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Le Web des Cheminots

Une Grève Dure Se Profile Dans Les Chemins De Fer Allemands


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LE MONDE | 06.08.07 | 15h07

Une grève dans les chemins de fer allemands s'annonce à partir du mercredi 8 août, en pleines vacances scolaires. Le syndicat GDL (Syndicat des conducteurs de locomotive), qui réclame de substantielles hausses de salaire, devait rendre public, lundi, le résultat de la consultation menée auprès de ses 12 000 membres. "Nous pensons que 90 % vont dire oui" à une grève illimitée, a déclaré Manfred Schell, président du syndicat. Tout en assurant vouloir paralyser "les points névralgiques" du réseau, il promet que les usagers "sauront 24 heures auparavant où et quand des débrayages ont lieu".

Qualifiant d'"irresponsable" l'attitude du syndicat qui a refusé de négocier sur la base de sa dernière proposition, le patron de la Deutsche Bahn (DB), Hartmut Mehdorn, est prêt à la confrontation. "Nous exigerons des dédommagements pour toutes les actions contraires à la loi", a-t-il déclaré au magazine Der Spiegel. La DB veut réquisitionner les milliers de conducteurs non affiliés au GDL pour assurer le maximum du trafic et mettra en place des services de bus.

Bien consciente qu'un conflit dur s'annonce, la fédération des usagers Pro-Bahn appelle temporairement à préférer la voiture au train. "Cela nous donne une très mauvaise conscience écologique, mais nous devons conseiller l'automobile à ceux qui n'ont pas encore acheté de billet", a déclaré son président Karl-Peter Naumann.

La DB, engagée dans un processus de privatisation, a déjà signé un accord de revalorisation salariale avec deux autres syndicats (Transnet et GDBA) concernant les conducteurs et autres membres du personnel à bord. Il prévoit, à partir de 2008, une hausse des salaires de 4,5 % assortie d'une prime. Or le GDL demande une augmentation de 31 %, pour arriver à un salaire moyen brut de 2 500 euros, dès 2007, le tout accompagné d'une réduction du temps de travail.

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La DB, engagée dans un processus de privatisation, a déjà signé un accord de revalorisation salariale avec deux autres syndicats (Transnet et GDBA) concernant les conducteurs et autres membres du personnel à bord

Transnet et GDBA étant les syndicats du transport représentant principalement les autres cheminots allemands (guichet,ateliers,contrôleurs,ect...) ;la plus grande majorité des mécanos étant au GDL ,syndicat catégoriel comme notre Fgaac...Mais en plus puissant...La séparation par activité (déjà en place depuis longtemps en Allemagne) à très nettement renforcée le catégoriel...et le patron de la DB est en train de le comprendre et utilise principalement la menace de la justice pour qualifier la grève d'illégale...A noter que l'Allemagne étant un pays fédéral ça complique tout d'une région à une autre aussi...

Globalement les conducteurs Allemands sont moins bien payé et travaillent plus que nous,Ils ont subit de plein fouet les différentes restructurations des chemins de fer Allemand depuis la réunification....faut pas s'étonner qu'à l'heure de l'Europe,ils réclament un rattrapage....Et surtout au moment ou la DB se gargarise d'être en voie de privatisation et d'être la compagnie la plus rentable d'Europe...(Je croie que l'on ne dépasse la DB que sur le nombre de voyageur transporté en grande ligne ,merci TGV...Par contre pour le fret c'est grosso-modo le double de chez nous rien que pour Ralion et ça monte encore sur les 6 premier mois de l'année...)

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Je cite un article

L'Allemagne s'apprête à vendre 25 % de la Deutsche Bahn

Article publié le 25 Juillet 2007

Source : LE MONDE

Taille de l'article : 442 mots

Extrait : Après la poste, les télécommunications et l'énergie, l'Allemagne s'apprête à ouvrir un autre secteur stratégique aux capitaux privés, les chemins de fer. La grande coalition d'Angela Merkel (CDU) devait ouvrir la voie mardi 24 juillet à la privatisation partielle de la Deutsche Bahn à l'horizon du second semestre 2008. Le ministre social-démocrate des transports, Wolfgang Tiefensee, devait en effet présenter le projet de loi en conseil des ministres : il compte vendre dans un premier temps environ 25 % du capital, soit à la Bourse, soit directement auprès de gros investisseurs. A terme, l'Etat restera majoritaire avec 51 % des chemins de fer allemands, qui valent quelque 20 milliards d'euros.

En tant que simple usager(e) des trains et citoyenne , j'aimerais assez savoir si les cheminots français laisseront la SNCF

être privatisée, vu que les allemands ont l'air de ne pas y couper...?

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En tant que simple usager(e) des trains et citoyenne , j'aimerais assez savoir si les cheminots français laisseront la SNCF

être privatisée, vu que les allemands ont l'air de ne pas y couper...?

La privatisation des chemins de fer allemand ne se fait pas du jour au lendemain...Les restructurations on commencé au lendemain de la réunification au début des années 90,et notamment lors de la fusion DB/DR en 94?;qui a été l'excuse aussi pour modifier les statuts des cheminots....Au passage les anciens gardant le statut (un statut fonctionnaire) et les nouveaux en ayant un autre (qd même moins avantageux....),c'est assez compliqué...Mais les dirigeants allemands ont été bien plus rusé que nos politiques (cf. voir 95)....

Une fois les statut modifiés ainsi que les structures de l'entreprise comme celle du privé ,d'ailleurs c'est DB-AG (Aktion-Geselschaft/société par action) détenu à 100% par l'état allemand en ce moment ,la question est de savoir si il font rentrer des capitaux privé dans l'actionnariat ....Comme chez nous pour EDF,GDF,France-télécom,ect....

Vu le mode de fonctionnement de la DB à l'heure actuelle ,le fait d'être privatisé ne changera pas beaucoup le quotidien des cheminots allemands,c'est déjà trop tard,n'empêche que je trouve leurs revendications tout à fait pertinentes...Ce n'est pas parce que l'on bosse dans une boite privé que les employés doivent fermer leurs gueules...

Je voudrais bien connaitre le salaire du patron de la DB mais il doit certainement être du même niveau que celui d'une boite "privé",donc largement supérieur à celui de son équivalent à la sncf...Sauf que c'est pas lui qui ce mange 4 journées dans la semaine 23h-11H du matin...C'est ce qui les fait bondir aussi...Le pognon pour les cadres et dirigeants et les responsabilités et les risques sous-payés de l'autre coté ,alors que pour la privatisation on annonce 1 milliard d'euros et quelques de bénéfices pour attirer l'actionnaire...

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En tant que simple usager(e) des trains et citoyenne , j'aimerais assez savoir si les cheminots français laisseront la SNCF

être privatisée, vu que les allemands ont l'air de ne pas y couper...?

Et pour répondre plus précisément à ta question ,on en est pas encore la chez nous....enfin plutôt au même niveau...Mais ça nous pend au nez....

Il suffit d'attendre les mois qui viennent pour le statut (retraite,ect....) et pour les restructurations on est en plein dedans....(fret,filiales,spécialisations par activité...)...

C'est plus une question de mois qu'autre chose....Les méthodes et la manière sera peut-être différente (certainement même) ,mais la finalité en bout sera tjs la même...Je suis franchement pessimiste...

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Les conducteurs de train allemands se sont prononcés par une majorité écrasante en faveur d'une grève illimitée pour poursuivre leur campagne pour une augmentation de salaire. Quelque 96 pour cent des conducteurs et agents de train qui ont participé au scrutin ont voté en faveur de la grève. Le vote écrasant en faveur de la grève est d'autant plus remarquable qu'il a eu lieu en plein milieu d'une campagne concertée à l'encontre des conducteurs et menée par le patronat et les milieux politiques ainsi que certaines sections des médias.

Ponctuel à la minute près avec la publication des résultats du vote de lundi, le patron de la Deutsche Bundesbahn (Compagnie de Chemin de Fer allemand, DB), Hartmut Mehdorn, donnait une interview au magazine Der Spiegel dans laquelle il soulignait ses menaces et ses insultes à l'encontre des conducteurs de train et de leur syndicat, le GDL (Gewerkschaft Deutscher Lokomotivführer).

Bien qu'il soit largement reconnu que les conducteurs de train représentent une section de travailleurs sous-payés, Mehdorn a déclaré que leur revendication salariale tout à fait justifiée était « ridicule » et que le syndicat aurait «entraîné » ses adhérents dans une campagne visant à « diviser le personnel ferroviaire » d'une manière tout à fait inacceptable.

Mehdorn, qui est parfaitement conscient que la vague d'actions juridiques lancées par la DB contre les conducteurs de train n'a pas réussi à déclarer illégaux les résultats du vote et la grève qui s'en est suivie, n'a pas cessé de parler tout au long de son interview au Spiegel de grèves « illégales » et d'activités « illégales » du syndicat des conducteurs de train. Dans le même temps, Mehdorn a menacé le syndicat de sanctions financières pour toutes les actions qu'il entreprendrait. « Nous exigerons des paiements en compensation de toute grève illégale. Au cas où les chemins de fer perdraient des millions en raison d'actions illégales, nous demanderons à ce que ces sommes soient repayées. » De plus, il a menacé de traiter individuellement le cas de chaque conducteur de train qui agirait « illégalement » et de le suspendre de son poste.

Dans leurs attaques et calomnies brutales à l'encontre des conducteurs de train, Mehdorn et la direction de la DB peuvent compter sur le soutien sans réserve des deux autres principaux syndicats de cheminots, Tansnet et le GDBA (Gewekschaft Deutscher Bundesbahnbeamten, Arbeiter und Anwärter).

Ces deux syndicats ont soutenu ouvertement la direction, en condamnant tous deux la grève des conducteurs de train et en agissant en briseurs de grève contre le GDL. Les syndicats ferroviaires bénéficient du soutien de la Fédération des syndicats allemands (DGB). Dès le début, ces organisations syndicales se sont opposées à la revendication salariale des conducteurs de train, alors qu'elles sont parfaitement conscientes du bas salaire qu'ils perçoivent et des conditions de travail dans lesquelles travaillent les cheminots allemands.

Lorsque Mehdorn déclare de façon provocante au Spiegel, «Nous ne céderons pas au chantage, » il jette le gant aux conducteurs de train et au reste des cheminots qui devraient rejeter ce chantage avec mépris. En fait, se sont les syndicats Transnet et le GDBA qui ont divisé les cheminots.

Suite à la décision de la DB d'une augmentation de salaire de 4,5 pour cent et le paiement d'une prime unique de 600 euros aux membres de Transnet et du GDBA dans le but d'isoler les conducteurs de train, les deux syndicats se sont mis d'accord pour que le contrat prévoie une clause empêchant la DB de faire la moindre concession aux conducteurs de train du GDL. Au cas où la direction de la DB conclurait un accord séparé avec le GDL, le contrat déjà signé avec Transnet et la GDBA serait automatiquement invalidé.

Puis, la semaine passée, des détails supplémentaires sont apparues au sujet de la collaboration entre la DB et Transnet pour saboter la préparation de la grève. Transnet avait commencé une campagne de collecte de signatures pour une pétition ayant pour slogan, « Pas comme ça, GDL ! », destinée à monter les cheminots contre les résultats du vote du GDL et le soi-disant « cours intensif du GDL. »

Le patron du comité d'entreprise général de la DB, Günther Kirchheim (Transnet), est même allé plus loin. Il a écrit une lettre au chef du personnel de la DB, Margret Suckale, en prétendant que des membres du GDL avaient fait usage de la force à l'encontre d'autres cheminots, sans en avancer la moindre preuve concrète.

Comme le remarquait la Süddeutsche Zeitung (SZ) dans son édition du week-end, « Ne serait-ce qu'un coup monté entre l'auteur de la lettre et son destinataire, pour accuser le syndicat des conducteurs de train, le GDL, de manquer de sérieux et d'être combatifs ? »

Le GDL avait adressé un tract à ses membres pour imposer une grève pacifique. Le tract disait : « N'essayez pas de recourir à des mesures inappropriées pour bloquer l'entrée de l'usine aux salariés qui veulent travailler. » Le SZ fait remarquer que des versions différentes de ce tract circulent à présent « dans lesquelles la négation a disparu, » en concluant : « Il n'est pas difficile de voir qui a intérêt à tirer parti d'une telle diffamation.»

Tâches politiques

Suite à l'échec de la direction de la DB, avec l'aide de Transnet, d'empêcher que le vote sur la grève ait lieu, les conducteurs de train sont à présent confrontés à une vaste rangée d'ennemis, du patronat, de l'establishment politique et de la bureaucratie syndicale.

Mehdorn, quant à lui, a repris son offensive dès la publication des résultats du vote en réagissant promptement aux 96 pour cent du scrutin. Bien que la direction du GDL ait fait de son mieux pour éviter un conflit en offrant même de participer à d'autres négociations avec la direction de la DB jusqu'à la date butoir de mardi, Mehdorn a décliné l'offre et laissé s'écouler le délai.

Le président du GDL, Manfred Schell, avait espéré, même après le vote, qu'il serait possible d'arriver à un accord avec la direction de la DB. La direction du GDL est incapable de comprendre et de préparer ses adhérents comme il convient face aux implications politiques de ce conflit.

La situation est tout autre dans le cas de Mehdorn, de ses collègues à la direction, du gouvernement allemand et de Transnet. Ils se sont tous fixés pour objectif de mettre en échec les conducteurs de train. Pour ces forces, une telle défaite correspondrait à une importante étape-clé dans les préparatifs qui sont actuellement en cours pour la privatisation impopulaire des chemins de fer prévue pour cet automne.

Mehdorn ne l'a nullement caché. Les journalistes de Der Spiegel avaient fait remarquer l'étroite collaboration antérieure entre la direction et les syndicats et l'importance de cette collaboration pour l'avenir des chemins de fer, en ajoutant, « C'est même important pour l'introduction en bourse de l'entreprise. Est-ce que ce conflit ne dissuadera pas d'éventuels investisseurs ? »

Mehdorn répliqua : « Personne n'est prêt à investir dans une entreprise qui permet à un petit groupe de fonctionnaires d'agir comme bon leur semble. En France, la SNCF a une dizaine de syndicats différents, elle est donc difficile à contrôler. J'attache beaucoup d'importance au fait que nous avons restructuré l'entreprise au cours de ces dernières années au moyen d'une grande compatibilité sociale, en ayant un dialogue raisonnable avec tous les syndicats. Tout cela est à présent menacé inutilement. »

Mais des considérations politiques plus fondamentales se cachent derrière cette campagne concertée pour briser les conducteurs de train. L'objectif est de statuer un exemple et par là d'intimider d'autres sections de travailleurs pour qu'ils n'entreprennent pas d'actions combatives pour la défense de leur emploi et de leurs conditions de vie.

L'élite politique, dont fait partie la bureaucratie syndicale, est déterminée à empêcher que n'augmente la protestation sociale et politique. Ce n'est qu'à grand peine que les syndicats sont parvenus à démobiliser les récentes grèves des médecins et des salariés de Deutsche Telekom allemands.

De larges couches de la population rejettent la politique antisociale du gouvernement de grande coalition unissant démocrates-chrétiens de la CDU-CSU (Union chrétienne-démocrate d'Allemagne-Union chrétienne-sociale) et sociaux-démocrates du SPD (Parti social-démocrate d'Allemagne) et sont opposées aux assauts incessants perpétrés contre les salaires et les emplois et qui sont infailliblement soutenus par les syndicats. Par leur colère et leur détermination à résister à de telles attaques, les conducteurs de train sont les porte-parole de bien des travailleurs. Pour faire avancer la lutte, les travailleurs doivent rompre avec l'emprise paralysante qu'exercent sur eux les syndicats.

Pour ce qui est de la bureaucratie du GDL, elle n'est absolument pas préparée pour un tel développement. Le secrétaire général du GDL, Schell qui prendra sa retraite l'année prochaine, est décidé à mener ce conflit du travail comme un « conflit [tout à fait] normal sur des questions salariales ». L'époque où les syndicats étaient en mesure d'imposer leurs revendications sous la menace de luttes militantes et de « grèves ponctuelles » est révolue depuis longtemps. La longue grève des médecins et des travailleurs de Telekom a confirmé une fois de plus qu'il est impossible de lutter contre l'actuelle série d'attaques contre les acquis politiques et sociaux sur la base d'une politique syndicale

Les conducteurs de train combatifs ont été désarmés dans leur lutte par le manquement total de la direction du GDL de soulever la question de la privatisation et d'identifier le rôle de briseur de grève joué par Transnet et le DGB.

Pour être capable de mener victorieusement la grève, il est absolument vital de placer au cœur du conflit les tactiques répugnantes employées par le DGB. Les conducteurs de train devraient s'adresser aux autres cheminots et se mobiliser ensemble contre les manœuvres de briseurs de grève du patron de Transnet, Hansen et de ses amis. Ils doivent mener leur grève au nom de tous les cheminots dans un combat commun contre les projets de privatisation de la direction de la DB qui est soutenue par le ministre fédéral des Transports, Wolfgang Tiefensee (SPD).

Cette grève doit devenir le point de départ d'une rupture avec la politique opportuniste de partenariat social, à savoir de l'étroite collaboration entre la direction et les syndicats. Les grévistes et les travailleurs des différents sites industriels en Allemagne, en Europe et de par le monde doivent adopter une perspective socialiste qui place les besoins de la population au-dessus des intérêts économiques des patrons.

(Article original paru le 8 août 2007)

http://www.wsws.org/francais/News/2007/aou...807_greve.shtml

Modifié par ____
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  • 2 semaines plus tard...

Et pour répondre plus précisément à ta question ,on en est pas encore la chez nous....enfin plutôt au même niveau...Mais ça nous pend au nez....

Il suffit d'attendre les mois qui viennent pour le statut (retraite,ect....) et pour les restructurations on est en plein dedans....(fret,filiales,spécialisations par activité...)...

C'est plus une question de mois qu'autre chose....Les méthodes et la manière sera peut-être différente (certainement même) ,mais la finalité en bout sera tjs la même...Je suis franchement pessimiste...

Hello et merci d'avoir pris le temps de répondre.

J'étais curieuse d'avoir un peu le poul, l'avis d'un cheminot (ou plusieurs) sur ce qu'il sent de la conscience de ses camarades quant à l'éventuelle privatisation.

Je sentais que depuis 95 plus rien ne se passait de l'ordre , non de la simple défense des moyens (les profs ne font plus que cela via les syndicats), mais de la défense des valeurs collectives solidaires et publiques.

Le plus dommageable, c'est que le défaitisme des cheminots(comme celui d'autres corps de métiers qui touchent la classe moyenne ou ouvrière ) se heurte à la seule médiatisation(groupes financiers) des mécontentements des usagers pris séparément et que le soutien qui existe dans l'esprit de ceux qui portent ses valeurs collectives, n'a pas voix de presse , ni représentation politique.(Regardons la débandade de la gauche et son programme libéral des présidentielles)

Et bien cela ne rassure pas pour l'avenir.

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  • 1 mois plus tard...

Dernières infos sur lemonde.fr :

En Allemagne, la grève des conducteurs de train semble inéluctable

LEMONDE.FR avec AFP | 28.09.07 | 16h29

La grève semble désormais inéluctable dans les chemins de fer allemands, alors qu'aucun accord n'a été conclu entre le syndicat allemand GDL des conducteurs de train et la Deutsche Bahn (DB), la trêve expirant le dimanche 30 septembre.

La négociatrice de la DB, Margret Suckale, s'est dit, vendredi 28 septembre, "préparée" à une grève en début de semaine, indiquant que la société laissait sa "porte ouverte" au syndicat GDL, mais qu'elle ne "prendrait plus l'initiative de proposer" des négociations.

PAS DE GRÈVE POUR LA FÊTE NATIONALE

Le syndicat des conducteurs a annoncé qu'il allait organiser une conférence de presse lundi 1er octobre pour dévoiler ses intentions. Mais Manfred Schell, le patron du syndicat GDL, a d'ores et déjà précisé à la Frankfurter Allgemeine Zeitung que "les conducteurs ne perturberont pas la fête nationale [mercredi 3 octobre] avec des mouvements sociaux".

Selon Mme Suckale, Manfred Schell a refusé l'ultime proposition de la Deutsche Bahn, à savoir une hausse de 10 % au total du salaire des conducteurs de train, et maintenu sa revendication d'une hausse de plus de 30 %, avec une convention collective séparée pour les conducteurs. M. Schell a qualifié cette semaine de "provocation" l'attitude de Deutsche Bahn.

Le 8 août, la justice allemande avait interdit une grève de ce même syndicat, au motif qu'elle était trop lourde de conséquences financières. Une grève des conducteurs pourrait être le plus important mouvement social dans les chemins de fer allemands depuis quinze ans.

Modifié par nicopasta
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La « Deutsche Bahn » menace ses conducteurs de train

Les chemins de fer allemands, la Deutsche Bahn (DB), pourrait embaucher des conducteurs de train en Autriche et en Suisse si le syndicat des conducteurs allemand GDL appelait à la grève. « Nous voulons recourir à des conducteurs de l'étranger comme l'Autriche et la Suisse », a déclaré un haut dirigeant de la Bahn sous couvert de l'anonymat.

La DB se propose aussi de réquisitionner des conducteurs ayant le statut de fonctionnaire, ce qui leur enlève le droit de grève. Ce plan permettra d'assurer « clairement plus de 50 % du trafic » au niveau régional comme pour les trajets longue distance, a-t-il ajouté.

Le syndicat GDL, qui réclame de larges augmentations de salaire, pourrait annoncer dès aujourd'hui de nouveaux arrêts de travail pour les semaines à venir.

Une porte-parole du syndicat n'a pas exclu qu'une grève puisse commencer dès cet après-midi, mais a assuré qu'une exception serait faite pour le mercredi 3 octobre, jour de la fête nationale allemande.

Le ministre allemand des Transports, Wolfgang Tiefensee, a pour sa part mis en garde contre les « conséquences catastrophiques » pour l'économie d'une grève, après l'échec des négociations.

La Deutsche Bahn avait proposé une hausse de 10 % au total du salaire des conducteurs de train, mais ces derniers maintiennent leur revendication d'une hausse de plus de 30 %.

Édition du Lun 1 oct. 2007

De mieux en mieux en Allemagne, après la grève jugée illégale, maintenant, c'est la menace d'avoir recours à de la main d'oeuvre étrangère pour remplacer les grévistes...

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La « Deutsche Bahn » menace ses conducteurs de train

Les chemins de fer allemands, la Deutsche Bahn (DB), pourrait embaucher des conducteurs de train en Autriche et en Suisse si le syndicat des conducteurs allemand GDL appelait à la grève. « Nous voulons recourir à des conducteurs de l'étranger comme l'Autriche et la Suisse », a déclaré un haut dirigeant de la Bahn sous couvert de l'anonymat.

La DB se propose aussi de réquisitionner des conducteurs ayant le statut de fonctionnaire, ce qui leur enlève le droit de grève. Ce plan permettra d'assurer « clairement plus de 50 % du trafic » au niveau régional comme pour les trajets longue distance, a-t-il ajouté.

[mode autocensure on]

p#&*$! les b&^#§!!!!!! controleursncf

[mode autocensure off]

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De mieux en mieux en Allemagne, après la grève jugée illégale, maintenant, c'est la menace d'avoir recours à de la main d'oeuvre étrangère pour remplacer les grévistes...

cela a été le cas aussi en France mais y a très longtemps dans les mines de charbon

je pense que l'on va voir aussi les nouveaux se démener pour faire et garder les trafics pendent la très proche grève pour les retraites , se dont on ne parle pas mais qui ravit le gouvernement et ces copains du Medef . [ mode provoc on ] ou [mode sabotage] à moins qu'il y ait quelques bâtons dans les roues ce que je croit pourrait bien se passer pour un conflit dur et donc avec l'ouverture du principe d'allègement des cotisations du travailler plus pour gagner plus certains ( CRS et MOBILE ) vont faire de la prime controleursncfkoiquesselotrelalotrela mdrmdr

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De mieux en mieux en Allemagne, après la grève jugée illégale, maintenant, c'est la menace d'avoir recours à de la main d'oeuvre étrangère pour remplacer les grévistes...

Peut -être des salariés du rail de chez Veolia..

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Je vais me promener dans quelques heures en Allemagne ,on va voir ce qu'ils racontent...En tout cas je crois qu'ils ont déjà prévu de supprimer pas mal de Fret (pour pas dire tout ....) entre la France et l'Allemagne pour le 18....

Le truc c'est que celui qui a le statut de fonctionnaire en Allemagne n'a pas le droit de grève....Mais chez Ralion il en reste plus beaucoup...Ils ont un peu les pétoches qd même chez Ralion malgré leurs grandes ambitions...Ca fait tache une grève pour une privatisation ,ça fait un peu trop "SNCF" ;)

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Bonjour,

Ils ont raison les allemands, il faut la grève générale illimité pour l'emploi, les salaires et contre le travail précaire. Le patronat a de l'argent : il doit passer a la caisse.

C'est la lutte finale....

Travailleurs du rail, regardez ce que vos patrons sont capables de faire: nous jeter les uns contre les autres pour garder leur gros profits! ;)

Allemands, Français, et tous les autres, même combat! Reveillez vous!

nonmais

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Invité necroshine

Hier j'ai regardé l'emission sur la 2 avec le ministre Bertrand,

il a dit qu'il ferait sa reforme par la negociation, et non pas un passage en force....

Cela peut sembler rassurant, mais si aucun negociation abouti ???????????????????

Decret ?

Ca il ne l'a pas dit !!!

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L'expression "jaune" vient d'ailleurs de là il me semble?!!!

Aussi, mais surtout des Etats-Unis, lors de grandes grèves, les grévistes furent remplacés par des chinois, d'où l'expression jaune.

qui a aussi une origine de l'expression?

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Le petit syndicat des conducteurs de locomotives (GDL) va lancer la première grande grève de l’histoire des chemins de fer allemands. La Deutsche Bahn craint que sa privatisation connaisse un enterrement de première classe.

En ce début de semaine, la direction de la Deutsche Bahn (DB) tente de rester décontractée : « Nous sommes mieux préparés que lors des grèves de cet été. Si le conflit s’éternise, nous ferons appel à des conducteurs suisses et autrichiens », fait-on savoir au siège à Berlin. Malgré ces assurances, au moins 50 % du trafic passager et marchandises devrait être bloqué à partir de vendredi 5 octobre au matin. L’Allemagne, où les derniers mouvements sociaux connus dans les chemins de fer se résument à quelques heures de débrayage près de Cologne au début des années 90, risque donc de connaître la première grande grève du train de son histoire.

http://www.lexpansion.com/economie/actuali...ion_127447.html

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Bonjour,

Ils ont raison les allemands, il faut la grève générale illimité pour l'emploi, les salaires et contre le travail précaire. Le patronat a de l'argent : il doit passer a la caisse.

C'est la lutte finale....

Et lorsqu'il n'en aura plus, vous ferez quoi ?

Le principe a été expérimenter avec le bonheur que l'on sait dans les pays communistes..........Alors, toujours tenté ?

Hier j'ai regardé l'emission sur la 2 avec le ministre Bertrand,

il a dit qu'il ferait sa reforme par la negociation, et non pas un passage en force....

Cela peut sembler rassurant, mais si aucun negociation abouti ???????????????????

Decret ?

Ca il ne l'a pas dit !!!

Par définition dans une negociation chacun fait un bout de chemin, or je n'ai jamais vu la CGT faire des concession d'où mon inquiétude...

Modifié par Vinces
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Et lorsqu'il n'en aura plus, vous ferez quoi ?

Le principe a été expérimenter avec le bonheur que l'on sait dans les pays communistes..........Alors, toujours tenté ?

Par définition dans une negociation chacun fait un bout de chemin, or je n'ai jamais vu la CGT faire des concession d'où mon inquiétude...

:)

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