Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Le Smic Revalorisé A Minima De 2,1%


Messages recommandés

Le SMIC revalorisé a minima de 2,1%

PARIS (AP) - Pas de "coup de pouce" au SMIC. Le gouvernement a annoncé lundi aux partenaires sociaux que le salaire minimum sera revalorisé de 2,1% à compter du 1er juillet 2007, s'en tenant à la hausse automatique annuelle, ce que déplorent les syndicats.

Le décret relevant le SMIC sera présenté mercredi en conseil des ministres.

Le salaire minimum

passera ainsi,

à compter du 1er juillet,

de 8,27 euros brut horaire à 8,44 euros,

et, également en brut,

de 1.254,28 euros par mois à 1.280,07 euros.

"C'est une décision qui permet de garantir le pouvoir d'achat des salariés qui sont au SMIC", a déclaré lundi le ministre du Travail Xavier Bertrand à l'issue de la réunion de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC) au cours de laquelle la revalorisation a été annoncée.

Cette décision "est à rapprocher de la décision de défiscalisation des heures supplémentaires", a-t-il ajouté, assurant qu'un "salarié au SMIC qui effectuera quatre heures supplémentaires" par semaine gagnera "2.000 euros supplémentaires sur l'année".

Quant au "coup de pouce" à tous les salaires souhaité par le président Nicolas Sarkozy, il sera à l'ordre du jour de la conférence sur les salaires prévue en septembre et qui "permettra de trouver les moyens, des moyens supplémentaires, pour augmenter le pouvoir d'achat de tous les salariés", selon M. Bertrand.

La mise en place d'une "commission des sages" consultative qui proposerait la revalorisation annuelle du SMIC sur la base de "critères économiques et sociaux" sera également au menu des discussions.

Côté patronat, Denis Gautier-Sauvagnac (MEDEF) a "pris acte" de la décision du gouvernement sur le SMIC. "Cette hausse fait suite à plus de 17% de hausse du SMIC sur trois ans" et ne "devrait pas trop peser sur l'emploi", a-t-il dit, ajoutant que "le SMIC est un revenu, mais c'est aussi un coût pour les entreprises".

"Les seules organisations à se féliciter des décisions du gouvernement sont les organisations d'employeurs", a lancé de son côté Maryse Dumas (CGT). "Elles ont de quoi puisque ce sont les seuls à bénéficier des coups de pouce du gouvernement", a-t-elle ajouté, évoquant "les cadeaux fiscaux sans contrepartie en direction des employeurs".

Pour Laurence Laigo (CFDT), "les salariés ne comprennent pas qu'il n'y ait pas de coup de pouce au SMIC quand, dans le même temps, on développe encore les allégements de charges pour les employeurs". Gabrielle Simon (CFTC) a pour sa part dénoncé un "SMIC trop faible". "Aujourd'hui, est-ce que quelqu'un au SMIC peut se loger à Paris ou en proche banlieue? La réponse est non", a-t-elle poursuivi.

Même son de cloche de la part des autres organisations syndicales, notamment de Michèle Biaggi (FO) qui a déploré "l'absence de coup de pouce" et dénoncé un gouvernement qui "reste fixé sur le fait qu'il faut travailler plus pour gagner plus, et qui estime que ce sont les heures supplémentaires qui vont faire augmenter les salaires". AP

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.