nicopasta Publication: 30 juillet 2007 Partager Publication: 30 juillet 2007 LE MONDE | 27.07.07 | 16h13 La région Midi-Pyrénées a signé, mercredi 25 juillet, un plan de rénovation de son réseau ferroviaire, avec Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF, pour un montant total de plus de 820 millions d'euros. C'est le premier programme de cette ampleur lancé par une région. La collectivité s'engage pour un montant de 500 millions d'euros. Les opérations de renouvellement s'achèveront en 2013. Le président (PS) de la région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, constate qu'une partie du réseau ferroviaire est actuellement "en fin de vie". La seule solution mise en oeuvre jusqu'à présent consiste à ralentir les trains. "Sur certaines lignes, les TER doivent rouler à 50-60 km/h à l'heure, voire à certains endroits à 20 km/h." Au total, 500 kilomètres de voies vont être renouvelés. Pour Martin Malvy, "cette politique en faveur du transport ferroviaire contribue au développement durable. Entre 1998 et aujourd'hui, le nombre des voyageurs dans ma région a été multiplié par deux". Au moment où l'Assemblée nationale doit débattre du projet de loi sur le service minimum, M. Malvy voit dans ce "plan rail" la preuve que "les dysfonctionnements dont souffrent aujourd'hui les usagers sont principalement liés à des problèmes de maintenance, de personnels ou de vétusté du matériel, très peu à des grèves. En Midi-Pyrénées, au cours des cinq premiers mois de l'année, seulement 2,4 % des trains ne sont pas partis. Soit environ un millier. Sur ce nombre, la plupart des incidents étaient liés à des problèmes de matériel, de personnel ou de maintenance. Seulement 11 % à des grèves. Ce serait induire en erreur l'usager que de lui faire croire que le principal problème, c'est la grève." "DÉGRADATION" Cette position rejoint celle de l'Association des régions de France (ARF), exprimée dans un communiqué du 10 juillet. L'ARF déplore une "dégradation" du service dans les transports. Cependant, précise-t-elle, "l'essentiel de ces perturbations est dû à différentes causes : des problèmes de maintenance du matériel et des infrastructures, un manque de moyens et rarement des grèves". Pour les régions, "ce que souhaitent les usagers, c'est une qualité de service au quotidien et en temps normal. L'Etat doit donc d'abord, en priorité, donner aux acteurs du système ferroviaire des moyens de l'entretenir, de le moderniser et de le développer." L'ARF se déclare aussi convaincue de "l'absolue nécessité de miser d'abord sur le dialogue social". Depuis janvier 2002, les régions de métropole, à l'exception de l'Ile-de-France et de la Corse, sont devenues les autorités organisatrices des services régionaux de voyageurs. Elles sont liées à la SNCF par des conventions pluriannuelles, dont beaucoup sont actuellement en cours de renouvellement. Le président de l'ARF, le socialiste Alain Rousset, doit rencontrer le ministre du travail Xavier Bertrand, le 30 juillet, en compagnie de Martin Malvy. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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