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Le Web des Cheminots

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Publication: (modifié)

je reformule donc

Certes, mais quel sera le ( ou les ) critère pour le scrutin

UP, établissement, région, national ?

Exemple, L'EEX du Havre devra-t-il voter pour une greve qui se passe à l'EMT de Metz ?

On en a parlé un peu hier avec la programmation , surtout sur le

on prend un conducteur non greviste sur une ligne pour le mettre sur une autre qui les a fait bien rigoler ( meme les cadres, c'est dire ).Enfin si ca pouvait faire sauter l'IN 1604 ca les arrangeraient pour la gestions des mecs

Modifié par fabrice
Publication:

C'est pas plutôt la TT035 ? C'est pas nous qui l'avons voulu mais nos cadres dirigeants pour nous dé-responsabiliser et surtout indirectement se dé-responsabiliser eux-même,...Ils ont voulus nous spécialiser tout en nous enlevant des compétences...Afin à long terme de moins nous payer et de rendre notre métier plus basique...histoire de gagner en productivité ,et c'est tout le contraire qui arrive dans certains endroits...Même si on est pas gréviste ,ce ne sera pas réalisable règlementairement parlant.... lapleunicheuse

Quoiqu'il en soit les plans rouges existe déjà...C'est vraiment que de la com qui est de nouveau fait pour les médias...et ceux qui n'y connaissent rien...

En plus techniquement même si jamais il n'y a beaucoup de grévistes ,se sera tjs le bordel le tps de faire les rotations de rames...donc il y aura tjs des trains supprimés ou en retard....

Il peut tout faire ou tout dire quand on y connait rien...ca changeras pas grand chose

Par contre ce qui va changer :

Avant la télé disait : " 1 trains sur 2 ou 1 trains sur 3 circuleront ,gna,gna,et gna...."

Maintenant la télé dira :

" EN VERTU DU SERVICE MINIMUM (sous-entendu imposé à ces feignants de cheminots bolchéviques qui touche 4000 euros par mois et sans compter leurs primes imméritées) , 1 train sur 2 ou 1 train sur 3 circuleront ,gna,gna,et gna...."

C'est la petite phrase qui changera tout...C'est ça la com...et les gens seront contents via les médias interposés....

La différence qu'il y a entre lui et ces prédécesseurs c'est qu'il a le culot de le faire croire aux gens...et le pire c'est que certain y croient dur comme fer...

+ 1 pascontent

Publication:

Oh Oui......

Je me rappelle pendant une AG en 1986 au bout de plus de 15 jours de greve le député-maire (communiste) de Trappes, venu avec un garde du corps, nous a été présenté par un delegué CGT, puis ce politique nous expliqué que le PC soutenait notre action, qu'il etait de tout coeur avec nous etc, etc, son petit discours a du durer environ 15 mn. Au bout de ce temps il nous a demandé si nous avions des questions.....beaucoup de murmure mais rien, j'ai donc demandé tout simplement au delegué qui l'avais amener, s'il s'agisait d'une réunion syndicale ou d'un cours d'education politique.....Le député -maire est parti de suite j'ai été surpris qu'il parte aussi rapidement.. et des collègues sont venir me dire que j'avais eu raison.

Donc les AG comme le dit Tram, c'est les "grande gueules" qui l'emportent et si tu n'oses pas donner ton point de vue tu te fais manipuler.

Salut ,

Ah!!! quelle chienlit , ces commissaires du peuple !!! .

Publication:

Nicolas Sarkozy présente ses propositions sur le service minimum

PARIS (Reuters) - Le gouvernement transmettra jeudi aux partenaires sociaux ses propositions en matière de service minimum dans les transports publics, a déclaré Nicolas Sarkozy.

"Voilà 20 ans qu'on en parle et 20 ans qu'on ne le fait pas. Eh bien dès demain matin, les organisations syndicales recevront le projet du gouvernement", a dit le président de la République mercredi soir lors d'une interview sur TF1.

Il a précisé que les propositions gouvernementales comporteraient les cinq points suivants :

- les entreprises de transports seront obligées d'avoir un plan de transport minimum les jours de grève ;

- un salarié gréviste devra le déclarer deux jours avant ;

- les salariés non grévistes qui travaillent sur une autre ligne pourront aller travailler sur une ligne en grève "si on a besoin d'eux" ;

- les jours ne grève ne seront pas payés ;

- au bout de huit jours de grève, il y aurait un scrutin à bulletin secret pour déterminer si une majorité des salariés est en faveur de ce conflit ou pas.

Ce vote à bulletin secret "permettra d'éviter, ce qui n'est pas admissible dans une démocratie sociale qui fonctionne, les piquets de grèves", a estimé Nicolas Sarkozy.

"Je respecte le droit de grève mais enfin si les jours de grève sont payés, ça veut dire qu'on ne respecte pas celui qui travaille, parce que pourquoi travailler si quand on ne travaille pas on est payé ?" a-t-il également expliqué.

Gouvernement et partenaires sociaux discuteront de ces propositions, a dit Nicolas Sarkozy. Le ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, Xavier Bertrand, a programmé sept rendez-vous avec les partenaires sociaux jeudi.

"Le mieux, c'est qu'on arrive (à un accord) par la concertation", a ajouté Nicolas Sarkozy à propos des discussions avec les partenaires sociaux - syndicats et Medef.

"Si la concertation arrive à un bon système, il n'y a pas besoin d'avoir une loi cadre et si la concertation n'est pas suffisante, il y aura une loi cadre, tranquillement, simplement, je ne prends personne en traîtrise", a-t-il ajouté

"Je comprends parfaitement que telle ou telle organisation syndicale soit réservée ou soit opposée, c'est leur droit", a-t-il dit. "Mais moi, je suis président de la République, j'ai pris des engagements devant les Français, je respecte profondément le droit de grève, je ne crois pas à la réquisition mais enfin il faut respecter les autres travailleurs."

Publication: (modifié)

Salut ,

Oh là , je ne vais pas la jouer "ancien combattant" mais lors du début du conflit de décembre 1995 la proportion des

grévistes n'était que de 34%.

Donc compte tenu des enjeux qui motivaient ce conflit et les conséquences qui auraient suivi sans se sursaut ,

la SNCF et son réseau aurait été bel et bien broyé sur l'autel du libéralisme , sans compter toutes les attaques sur le

plan social qui auraient accompagné ce recul .

Il aurait été donc IMPOSSIBLE d'organiser une ripose , dans le cadre du projet de loi à venir , dans le sens où toute

revendication serait donc illégitime à la base si elle n'est pas ratifiée par au moins la majorité des salariés concernés.

Aussi compte tenu des pressions et de ce qu'il pourrait en suivre , le vote à bulletin secret sera automatiquement

faussé pour son expression réelle .

Je serai bien content de voir un réseau noyau , avec les branches saines occupées par des boites du privé ;

tel est notre avenir !!! .

Modifié par zoreglube
Publication:

Salut ,

Oh là , je ne vais pas la jouer "ancien combattant" mais lors du début du conflit de décembre 1995 la proportion des

grévistes n'était que de 34%.

Donc compte tenu des enjeux qui motivaient ce conflit et les conséquences qui auraient suivi sans se sursaut ,

la SNCF et son réseau aurait été bel et bien broyé sur l'autel du libéralisme , sans compter toutes les attaques sur le

plan social qui auraient accompagné ce recul .

Il aurait été donc IMPOSSIBLE d'organiser une ripose , dans le cadre du projet de loi à venir , dans le sens où toute

revendication serait donc illégitime à la base si elle n'est pas ratifiée par au moins la majorité des salariés concernés.

Aussi compte tenu des pressions et de ce qu'il pourrait en suivre , le vote à bulletin secret sera automatiquement

faussé pour son expression réelle .

Je serai bien content de voir un réseau noyau , avec les branches saines occupées par des boites du privé ;

tel est notre avenir !!! .

1°) Pas sur, peut-etre que des non gévistes voteront la continuation de la greves sans avoir a la faire, ce cas ne semble pas avoir été retenue comme possibilité mais il existe.

2°) Que faire s'il y a 25% de greviste et 60 % des suffrages (grevistes et non grevistes) exprimés pour la continuation de la greve ?

3°) Que faire s'il y a 25% de greviste et 60 % de bulletins blancs ?

Publication:

1°) Pas sur, peut-etre que des non gévistes voteront la continuation de la greves sans avoir a la faire, ce cas ne semble pas avoir été retenue comme possibilité mais il existe.

2°) Que faire s'il y a 25% de greviste et 60 % des suffrages (grevistes et non grevistes) exprimés pour la continuation de la greve ?

3°) Que faire s'il y a 25% de greviste et 60 % de bulletins blancs ?

Petit rappel, dans la Constitution française le droit de gréve est un droit individuel!!

Publication:

Petit rappel, dans la Constitution française le droit de gréve est un droit individuel!!

D'une part cela ne reponds pas a la question d'autre part des votes sont parfois organisés dans les AG non ? ces votes seraient donc illégaux ?

Publication:

Le vote a bulletin secret a surement pour but d'éviter qu'une minorité continue de faire blocage comme cela se passe souvent. Les non-grévistes ne vont jamais aux AG et ils ont leur mots à dire eux également car eux aussi ont leur conviction et leurs propres idées sur les orientations de leur entreprise.

Publication:

1°) Pas sur, peut-etre que des non gévistes voteront la continuation de la greves sans avoir a la faire, ce cas ne semble pas avoir été retenue comme possibilité mais il existe.

2°) Que faire s'il y a 25% de greviste et 60 % des suffrages (grevistes et non grevistes) exprimés pour la continuation de la greve ?

3°) Que faire s'il y a 25% de greviste et 60 % de bulletins blancs ?

Salut ,

En ces deux exemples , c'est un cas extrème , libres à eux de voir en leur âme et conscience en fonction de

la "température" sur le terrain !!! .

Publication:

D'une part cela ne reponds pas a la question d'autre part des votes sont parfois organisés dans les AG non ? ces votes seraient donc illégaux ?

Les votes des AG n'ont aucunne valeur juridique!

Ce sont les grévistes qui votent et seulement les grévistes pour déterminer le futur d'une gréve.

Les non grévistes eux sont par définition au travail, ils n'ont pas à se déterminer pour ou contre la prolongation d'un conflit.

Publication:

Les votes des AG n'ont aucunne valeur juridique!

Ce sont les grévistes qui votent et seulement les grévistes pour déterminer le futur d'une gréve.

Les non grévistes eux sont par définition au travail, ils n'ont pas à se déterminer pour ou contre la prolongation d'un conflit.

Je n'avais pas pensé a ça.

Note que le projet de loi prevoit un vote mais pas forcement l'obligations de se soumettre au resultat. Celui-ci pourrait etre utilisé pour mettre au jour les differnces de position entre les salariés vis a vis de l'opinion publique..

Publication:

Le vote a bulletin secret a surement pour but d'éviter qu'une minorité continue de faire blocage comme cela se passe souvent. Les non-grévistes ne vont jamais aux AG et ils ont leur mots à dire eux également car eux aussi ont leur conviction et leurs propres idées sur les orientations de leur entreprise.

Salut ,

Certes libre à eux , au pire ils peuvent avoir une tenue ou un statut d'un autre ordre , mais certains auront plus mal

au c.. que d'autres ou seront virés pour être remplacés par des acteurs plus flexibles .

Publication:

Je n'avais pas pensé a ça.

Note que le projet de loi prevoit un vote mais pas forcement l'obligations de se soumettre au resultat. Celui-ci pourrait etre utilisé pour mettre au jour les differnces de position entre les salariés vis a vis de l'opinion publique..

De toute maniére doit etre négocié dans chaque entreprise de transports assurant un service public.

Le texte brut est pratiquement inaplicable à la SNCF.

On va sans doute se diriger vers un texte pronant l'amélioration du dialogue social(il existe déjà), à moins que le gouvernement décide de passer en force...................un texte beaucoup plus contraignant!!

Publication: (modifié)

Le syndicalisme : c'est d'abord la défense des intérêts professionnels et moraux des syndiqués et de manière plus large des salariés.

En France le syndicalisme est fortement marqué par l'Histoire : révolution française, la "commune de Paris", mouvement ouvrier, la création de la CGT en 1895, 1920, Le front populaire, La résistance, et plus récemment par les mouvements de mai 1968 ou de novembre décembre 1995,

Dans quelques années on y adjoindra sûrement la lutte anti-cpe.

Le syndicalisme français est également marqué par ses divisions syndicales et son faible taux de syndicalisation. Il repose sur l'adhésion volontaire et le bénévolat de ses adhérents et militants, son financement repose essentiellement sur les cotisations versées par ses membres.

Alors pourquoi Sarkozy, l'UMP et le MEDEF font-ils du "service minimum" une affaire d'état ?

Parce que le mouvement social même éclaté, faible et divisé, est capable de s'opposer aux réformes dites anti-sociales du pouvoir et du patronat en place.

Et j'ai bien dit de "S'OPPOSER".

Et ce par les divers moyens de l'action syndicale : de la pétition aux manifestations et à la grève.

Et en réussissant à faire reculer le patronat, le mouvement syndical permet des avancées revendicatives importantes dont on se rend compte de l'importance parfois plusieurs dizaines après...

Sarkozy a donc comme objectif de casser cette opposition : pourquoi s'en prendrait-il autrement dans ses discours idéologiques à mai 68 par exemple (sans citer les 10 millions de grévistes... faut quand même le faire) ou qu'il aborde si largement la question du service minimum tout en y mettant des gants et de la forme ?

Pour tenter de peser sur le mouvement social qui est quasiment la seule opposition actuellement au tout libéralisme c'est à dire au capitalisme, à la recherche du profit maximum pour les plus riches, il lui faut peser sur les esprits, casser les résistances, imposer ses choix idéologiques et ses réformes qui sont celles du capital.

La Droite et le Medef ont donc choisit l'affrontement direct et c'est pourquoi ils s'attaquent au DROIT de GREVE via le Service Minimum.

Le débat n'est donc pas de chercher à savoir si il faudrait que chaque salarié se déclare gréviste 48 h avant le début d'un mouvement de grève ou si il faut un vote à bulletin secret au bout de 8 jours de grève consécutif

mais bien de s'opposer au contenu de cette loi anti-grève qui permettra au capital d'avancer ses choix idéologique et économique dans notre pays.

Ce débat devra à mon sens recouvrir une autre question : de quel syndicalisme ont besoin les salariés français ce qui sous-entend une évolution de ce syndicalisme mais aussi son rassemblement si on veut un syndicalisme qui réflète les aspirations des salariés et retraités de notre pays.

Un syndicalisme qui soit à la fois force de propositions et d'actions, démocratique dans son fonctionnement, rassembleur et unitaire, indépendant des partis politiques, du pouvoir, du patronat.

Ce qui sous-entend que le syndicalisme tel qu'il existe aujourd'hui dans ses structures, ses pratiques, son fonctionnement doit se reconstruire.

mais la question est aussi de savoir si les syndicalistes actuels en particulier les dirigeants des grands syndicats (confédéraux ou catégoriels) en sont capables et le veulent.

Pour moi c'est bien autour de ces deux notions clés (opposition aux choix idéologiques et économiques de Sarkozy, de la droite et du Medef - reconstruction d'un syndicalisme moderne et rassembleur) que se situent les questions posées aujourd'hui aux salariés et retraités.

Modifié par Dom-trappeur
Invité TRAM21
Publication:

Ce débat devra à mon sens recouvrir une autre question : de quel syndicalisme ont besoin les salariés français ce qui sous-entend une évolution de ce syndicalisme mais aussi son rassemblement si on veut un syndicalisme qui réflète les aspirations des salariés et retraités de notre pays.

Un syndicalisme qui soit à la fois force de propositions et d'actions, démocratique dans son fonctionnement, rassembleur et unitaire, indépendant des partis politiques, du pouvoir, du patronat.

Ce qui sous-entend que le syndicalisme tel qu'il existe aujourd'hui dans ses structures, ses pratiques, son fonctionnement doit se reconstruire.

mais la question est aussi de savoir si les syndicalistes actuels en particulier les dirigeants des grands syndicats (confédéraux ou catégoriels) en sont capables et le veulent.

Pour moi c'est bien autour de ces deux notions clés (opposition aux choix idéologiques et économiques de Sarkozy, de la droite et du Medef - reconstruction d'un syndicalisme moderne et rassembleur) que se situent les questions posées aujourd'hui aux salariés et retraités.

entièrement d'accord ! okok

une réforme du syndicalisme est nécessaire et urgente... tant que les diverses centrales syndicales parleront avec des voix discordantes, seront divisées et se taperont dessus, le nabotléon et le MEDEF feront ce qu'ils veulent... ;)

Publication:

entièrement d'accord ! okok

une réforme du syndicalisme est nécessaire et urgente... tant que les diverses centrales syndicales parleront avec des voix discordantes, seront divisées et se taperont dessus, le nabotléon et le MEDEF feront ce qu'ils veulent... lotrela

Je suis bien d'accord avec ça. Mais ça pose quelques soucis :

Comment tirer tous exactement dans le même sens quand tu as à la fois des "syndicats d'accompagnement" des mesures patronales, des "syndicats progressistes" qui sont prêts à discuter de certaines évolutions, et des "syndicats jusqu'au boutistes" qui n'entendent pas céder le moindre truc au sujet des conditions de travail...

Effectivement le MEDEF lui n'a pas de souci à s'entendre avec lui même.

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