km315 Publication: 3 novembre 2007 Publication: 3 novembre 2007 Aujourd'hui RFF est le SAMU de la voie ferrée , et hérite d'un cadeau empoisonné : Le replatrage continuel de l'INFRA depuis 30 ans . Le rapport des Suisses est explicite la dessus , et RFF sait ce qui est a faire . Le seul probleme etant de trouver les financements à la hauteur du besoin, et la c'est pas la meme a mon avis ...
xcdt221 Publication: 3 novembre 2007 Publication: 3 novembre 2007 La maintenance d'une ligne est faite normalement en fonction de 5 axes valables pour toutes les spécialités (voie, oa, bat, se, caténaire...) => La surveillance. => la maintenance systématique. => La maintenance conditionnelle. => La maintenance curative. => Les investissements Les 4 premiers points sont sécuritaires et obéissent à des référentiels. Le dernier est là pour moderniser le réseau. Chaque année les unités de production, batissent le programme de maintenance dans un outil informatique appelé CAP. L'avantage c'est que l'on peut assembler tout les unités et traiter tout celà en national. Le CAP est un outil budgétaire, il ne vérifie absolument pas si les pérodicités ou la bonne applications des référentiels...donc on peut toujours se tromper! Le programme de maintenance se doit d'être fait dans les règles de l'art! Et c'est à ce niveau que se situe le pb, en général on est trop chers! Par conséquent les discussions sur les réduction de programme de maintenance vont bon train pour rentrer dans les cadrages budgéraires. Vive les renoncements! Il intègre aussi le programme d'investissements... là pas trop de prise de tête, les chiffres sont validés par RFF. Voilà Fabr quelques compléments d'informations sur la maintenance des voies organisées par nos très chers gestionnaires. Et quand les techniciens ne suivent plus...il ne leur reste que les ralentissements pour sécuriser le système. Ce n'est pas de gaieté de coeur, que l'on applique ce dernier recours, mais c'est celà ou la prison en cas de problème!
Invité Fabr Publication: 3 novembre 2007 Publication: 3 novembre 2007 Trop cher par rapport à qui, pourquoi ? la DDE est elle trop chère pour nos routes...pourtant les budgets sont bien au rendez vous. Les reveils vont être durs chez nos politiques qui ne croyaient qu'au tout routier, avec le fameux baril qui desormais va passer la barre des 100 Euros. A force de ne rien vouloir voir.... Fabrice
kerguel Publication: 3 novembre 2007 Publication: 3 novembre 2007 La maintenance d'une ligne est faite normalement en fonction de 5 axes valables pour toutes les spécialités (voie, oa, bat, se, caténaire...) => La surveillance. => la maintenance systématique. => La maintenance conditionnelle. => La maintenance curative. => Les investissements Quelques petits compléments aux brillantes explications de xcdt 221. Ceci peut apporter des éclaircissements sur la problématique de notre métier. Les budgets de maintenance et les investissements de régénération sont alloués par RFF. Des gains de productivité sont exigées d'une année sur l'autre. Pour les obtenir les moyens sont les suivants : les acquisitions ou les modernisations des engins de maintenance , sur lignes classiques l'utilisation des dispositifs automatiques d'annonce des chantiers; il y a également les allongements des durées d'interception de voie (suppression de trains et remplacement par bus). En complément des budgets de maintenance, 2 types de financement peuvent être également alloués : il s'agit des OLN (opération localisée nationale) sous arbitrage de la SNCF et les GOE (grosse opération d'entretien) sous arbitrage de RFF. Une bonne partie des GOE est attribuée aux lignes de groupe UIC 7 à 9 AV (avec voyageurs). Il s'agit des lignes secondaires (je cite au hasard Béziers Neussargues, Toulouse La Tour de Carol, Brétigny La Membrolle,...par exemple qui ont subi des déficits de maintenance faute de budget suffisant. Les OGE sont utilisées pour des relevages de voie, des remplacements massifs de traverses, des remplacements importants de rails,... Malgré tout ces budgets ne couvrent pas les réels besoins. Les investissements : il y a les investissements de régénération, renouvellement de voie, remplacement d'appareils de voie, régénération de poste d'aiguillage, régénération du BAL, ... mais il y a également des investissements de développement, création de voie supplémentaire, regroupement de postes d'aiguillage.
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