générale des syndiqués FO avait voté à bulletin secret dans la matinée la reprise du travail et la poursuite de négociations avec la direction, notamment sur les primes et le plan de restructuration Power 8. Mais, simultanément, devant les grilles de l'entreprise, une autre assemblée générale des salariés, soutenue par des syndicalistes FO et CGT, a voté la poursuite de la grève. La direction ne recensait officiellement que 147 salariés en grève. Mais un responsable FO a affirmé à l'AFP que la grève était suivie par 700 à 800 personnes. A Saint-Nazaire mercredi en début d'après midi, de 400 à 500 salariés selon les syndicats, 250 à 300 selon la police, ont voté à une large majorité la poursuite du mouvement pour la journée de jeudi. "Si on ne suspend pas cette grève, il n'y a plus de négociation possible", avait averti Yvonnick Guiheneuf, porte parole de la coordination des salariés qui, soutenue par la seule CGT, s'est finalement pliée à la volonté de la base. Lors d'une réunion avec les syndicats, la direction nazairienne a refusé de fixer une date pour des négociations avant la levée du mouvement de grève à Nantes et Saint-Nazaire. La direction a indiqué avoir transmis à la direction générale d'Airbus une demande des syndicats pour le paiement des heures de grève. De nouvelles AG du personnel sont prévues jeudi matin à Nantes et Saint-Nazaire pour décider de la suite du mouvement. Jeudi dernier, la direction avait proposé aux syndicats 500 euros de prime et 3,5% d'augmentation des salaires mais soumis la poursuite des négociations à la suspension de la grève. Les syndicats majoritaires FO, CFE-CGC et CFTC d'Airbus avaient appelé à la suspension de la grève. Les salariés Airbus de Loire-Atlantique s'étaient spontanément arrêtés de travailler le 27 avril après l'annonce de primes de deux à 10 euros par salarié en 2007, contre 1.200 à 1.800 euros en 2006. Les grévistes réclamaient des primes "au moins identiques à celles de l'an dernier" et 5% d'augmentation. "Si nous ne reprenons pas le travail dans les jours qui viennent, on mettra en péril les chaînes de Hambourg", a averti Gérald Lignon, directeur du site de Nantes (2.000 salariés) où les ateliers sont vides en raison des piquets de grève. Le site de Nantes fabrique notamment le caisson central des Airbus, tandis que ceux de Saint-Nazaire sont dédiés à l'intégration d'éléments de fuselages et à la production de pièces de haute précision ou en matériaux composites. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zoreglube Publication: 9 mai 2007 Partager Publication: 9 mai 2007 Salut , La manoeuvre de départ vient de la direction du groupe Airbus qui pour rassurer les actionnaires a tablé sur la suppression de 10 000 emplois et la modération salariale . Mais lors de la dernière assemblée générale des actionnaires le vote de l'attribution du dividende maxumun est trés mal passé vendredi dernier , et a abouti avec une majorité de 52,05% seulement sans doute grâce uniquement aux principaux actionnaires . De plus des actionnaire principaux ont menacé de renoncer à leurs titres et donc de les revendre ce qui aurait entrainé une nouvelle chute du titre . Ce sont TOUJOURS les salariés qui payent la guerre des tranchées des aléas du libéralisme controleursncf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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